Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 21:13

 

 

Commençons par une lettre pastorale de Monseigneur Gargitter du Tirol du Sud, lettre diffusée en 1960 : 

 

« Les peuples et les communautés humaines naissent de l'ordre naturel de la Création et sont en conséquence des réalités qui doivent leur existence, non pas à des décisions humaines mais à la volonté du Créateur. Toute communauté humaine a donc le droit et le devoir de défendre et de cultiver le patrimoine culturel que lui ont laissé les siècles. Font partie de ce patrimoine, sa langue et sa culture, ses us et coutumes, le déploiement de son style de vie particulier, son indispensable espace géographique »

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 20:58

TSA

 

Seize ans après son introduction dans les établissements scolaires

L’enseignement de Tamazight en net recul



 

Instituée grâce au boycott scolaire de l'année 1994, observé par les écoliers et lycéens en Kabylie, l’enseignement de Tamazight connaît aujourd’hui une « régression », a relevé, lundi 19 septembre, le secrétaire général du Haut‑commissariat à l’amazighité (HCA), Youcef Merahi. « En 1995, avec l’introduction de Tamazight dans le système éducatif du pays, seize wilayas se sont lancées dans l’enseignement de cette langue nationale consacrée par la Constitution. Aujourd’hui, elle n’est présente que dans dix, voire neuf wilayas », a‑t‑il dit lors d’un point de presse à Oran, en marge d’un colloque sur Pierre Bourdieu.

Selon Youcef Merahi, les élèves qui étudient Tamazight sont essentiellement localisés en Kabylie. « Près de 240 000 élèves, tous cycles confondus, étudient actuellement Tamazight, dont 90 % sont localisés dans la région de la Kabylie, précisément à Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira ». Il a plaidé pour sa « généralisation et l’obligation de son enseignement ».
Constitutionnalisée en 2002 après une série de contestations menées par le mouvement des Arouchs en Kabylie, Tamazight ne bénéficie toujours pas d’un soutien conséquent de l’État. Outre le problème de la formation des enseignants, elle est l’objet d’une polémique récurrente sur le choix des caractères à adopter pour sa transcription.
Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 20:41

 

 

Un autre sage avait dit : « La culture est l’âme même d’un peuple ».

 

« Le premier instrument du génie d'un peuple, c'est sa langue » selon l'Ambassadeur de la France auprès des Nations Unies, Jean-Marc de la Sablière, le 17 mai 2007

 

 Le Père Chalbaud, qui était basque, ce qui n'enlève naturellement rien à la qualité et à l'objectivité de sa réflexion, est mort il y a quelques années.

La langue « archives d'une ethnie », reflet de l'identité d'un groupe humain, sa suprême création, la somme de sa culture, c'est tout cela, mais c'est davantage encore.

 

 Et la langue maternelle en est sans aucun doute le meilleur vecteur. C’est pour cette raison que chacun se doit de ne pas oublier sa langue maternelle et de la mettre en valeur.

En effet, dans un monde où parmi les quelque 6 000 langues du monde, un grand nombre est en voie de disparition, il est important de souligner l’importance de cette richesse culturelle et linguistique.

Pour ceux qui sont en exils et qui sont amenés à apprendre plusieurs autres langues étrangères, il n’est pas évident de maintenir une bonne connaissance de sa langue maternelle.

A défaut, les conséquences sont que les générations descendantes se retrouvent complètement aliénées de leur « sources », de leur culture, ce qui emmène à une complication au niveau de l’identité culturelle.

La langue, c'est aussi le climat humain et psychologique qui est le mieux adapté à la sensibilité particulière d'un peuple. Ce climat, pour reprendre les paroles du Père Chalbaud, « lui est absolument nécessaire, sinon pour maintenir son existence physique, du moins pour le développement normal et complet de sa personnalité et de ses potentialités intellectuelles et morales.»

Il dit ceci : « Parmi les créations constitutives de la culture d'un groupe humain doit être mentionnée en tout premier lieu, comme la plus importante, la langue…La langue est, en soi, bien plus qu'un simple instrument de communication. La langue constitue véritablement les archives d'un groupe humain, la synthèse de son histoire telle qu'elle s'est déposée peu à peu et s'est incorporée à son vocabulaire et à sa structure. Ainsi, la langue reflète l'identité d'un groupe humain dans ce qu'elle a de plus intime, telle qu'elle s'est lentement formée à travers les âges et, par son existence même, on peut dire qu'elle représente l'authentique image de lui-même qu'un groupe projette dans le monde extérieur. »  

« Pour toutes ces raisons, on voit clairement pourquoi la langue est la suprême création d'un groupe humain – bien au-dessus de ses créations artistiques - , est placée au centre de sa culture et constitue le cœur et l'essence de toute ethnie. »

Il dit encore : « …Pour un groupe humain défini, la langue est beaucoup plus qu'un élément de sa culture. C'est dans un certain sens, mais un sens véritable, l'équivalent de la somme de sa culture (2). »

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 20:31

El Watan

 

Marche du MAK à Tizi Ouzou pour dénoncer « la terreur en Kabylie »
Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 19.09.11 | 14h05 7 réactions

zoom | © El Watan

Plusieurs dizaines de militants du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) ont organisé une marche de protestation, lundi 19 septembre, dans la ville de Tizi Ouzou pour dénoncer «la terreur et le regain de la violence en Kabylie et exiger la tenue d’un référendum sur l’autonomie de la région».

La marche s’est ébranlée peu avant midi du campus Hasnaoua, de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, vers la place Laâmari Meziane, au centre ville où un rassemblement a été tenu.

Tout le long du parcours, les autonomistes ont scandé des slogans pour l’autonomie de la Kabylie et d’autres hostiles au pouvoir. Mais le principal mot d’ordre de cette manifestation, comme on pouvait le lire sur les tracts qui ont été distribués et les banderoles brandies par les manifestants est : «Halte à la terreur en Kabylie », dénonçant «la multiplication des bavures militaires», dont a été victime de paisibles citoyens ses derniers mois.

Par ailleurs, le MAK, à travers cette marche a exprimé son soutien, également, «au peuple amazigh de la Lybie ». A l’issue de la marche, les animateurs, dont des membres dirigeants du Mouvement de Ferhat M’henni, ont appelé au boycott des prochaines élections législatives et locales et aussi à ce que «Kaddafi soit jugé au même titre que Bouteflika qui a accueilli la famille du dictateur de Tripoli sur le sol algérien».

Nordine Douici
Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 20:23

El Watan

 

Algériens établis en France et au Québec
Un émigré sur deux est une femme
Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 20.09.11 | 01h00

zoom | © Maz

Un émigré sur deux serait une femme, selon le très sérieux Institut des statistiques économiques et sociales français INSEE. La tendance a, certes, commencé dans les années 1970 avec les regroupements familiaux qui, avec l’arrivée sur le sol français des épouses d’émigrés, ont au minimum doublé la population émigrée féminine.

L’insécurité, qui avait prévalu en Algérie durant les années 1990, et la mauvaise gouvernance du pays, qui en avait suivi durant la décennie 2000, feront exploser le taux de féminisation de l’émigration qui passera d’environ 36% en 1982 à 51% aujourd’hui, selon ce même institut. Le même phénomène serait perceptible au Québec, selon la sociologue Myriam Hachimi Alaoui, qui a publié à ce sujet une intéressante étude dans la revue NAQD (n°28). Selon l’auteure qui y a effectué des investigations très poussées, le Québec est devenu une terre d’asile pour des milliers d’Algériennes pour la plupart hautement diplômées et politiquement impliquées dans divers processus de lutte, fuyant seules ou en famille les persécutions des islamistes et, dans certains cas, des services de sécurité algériens.

L’on apprend alors que l’Algérie a certes perdu des dizaines de milliards de dollars en destruction de tous genres, mais aussi et surtout une partie non négligeable de sa classe moyenne constituée de femmes et d’hommes de grande valeur intellectuelle et professionnelle. Les exilés en question faisaient partie, précise l’auteure de l’étude, de l’élite intellectuelle francophone partageant le sentiment de faire partie d’une même génération historique ayant la particularité d’avoir fait leurs études en français, de disposer de diplômes de l’enseignement supérieur qui leur avaient ouvert la voie à de valorisantes carrières professionnelles au temps des programmes de développement des années 1970 et 1980 et de hauts cursus universitaires au sein d’une université d’Alger en ce temps-là encore auréolée de prestige.

Ce sont ces milieux intellectuels au sein desquels de nombreuses Algériennes diplômées militeront sur la base d’idéologies laïques pour diverses causes (émancipation, lutte pour l’abrogation du code de la famille, reconnaissance de la culture berbère, etc.) qui fourniront, lorsqu’elles seront confrontées à armes inégales aux terroristes islamistes et aux intrigues des services de sécurité algériens, le gros des cohortes d’exilés, parmi lesquels de nombreuses femmes qui prendront principalement la direction de la France et du Canada français (Québec).

L’investigation menée par Myriam Hachimi Alaoui auprès des Algériennes exilées montre à l’évidence que ces dernières étaient pour la plupart engagées à des degrés divers dans des mouvements d’émancipation, depuis celles qui en furent les initiatrices (responsables et cadres des organisations ) à celles qui ont été ponctuellement présentes aux nombreuses «marches des femmes» organisées dans les grandes villes d’Algérie pour contrecarrer la montée de la mouvance islamiste et dénoncer les actes d’intolérance qui se multipliaient souvent avec la complicité de certains cercles du pouvoir. Grâce aux réseaux sociaux qu’elles entretiennent avec de nombreux acteurs politiques, voire certains responsables des services de sécurité, elles apprennent très vite le degré de danger qu’elles encouraient, aussi bien auprès des militants islamistes qui les avaient repérées et mises sur la liste des personnes à abattre, que de celle des services de sécurité qui leur reprochaient leur excès d’activisme.

La liste de ces fauteuses de troubles était d’autant plus facile à établir qu’elles faisaient, depuis longtemps déjà, l’objet de surveillance pour celles qui participaient à des activités au sein de l’UNEA, aux volontariats de la Révolution agraire, à la défense des droits de l’homme au sein des toutes premières associations ou au sein d’organisations réputées proches des partis communistes (PAGS) ou trotskyste (PRS). Elles étaient de ce fait faciles à «cueillir», selon le jargon policier.

«Craignant pour leur vie ou celle de leurs proches, inquiètes pour l’avenir de leurs enfants ou ne supportant plus le statut d’infériorité et la pression auxquels elles étaient soumises, ces femmes ont pris le chemin de l’exil souvent dans la précipitation, principalement, à destination de la France et du Québec», constate, à juste titre, l’auteure de l’enquête. Il est vrai que le Canada, particulièrement sa contrée francophone du Québec, constituait pour ces candidates à l’exil une terre d’accueil privilégiée dans la mesure, contrairement à la France où le processus est plus long, elles pouvaient bénéficier de la protection du statut de réfugiées.

Pour pouvoir intégrer le monde du travail, nombre de ces exilées, y compris celles bardées de diplômes et d’une solide expérience professionnelle, ont dû commencer par accepter des emplois dévalorisants avant que le temps, l’aide des réseaux, amis aussi et surtout la reconnaissance de leur valeur professionnelle intrinsèque n’arrangent progressivement les choses.

La seule ombre au tableau relevée par la sociologue concerne la dégradation des relations conjugales entre nombreuses de ces exilées – qui découvrent en France et au Canada l’idéal de vie en faveur duquel elles avaient milité en Algérie (égalité entre hommes et femmes, émancipation sociale, etc.) – et, certains maris, restés arc-boutés sur des stéréotypes patriarcaux révolus depuis longtemps dans ces pays d’accueil. Les divorces et autres drames familiaux liés à l’abandon des archaïsmes patriarcaux sont de ce fait très nombreux.

Les Algériennes exilées, désormais protégées par les législations française et canadienne très favorables aux femmes, disposent en effet de moyens légaux pour lutter contre les archaïsmes patriarcaux dont leurs époux, «formatés» par la tradition machiste algérienne ont du mal à se défaire. D’où le grand malaise vécu par ces familles exilées, dont l’auteure décrit avec force détails les déchirements poignants et, à bien des égards, souvent dramatiques pour leurs enfants.

Nordine Grim
Partager cet article
Repost0
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 20:36

 

 

 
1
Actualité (Lundi 19 Septembre 2011) 

ASSASSINAT DES MOINES DE TIBHIRINE
Révélations sur les contacts DGSE-GIA
Par : A. B.

Les faiseurs d’opinion en France refusent d’évoquer le rôle de la France et de ses services de renseignements dans les négociations avec le GIA dans l’affaire des moines de Tibhirine.

Canal + projettera ce soir un autre documentaire sur l’affaire des moines de Tibhirine. Son auteur, Jean-Baptiste Rivoire, connu pour être un partisan du “qui tue qui” tente, par l’entremise de “témoins” aussi douteux qu’insignifiants, d’imputer la responsabilité du rapt et de l’assassinat
des moines aux services de
renseignements algériens. C’est du Nietzsche revisité ! “Plus le mensonge est gros et plus il a la chance de passer.”
Le documentaire n’évoque, à aucun moment, le rôle de
la France et ses services de renseignements dans les négociations avec le GIA dans cette affaire.
Pourtant, la France officielle a reconnu avoir reçu l’émissaire du GIA au sein de son ambassade à Alger. Mais personne, jusqu’à ce jour, n’a essayé de savoir qui se cache derrière ce mystérieux “Abdallah”, envoyé en émissaire par le GIA le 30 avril 1996 pour rencontrer l’ambassadeur de France et le lieutenant-colonel Pierre Le Doaré, alias Clément, le chef d’antenne de la DGSE à Alger.
Mais qui est ce messager “Abdallah” qui, à 19 ans, est allé négocier avec la France officielle au nom du GIA ?
Il aura fallu plus de trois ans aux services de sécurité algériens pour faire tous les recoupements et arriver à identifier ce mystérieux messager. Il s’agit de Tifouni Hocine, connu au maquis sous le pseudonyme de “Oussama”, il a été abattu le 6 octobre 1997 à Haouch Gaïd-Gacem, à Sidi-Moussa. Jusqu’à cette date, il n’était pas recherché par les services de sécurité. Selon les révélations de plusieurs repentis, ce terroriste originaire de Cherarba (Alger) était voisin de Fouad Boulemia, l’assassin présumé de Abdelkader Hachani.
Le “messager” activait dans la cellule de liaisons et de contacts que dirigeait, à l’époque, un certain “Aboubakr”, originaire de Baraki, mais évoluait constamment au sein du groupe de la phalange Echouhada qui comprenait, entre autres, Hocine “Flicha”, Yacine “Napoli” Walid de Oued Smar, H’mida “l’actif” et Brafta Aïssa (tous abattus par les forces de sécurité, sauf Walid de Oued Smar). Deux autres terroristes ayant évolué dans cette cellule restent en prison.
Il s’agit de Noureddine Boudiaf, alias Abou Othmane, ancien “émir” au sein du GIA,
et Fouad Boulemia, alias Abdelfattah.
Les services de sécurité ont réussi à remonter la piste de cet émissaire grâce à une cassette récupérée chez des terroristes du GIA. à son retour de l’ambassade de France, le “messager” a fait part à Djamel Zitouni, alors “émir” du GIA, du contenu de ses pourparlers avec les officiels français. C’est dans cet enregistrement que “le messager” a décliné son identité, comme étant le nommé Tifouni Hocine.
Les investigations des services de sécurité dans les communes des Eucalyptus et de Cherarba n’ont pas permis d’aboutir à déterminer l’existence réelle de ce nom. Lors de sa neutralisation, le terroriste “Oussama” a été formellement reconnu par le repenti C. Laïd, un autre membre de sa phalange.
Pour revenir à ce qui s’est dit entre “le messager” et les officiels français à l’ambassade de France, la cassette qui raconte le déroulement de ces pourparlers, et qui a été utilisée par Djamel Zitouni pour crédibiliser les négociations avec les Français et dont une partie du contenu a été utilisée lors de la diffusion n°74 du GIA.
Dans cet enregistrement, “le messager” raconte comment il est entré à l’ambassade de France, en affirmant qu’il a dû faire la chaîne, avant d’arriver devant les gendarmes français à qui il a déclaré qu’il était l’émissaire du GIA et qu’il désirait rencontrer l’ambassadeur.
Il affirme avoir rencontré “l’ennemi de Dieu, un certain Clément (le lieutenant-colonel Pierre Le Doaré), un homme de politique”. Le messager affirme avoir remis son passeport à un gendarme à l’entrée. Le messager raconte, minute par minute, ses pourparlers à l’ambassade de France. “Clément est entré.
Il m’a dit bonjour. J’ai répondu salam alaïkoum. Il (le conseiller de l’ambassadeur) me l’a présenté comme étant Clément, un homme de notre diplomatie. Je lui ai dit que je suis un émissaire. On a commencé à discuter. Je lui ai dit j’ai une cassette et une lettre.” La cassette contenait les déclarations des sept moines, la preuve qu’ils sont détenus par le GIA et qu’ils sont en vie. “Lorsqu’il écoute le passage des moines, il a perdu la voix. Je jure par Dieu qu’il s’est totalement effondré. Il a su que c’est sérieux. Je les ai observés. Ils se regardaient.” Il affirme que ses interlocuteurs lui ont demandé ce qu’est le GIA, il leur rappellera les “quatre de l’avion” allusion aux pirates de l’airbus d’Air France, abattus à l’aéroport de Marseille Marignane par le GIGN.
Le “messager” affirme avoir dicté le contenu de la lettre au conseiller. à la fin, le “messager” demandait une réponse de la part de ses interlocuteurs. Ces derniers, voulant certainement gagner du temps, lui ont posé un tas de questions sur les objectifs immédiats et à long terme du GIA. Ils lui ont même demandé son âge. Ce dernier affirmera qu’il avait 23 ans (alors qu’il n’en avait que 19). Ses interlocuteurs lui feront remarquer qu’il était jeune.
Le document devait être envoyé par fax en France. “Je lui ai dit, tu l’as envoyé à votre Chirac ? Il a répondu oui, nous l’avons envoyé. J’ai dit, que vous a dit Chirac ? Il m’a dit maintenant il (le document) arrive chez le ministre et ce n’est que par la suite qu’il arrivera chez Chirac. Je lui ai dit vous avez entendu que vous avez 24 heures.”
Le terroriste GIA continue son récit sur sa rencontre avec les diplomates français : “puis le conseiller, ennemi de Dieu, est entré en me ramenant la réponse. Il avait deux lettres, la première écrite en blanc, une feuille à l’intérieur de l’enveloppe. La deuxième il m’a dit que c’était pour ma sécurité. Puis il m’a donné deux numéros de téléphone, l’un de la France et l’autre de l’ambassade. Je lui ai demandé comment faire si je voulais les contacter. Il m’a dit d’appeler et de demander Clément : dis lui que c’est Abdallah. Il comprendra et te rencontrera. Il a ajouté : là où vous voulez, nous sommes prêts à vous rencontrer (…) j’ai expliqué Al Amane (la confiance) lui disant : n’ayez peur de rien, nous vous protégeront comme vous m’avez protégé, celui qui viendra on ne le tuera pas.”
Par la suite, il raconte
comment il est sorti de l’ambassade, dans une 405, accompagné du conseiller et de Clément, et escorté par une R25
appartenant à l’ambassade. Il raconte l’itinéraire emprunté, jusqu’à sa descente, dans le quartier de Brossette, à Hussein-Dey, où il s’est fondu dans la foule. La cassette, transmise par le GIA à l’ambassade de France, a été enregistrée le 20 avril 1996 vers 23 heures où les sept moines s’identifient et lisent, à la fin les revendications du GIA, à savoir la libération d’un certain nombre de terroristes emprisonnés, même si dans l’enregistrement il n’est
pas réclamé la libération d’Abdelhak Layada, l’ancien “émir” de l’organisation terroriste, comme réclamé dans le communiqué n° 43 du GIA.
Ce sont là quelques vérités, qu’une partie des faiseurs d’opinion en France ne veulent pas évoquer. Pourquoi ? à eux de répondre.

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 20:18

El Watan

 

 

Face à un pouvoir politique passif
Inquiétante poussée du salafisme en Algérie
Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 19.09.11 | 01h00 Réagissez

zoom | © Maz

Le pouvoir promeut-il la doctrine salafiste pour se prémunir contre toute tentative de soulèvement populaire ? Par l’intermédiaire d’imams usant de hadiths portant interdiction de la désobéissance (el khouroudj min waliyi el amr), les prêches du vendredi ne sont plus éducatifs. Cela ressemble plus à un discours pour aliéner et restreindre la réflexion sur le libre arbitre politique.

Le pouvoir promeut-il la doctrine salafiste pour se prémunir contre toute tentative de soulèvement populaire ? Par l’intermédiaire d’imams exposant des hadiths portant interdiction de la désobéissance (el khouroudj min waliyi el amr), les prêches du vendredi ne sont plus éducatifs. Cela ressemble plus à un discours pour aliéner et restreindre la réflexion.
Depuis l’éclatement des révoltes populaires en Afrique du Nord, avec pour conséquences la destitution des tyrans Ben Ali et Moubarak, et plus tard, avec l’appui de l’OTAN, la fuite d’El Gueddafi, les lieux de culte en Algérie sont devenus des endroits hypnotiques. La majorité des imams appellent à l’accalmie, mais surtout à l’obéissance du «prince».

Ces imams, fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses, semblent avoir été contraints d’exécuter à la lettre des instructions venant de haut lieu. Alger, la capitale, qui a enregistré le plus grand nombre d’émeutes depuis le début de l’année, voit certaines de ses mosquées se transformer en tribunes appelant à ne pas investir la rue, quel que soit le motif.
Au lieu de distinguer entre le religieux et le politique, les imams sont devenus les relais d’un pouvoir qui n’a pas su gagner la confiance de son peuple, à force de promesses non tenues et d’annonces sans effet.

Vendredi après vendredi, nous avons analysé le contenu des prêches dans différentes mosquées. Le contenu des prédications est surprenant. Au fil des semaines, les prêcheurs évoquaient plus un chaos pouvant survenir après une émeute, à l’exemple de l’appel lancé sur facebook pour une révolte le 17 septembre. De la manipulation en tout lieu. Bien entendu, les imams se référant à des récits coraniques et à des hadiths de plus de consistance ou l’interprétation très généraleEn février dernier, l’imam de la mosquée de Bir Mourad Raïs a étonné les pratiquants. Il a cité un hadith dans lequel le prophète Mohammed aurait appelé à la patience, si el hakem (comprendre par là le chef d’Etat) est un tyran ou un despote.

Dans la foulée, ce même imam affirme : «Quand un policier ou un gendarme vous frappe, entre de force dans votre maison, tabasse votre femme ou votre mère, il ne faut rien faire.» Cet homme de «religion» est-il réaliste en adressant un tel message à des Algériens ? N’a-t-il pas idée de leur tempérament ? Simple question. Dieu et Son Messager, le prophète Mohammed, veulent-ils que les musulmans vivent dans un environnement où règnent autant de maux créés par les régimes totalitaires ? La décadence, l’injustice, le détournement de deniers publics, la marginalisation des compétences sont légion dans les pays arabes, y compris en Algérie.
Incontestablement, la réponse est non. Omar Ibn Khatab, second calife après Abu Bakr, répétait souvent que l’Islam a fait sortir les Arabes des ténèbres. Instrumentaliser la religion musulmane a toujours été pratiqué par les dynasties et les régimes arabes. Chez nous, les mosquées sont devenues des locaux d’abrutissement. Reste à se demander dans quelle optique travaillent les instances religieuses officielles.

Religieusement parlant, le président de la Ligue mondiale des ulémas musulmans, cheikh Youcef El Karadaoui, même s’il n’est pas tout à fait crédible pour certaines questions, révèle que des hadiths «pauvres» sont exploités par des régimes pour droguer et endormir les peuples. Le but recherché est de tuer, dans l’œuf, les révoltes populaires naissantes.

Il est utile de souligner qu’il existe une filière dans les études consacrées à la religion musulmane. En effet, «la science du hadtih» est un vaste champ universitaire qui classifie les paroles du Prophète : hadiths authentiques (les Sahih d’El Boukhari et de Mouslim, qui sont des textes de référence après le Coran), les hadiths sur lesquels les point de vue des ulémas convergent, et les hadiths dits «dhaâif», c’est-à-dire non authentiques et non authentifiés et parfois relatés par des gens que le Prophète a appelé «les menteurs».
Le courant salafiste applique à la lettre les hadiths de nature authentique ou pas, y compris ceux qui n’ont jamais été attribués au Messager de Dieu.

Dans ce cadre, il faut noter qu’il y a deux courants de pensée majeurs. L’école de l’interprétation et l’école du hadith. La première voudrait d’abord comprendre, interpréter dans son environnement propre, tandis que la deuxième voudrait aveuglément l’application de la parole prophétique, sans passer par un débat entre ulémas. Raison pour laquelle les salafistes s’intéressent au détail, comme l’interdiction de se raser la barbe ou de porter des pantalons qui dépassent la cheville. Pour eux, tout bidaâ conduit en enfer.
Les 4 écoles du sunnisme ont longtemps favorisé l’ijtihad durant les premières décennies de leur apparition. Le champ de réflexion a été restreint depuis l’avènement d’Ibn Theymia. A l’époque contemporaine, le salafisme a été propagé à coup de pétrodollars par le royaume wahhabite dans les contrées musulmanes.

L’un des ulémas du malékisme encore vivant en Algérie, cheikh Tahar Aït Aldjat, nous affirme que les écoles du sunnisme (maléki, hanafi, chaféi) sont plus souples et plus vastes en matière d’interprétation. Le hanbali est plus figé à cause du combat mené par Ahmed Ibn Hanbal contre des hérétiques et des pseudo-philosophes, allusion faite aux muutazila.
Pour cheikh Aït Aldjat, «effectivement, l’apparition du salafisme en Algérie a divisé la société. Auparavant, le peuple était uni. Il suivait les préceptes de l’école malékite. J’ai toujours pensé que des coutumes étranges sont venues non seulement de l’Occident, imitation de mauvaises mœurs, mais aussi de l’Orient dont le salafisme».

Mehdi Bsikri
Partager cet article
Repost0
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 20:04

L'Expression

LE MAROC (et le pouvoir algérien) VEUT EFFACER TOUTE TRACE DE LA CULTURE SAHRAOUIE (Kabyle)

L'ONU rappelle à l'ordre Mohammed VI
Par
Assurer le respect des droits culturels pour tousAssurer le respect des droits culturels pour tous

Le gouvernement marocain, qui comptait sur le conflit libyen pour faire diversion sur la question du Sahara occidental et diaboliser le Front Polisario, vient d'être épinglé.

Les artistes et les hommes de culture sahraouis sont empêchés d'exercer et de faire la promotion de ce qui les distingue de leur colonisateur: leur identité. C'est ce qu'a constaté l'experte indépendante de l'Organisation des Nations unies dans le domaine des droits culturels. «J'ai également visité le Sahara occidental où j'ai fait la connaissance d'une multitude de festivals qui promeuvent l'héritage culturel de la région. Cependant, certains musiciens sahraouis ont été empêchés de participer à ces festivals en raison du contenu spécifique de leurs spectacles ou performances. Certains ont également été empêchés de citer des noms sahraouis», a souligné Mme Farida Shaheed à l'issue d'une visite qu'elle a effectuée au Maroc et au Sahara occidental entre le 5 et le 16 septembre 2011. La mission de l'experte onusienne avait pour objectif d'évaluer les efforts fournis par les autorités marocaines pour promouvoir et protéger les droits culturels et pour identifier les meilleures pratiques ainsi que les obstacles dans leur réalisation.
La sentence est sans appel: «Les mesures qui empêchent ou limitent les droits culturels de la population du Sahara occidental devraient être révoquées immédiatement par le gouvernement marocain... pour assurer le respect des droits culturels pour tous, il faut garantir la protection des droits de l'homme par des cadres juridiques.» Alors que l'actualité se structure au son des cannonades qui parviennent de Tripoli, Bani Walid, et Syrte, le conflit du Sahara occidental qui a été momentanément rangé au placard, ressurgit. Il refait surface pour rappeler à la coalition occidentale qui mène une campagne militaire aux lendemains incertains contre la Libye sous la bannière de l'Otan au nom de la démocratie et de la protection du peuple libyen, qu'il existe à quelques encablures, seulement, de ce théâtre d'opération, un peuple opprimé depuis plus de trente-cinq ans par le Royaume chérifien et qui ne demande qu'à être libre.
Une bombe à retardement qui doit éclater tôt ou tard au nez des tenants du pouvoir marocain.
«Le Maroc ne reconnaît pas le travail des Nations unies dont les résolutions réaffirment le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination pour le règlement du conflit au Sahara occidental» a dénoncé Boucharaya Beyooun, le représentant du Front Polisario en Espagne dans un entretien au journal italien on line «Meridiani Relazioni Internazionali».
Pour le moment, l'Organisation des Nations unies donne l'impression de vouloir revoir sa copie en ce qui concerne la question des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Le gouvernement marocain, qui comptait sur le conflit libyen pour faire diversion sur la question du Sahara occidental et diaboliser le Front Polisario, vient d'être épinglé en ce qui concerne la promotion et la protection du patrimoine culturel de ce territoire qu'il, a annexé depuis 1975. Depuis le début du conflit libyen, le Makhzen qui a, semble-t-il monnayé sa reconnaissance du CNT pour faire table rase du droit du peuple sahraoui à s'exprimer librement sur son avenir dans le cadre d'un référenrendum d'autodétermination, mène une féroce campagne de diabolisation contre le Front Polisario. «Des gouvernements responsables comme le Maroc et des analystes indépendants avaient, depuis plusieurs années, attiré l'attention de la communauté internationale sur cette dérive du Polisario, qui veut ainsi diversifier ses différentes activités de contrebande en se lançant dans le trafic juteux de la drogue», rapporte une dépêche de l'agence de presse officielle marocaine MAP datée du 15/09/2011.
Les Marocains auront-ils le courage de le dire les yeux dans les yeux aux représentants du peuple sahraoui lors du prochain round de négociations? Les paris sont ouverts...

 

 

 

 

 

LE POUVOIR ALGÉRIEN VEUT EFFACER TOUTE TRACE DE LA CULTURE KABYLE

 

 

 

Soumis par fouroulou (dans Kabyle.com) le dim, 2011-09-18 21:46
 

Le deal que le pouvoir a signé avec les islamistes est de plus en plus visible dans la société kabyle, surtout ces dernières d'années. Le système a mis le paquet pour réislamiser le peuple (ou plutôt le salafiser), pour ça il en a tous les moyens: Quatre chaines de tv, autant de radio, sans compter les régionales, une myriade de pseudo journaux indépendants et en arabe svp, l'école, la mosquée..... Sur radio Soummam - qui n'a de Soummam que le nom- on invite des "savants" à qui des auditrices posent un tas de questions en direct: "Chikh, puis-je tailler mes sourcils? c'est pas haram?" Oui ma soeur, si ta vue est gênée, tu peux débroussailler chwiya. mais attention: Tabaroudj la ya djouz....
absentez-vous deux ou trois années loin de votre bercail, et à votre retour je vous parie tout ce que vous voulez que vous ne reconnaitrez pas votre Quartier.
la situation est grave et.....

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 20:11

 

 

Algerie-Focus

 

Poste par sept 15th, 2011

Coïncidence ou avertissement ?

L’imprimerie du journaux El Watan et El Khabar a été la cible mecredi vers 21h30 d’un groupe de jeunes en colère qui voulaient y mettre le feu.

“Une centaine de jeunes en furie, armés de cocktails molotovs, se sont présentés, mercredi soir vers 21h30, devant l’imprimerie d’El Watan à Ain Naadja, Alger, avec la ferme volonté d’y mettre le feu. C’est les travailleurs qui se sont mobilisés et qui ont tout fait pour dissuader ces jeunes de passer à l’acte.” rapporte le journal.

Sans l’intervention des forces de l’ordre cette imprimerie d’où sortent quotidiennement cinq titres de la presse nationale (cinq El watan, El khabar, El khabar Erryadhi, Liberté et El Youm), aurait fini en cendres.

Alertés, la police et la gendarmerie n’ont pas tardé à se présenter sur les lieux et à faire fuir les jeunes qui criaient “el youm Nhargouha” (Aujourd’hui on la brule).

Un jour avant cette incident, El watan avait annoncé sa volonté de se doter d’une chaine de télévision et d’une radio, à la faveur de l’ouverture du champ audiovisuel annoncée par le pouvoir. Idem pour le journal qui a également annoncé son intention de se lancer dans l’aventure audiovisuelle, en créant une chaine de télé et une radio.

“L’imprimerie, inaugurée en 2007, n’a jamais connu de problème de ce genre. Pourquoi maintenant?” s’interroge El watan. Qui croit connaître la raison de cette opération de destruction : ” ces jeunes ont été manipulés et poussés par des parties que la ligne du journal dérange, surtout avec la nouvelle donne sur l’ouverture du champ audiovisuel, qu’El watan veut investir.”

Une pliante sera déposée plainte aujourd’hui par El Watan et El Khabar.

RAF avec El Watan

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 19:59

 

 

Erdogan a oublié de dire aux Tunisiens qu'avant de parvenir à un islam moderne et tolérant de la Turquie d'aujourd'hui, il a fallu tout de même la révolution d'AtaTurk (Mustafa Kemal) ! Le Dil Devrimi ! On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, ni de révolution moderne avec des salafistes.

 

La réforme d'Atatürk (Dil Devrimi)

 

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/turquie_2revolution_lng.htm

 

 

 

 

L'Expression

IL A LANCÉ UN MESSAGE RASSURANT SUR L'ISLAM POLITIQUE

Erdogan Séduit les Tunisiens
M.Erdogan accueilli à l'aéroport de Tunis par son homologue tunisien, Beji Caïd EssebsiM.Erdogan accueilli à l'aéroport de Tunis par son homologue tunisien, Beji Caïd Essebsi

«Islam et démocratie ne sont pas contradictoires. Un musulman peut gérer un Etat avec beaucoup de succès», a déclaré M.Erdogan, à l'issue d'un entretien avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a assuré jeudi «qu'Islam et démocratie n'étaient pas contradictoires», un message clair dans un pays qui s'apprête à aller aux urnes le 23 octobre, pour un scrutin où les islamistes apparaissent favoris. «Islam et démocratie ne sont pas contradictoires. Un musulman peut gérer un Etat avec beaucoup de succès», a déclaré M.Erdogan, dirigeant d'un parti islamo-conservateur, à l'issue d'un entretien avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. «La réussite du processus électoral en Tunisie va montrer au monde que la démocratie et l'Islam peuvent aller ensemble», a-t-il insisté, alors que le mouvement islamiste tunisien Ennahda (Renaissance) suscite de fortes craintes dans les milieux laïcs et intellectuels tunisiens. Une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution doit être élue le 23 octobre en Tunisie, neuf mois après la chute de Zine El Abidine Ben Ali, chassé par un soulèvement populaire sans précédent. Les islamistes d'Ennahda, mouvement interdit et réprimé sous le régime Ben Ali, apparaissent comme les grands favoris du scrutin. Ils se réclament ouvertement du modèle turc, et leur chef, Rached Ghannouchi, était présent mercredi soir pour accueillir M.Erdogan à sa sortie de l'aéroport de Tunis. Jeudi après-midi, M.Erdogan a rencontré les chefs des principaux partis politiques tunisiens, à commencer par ceux d'Ennahda. «Nous avons parlé de l'actualité tunisienne, et donc des élections», a déclaré à l'AFP Samir Dilou, membre de la direction du mouvement, qui a cependant refusé de voir dans les déclarations de M.Erdogan un soutien à Ennahda.
«Le Premier ministre turc est une personnalité intelligente et se garde bien de faire de l'ingérence dans la vie politique tunisienne. Nous-mêmes ne l'accepterions pas», a-t-il déclaré. «Nous respectons le choix des Tunisiens et quel que soit le parti qui sera élu, nous aurons avec lui une bonne relation», avait auparavant déclaré M.Erdogan.
«La Turquie est un poids lourd. Ce n'est peut-être pas tout à fait innocent pour M.Erdogan de venir en Tunisie à un mois des élections, il lance un message rassurant en direction de l'opinion publique: ne craignez pas Ennahda», estime cependant l'analyste Fayçal Cherif. «Ankara endosse depuis quelque temps le rôle de parrain dans les pays arabes. Cette position s'est renforcée avec la ligne adoptée par la Turquie vis-à-vis d'Israël», ajoute M.Cherif. De fait, M.Erdogan a également réitéré jeudi ses avertissements à l'Etat hébreu. «Israël ne pourra plus faire ce qu'il veut en Méditerranée, et vous verrez des navires militaires turcs dans cette mer», a-t-il déclaré. «Les relations avec Israël ne pourront pas se normaliser tant qu'Israël ne présente pas ses excuses concernant la flottille, ne dédommage pas les familles des martyrs et ne lève pas le blocus à Ghaza», a poursuivi M.Erdogan. Un raid israélien sur un navire turc en route vers Ghaza avait coûté la vie à neuf Turcs le 31 mai 2010. Israël refuse de présenter des excuses pour cette opération, à la colère d'Ankara.
Le Premier ministre turc a déjà exprimé en Egypte, première étape de son voyage, de virulentes critiques contre Israël et affirmé que la reconnaissance d'un Etat palestinien était «une obligation».
Les instances transitoires de Tunisie ont adopté en juillet un «pacte républicain» interdisant notamment toute normalisation des relations avec l'Etat hébreu.
M.Erdogan était hier en Libye, dernière étape de sa tournée dans les pays du «Printemps arabe».

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
  • Contact

Recherche

Liens