Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 22:50

 

 

Alors que toute la Kabylie grelottait cet hiver, le pouvoir exporte des milliards de m3 de gaz vers l'Europe !

 

 

 

Al Khabar

 

 

vendredi 27 avril 2012
Les habitants de la Sardaigne ne sont pas opposés au passage du gazoduc algérien par leur ile
Le gouvernement italien finalise les procédures de lancement du projet Galsi

Le ministre italien du développement économique Corrado Passera, a assuré que son gouvernement était en passe de finaliser les procédures pour débuter les travaux de réalisation du gazoduc Galsi à travers lequel il est prévu l’Algérie exporte 8 milliards de m3 de gaz naturel par an à l’Italie, alors qu’un sondage des habitants de la Sardaigne a indiqué que la majorité ne s’opposaient pas au passage du gazoduc par leur ile.

Le ministre italien a souligné lors de son audition par une commission parlementaire italienne chargée de l’industrie « nous sommes en passe de finaliser les procédures d’octroi des agréments pour le projet Galsi. Cette déclaration intervient après la circulation d’une information sur un accord de principe entre l’Algérie et l’Italie pour relancer le projet du gazoduc reliant l’Algérie et l’Italie via la Sardaigne et l’accélération de sa réalisation après un retard en raison de problèmes dont des différents au sujet de son tracé. Le projet avait besoin d’une volonté politique des deux cotés pour le sortir de l’impasse, sachant que l’année 2012 prévoit d’importants défis pour ce projet, particulièrement après l’accélération du rythme du projet gazier russe « South Stream » qui approvisionnera l’Italie en gaz russe à la fin de l’année en cours. Le projet Galsi est considéré comme le deuxième projet de gazoduc transportant du gaz algérien en Italie. Il diffère du premier gazoduc « Enrico Mattei » étant un gazoduc direct reliant l’Algérie à l’Italie sans passer par la Tunisie.

Partager cet article
Repost0
26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 00:38

Liberte

 

 

Ouargla

Le massacre à grande échelle de nos richesses animalières continue.

Par : Rubrique Radar

Partager cet article
Repost0
26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 00:05

 

 Quand on sait qu'aucun de ces nombreux attentats et/ou kidnappings (soit disant ''terroristes'') perpétrés en Kabylie depuis 2001 n'a pu être élucidé, et ceci malgré une imposante occupation militaire de la Région, il est clair que la responsabilité du pouvoir central d'Alger est totale. En effet, le fait d'avoir pris soin de désarmer la population Kabyle (confiscation de tous les fusils de chasse) et de dissoudre les groupes d'auto-défense (les GLD) en est une des preuves flagrantes. Il s'agit de toute évidence de mercenaires sous les ordres d'agents ''doubles'' du genre El Para qui se la coule douce à Alger.

 

 

 

L'Expression

 

FIEF D'AL QAÎDA AU MAGHREB ET BARRIÈRE INFRANCHISSABLE À L'ISLAMISME POLITIQUE

Le paradoxe kabyle
Par
La wilaya de Tizi Ouzou est la plus touchée par les agressions des groupes d'El Qaîda au MaghrebLa wilaya de Tizi Ouzou est la plus touchée par les agressions des groupes d'El Qaîda au Maghreb

Il peut paraître paradoxal qu'une région hostile à l'islamisme politique comme la Kabylie devienne l'arrière-base des terroristes islamistes.

Il peut paraître paradoxal qu'une région hostile à l'islamisme politique comme la Kabylie devienne l'arrière-base des terroristes islamistes. S'agit-il vraiment d'une arrière-base ou plutôt d'une zone de repli ou bien les deux à la fois? En tout cas, le nombre d'attentats et d'enlèvements enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou ces quatre dernières années montre que cette wilaya est la plus touchée par les agressions des groupes d'El Qaîda au Maghreb. Par exemple, concernant les actes terroristes perpétrés au centre-ville de Tizi Ouzou ou à sa périphérie, Tizi Ouzou détient malheureusement la triste palme. Rien que ces dernières trois années, plusieurs actes terroristes ont été enregistrés au centre-ville, dont deux ont été des attentats suicides ayant ciblé des postes de police dont le siège de la 1re sûreté urbaine. D'autres attentats visant les services de sécurité en déplacement ont eu lieu ces deux dernières années au niveau de la périphérie de la ville et de la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, comme la dernière action terroriste en date qui a été perpétrée il y a moins d'un mois au lieu dit Le Pont de Bougie, à moins de deux kilomètres à l'est du chef-lieu de wilaya. On peut aussi citer l'attentat ayant visé, il y a six mois un convoi de l'ANP au niveau de la nouvelle autoroute qui traverse le sud de la ville des Genêts, appelée communément la Rocade-Sud. Ces attentats ont eu lieu au moment où les services de sécurité mènent un travail colossal de lutte antiterroriste avec notamment le bouclage de l'ensemble des zones d'accès à la ville de Tizi Ouzou. Ces points de contrôle sont à pied d'oeuvre sans interruption, de jour comme de nuit. Mais les quelques complicités dont bénéficient les groupes armés dans la région rendent leur action possible même si leur capacité de nuisance a ostensiblement baissé. Il s'agit, dans la quasi-totalité des cas, d'actions terroristes éclair qui arrivent à se concrétiser grâce à l'effet de surprise.

Le Gspc est né ici
Il y a exactement quinze ans, le Groupe islamique pour la prédication et le combat a remplacé le Groupe islamique armé dans l'ensemble des localités de la Kabylie, Bouira, Boumerdes, Tizi Ouzou et Béjaïa. Plus de 90% des terroristes ayant créé le Gspc, qui active dans la région suscitée, sont originaires de la wilaya de Boumerdès. Pourquoi alors les monts de Tizi Ouzou ont-ils été choisis pour y élire domicile? La configuration géographique de cette région y est pour beaucoup. Le relief montagneux de la wilaya de Tizi Ouzou offre l'opportunité aux terroristes de se muer avec moins de difficulté que dans les autres régions du pays. Les terroristes du Gspc puis d'El Qaîda au Maghreb ont fait des forêts de Sidi Ali Bounab (Tadmaït) Mizrana (Tigzirt), Amjoudh (Maâtkas) Boumahni (Drâa El Mizan), Tamgout (Yakouren), Bounaâmane (Azeffoun) et à un certain moment Takhoukht (Ath Yenni) leurs zones de prédilection. Depuis que Hamid Mouffok, l'un des terroristes et «émir» les plus actifs qu'a connus la wilaya avait été abattu il y a douze ans, les localités situées à la lisière de la forêt de Takhoukht souffrent beaucoup moins du terrorisme. Les faux barrages quasi réguliers tendus sur la route de Takhoukht reliant Tizi Ouzou aux localités des Ouadhias, Ath Yenni et Ouacifs ont disparu. L'exemple de Hamid Mouffok illustre le rôle déterminant qu'un seul élément peut jouer dans le maintien de l'action terroriste dans une région donnée. Cette lecture est confortée par le cas d'un autre émir ayant sévi pendant plusieurs années dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il s'agit de l'émir El Khechkhach, de son vrai nom Ramdane Mohand Ouramdane, abattu le 2 janvier dernier au village Ihesnawen, à moins de cinq kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou. Cet émir originaire de la région d'Ath Aïssi a été derrière plusieurs attaques terroristes ayant visé des militaires et des policiers. La majorité des actes perpétrés par cet «émir» et son groupe ont été signalés principalement dans la daïra d'Ath Douala et principalement sur la route de Tala Bounane. Depuis la mise hors d'état de nuire de cet islamiste armé, l'action terroriste dans la région des Ath Douala a pratiquement disparu. Depuis le début de l'activité terroriste dans la wilaya, des exemples similaires sont légion. Au tout début du terrorisme, le village Redjaouna (au nord de Tizi Ouzou), subissait les assauts des terroristes régulièrement. Il a fallu que le village se mobilise pour s'auto-défendre pour que la spirale infernale prenne fin. Mais, pour ce qui est de l'élimination de Hadj Brid, le chef terroriste de cette zone qui longe la forêt de Harouza au nord de la ville de Tizi Ouzou, elle était impérative.

Il était une fois les GLD
Bien avant le village Redjaouna, plusieurs autres localités avaient donné le «la» en brisant le mûr du silence avec la création des premiers groupes d'autodéfense en Kabylie. Igoujdal (Azeffoun), Aït Said (Mizrana), Attouche (Makouda) ont défrayé la chronique en décidant de s'armer pour se protéger et prémunir leurs vies et leurs biens. Très vite, cette initiative a fait tâche d'huile. Pratiquement, toute la wilaya s'était mobilisée en GLD, en patriotes et en police communale pour faire face aux agressions caractérisées des groupes armés.
La mise sur pied de ces groupes de légitime défense avait vite donné ses fruits. Ils ont permis d'endiguer la pénétration des actions terroristes dans les villages. Les terroristes ont alors opté pour la stratégie des faux barrages qu'ils dressaient sur des tronçons routiers souvent en retrait des chefs-lieux.
Le lieu-dit le Pont Noir, situé sur la route reliant Boghni-Tizi Ouzou, sur le chemin de wilaya 128 est sans doute celui où a été enregistré le plus grand nombre de faux barrages depuis le début des années quatre-vingt. Le plus de victimes aussi avec Takhoukht, bien sûr. L'organisation de la société civile en comités d'autodéfense a été salvatrice pour la wilaya qui aurait pu vivre pire et de loin ce qu'elle a eu à endurer pendnt les années de terrorisme. Le discours politique qui était prégnant à l'époque dans la région était celui de la résistance. Un discours qui n'a pas été sans apporter ses fruits et appuyer les GLD et les patriotes qui affrontaient les agressions terroristes, l'arme au poing, sur le terrain. L'hostilité de la population de la région aux discours de l'islamisme politique a été également déterminante. «L'Islam oui, mais l'islamisme politique non», a répondu la région à ceux qui venaient lui faire les yeux doux pour la renvoyer dans les siècles du Moyen Age. Quand il y a eu aussi les élections législatives de 1991 au même titre que celle de 1997 ou de 2009, aucun parti islamiste n'a pu arracher le moindre siège dans toute la wilaya. Idem quand il s'agit d'élections communales ou wilayales. Le discours politique islamiste ne prend pas en Kabylie où l'Islam pratiqué depuis des lustres est totalement différent et incompatible avec celui importé d'on ne sait où.

Arrière-base du terrorisme?
Mais comment alors se fait-il qu'aujourd'hui, la région reste une base arrière de l'action terroriste. La culture politique a-t-elle changé ici ou bien y a-t-il d'autres considérations? Personne ne peut nier qu'il y a eu irruption depuis quelques années d'une certaine idéologie islamiste qu'on appelle salafiste. Il y a dix ans, il était impossible d'apercevoir une femme en hidjab ou un homme en qamis dans les villages kabyles. Aujourd'hui, même s'ils sont très minoritaires, ils existent tout de même. Mais des observateurs avisés à Tizi Ouzou nous ont indiqué qu'il n'y a pratiquement pas de connexion entre les groupes terroristes et les jeunes qui cèdent à une toute autre sorte de discours (le discours salafiste). Ces derniers sont plutôt portés sur une vie de méditation stricte et rigoureuse, certes extrémiste voire fanatique mais laquelle, pour l'instant, ne s'exprime pas par la force, en dehors de celle verbale qui caractérise leurs discussions avec ceux qui ne partagent pas leurs idées. Le fait que la Kabylie ne soit donc pas une région politiquement islamiste ne serait pas incompatible avec le fait qu'elle soit l'une des régions d'Algérie les plus touchées par le terrorisme ces dernières années. Il faut chercher les rasions ailleurs. Nous avons plus haut évoqué son relief géographique des plus ardus et des plus favorables au déplacement des groupes terroristes. Il y a aussi les complicités et les soutiens qui sont chose avérée. Rien que durant ces trois dernières années, plusieurs réseaux ont été démantelés par les services de sécurité. Le programme de la cour criminelle du tribunal de Tizi Ouzou est truffé d'affaires incriminant des individus accusés de soutien aux groupes armés. Et souvent, quelques jours ou quelques semaines après un attentat, des réseaux similaires sont démantelés. C'est le cas suite au dernier attentat ayant ciblé un véhicule de police au niveau du Pont de Bougie. Moins de quinze jours plus tard, sept individus ont été interpellés par les services de la sûreté de wilaya. Les motivations de ces éléments accusés de soutien ne sont pas clairement établies. Quand ils comparaissent devant le tribunal, ils réfutent les griefs retenus contre eux, souvent malgré des preuves tranchantes et des témoignages oculaires. Toutefois, il y a lieu de souligner que dans bien des cas, des personnes prêtent main forte aux accablantes sous la contrainte et la menace. Des personnes ayant des frères au maquis ont aussi été impliqués, notamment dans l'approvisionnement en denrées alimentaires et en assurant les déplacements des terroristes.

Le mystère des kidnappings
Les enlèvements, voilà un phénomène qui ne touche pratiquement que la wilaya de Tizi Ouzou. Depuis l'enregistrement du tout premier cas à Maâtkas, en 2005, les kidnappings de riches ou fils de riches ont émaillé le quotidien de la région. Plus de soixante-cinq personnes ont été enlevées tout au long de ces années dans la wilaya de Tizi Ouzou. Dans tous les cas, l'enlèvement est suivi de coups de fil et de tractations pour le versement de rançons en contrepartie de la libération de l'otage. Les services de sécurité attribuent la majorité des enlèvements aux terroristes islamistes. Mais officiellement, cette piste n'a jamais été confirmée par une voix autorisée. Ce qui laisse le champ libre à toutes sortes de spéculations qu'il est inutile d'étaler ici car elles relèvent malgré tout de la rumeur. Le fait que les kidnappings soient enregistrés seulement dans la wilaya de Tizi Ouzou est un point qui suscite des interrogations permanentes chez les citoyens. Là aussi, la piste des complicités est privilégiée.
«Tout se joue avec les complicités locales. Sans les complicités, les terroristes ne peuvent pas bouger», nous dit un observateur de la scène sécuritaire à Tizi Ouzou.

Partager cet article
Repost0
23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 18:31

Source:http://www.africanmanager.com/139142.html
 

 

28-03-2012 : Tunisie : Une femme, vieille de 80 ans, enceinte de 4 mois à Sidi Bouzid
AfricanManager

Une femme octogénaire s’est présentée dernièrement à l’hôpital régional de Sidi Bouzid où il a été diagnostiqué qu’elle est enceinte de 4 mois, rapporte le journal Assabah qui ajoute que le médecin traitant a refusé de procéder à l’avortement au motif que l’embryon est âgé de 4 mois.La demande insistante de la mère, âgée de 80 ans, est expliquée par la gêne qui lui cause sa grossesse, à elle et à son époux, âgé, lui, de 81 ans, qui s’est contenté d’imputer ce cas à « la volonté de Dieu ».Le médecin a expliqué ce cas gynécologique « rare et exceptionnel » par le fait que l’ovule peut rester « caché et en hibernation » pendant 30 ou 40 ans, pour réapparaître ensuite pour être fécondé par le mâle.

Partager cet article
Repost0
22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 06:36

 

 Quant au hadith : « cherchez le savoir mêe en Chine, car la recherche du savoir est

une obligation pour tout musulman », le cheikh al-Albani dit dans Dhaif al-Djami (906) qu’il est apocryphe.

Le hadith authentique est celui rapporté par Ibn Madia d’aprè Anas ibn Malick selon lequel le Messager d’Allah (bééiction et salut soient sur lui) a dit : « La recherche du savoir est une obligation pour tout musulman » (220) Ce hadith est délaré authentique par al-Albani dans Sahihou Sunani Ibn Madia. Le savoir mentionné ici est de type religieux. Ath-Thawri dit : « Il s’agit du savoir dont l’ignorance est inexcusable au fidèle. Allah le sait mieux.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 20:29

El watan

Par Samir Ben

Un printemps kabyle…

Le 20 avril 1980 continue à mobiliser la communauté berbère en général et kabyle en particulier et bien sûr tous ceux qui croient qu’une Algérie plurielle est possible, pour peu que tout le monde met ses appréhensions et ses démons de côté…
A montréal, la série de concerts de chanteurs kabyles qui s’annonce va certaienement marquer ce 32ème anniversaire d’un événement qui s’est passé du temps où il n’y vait ni internet, ni twitter encore moins Al Jazeera….

1 - Le premier gala est prévu ce samedi au collège Maisonneuve à partir de 20h00. Il est organisé par l’Association des berbères du Canada (ABC). Il sera animé par Malika Domrane, en compagnie de Hamid Matoub et Ferhat Iguercha. Le chanteur algéro-montréalais Brahim Sedik assurera la première partie.

2 – Le 12 mai prochain, ce sera au tour de Takfarinas. Il est invité par Nomads Cultures Production (NPC). Le concert de Takfarinas est prévu à partir de 20 h00 dans la grande salle du centre sportif Marie-Victorin à Montréal-Nord. Takfarinas se produira avec l’ensemble de son orchestre.

3 – Le vendredi 1er juin, ce sera le grand événement avec Lounis Aït Menguellet. Il devra donner son concert à partir de 20h00 à la salle l’Olympia de Montréal. Cinq musiciens dont son fils Djaffar l’accompagneront. Il est invité par le producteur Jet-Set Montréal. Les billets pour le concert de Lounis Ait Menguellet sont disponibles exclusivement au salon de thé Tikjda sur la rue Bélanger.
Pour ceux qui habitent à Ottawa – Gatineau, il peuvent s’adresser au Théâtre du Renouveau Amazigh (TRA) à travers cette adresse courriel pour achter leurs billets : info@tra-aaa.com

Voici un excellent témoignage de Khelifa Hareb, un militant de la jeune génération de la cause amazighe. Il vit à Montréal. Si vous hésitez encore à aller au concert de Lounis Ait Menguellet, vous changerez certainement d’avis après ce texte !

« DaLounis Ait menguellet est simplement l’un des piliers de la chanson kabyle. Il est même un de ses symboles….Puisant dans plusieurs registres, tous ses albums sont bons! Quand on écoute un de ses albums, on croit qu’il est le meilleur, mais ce constat tombe à l’eau dès que l’on se met à écouter un autre! Difficile de faire le choix! C’est indubitablement là que réside le génie de cet artiste, contrairement aux autres chanteurs que l’on désigne par un de leur tube, le best de leur carrière. Dalounis est le poète en langue millénaire qui nous apprend la résistence sans laquelle notre culture disparaîtra. Il nous a toujours enseigner la sagesse, la dignité et la résilience même devant l’adversité. Mais bien qu’ils soient puisés dans ce répertoire, ces messages sont cependant universels. En effet, des proverbes du sage kabyle Cheikh Mohand Oulhocine ” Ifer ibawen Yegman d asawen Xlan-tt âecra Yehya-tt-id yiwen » « Plante de fève Poussée vers le haut Dix peuvent l’anéantir Un seul peut la ressus », à la traduction du chanteur engagé belge Jacques Brel, notamment la chanson «Regarde bien petit” ”Muqal kan wi di ruhen”, en passant par la traduction magistrale de l’œuvre philosophique de l’Italien Nicolas Machiavel dans sa chanson ‘Ammi’, sans oublier la récente traduction de la plus belle phrase du Français Roger Mondoloni: « Changer le monde commence par se changer soi-même »: “wib ɣan attssagam issgam iman-is”….
Dalounis a su comprendre l’âme kabyle contemporaine. Il a su la traduire en poésie, cela en chantant l’amour, la politique, … la vie en générale. Aussi à l’aise dans l’interprétation des sujets qui renvoient à son propre vécu, à ses propres expériences de la vie qu’aux expériences des autres, ses contemporains. Ainsi dans la chanson “el’ɣarva n 45″, il a chanté l’émigration ou l’exil (un fléau qui a touché des pans entiers d’Algériens, les Kabyles en particulier), comme quelqu’un qui l’a vécu sans l’être réellement. Sa force est de loin sa capacité à traduire le monde dans ses chansons avec des mots simples, mais avec un verbe ciselé. Pour cela, il demeurera, pour moi, pour nous tous, le génie poétique éternel et inégalable. » Khelifa Hareb.
Partager cet article
Repost0
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 20:24

el watan

Le «Printemps berbère» a ouvert la voie aux grandes contestations populaires
Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 17.04.12 | 10h00

Par la noblesse des combats pour la démocratie et la reconnaissance de l’identité berbère qu’il symbolise, Avril 1980 restera à jamais gravé dans la mémoire collective du peuple algérien qui venait de prendre conscience qu’il est possible de changer le cours des choses, pour peu qu’il soit uni et déterminé à faire aboutir ses revendications, en dépit des moyens de répression considérables dont disposait le pouvoir dictatorial en place.

Ce premier grand soulèvement populaire qualifié de «Printemps berbère» en raison des revendications démocratiques et identitaires portées par les populations essentiellement berbérophones de Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès et Alger, ouvrira la voie à d’autres grands mouvements de contestation, parmi lesquels on peut citer l’insurrection du 5 Octobre 1988 et le mouvement citoyen de 2001 qui ont permis d’obtenir pas mal d’ouvertures politiques et d’acquis sociaux au prix de plusieurs centaines de morts et de blessés, auxquels l’Etat ne rendra, malheureusement, jamais justice.
La dictature des années soixante-dix, enrobée d’idéologie arabo-baâthiste et matinée de socialisme «spécifique» à large connotation soviétique, avait en effet recouvert d’une chape de plomb tout le pays, mais plus fortement encore les régions berbérophones de Kabylie et des Aurès, où les référents culturels et identitaires locaux étaient soumis à contrôle lorsqu’ils n’étaient pas carrément prohibés.

L’interdiction faite à l’icône de la poésie et chanson kabyle, Taous Amrouche, de chanter et clamer des poèmes en langue berbère à l’occasion du festival panafricain de 1969, l’arrestation un peu plus tard de jeunes portant des tee-shirts arborant des caractères Tifinagh, constituaient autant d’actions perçues, à juste titre, comme des signes évidents de répression ciblant expressément les populations berbérophones.
Dans l’esprit du parti FLN largement dominé par les islamo-baâthistes, l’arabisation de l’enseignement, de la Justice et de l’administration devait aboutir, à terme, à l’extinction de la langue berbère et à la fin des particularismes identitaires et culturels des régions concernées.

L’intolérable déni identitaire outrageusement mis en œuvre sous le régime de Houari Boumédienne semblait toutefois avoir atteint ses limites à la mort de ce dernier en décembre 1978. Déjà, une année auparavant, la jeunesse kabyle contrainte de vivre sa culture dans la clandestinité, avait pu défier Boumediene au stade 5 Juillet d’Alger lors de la finale de la coupe d’Algérie de football ayant opposé les équipes de la JSK et du NAHD. Houspillé et interpellé aux cris d’«Imazighen», ce dernier ne put que se résigner à constater la vivacité de la revendication identitaire portée par des dizaines de milliers de voix.

Mais le facteur déclenchant de la grande révolte populaire d’Avril 1980, qui durera plusieurs mois en s’étendant à l’ensemble des régions berbérophones ainsi qu’à la capitale, était l’interdiction d’une conférence sur la poésie antique berbère que le célèbre écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri, devait donner à Tizi Ouzou sur invitation de la communié universitaire.
Il n’en fallait pas plus pour qu’éclatent des manifestations de rues qui ont rapidement tourné à l’insurrection et à la désobéissance civile. Professeurs, étudiants et travailleurs de l’université Hasnaoua ainsi que les médecins et infirmiers du CHU de Tizi Ouzou entrent en dissidence en plaçant leurs structures respectives en sous-régime de l’autogestion.

Ils seront rapidement suivis dans cette logique d’insurrection citoyenne par les travailleurs de toutes les unités économiques de la région. Devant le rétrécissement des espaces d’expression, la rue deviendra le récipiendaire des revendications populaires. Après environ deux semaines d’un relatif retrait des forces de répression dépêchées à grands renforts dans la ville de Tizi Ouzou et la zone industrielle de Oued Aïssi, l’intervention des forces de police, auxquelles se sont jointes celles de la gendarmerie et de la sécurité militaire, sera tout aussi brutale que disproportionnée, notamment à l’adresse des étudiants et enseignants dépourvus de moyens de défense, retranchés dans les campus et cités universitaires d’où partaient les mots d’ordre et les cortèges de manifestants.

Des affrontements démesurés entre les brigades de répression nombreuses et suréquipées et les manifestants résolument pacifiques, résultera un bilan macabre faisant état de plus de 400 blessés graves, tandis que les arrestations musclées se comptaient par milliers. Vingt-quatre (24) personnes (professeurs d’université, médecins, étudiants et syndicalistes) ont été déférés devant la Cour de sûreté de l’Etat avec, comme chefs d’accusations «organisation clandestine visant au renversement du gouvernement et intelligence avec l’étranger», passibles de lourdes peines d’emprisonnement. Aussi brutale qu’elle fût, la répression ne parviendra pas à pacifier la Kabylie que les propos haineux, souvent même racistes, proférés par les brigades antiémeutes à l’égard des manifestants, avaient failli entraîner dans une logique de sécession.

Conscients de l’importance des enjeux politiques que pouvait engendrer cette révolte qui se propageait comme une traînée de poudre à d’autres régions du pays, y compris l’Algérois, les autorités politiques ont été contraintes de libérer les détenus, ce qui avait quelque peu détendu l’ambiance anxiogène et le climat insurrectionnel qui régnaient dans les régions concernées.
L’insurrection d’Avril 80 parviendra au bout du compte à ébranler l’édifice arabo-islamique en remettant, notamment, en cause ses certitudes quant à la marginalisation possible de l’identité et la culture berbères qui devaient, selon l’idéologie baâthiste, s’effacer devant la magnificence de la langue et de la civilisation arabes.

Le mouvement d’Avril 1980 a été un tournant décisif dans cette quête de reconnaissance de l’identité et de la langue amazighe qui conduira, plusieurs années plus tard, à sa reconnaissance, au même titre que l’arabe, comme langue nationale du pays.
Le Printemps 1980 a, par ailleurs, bouleversé la situation politique et sociale en Kabylie en ouvrant, notamment, la voie à la contestation populaire, à l’action syndicale et aux luttes démocratiques. De par ses apports multiformes (formulations claires des revendications identitaires et des aspirations démocratiques), le «Printemps berbère» est, aujourd’hui encore, perçu comme un précieux héritage politique, une véritable école du combat démocratique dont peuvent s’inspirer aussi bien les populations berbérophones que les opprimés des autres régions du pays.

Sur le plan social, l’insurrection d’Avril 80 a, à l’évidence, permis l’émergence d’une génération d’intellectuels engagés dans le combat démocratique, à l’instar de Tahar Djaout, Matoub Lounes et autres chanteurs et artistes de talent. Culturellement, le «Printemps berbère» a brisé le tabou linguistique et culturel, en remettant en cause le mythe de la supériorité de la langue arabe sur le berbère, de même qu’il réussira à tempérer quelque peu l’ardeur des islamo-baâthistes à arabiser dans la précipitation l’enseignement, l’environnement et les institutions publiques comme ils l’avaient insidieusement programmé.

Du Printemps berbère naîtront, bien qu’un peu plus tard, des structures d’enseignement, d’encadrement et de promotion de la langue amazighe (département de langue amazighe dans certaines universités, le Haut Commissariat à l’Amazighité, le Centre National Pédagogique et Linguistique pour l’Enseignement de Tamazight «CNPLET») qui ont le mérite d’avoir formé les premiers Magisters en langue Tamazight. Les moyens humains, matériels et financiers dérisoires mis à la disposition de ces structures limiteront malheureusement leurs actions à l’organisation de quelques colloques scientifiques et rencontres à caractère culturel. Les promesses de création d’un Conseil Supérieur à l’Amazighité et d’une Académie Amazighe réitérées par le président de la République à l’occasion de ses campagnes électorales n’ont, pour leur part, jamais été tenues.

Le statut de l’enseignement de Tamazight a, certes, évolué (transformation des départements de Tamazight en Instituts formant des licenciés en langue Tamazight), mais faute d’une réelle volonté de promouvoir l’enseignement de cette langue, les instituts en question ne parviendront pas à avoir l’impact éducationnel souhaité en raison, notamment, de la diminution du nombre d’élèves qui désertent les cours de langue berbère du fait des fortes pressions exercées sur eux par l’administration (exigence d’une autorisation paternelle) et, bien entendu, en raison de l’absence de perspectives professionnelles offertes aux enseignants.
Quel bilan tirer de ce premier grand soulèvement populaire d’Avril 1980 ? De la création des premiers instituts de langue et culture Amazighes au sein des universités de Tizi-Ouzou et celle de Béjaïa, de la reconnaissance du Tamazight comme langue nationale en 2003, en passant par la création des radios locales et de la chaîne de télévision d’expression berbère, le processus de réhabilitation de l’identité berbère a, à l’évidence, connu de notables avancées.

Mais ces avancées restent malgré tout fragiles et, dans tous les cas, non définitivement acquises. L’avènement de l’islamisme à la fin des années 1980 ayant relancé le processus d’arabisation au pas de charge, les dénis identitaires et culturels contre lesquels les acteurs du «Printemps berbère» s’étaient insurgés ont été progressivement remis au goût du jour. La société algérienne et, notamment, les jeunes sont en grande majorité arabisés et, de surcroît, fortement imprégnés de dogmes islamistes. Certains acquis que l’on croyait irréversibles sont soumis à des situations de blocage lorsqu’ils ne sont pas carrément remis en cause. C’est le cas du Haut Commissariat à l’Amazighité qui, certes, est autorisé à exercer ses prérogatives mais qui n’a en réalité aucune légalité juridique, les mandats de ses membres ayant expiré depuis de nombreuses années.

Le CNPLET a, quant à lui, été placé sous tutelle du ministère de l’Education nationale qui l’a mis en veilleuse en le privant des budgets nécessaires au financement de ses travaux de recherche. En matière d’avancées démocratiques qui figuraient, faut-il le rappeler, parmi les revendications essentielles du mouvement d’Avril 1980, le bilan est tout aussi mitigé. L’éclatement du MCB porteur de ces revendications en plusieurs tendances en est en grande partie responsable. L’université, qui a été de par le passé le lieu fécond des combats démocratiques, est aujourd’hui tombée dans la léthargie.

L’individualisme reprend dangereusement le-dessus sur l’union et la concertation, qui avaient fait la force des universités à la pointe des luttes démocratiques. Le militantisme culturel et linguistique tend, également, à s’estomper dans les campus universitaires où les étudiants sont aujourd’hui beaucoup plus préoccupés par les questions d’ordre matériel que par les luttes politiques. Implanté comme par hasard dans les zones berbérophones (Tizi Ouzou, Béjaïa, Boumerdès et Bouira) qui lui sont pourtant franchement hostiles, le terrorisme islamiste a propulsé la sécurité au premier rang des préoccupations des citoyens de ces régions. De ce fait, les questions identitaires et culturelles les préoccupent beaucoup moins que par le passé.

Sorti indemne des tourmentes d’Avril 80, d’Octobre 88 et du mouvement citoyen de 2001, force est de constater que le pouvoir a réussi à conserver toutes ses prérogatives en matière d’idéologie et continue, aujourd’hui encore, à régenter toutes les institutions, y compris celles censées fonctionner de manière autonome. Mais les messages d’espoir que le «Printemps berbère» comporte et les formes de luttes pacifiques qu’il préconise, constituent autant de sources d’inspiration qu’il est bien utile, notamment pour la société civile, de revisiter, en ces temps d’impasse politique et de régression sociale.

Djamila Fernane : post graduante à l’université de Tizi Ouzou
Partager cet article
Repost0
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 23:09

 

Algérie : le Comité national des étudiants démocrates amazigh est né
Par

 

Un comité des étudiants démocrates amazigh composé des universitaires d'Alger, de Boumerdes, de Sétif, de Béjaia, de Bouira, de Clef, de Batna et de Tizi Ouzou (cneda) vient de voir le jour à Alger.

Ses principales missions reprendre le flambeau des luttes pour les libertés démocratiques et les droits de l'homme en Algérie, revendiquer dans la plénitude l'identité nationale qui repose sur l'amazighité, l'arabité, la francophonie et l'islamité, l'officialisation de la tamazight et réhabiliter la toponymie et les prénoms amazigh.

Né à la veille d'un e date charnière dans le combat pour l'amazighité et les libertés démocratiques,le 20 Avril, ce comité entend marquer cette date par la mobilisation en lançant un appel aux forces démocratiques et aux forces vives de la nation pour des marches populaires le 18 Avril à Alger et à Boumerdes, le 19 à Bouira et le 20 à Béjaia et à Tizi Ouzou.

Faire le bilan aujourd'hui en Algérie, 50 ans après la guerre sans merci contre le colonialisme et 32 ans après le Printemps berbère qui a posé le jalon des luttes démocratiques dans toute la région nord africaine, revient à dire que le régime algérien a réussi l'échec dans le pays pourtant promis à toutes les espérances et destiné pour être un exemple dans le monde en matière d'ouverture, d'acceptation de l'autre et de démocratie.

Aujourd'hui, alors que nos voisins, particulièrement dans cette région nord-africaine, capitalisant les expériences et le combat du peuple algérien, se lancent, après la chute des dictatures, dans la voie de la construction démocratique et intègre la dimension amazigh dans la définition de l'identité de l'Afrique du Nord, les dirigeants algériens restent réfractaires à toute idée de changement,

Par ailleurs, lors d'une séance de l'Assemblée populaire nationale, le micro a été fermé pour la député, Me Leila Hadj Arabe, parce qu'elle intervenait en langue amazigh qui est pourtant reconnue constitutionnellement (art 3bis qui dit que tamazight est "également ?" langue nationale)

Partager cet article
Repost0
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 22:58

 

 

TOMBEAU BERBÈRE IMEDGHASSEN

Atteintes irréversibles ?

Par : Rachid Hamatou

L’état actuel du tombeau royal berbère Imedghassen prête à l’inquiétude. Force est de constater que le site se portait beaucoup mieux avant des travaux portant sur un projet de conservation et de préservation sous la responsabilité de la wilaya de Batna, la direction de l’urbanisme de la wilaya et un bureau d’études 3D de la ville d’Alger, il y a plus d’une dizaine d’années.
Des craintes, des mises en garde ont été formulées par des spécialistes et des différentes associations qui s’interrogeaient légitimement sur les objectifs et les motivations réelles de ces travaux inadéquats. Beaucoup d’autres se demandent si des historiens et archéologues n’avaient pas cautionné une approche aussi fantaisiste que dangereuse. À la fragilité du site, s’ajoutent des engins lourds qui ont été utilisés pour éventrer le tombeau et créer une ouverture béante en son sommet sans jamais remettre la centaine de pierres enlevées - qui, jusqu'à aujourd’hui, gisent autour du mausolée. Y a-t-il eu atteinte irréversible et perte d’authenticité suite à cette opération ? Pour le mouvement associatif, et plus particulièrement l’association Tidoukla n’Madghouss (les amis d’Imedghassen), il y a eu préjudice et atteinte au patrimoine matériel.
Le groupe a choisi la toile du net pour lancer une collecte de plus de 5000 signatures. Les initiateurs se portent aussi partie civile, dans une plainte contre X “pour dégradation de site, préjudice au patrimoine national et saccage prémédité”. Le tombeau berbère Imedghassen (Batna) figure, avec le mausolée de Massinissa à El-Khroub (Constantine), sur la liste des 100 sites les plus menacés au monde.
Il est de forme typiquement berbère : une bazina (la forme primitive du tombeau) à degrés, c'est-à-dire une construction de forme cylindrique surmontée d’un cône formé de gradins. Il fait 59 m de diamètres et 18,50 de hauteur, ce qui le distingue des bazinas qu’on rencontre en Afrique du Nord qui ne dépassent pas le mètre de hauteur. Le tombeau Imedghassen est considéré comme le plus ancien site archéologique en Afrique du Nord, mais aussi comme étant la première tentative pour l’édification d’un État amazigh. Habillé d’un décor sobre qui rappelle la civilisation carthaginoise (60 colonnes doriques surmontées d’une corniche dont la gorge est typiquement égyptienne), une plate-forme au sommet supportait peut-être une sculpture (lion, chariot ou autres sujets souvent utilisés dans la civilisation berbère), et, côté est, un dallage forme un avant-corps en partie revêtu d’un enduit pourpre. Ce côté est servait, selon les spécialistes, de lieu de culte.
L’analyse de l’architecture du monument et les datations au radiocarbone, effectuées il y a une trentaine d’années, ont permis de faire remonter sa construction au début du IIIe siècle avant J.-C. Imedghassen ne peut être que la sépulture d’un puissant monarque, selon le spécialiste de la préhistoire G. Camps.
Le repère chronologique, la situation du mausolée dans l’air de la mouvance de la dynastie amazighe des Massyles permettent d’identifier le tombeau et le nom Imedghassen comme un ancêtre du roi Massinissa.
Il est à signaler, par ailleurs, que depuis que le ministère de la Culture a pris en charge le dossier de restauration du tombeau Imedghassen, beaucoup ont vu un espoir renaître quant à une véritable protection du site.


R H

Partager cet article
Repost0
15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 21:46

DDK

 

Yal agdud di ddunit ( am zik am tura) yeḥwaj aktay, acku d aktay-nni i yettaren aẓar ɣer tara! Ur yezmir ara ugdud ad yenfel i txidas n umezruy, neɣ ad yesemneɛ ixef-ines si tmedwa n tatut ma yella ur yezdi ara zdat n yigli, yettqazamen tamuɣli, nnican ara t-id-yesmektin acu yella neɣ amek yella. Aya d abudiyen(bases) ilaqen i lebni n timadit n yal aɣref, acku am akken it-id-yenna Winston Churchil “ agdud yezzin aɛrur i yiḍeli-ines, du leqrar ad as-yalles”. Ɣef anect-a ( mebɣir cekk) ttuɣalent tadyanin yedder ugdud d- izamulen n tnekwit-nsen( identité) , ttewqamen-asen-t afugel akken s cfawat, yal yiwen ad yezzi s tmuɣli ɣef ayen ddren imezwura, akken ula d nitni ( nnuba-sen) ad ǧǧen kra ( isufer yesidiren cetla) i yinegura. Yal mi ara d-yezzi umuli n tadyant yeqlen d limaṛa deg ubrid yuɣ ugdud , ttezint tidmiwin ɣer inumak-ines, sefruyen imazanen i d- tnawel i tsutiwin i d-iḍefren. Tidyanin-agi cbant imraren i icudden ass-a ɣer yiḍeli, am akken llan-t diɣ d irebi i wayen ara d-yenulfun neɣ ad d-illalen seg uɛebbuḍ n yimal.
Aktay yettara lehwi n yemdanen ɣer icqiriwen ddren igduden iten-id-yemugren deg ubrid n tgemi-nsen. Yal tikkelt deg aɣref yufa tibuda( solutions) s wacu ara yenfal nnig lewɛer i d-sersen isaggasen zdat-s, akken ad yeg asurif metwal aɣbalu n liser akked d timunent, yettuɣal wass-nni d lemri n umenuɣ deg yekcem akken cetla-s ad tezdi s lqed, imi akken it –id yenna Gaston Bouthoul: “ taɣerma d imenɣi mgal tugdi”.

 

 

Tafsut n Imaziɣen tella ula d netta-t d yiwen uktay yesɛen azal meqqer ɣer Leqbayal d Imaziɣen s umata. Ɛecrin di Yibrir yekcem ixef n Imaziɣen, yuɣal d tanfust izedɣen deg taglimt yesburen timadit. Tidyanin n 20 di Yibrir huzent arrac d telmeẓyin yedren tallit-nnideg akken ḥulfan s umenuɣ-nsen ara ldint tiwwura n yimal ɣef umezruy. D imenɣi nsen arad yerran aserhu i waɣref amer ɣer zdat as yegg tawenza nniḍen i yidles-ines yettwaɣaben d lesnin yakken( am akken it yenna Matoub: “ad yeff anda yedda later-ines) . Tafsut n tmanyin seg yimir tuɣal d azamul n tnekra n ugdud mgal lbaṭel akked unḥiyaf d tmuḥaqranit. I tikelt tamenzut idles Amaziɣ yezwi takka i ɣumen udem-iens, yewwet s-ugerz akken ad yezdi uɣedu ines yeknan ddew ideflawen n tatut.
Tafsut n tmanyin d tanekra n ugdud yuggin azaglu ɣef tayet id- as id ihegga udabu n yimir. Adabu isenden ɣef ukabar awḥid( yukren timunent n tmurt s ljehd n iserdas yellan di tillist n tunes si 1962 ɣer tura) akken as-yectiq( i wagdud) ad yinni awal. Adabu ireṣan iman-is ɣef teɛrict n leḥkem s utekki ɣef yiwen ukabar isebɣen timadit n tmurt, yerran nekwa n ugdud teqqen ɣer tansa n teɛrabt akked d tineslemt. Ɣer adabu yesrewten di tamda n leɣrur , yesmenyafen leḥkem n takriḍt ( s ljehd n iɣalen n iserdasen-is) teɛrabt d netta-t i d-tutlayt n tmurt, d lmuḥal ad -as tilli tayeḍ d tarbibt!
Aḍu n leɣrur, yezwin tamurt , iṣuḍed si 1962 asmi Benbela aselway amenzu n tigduda isuɣ s ljehd n taɣect-is: “tamurt-a d teɛrabt… d teɛrabt… d teɛrabt!”! Seg imir yir tamuɣli teḍfer idles Amaziɣ. Ɣer Boumedienne( iɣeḍlen Benbela) : “ ma riɣ tamaziɣt d tutlayt taɣelnawt n tmurt , amek ara msefhameɣ d tmura tiɛrabin ticqiqin?” Ɣer Chadli “tidet di laṣel d imaẓiɣen i nella, meɛna turra yerra-aɣ l’islam d aɛraben”. Ihi seg ass amenzu i lldint tiwwura zdat n lbaṭel i d-yeɣlin ɣef yidles Amaziɣ akked tutlayt-is.
Rran aɣabar ɣer yifer n laṣel, armi kra n umdan yeṭɣamen akken ad isuter tuɣalin ɣer tjadit n tmurt leqrar-is ad yettweɛzel, neɣ yettwerfaɛ, neɣ yettwenɣa. Asefru n Matoub Lounes ur yedrig tamselt: “ ma d wid-ak si zzman yukin/ ɣaben-ten lesnin/ ger rebɛa leḥyuḍ/ ass-a i d-ggren”! Di lǧera n tikti-agi ikamel Lounis Ait Menguellet yenna: “ bɣiɣ ad inniɣ/ ad yefsus wul-iw/ ur tesɛiḍ win nɣiɣ/ ugadeɣ tili-w”. lxuf di, lawan-nni, yezga yeguni tiɣemar, yenneḍ i leḥwari alarmi kra n win yugin kennu, yuɣal yecba imenfi neɣ amcum. Ferhat Imaziɣen Imula yesbegned ẓẓur( id yemigren imdanen) imiren di tizlit-isyettwasnen “ a nbed ɣef tizi n wass-a” deg ayeg yenna: “ a nbed ɣef tizi n wass-a/ akken a nemuqel/ amek ara yili uzekka/ yemugreɣ-id umenuɣ”. Si tamma nniḍen, di tizlit a yizumal ula d Yidir yerra lewhi n tidmi n medden ɣer tamsalt-agi deg imeslyen usefru i d-yeqqaren: “ ay izumal/ s leqyud d takmamin/ di yal tamurt/ gezmen-as awal/ mi d-nnan tiquranin”.
Isefra-agi d wiyiḍ begnend zmek i d-yesran ɣef imaɣrasen n yidles Amaziɣ akked tugdut deg isaggasen n 70 akked d 80. Maca am yal tikelt, tugdi itt-yettruẓun d imru, d asefru, d awal,d imusnawen. Ahat dayemi iduba itt-yebnan ɣef tanasreft( dictature) lhem-nsen d-at wawal, d imedyazen, d imyura. Ahat d anamek n wanect-a i- yeǧǧan Ali Ideflawen as yinni deg usefru: “ ǧget-aɣ abrid a nɛeddi/ iwumi ara –aɣ tagaddem?”.
Iduba isenden ɣef tagint(refus) n tiɣri n ugdud, tettun d akken d awal-nni i keblen, d imedyazen-nni rran d imeɣrasen d nutni ara yesiɣen ifeṭiwjen n tagrawla am akken it yenna Ben Moḥamed: “ a yizumal nesla-awen/ nesla mi wen-ggan snalsel/ times tuɣal d tiremt-nsen/ tiɣri tecḍed i yiles/ yekfa wawal/ raḥen idamen/ urif di ṛsas la ifetel). Ayen i d-yenna umedyaz yesufeɣ-it zzman ɣer ṣṣwab, imi d-isefra iqburen( iqdimen) i d-yejmaɛ umesnaw ( Mouloud Mammeri) deg adlis id yegren d acqirew i tmattent n yidles( poésie kabyle ancienne) , d netta i d-yessan i tnakra n Tizi-Wezzu am akken itt-yecna Frehat : “ tafsut n Tizi Wezzu/ u lufan-nneɣ ur negzi/ temla-aɣ amek ara neddu deg ubrid n tagrawliwin”.
Yendel uɣedu n lbaṭel, ttwaksen xemsa ɣef yimmi, agdud yendekwel deg akken ziɣ ka zrin isaggasen deg ifasen-is kan yedrem. Am akken itt-yurga umedyaz tejra n leḥlu yuɣal-itt-id umkan-is , yesekr-itt-id uẓar-is. Idles yufa araw-is, tutlayt tufa imawlen-is, seg assen tafsut tasawel i tafsut akken a tteṣiweḍ i ddunit meṛṛa tiɣri n wid yuggin tamettant tazulat( mort absurde).
Ul ma yal yenguga
Tḥus ṣṣuṛa
Tikli-nneɣ terwi leɛqul
Qqaren-as d acu-t waya
Ur fhimen ara
Anwa igli wuɣur nettmuqul
D taqbaylit i d-yeḥyan ass-a
Seg iẓuran tegma
A yitbir ffek-as azul

 

Ait Slimane Hamid

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
  • Contact

Recherche

Liens