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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 18:49

 

 

 

 

Le Général major Mohamed Touati à Azeffoun : « La région a enfanté de nombreux révolutionnaires »
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le 11.06.12 | 16h28

Le Général -major à la retraite et conseiller à la présidence de la République, Mohamed Touati, a pris part ce lundi 11 juin 2012 aux festivités commémoratives du bombardement par l’armée coloniale, le 11 juin 1958, du village Achouba, dans la commune d’Azeffoun (Tizi Ouzou).

Une stèle érigée à la mémoire des 45 chouhada du village, dont 13 sont tombés sous les obus de l’aviation française dans ce raid aérien, a été inaugurée à cette occasion en présence des citoyens de la région, de nombreux invités et des moudjahidine de la wilaya III historique.

 

« Nous sommes ici pour commémorer cette date historique avec nos anciens combattants. Notre région a enfanté de nombreux révolutionnaires et personnalités. Je suis venu en tant que citoyen du village. Et cela nous fait plaisir de voir que la génération d’aujourd’hui nous suit dans ce que nous faisons pour se rappeler tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’indépendance de notre pays. A l’indépendance, notre village n’avait même pas de route. Les gens venaient d’Azeffoun et des villages limitrophes à dos de mulet. Aujourd’hui, hamdoulah, la situation s’est beaucoup améliorée », nous a déclaré cet ancien chef du Conseil de sécurité à la présidence de la République.

 

Affable, coiffé d’un chapeau kabyle et habillé modestement, le général major à la retraite n’a pas manqué d’écouter les doléances des invités et des villageois venus à sa rencontre.

 

« Vous devez réclamer vos droits pacifiquement et non pas en fermant les routes comme cela se fait ailleurs », suggéra t-il, sourire en coin, à un jeune qui lui soulevait un problème de route dans la commune de Zekri.

 

A un autre qui sollicitait son intervention au sujet d’un litige foncier, Mohamed Touati répondra : « Il faut saisir par écrit le président de la République ».

 

Le général major à la retraite s’est excusé poliment de ne pouvoir répondre à d’autres questions : « Je suis ici au même titre que tous les habitants de mon village et les moudjahidine venus commémorer avec nous cet évènement historique », s’est contenté de dire l’enfant du village Achouba.

 

 

 

Ahcène Tahraoui
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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 21:39

 

 

 

 

Asaru amaynut ɣef Fadhma n’Soumer

« Abernus yerɣan »

 

 

 

 

D isali unsib, yiwen n usaru atan deg ubrid-is ad yemmag ɣef “ Fadma n Sumer”. Asaru-ya ad t-yeg « Macahu Production », ɣef uqerru-s mass Belqasem Ḥeǧǧaǧ, imi d netta daɣen ara t-id-yessufɣen.« Abernus yerɣan », (neɣ, Le Burnous Em brasé) d wa i d azwel n usaru ara yemmagen ɣef tudert d umecwar n Fadhma n’Soumer deg umennuɣ-ines mgal acengu Arumi.
Ma yewwi-d ad d-nesmekti, ihi, Lalla Fadma n Sumer d yiwet n tmeṭṭut d wawal fell-as, teqqubel acengu Arumi, tennuɣ mgal tuṭṭfa n Fransa i Lezzayer (l’occupation Française), tettwasen imiren ya deg yiseggasen n 1850, s tebɣest-ines d tiḥerci i tesɛa, dɣa werǧin tessers i yifassen-is neɣ ma teǧǧa annar-is yellan d tamurt n Leqbayel akken ad tt-yernu userdas Arumi. Asewwer n usaru-ya, ad yebdu deg wayyur n tuber 2012, deg temnadt n Burǧ Buεrariǧ . Tura, Belqasem Ḥeǧǧaǧ, yettnadi tameṭṭut ara as-yizmiren ad d-turar d Lalla Fadma n Sumer, akken daɣ yettnadi wid ara d-yuraren d imsebriden (figurants).
Asirem n yal yiwen, dakken asaru-ya mi ara d-yeffeɣ, ad d-yefk udem aheqqani ɣef Lalla Fadma n Sumer, ɣas ma asaru mačči d tilawt, maca yuεer leqdic ɣef yisem am wa, Lalla Fadma n Sumer.

Samir At Buεza

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 07:04

 

 

Trop de bla bla...pour accoucher d'une souris !

  Soumis par Awerwari le ven, 2012-06-01 03:43

 

''Egzem awal !'' dit un dicton Amazigh, traduit par le philosophe bien de chez nous Averroes (Ibn Roshd) en arabe par ''Fassl el kalam'' (le titre d'un de ses ouvrages).
Juste une anecdote qui remonte loin, au Lycée de Dellys, dans les années 68. Les éleves de cette époque n'étaient pas encore ''arabêtisés'' ni par les égyptiens, ni par l'islam. Alors, le pouvoir a envoyé des profs d'arabe pour initier les éleves. C'était une véritable punition, un calvaire, les 2 heures d'arabe par semaine. Dans ma classe, je me souviens, le prof d'arabe (un certain DIAB) était un palestinien qui avait fait ses études à Londre. Voyant notre désintêrêt pour l'arabe, il était curieux de savoir la RAISON. Nous lui avions expliqué que nous sommes en Kabylie, et que notre langue maternelle n'était pas enseigné. Intelligent, il a vite compris (en plus il avait une parfaite connaissance de l'histoire). Alors il nous avait proposé un deal : il avait dit puisque nous sommes condamnés à être ensemble 2heures par semaine, je vous suggere ceci : durant la premiere heure, vous me parlerez de la Kabylie, de son histoire, etc... et la deuxième , je vous expliquerai l'histoire et le probleme palestinen, et il s'était engagé à nous donner tous une note allant de 15 à 20 en arabe. Marché conclu et durant deux ans.
C'est pour dire, que nous autres Kabyles, nous n'avons aucun problème avec la cause palestienne. Depuis 50 ans, chaque manif en faveur des Palestiniens, nous étions à l'avant. C'est pas pour autant que nous avions gagné la sympathie des Arabes et les Arabophones Algériens, ou des palestiniens eux-mêmes. Je n'ai jamais vu une manif de solidarité avec la Kabylie organisée par ces gens là. Pourtant les occasions n'ont pas manqués : la guerre FFS-Ben Bella, Avril 1980, Assassinat de Matoub, Printemps Noir, etc...
Maintenant c'est fini tout ça. La solidarité à SENS UNIQUE, that's it. D ayen.... Les Palestiniens ont des millions d'Arabes pour les soutenir, les Kabyles se doivent de se trouver des alliés. La guerre et la haine de plus de 3000 ans entre Arabes et Juifs ne nous regarde pas, elle ne finira jamais. Pendant ce temps, notre peuple Kabyle meurt à petit feu...on aura le temps de disparaitre à jamais AVANT QUE LE CONFLIT arabo-israélien ne cesse.

As-tu une autre solution que la voie pacifique et diplomatique pour mettre fin à ce génocide à petit feu de la Kabylie ?

J'ai apostasié au collège

  Soumis par Awerwari le ven, 2012-06-01 04:36

 

En somme, selon toi le projet autonomiste est ''arriviste'' et même ''fasciste'' ! Et il n'a pas l'adhésion des Kabyles ? Dans ce cas là, il faut être prudent tant qu'il n'a pas eu de réferundum. Mais qui l'organisera ce réferundum si ce n'est une organisation comme le GPK ? Les Nations-Unies ??

Concernant cette visite en Israel, il faut relativiser les choses et se rappeler que Sadat avait devancé Ferhat de quelques décennies. Et si toi tu ne vois la raison de ce voyage, disant que c'est une visite de courtoisie car ''l'ennemi de mon ennemi est mon ami''. Je me rappelle, il n'y a pas si longtemps, du temps de la montée du FIS, les plaques de signalisation indiquant la direction de Tizi-Ouzou à la sortie d'alger avaient été barrées et remplacées Tizi par Tel-Aviv. Comme quoi, nos ennemis ont une idée fixe : ''nous autres les Kabyles, nous sommes les Juifs d'Algérie arabo-islamiste''. Alors, visite de Ferhat ou pas, notre statut demeure inchangé.

Personnellement, j'ai APOSTASIÉ au collège le jour où on m'a dit que la ''langue arabe'' est la langue de Dieu. Cette sacralisation de la langue des Qoreishs a eu des effets dévastateurs sur les autres langues telles que le perse, le tamazight, le Kurde, etc...
Récemment encore, certains algériens justifient leur aliénation à cette arabêtisation en disant qu'ils étaient ''arabisés'' par l'islam ! En d'autres termes, ils SACRALISENT aussi leur propre aliénation, comme si leur arabisation est HALLAL, et que les autochtones parlant encore leur langue vernaculaire sont dans le HARAM. Ils tentent de légitimer le LINGUISCIDE amazigh.

Pareil pour la cause palestienne, les Arabo-islamistes l'ont vidé de sa substance le jour où ils en fait la leur; où ils l'ont en quelque sorte sacralisé et l'ont confisqué aux Palestiniens même. Ils ont tout fait pour substituer à la cause palestienne (juste et légitime) leur haine séculaire contre LA DIFFÉRENCE (leur slogan de jeter les Juifs à la mer). Je crois que les Kabyles ne peuvent être contre la vertu, contre la cause palestienne, mais ils ne peuvent pas être contre l'autre principe sacré DU RESPECT DES DIFFERENCES.

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 20:03

el watan

 

 

Les chiffres du ministère de la Santé contestés
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le 29.05.12 | 10h00

Leur prévalence dans les pays développés n’atteint même pas les 5% ; en Algérie, elle dépasserait largement les 30%, selon les professionnels de santé qui contestent les 15% dont par le le ministre de tutelle.

Si une véritable enquête sur l’hygiène hospitalière était menée en Algérie, les résultats auraient de quoi donner froid dans le dos. C’est peut-être pour cette raison que les services publics se contentent de petites études, loin d’être représentatives, avec à la clé des chiffres auxquels personne ne croit. Les derniers en date ont été donnés par Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé. «Les différentes enquêtes réalisées au niveau de nos structures de santé sur les infections nosocomiales donnent un taux de prévalence national variant entre 12 et 15 %», a-t-il déclaré il y a quelques jours.

Les professionnels de santé étaient nombreux à contester ce chiffre, hier à Alger, lors d’une journée d’étude organisée par la société Nosoclean sur la question de l’hygiène hospitalière. Les infections associées aux soins touchent des centaines de millions de patients dans le monde chaque année. Leur prévalence dans les pays développés n’atteint même pas les 5% ; en Algérie, elle dépasserait largement les 30%. «Le plus regrettable en Algérie, c’est que nous n’avons pas de statistiques fiables sur la question de l’hygiène hospitalière. Et le taux de 15%, évoqué par les sources officielles, est en deçà de la réalité», explique le docteur Nafaâ Timsiline, directeur général de Nosoclean et organisateur de la rencontre.

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 19:56

El Watan

 

 

Il sera réalisé par Belkacem Hadjadj : Premier film algérien sur l’héroïne Fadhma N’Soumer
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le 30.05.12 | 17h20

Le tournage du premier long métrage algérien, Le burnous embrasé (Avernus yerghan), consacré à l’héroïne de la résistance populaire contre l’occupation française en Haute Kabylie, Fadhma N’Soumer, sera lancé en octobre 2012, a-t-on appris ce mercredi de source proche du film.

Produite par la boite privée Machahou Production et réalisée par Belkacem Hadjadj, cette fiction sera tournée à Bordj Bou Arreridj. Les préparatifs sont en cours, notamment pour ce qui est des décors, des costumes et des recrutements d’équipes technique et artistique, a-t-on indiqué.

Le casting sera lancé incessamment à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. A cet effet, Machahou production recherche des jeunes filles de 18 à 25 ans pour incarner la personnalité de Fadhma n’Soumer et des jeunes hommes de 30 à 40 ans pour camper le rôle de Boubaghla, une autre figure de l’insurrection en Basse-Kabylie jusqu’à sa mort en décembre 1854.

Selon le chargé du casting, les dossiers de candidature doivent renfermer chacun une fiche de renseignements et deux photos, à envoyer à l’adresse e-mail suivante : burnousembrase@yahoo.fr.Belkacem

Hadjadj a réalisé plusieurs films dont Machaho (1996), El Manara (2004), El Khamssa (téléfilm, 1988), La Goutte (1982). Il est également l’auteur de plusieurs documentaires et une série humoristique de caméra cachée diffusée par la télévision algérienne.

 

Ahcène Tahraoui
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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 23:55

 

 

 

Issad Rabrab : "Des problèmes de régionalisme bloquent le port de Cap Djinet"

"Le projet de construction d’un port à Cap Djinet se concrétisera un jour", dira l’homme d’affaires Issad Rebrab qui ne veut nullement s’avouer vaincu devant cet ultime blocage opposé à sa demande de construction et à ses frais d’un port multifonctionnel à cap Djinet et dont le dossier est bloqué depuis près d’une décennie au niveau du CNI, Conseil national de l’investissement.

Issad Rabrab, patron du groupe Cévital, pointe le régionalisme du clan au pouvoir

Il s’agit d’un complexe portuaire de taille mondiale qui, en plus de l’activité portuaire traditionnelle, se traduira par la mise en place de nombreuses activités connexes et structurantes : industrie automobile, construction navale, pétrochimie… Le détail est fourni par le patron du groupe Cevital qui accorde beaucoup d’importance à cet investissement stratégique qui est, signale-t-il, porteur de retombées positives sur le plan socio-économiques qui iront au-delà de la seule région de Kabylie. Un million d’emplois seront générés par l’ensemble des activités de ce complexe qui permettra d’enclencher une dynamique économique qui profitera à de nombreuses PME.

Ce complexe permettra, en outre, selon toujours les explications de son promoteur, de combler l’énorme déficit en infrastructures portuaires dans notre pays. Il permettra un gain de 3 600 milliards de dollars que l’Algérie perd actuellement, en raison de l’absence d’un port de taille mondiale. Devant un public nombreux venu assister à une conférence que l’homme d’affaires a animée conjointement avec Tayeb Hafsi, expert international en management stratégique et auteur d’une biographie sur Issad Rebrab et organisée par la filière INSIM de Tizi-Ouzou, Rebrab dira, sans ambages : "Des problèmes de régionalisme sont derrière le blocage de la construction du port de Cap Djinet."

Qui s’oppose donc à la réalisation de cet important investissement utile à l’économie nationale ? Pour répondre à la question, suivons les explications de Rebrab qui rappellera la genèse du projet pour la réalisation duquel de nombreuses études géotechniques ont été réalisées à la demande de l’État algérien depuis une quarantaine d’années par des bureaux d’études étrangers. Toutes les expertises effectuées par les Américains en 1970 et juste après par les Japonais, les Hollandais en 1976 et les Danois en 1983 et qui ont pour champ d’étude la bande littorale située entre Ténès à l’ouest, jusqu’à Dellys au centre du pays, insistent sur la nécessité de positionner le projet à Cap Djinet, région qui répond le mieux, en raison de ses spécificités géographiques et la configuration de son littoral, aux normes techniques spécifiées par les experts. Les mêmes conclusions ont été confirmées par une expertise récente commandée par le groupe Cevital. "Et voilà que Amar Tou (ministre des Transports, ndlr) vient de commander une nouvelle étude technique pour la réalisation du même projet mais en limitant le champ de l’expertise à une distance située entre Alger et Ténès", révélera encore l’homme d’affaires. "Et vous comprenez pourquoi", dira-t-il, encore, donnant ainsi la clé de l’énigme.

L’homme d’affaires pointe ainsi du doigt les démons du régionalisme qui motivent, selon lui, le blocage de son projet qu’il tient à réaliser. Des blocages, Rebrab en a vus d’autres durant tout son parcours de bâtisseur et de porteur de projets. Une vision, un cheminement qu’il a étalé, durant une bonne partie de l’après-midi de samedi dernier, devant les jeunes étudiants de l’INSIM, des universitaires et d’anonymes. Une manière de susciter l’espoir et l’amour d’un pays que d’aucuns persistent à rendre invivable pour ses habitants.

S. Aït-Mébarek

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 23:15

 

El watan

 

Wilaya de Tizi Ouzou : près de 60 % des budgets non consommés
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le 29.05.12 |  Le bilan 2011 a été présenté hier devant les élus à l’APW.

zoom | © El Watan
Le bilan 2011 a été présenté hier devant les...

Le reste à réaliser concerne tous les secteurs, notamment la jeunesse et les sports, l’habitat, l’emploi, l’éducation, les travaux publics, les ressources en eau…

Sur 189.574,7 millions de dinars alloués à la wilaya de Tizi Ouzou en 2011, tous programmes confondus, seulement 80.888,4 MDA ont été dépensés soit un taux de consommation de 42,6%. Le bilan de l’administration présenté lors de la dernière session de l’APW fait ressortir que sur une autorisation de programme (AP) de 186.997,5 millions de dinars qui lui a été destinée pour le financement de 966 opérations, les directions de wilaya en ont dépensé 80.013 millions de dinars, soit un taux de consommation de 42 %. S’agissant des programmes communaux de développement (PCD), il est fait état de 87 opérations pour une enveloppe de 2.577 ,2 millions de dinars, dont 1.701,8 millions de dinars (soit 33 ,11 %) non encore dépensés.

Le reste à réaliser concerne pratiquement tous les secteurs d’activité, notamment la jeunesse et les sports, l’emploi, l’éducation, les travaux publics, les ressources en eau, la santé, la culture, l’environnement.
Certains projets accusent 20 années de retard. C’est le cas du nouveau stade d’Azazga dont les premières pioches remontent à 1990. Sa livraison est prévue pour septembre prochain à en croire le DJS. Cette lente exécution des projets a été mise en relief par le président de l’APW, qui dira: «Les réalisations des PCD, par les élus locaux, atteint des taux qui dépassent toute espérance. A contrario, les pourcentages de réalisation pour les PSD sont en deçà de ce qui est attendu, quand ils ne sont pas simplement insignifiants.

L’année dernière, 9 directions de la wilaya ont présenté un bilan négatif. Elles n’avaient pas engagé un seul centime des budgets qui leur ont été alloués. Cette année, ces mêmes directions peinent à dépenser leur argent. Pour nous, les commis de l’Etat n’ont pas rempli leur mission. Est-ce qu’il y a des justifications à cela ? Pour autant, les besoins de la population sont immenses. Les élus locaux l’ont compris, c’est pourquoi, ils dépensent rapidement les enveloppes dérisoires qui sont mises à leur disposition». Pour Mahfoud Belabbès, le présent bilan sonne le déjà vu.

«Le même argumentaire est avancé pour justifier l’échec de l’action de l’administration. Etudes en cours, projets en cours de lancement, concours à mettre en place, processus de choix de terrain, expropriation complexe, contraintes juridiques, appels d’offre infructueux, études à refaire, opposition des citoyens, dossiers à la commission nationale des marchés, levée des réserves, attente du visa du CF, etc.». Evoquant la situation du foncier industriel, l’orateur notera : «ll n’ y a aucun progrès qui mérite d’être cité. Nous avons recensé il ya deux années toutes les insuffisances lors d’une journée d’étude, malheureusement aucune suite n’a été donnée. Nous avons saisi le ministre de l’intérieur et des collectivités locales et celui de l’industrie. Ils nous ont promis une enveloppe de 1,5 milliard de dinars pour la réhabilitation des zones d’activités. A ce jour, nous n’avons rien vu venir. Nous continuons à réclamer cet argent et un plan spécifique pour notre wilaya. Comme il en existe pour les Hauts plateaux et le grand sud, il faut aussi un plan de développement pour les zones montagneuses. Nous comptons seulement 6 entreprises pour 1000 habitants. C’est le taux le plus faible dans notre pays dont la moyenne est de 12 à 13 PME/1000 habitants».

En matière d’emploi, le président de l’APW a relevé que la wilaya de Tizi Ouzou qui enregistre 10 000 demandeurs d’emploi chaque année n’a pu offrir que 500 emplois durant l’année 2010-2011.Lors des débats, excepté les élus du FLN qui se sont dits satisfaits du bilan présenté, les autres intervenants ont énuméré les insuffisances à combler dans les communes en matière de développement local.Les travaux publics, l’hydraulique, l’emploi, la santé, la jeunesse et les sports, les mines et l’industrie (gaz naturel, électrification), l’habitat, sont, entre autres, les secteurs où l’exécution des projets reste faible.

Intervenant à la clôture des travaux, le wali de Tizi Ouzou a rappelé les budgets dégagés par l’Etat depuis 2005. Tout en reconnaissant les insuffisances relevées en plénière, il a mis en relief les contraintes ayant freiné, selon lui, la mise en route des projets notifiés aux différents secteurs tels que l’accès au foncier, le manque de moyens de réalisation, les oppositions des citoyens et la bureaucratie. «Nous reconnaissons nos erreurs ; mais il faut dire aussi que la responsabilité n’incombe pas seulement à l’administration. L’environnement dans lequel évoluent les entreprises de réalisation influe négativement sur le rendement. Nous n’hésiterons pas à recourir à la force publique pour faire aboutir des projets d’utilité publique bloqués depuis des années par les oppositions des citoyens», a conclu Abdelkader Bouazgui

Ahcène Tahraoui
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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 21:00

ddk

 

Par Samir Ait buεza |                                

Taqbaylit deg yizuran-is, ɣef uqerru n Tneɣlift di Fransa

 

 

Gar waṭas n tiyid, taɣawsa i d-ijebden lwelha, send tifranin Tiselwayanin n Tmurt n Fransa n 2012, tid tewwi tama tazelmaḍt n François Hollande, d usebded n yiwet n tmeṭṭut, ɣef uqerru n tneɣlift n yirumiyen (Ifransawiyen) iberraniyen. Tameṭṭut-a, Isem-is Yamina Benguigui, tlul di Fransa, imawlan-is d izzayriyen n tmurt n Leqbayel. Yamina Benguigui ɣur-s 55 n yiseggasen di lɛemr-is, tettwassen ugar deg unnar n usaru (cinéma) ad d-nebder gar yisura-ines : «Mémoires d’immigrés» (1997), le long métrage de fiction «Inch’Allah dimanche» (2001), akken daɣ i d-tettwafren deg useggas 2008 akken ad tili d timwelleht n Paris, sin akkin tuɣal d timḍebbert tis snat n tɣiwant teṭṭef tama tazelmaḍt, ddaw n Bertrand Delanoê, teṭṭef timsal n yizerfan n umdan d umennuɣ mgal miḥyaf.
S wakka ihi i nezmer ad nessirem ahat, ad d-yass wass, ad teḥkem yiwet neɣ ad yeḥkem yiwen seg yizuran-is d azzayri neɣ xersum d aqbayli.

Samir Ait buεza

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 20:50

ddk

 

Par Amar Ouramdane |

Clôture de la 3e édition du festival de la chanson folklorique

La clôture de cette troixième édition a été marquée par le passage de Rabah Asma qui a tout simplement enflammé Tizi-Gheniff.

Si durant ces trois jours, Idhaballen ont été en parfaite symbiose avec le public de toute la région, avant-hier, il a fallu beaucoup de ténacité aux organisateurs pour canaliser les 2 000 personnes, voire plus, venues de tous les villages jusqu’à Chabet El Ameur. Avant même l’arrivée de l’artiste, les lieux étaient déjà pris d’assaut et la joie remplissait l’air. Ce n’est que vers 18 heures que Rabah Asma est monté sur scène en compagnie des autres musiciens. Sans perdre de temps, il commence à chanter ses premières chansons d’amour qui ont bercé les jeunes de son âge. A chaque fois qu’une est achevée, le public en redemande. Des tours de danse sont alors effectués sous la voix mélodieuse du chanteur. Même des balcons, des femmes suivaient le gala en poussant des youyous. Ahya Thanina ou encore Adkem ihamlegh (c’est toi que j’aime) sont reprises en chœur par tout le monde si bien qu’on entend les cris à des kilomètres à la ronde. Il faut dire que le public a été enflammé durant plus de deux heures. A la fin de cet après-midi artistique qui s’est prolongé jusqu’en début de soirée, l’ambiance a été inégalable. D’ailleurs; même l’artiste n’a pas trouvé les mots pour remercier le public. “Je suis très content de l’accueil que vous m’avez réservé. Merci beaucoup. Je viendrai à Tizi-Gheniff tant que vous le demanderez. Je ne veux pas vous quitter. Vous êtes merveilleux !“, a-t-il clamé devant les ovations des spectateurs. De son côté, M. Mohamed Bougaci, président du comité culturel de Tizi-Gheniff a tenu à féliciter tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette troisième édition du festival de la chanson folklorique et a clôturé cette manifestation culturelle tout en donnant rendez-vous pour la quatrième édition. “Je vous annonce que tous les artistes veulent se produire à Tizi-Gheniff. Vous êtes un public formidable. Restez toujours un exemple”, a-t-il conclu.

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 10:51

 

source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/du-jamais-vu-des-amibes-cultivent-leur-nourriture_27464/

Du jamais vu : des amibes cultivent leur nourriture

 

Par Claire Peltier, Futura-Sciences

Il n’y a pas que les Hommes qui cultivent leur nourriture : des êtres unicellulaires vivant en communauté, les amibes, peuvent stocker, transporter et semer des bactéries dans le but de les manger. Du jamais vu...

Les amibes, ces organismes eucaryotes unicellulaires, ne seraient pas si éloignées de l’Homme, ou plutôt de sa façon de gérer son alimentation. Un des amibes modèles, Dictyostellum discoideum aussi surnommée l’amibe sociale, aurait en effet mis au point une manière de stocker pour mieux cultiver son repas, à l’image de l’Homme qui conserve des graines pour faire ensuite pousser des champs de blé.

Les amibes sont d’étonnants petits organismes, qui sont à la frontière de la vie multicellulaire. En effet, elles peuvent vivre individuellement, de façon autonome lorsque la nourriture est présente. Mais lorsqu’elle fait défaut, les amibes situées dans la même région se réunissent, formant une sorte de communauté de milliers d’individus, un « pseudoplasmode » d’un demi-centimètre environ, capable de se déplacer comme une limace vers une zone où la nourriture est plus abondante. Une fois arrivé, le groupe prend d’abord l’apparence d’un globe au bout d’une tige verticale (un « sporocarpe »), d’où vont naître des spores, qui donneront naissance à des amibes individuelles et le cycle recommencera. C’est du moins l’image que les scientifiques se faisaient de ces amibes.

Car la nourriture qui les intéresse est une bactérie qui vit dans le sol… mais pas seulement ! D’après les travaux d’une équipe de recherche américaine de l’Université Rice au Texas, menés sur des amibes récoltées dans la nature, les bactéries seraient également présentes dans certains sporocarpes, environ un tiers d’entre eux. En effet, en prélevant la substance contenue à l’intérieur du globe et en l’étalant sur un milieu de culture adapté, des colonies bactériennes apparaissent.

Élevage de bactéries... et garde-manger

Mais leur présence serait-elle due à une infection, et donc néfaste pour les amibes, ou au contraire les bactéries servent-elles de garde-manger ? Pour le savoir, les chercheurs ont ensuite utilisé des antibiotiques pour tuer les bactéries présentes dans les sporocarpes, et remis les amibes sur un nouveau lit de bactéries vivantes. Selon les résultats parus dans la revue Nature, alors que les communautés d’amibes qui ne contenaient pas de bactéries en sont toujours dépourvues, celles qui étaient infectées contiennent à nouveau des bactéries, comme si ces amibes avaient pour fonction de transporter des bactéries. Les chercheurs ont surnommé ces amibes particulières les « fermières ».

On ne pourrait trouver meilleur nom, car ces amibes fermières volontairement transportées vers une surface dépourvue de bactéries mais riche en nutriments, sont capables de semer les bactéries. Celles-ci se reproduisent et permettent alors de subvenir au besoin de nourriture de toute la colonie d’amibes. Ces fermières ont donc appris à anticiper, c'est-à-dire à ne pas consommer tout le garde-manger, mais à en conserver suffisamment pour constituer un stock permettant de replanter un champ qui profitera à la communauté.

Des interrogations subsistent

Des études complémentaires ont permis de vérifier que les amibes fermières appartiennent bien à la même espèce que les amibes non fermières. S’il ne s’agit pas de deux groupes distincts, il est alors difficile de comprendre le genre d'information qui mène les différents groupes à agir différemment, mais on peut supposer que la génétique ou l’épigénétique sont probablement impliquées.

Et pourquoi seules certaines amibes possèdent-elles cette fonction ? Il apparaît que cette privation précoce de nourriture a un coût puisque les amibes ne peuvent pas se déplacer aussi loin que celles qui ne transportent pas de bactéries. Ce coût n'est donc pas forcément compensé, surtout si de la nourriture est disponible à destination. D'un autre côté, les amibes qui sont parties sans casse-croûte peuvent aller plus loin pour trouver de la nourriture. L'existence des deux modes de fonctionnement serait donc justifiée.

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Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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