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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 23:16
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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 18:44

 

 Le Grand Génie Ibn Khaldoun avait pourtant prévenu tous les Nord-Africains ''qu'un pays qui s'arabise se ruine'', et qu'à son époque à Cordoue ''tous les savants musulmans n'étaient pas des arabes''. Et que dire de Kateb Yacine pour qui les arabo-musulmans ''avaient inventé des fusées (mosquées) qui ne décollent jamais !'' (à moins que la méga-mosquée de ton roi Bouetesrika puisse relever ce défi).

Le phénomène religieux résulterait de l'activité conceptuelle, appelée en biologie, fonction d'abstraction. Or ce déterminisme est incompatible avec les données de la science, qui indiquent que le phénomène religieux n'a pas ses racines dans l'activité mentale réfléchie.
Tu ignores sans doute la structuration du cerveau qui est formé de couches reflétant les étapes de l'évolution: cerveau reptilien, cerveau limbique qui est le siège des émotions, enfin néo-cortex qui est le siège de la parole et du raisonnement, lequel occupe 85% du volume cérébral. Les neurologues en visualisant l'activité cérébrale de quelqu'un qui prie, situent "l'inscription de l'activité religieuse au niveau limbique".

"Entièrement comportementale, faite d'automatismes non réfléchis, cette mémoire limbique a permis l'implantation et la pérennité des gestes et des rites religieux, sans l'aide de la mémoire consciente ni de la transmission verbale. Ce qui permet de comprendre pourquoi toutes les religions ont en commun une gestuelle de base, allant de la prosternation aux rituels d'attitude: joindre les mains pour prier est aussi "naturel" qu'inspirer de l'air pour respirer." Selon le spécialsite A. Gernez.
"Nous pouvons accepter, refouler ou dévier les incitations religieuses mais, ne disposant pas d'une rétro-action sur le cerveau limbique, aucun raisonnement ne peut altérer l'autonomie de l'instinct religieux et aboutir à sa désinscription."
"Au stade primitif, la fonction religieuse [...] ne sert à rien. Et pourtant elle a trait à une survie, sinon il [le Néanderthalien] n'enterrerait pas ses morts. [...] Il le fait sans savoir pourquoi, comme l'animal qui exécute une parade amoureuse ignore que c'est pour procréer."

Il n'est pas nécessaire de faire de longs commentaires. Ce qu'A. Gernez dit de la "fonction religieuse" pourrait s'appliquer à la "fonction d'agressivité": elle s'enracine dans le cerveau limbique voire reptilien, elle est attestée par l'ethnologie, la sociologie et l'histoire, y compris contemporaine, elle est rebelle à la raison. Si elle existe toujours c'est que Dame Nature qui a toujours raison (Gernez dixit) devait la maintenir.

Dans la majorité des cas, nous ne pratiquons une religion que parce que celle-ci nous a été transmise par nos parents. Rarement la choisissons-nous volontairement à l’âge adulte, en toute connaissance de cause. La raison en est fort simple: un enfant est plus facile à influencer qu’un adulte, il est donc plus facile de lui inculquer des croyances et de l’habituer à accomplir des gestes rituels qui deviendront plus tard des automatismes. Les parents ne sont pas mal intentionnés, ils font ce qu’ils croient être le mieux pour leur enfant.

Croire, c’est être persuadé de quelque chose sans avoir de preuve, parfois même en l’absence de validité scientifique. Je sais que la Terre est ronde parce que la science l’a prouvé. Je n’ai pas constaté ce fait de visu mais je trouve cette donnée vraisemblable. Si j’avais des doutes, je pourrais toujours regarder un bateau s’éloigner à l’horizon et constater qu’il disparaît de ma vue en commençant par le bas. Les croyances religieuses ne nous sont pas inculquées comme des connaissances. On nous demande de croire, c’est tout.

Les connaissances font appel à la logique alors que les croyances font surtout appel aux émotions. Dans le cerveau humain, c’est l’hémisphère gauche qui est le siège de la logique alors que l’hémisphère droit est celui des émotions. La communication entre les deux hémisphère est assurée par le corps calleux. Ce dernier ne peut remplir sa fonction de façon optimale chez l’être humain qu’à partir de l’âge de 10 ans (à moins d'être un attardé). Jusqu’à cet âge, ‘hémisphère gauche n’est donc pas en mesure de « contredire » les croyances qui font réagir l’hémisphère droit. C’est ainsi qu’un enfant (ou un esprit enfantin) peut avoir parfaitement assimilé la notion que « Rien ne se perd rien ne se crée » par exemple, tout en continuant à croire sincèrement qu’un homme a voyagé à la vitesse de la lumiere sur un cheval blanc (bourraq).
Il y a les croyances enfantines, comme celle du bourraq. Lorsque l’enfant grandi et découvre le monde, il finit par renoncer de lui-même à ces croyances et personne ne lui en tient rigueur. En revanche, on ne manifeste pas nécessairement la même tolérance envers l’enfant qui remet en question les dogmes religieux qu’on lui a inculqués. L’enfant qui émet simplement un doute sur un aspect de sa religion s’expose dans certains cas à des regards choqués, des remontrances, voire même dans certains cas une punition. À force de subir des pressions pour rentrer dans le rang, il n’est guère surprenant que des personnes intelligentes et instruites finissent par perdre l’habitude de douter et de se poser des questions. Les sectes en sont pleines.

Iflisen Umellil

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 10:51

 

source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/du-jamais-vu-des-amibes-cultivent-leur-nourriture_27464/

Du jamais vu : des amibes cultivent leur nourriture

 

Par Claire Peltier, Futura-Sciences

Il n’y a pas que les Hommes qui cultivent leur nourriture : des êtres unicellulaires vivant en communauté, les amibes, peuvent stocker, transporter et semer des bactéries dans le but de les manger. Du jamais vu...

Les amibes, ces organismes eucaryotes unicellulaires, ne seraient pas si éloignées de l’Homme, ou plutôt de sa façon de gérer son alimentation. Un des amibes modèles, Dictyostellum discoideum aussi surnommée l’amibe sociale, aurait en effet mis au point une manière de stocker pour mieux cultiver son repas, à l’image de l’Homme qui conserve des graines pour faire ensuite pousser des champs de blé.

Les amibes sont d’étonnants petits organismes, qui sont à la frontière de la vie multicellulaire. En effet, elles peuvent vivre individuellement, de façon autonome lorsque la nourriture est présente. Mais lorsqu’elle fait défaut, les amibes situées dans la même région se réunissent, formant une sorte de communauté de milliers d’individus, un « pseudoplasmode » d’un demi-centimètre environ, capable de se déplacer comme une limace vers une zone où la nourriture est plus abondante. Une fois arrivé, le groupe prend d’abord l’apparence d’un globe au bout d’une tige verticale (un « sporocarpe »), d’où vont naître des spores, qui donneront naissance à des amibes individuelles et le cycle recommencera. C’est du moins l’image que les scientifiques se faisaient de ces amibes.

Car la nourriture qui les intéresse est une bactérie qui vit dans le sol… mais pas seulement ! D’après les travaux d’une équipe de recherche américaine de l’Université Rice au Texas, menés sur des amibes récoltées dans la nature, les bactéries seraient également présentes dans certains sporocarpes, environ un tiers d’entre eux. En effet, en prélevant la substance contenue à l’intérieur du globe et en l’étalant sur un milieu de culture adapté, des colonies bactériennes apparaissent.

Élevage de bactéries... et garde-manger

Mais leur présence serait-elle due à une infection, et donc néfaste pour les amibes, ou au contraire les bactéries servent-elles de garde-manger ? Pour le savoir, les chercheurs ont ensuite utilisé des antibiotiques pour tuer les bactéries présentes dans les sporocarpes, et remis les amibes sur un nouveau lit de bactéries vivantes. Selon les résultats parus dans la revue Nature, alors que les communautés d’amibes qui ne contenaient pas de bactéries en sont toujours dépourvues, celles qui étaient infectées contiennent à nouveau des bactéries, comme si ces amibes avaient pour fonction de transporter des bactéries. Les chercheurs ont surnommé ces amibes particulières les « fermières ».

On ne pourrait trouver meilleur nom, car ces amibes fermières volontairement transportées vers une surface dépourvue de bactéries mais riche en nutriments, sont capables de semer les bactéries. Celles-ci se reproduisent et permettent alors de subvenir au besoin de nourriture de toute la colonie d’amibes. Ces fermières ont donc appris à anticiper, c'est-à-dire à ne pas consommer tout le garde-manger, mais à en conserver suffisamment pour constituer un stock permettant de replanter un champ qui profitera à la communauté.

Des interrogations subsistent

Des études complémentaires ont permis de vérifier que les amibes fermières appartiennent bien à la même espèce que les amibes non fermières. S’il ne s’agit pas de deux groupes distincts, il est alors difficile de comprendre le genre d'information qui mène les différents groupes à agir différemment, mais on peut supposer que la génétique ou l’épigénétique sont probablement impliquées.

Et pourquoi seules certaines amibes possèdent-elles cette fonction ? Il apparaît que cette privation précoce de nourriture a un coût puisque les amibes ne peuvent pas se déplacer aussi loin que celles qui ne transportent pas de bactéries. Ce coût n'est donc pas forcément compensé, surtout si de la nourriture est disponible à destination. D'un autre côté, les amibes qui sont parties sans casse-croûte peuvent aller plus loin pour trouver de la nourriture. L'existence des deux modes de fonctionnement serait donc justifiée.

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 21:32

 

Yiwen n uεaṛus bu ubeṛnus yeγli meskin γer wanu (lbir). Γuṛes zzheṛ...anu nni, yeqqur am tmurt ennaγ. Maca anu lqay aṭas, degs 100m deg tedrut (profondeur) ines. Aεaṛus, deg wass, a d yali s 3m d asawen. Mi d yeγli yiḍ, ad icceg s 2 m d akwessar.
Acḥal n wussan i s ilaqen i wεaṛus agi i wakken a d iffeγ seg wanu ?

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:03

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_Heim

 

Une prédiction annoncée de la théorie de Heim est la présence d'une nouvelle particule, appelée graviphoton. Cette particule, d'après B. Heim, serait le vecteur d'une nouvelle interaction fondamentale (autre que l'électromagnétisme, la gravitation, la force faible et la force nucléaire forte, donc) et pourrait être utilisé pour des applications dans le domaine de l'astronautique. L'idée, initialement proposé par Heim, a par la suite été reprise par ses successeurs, Walter Dröscher et Jochem Hauser. Ceux-ci ont notamment soumis plusieurs articles à l'American Institute of Aeronautics and Astronautics, association américaine regroupant des professionnels du secteur aéronautique n'ayant aucun lien avec le milieu académique[10]. Cet article prétend que le graviphoton pourrait permettre l'élaboration d'un nouveau système de propulsion spatiale créant un champ antigravitationnel. Ce système est, d'après les auteurs, extrêmement simple : il consisterait en un anneau de matière supraconductrice qui serait mis en rotation et plongé perpendiculairement à un champ magnétique axial, par exemple créé par un solénoïde. D'après les auteurs, une telle configuration exercerait, par l'intermédiaire des graviphotons, une accélération sur l'ensemble du dispositif. Ce résultat n'a pas fait l'objet de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture, mais s'est néanmoins vu récompensé par un prix décerné par l'AIAA. Les auteurs indiquent que des travaux de Martin Tajmar et Clovis Jacinto de Matos corroborent leurs prédictions[11]. Ces travaux prétendent avoir mis en évidence un phénomène prédit par la relativité générale, le gravitomagnétisme, mais avec une amplitude fantastiquement plus grande (plus de quinze ordres de grandeur) que ce que prédit cette théorie, et de fait en désaccord manifeste avec la quasi totalité des tests de la relativité générale. Ces travaux n'ont de fait jamais été publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture, et aucun élément concret ne permet d'affirmer que les effets mesurés ont effectivement à voir avec ce à quoi les auteurs les assimilent.

L'information concernant le prix reçu par Dröscher et Hauser, relayée par le journal New Scientist[12], a par la suite connu un certain écho.

 

 

Al-Burak, la monture à tête de femme qu'aurait chevauché le Prophète Mohamed lors de son Voyage nocturne vers le Septième ciel.

 

Légende ou miracles d'Al-Isrâ' et Al-Mi'râj

Il s'agit ici d'une collection de miracles que beaucoup de musulmans citeraient spontanément si l'on venait à leur demander un exemple de miracles du Prophète Mohammad  C'est d'autant plus vrai qu'il y a une sourate (i.e. un chapitre) du Coran qui y est dédiée. Il s'agit de la sourate intutilée Al-Isrâ' et dont les quelques premiers versets font référence à cet évènement miraculeux. Le mot isrâ' signifie "voyage nocturne" et mi'râj signifie "ascension".

Le voyage nocturne en question, c'est le voyage que le Prophète Mohammad a fait entre La Mecque et Jérusalem en une nuit ! Et, l'ascension désigne son ascension de Jérusalem au ciel. Tout le long de ce voyage, le Prophète était accompagné par l'Archange Gabriel qui lui servait de guide et lui montrait de nombreux spectacles de l'Enfer et du Paradis. Gabriel avait mis à la disposition du Prophète une monture appelée al-bourâq (son nom est de la même racine que l'éclair) qui faisait des bonds gigantesques : elle posait ses pattes aussi loin que la vue portait ! Arrivé au plus haut des Cieux, le Prophète  put s'entretenir avec Dieu et c'est à cette occasion même que Dieu prescrivit les prières quotidiennes que les musulmans font (D'abord cinquante, puis sur les conseils répétés de Moïse , le Prophète obtint une réduction à cinq prières quotidiennes).

 Le lendemain matin, de retour de son périple céleste, le Prophète décida d'annoncer publiquement ce qui lui est arrivé pendant la nuit.

 

 

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 22:49

 

 

Le physicien allemand Burkhard Heim (9 février 1925-14 janvier 2001

 

Voir la source : http://nous-les-dieux.org/L'%C3%A9nergie_secr%C3%A8te_de_l'univers/14/Ce_Qi_est_%C3%A0_vous_!

 

 

 D'ici cinq ans, le premier système de propulsion hyperspatiale pourrait fonctionner. je parle d'une machine à voyager entre la quatrième, la cinquième et la sixième dimension. De quoi mettre Mars à 3 heures de la Terre. Ou de rallier une étoile située à 11 années-lumière en 80 jours de voyage. D'aller à une vitesse bien au-delà de celle de la lumière. Là encore, il ne s'agit plus d'un rêve de science-fiction. Le dispositif reste théorique, mais la proposition, détaillée, a récolté l'an dernier le premier prix du prestigieux AIAA, l'Institut Américain d'Astronautique et d'Aéronautique. Une référence qui gêne et divise la communauté scientifique.
Il y a ceux qui y croient. Et les autres. Le principe en lui-même est assez ancien. Il a été formulé en 1957 par un physicien allemand handicapé, méconnu mais génial, Burkhard Heim. Ses travaux de mécanique quantique, jamais traduits en anglais, ne sont connus que de quelques physiciens germanophones. Faut-il écarter sa proposition pour autant ? Il n'y a pas de raison, d'autant que ses hypothèses et théorèmes, bien que osés (il postule ainsi l'unification des quatre forces fondamentales dans un univers à six dimensions, ainsi que l'existence d'une nouvelle particule : le gravitophoton), ont déjà permis de résoudre des problèmes de physique fondamentale restés sans solution. Comme la possibilité de prédire la masse exacte d'une particule élémentaire. Une chose impensable jusqu'alors.
Du moins d'après les théories en vigueur.

Pragmatique, l'armée américaine a fait connaître son intérêt pour cet engin de transport interdimensionnel. Ok, c'est passionnant... Mais pourquoi vous en parler ?
Quel rapport avec le Qi, l'énergie, les ondes, les tourbillons ?

C'est que cet envol dans l'hyperespace repose sur un immense mouvement d'énergie. Un champ magnétique particulièrement puissant, généré par une bobine parcourue par un courant intense et en rotation ultra-rapide. Une fois lancé, ce champ tournoyant produirait un effet d'anti-gravité, suffisant pour... disparaître. Simplement. De glisser ailleurs, entre la cinquième et la sixième dimension, emportant avec lui le vaisseau, la bobine et son équipage. Pour revenir dans "notre" réel, couper le courant suffirait. Et plop ! La capsule se rematérialise. Les savants ont calculé que pour une masse de 150 tonnes, un champ magnétique d'une puissance de 25 teslas serait nécessaire. Une valeur à peu près un demi-million de fois plus puissante que le seul champ magnétique terrestre. Faramineux.
Mais à dire vrai rien d'impossible non plus. Des installations capables de produire une impulsion magnétique de 80 teslas existeraient déjà. Au laboratoire de recherche Sandia, par exemple, aux États-Unis. À suivre...

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 21:27

Source: Figaro

 

«L'univers est né sans Dieu» : Hawking crée la polémique

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Par Marc Mennessier Mis à jour le 07/09/2010 à 15:48 | publié le 06/09/2010 à 15:47
Selon l'astrophysicien britannique Stephen Hawking, « il n'est pas nécessaire d'invoquer Dieu pour activer l'univers » .
Selon l'astrophysicien britannique Stephen Hawking, « il n'est pas nécessaire d'invoquer Dieu pour activer l'univers » .Crédits photo : AFP 

Et Dieu dans tout ça ? Lorsque Napoléon demanda au physicien Pierre-Simon de Laplace pourquoi il ne faisait jamais référence au Créateur dans les cinq volumes de Mécanique céleste, son œuvre maîtresse, le savant répondit sans ambages : «Sire, je n'avais pas besoin de cette hypothèse.»

Deux siècles plus tard, Stephen Hawking semble se ranger derrière l'athéisme scientifique de son illustre aîné. Dans The Grand Design (en français, Le Grand Dessein), le livre qu'il publie jeudi avec son collègue américain Leonard Mlodinow, le célèbre astrophysicien britannique exclut à son tour toute intervention divine dans le processus qui a conduit à la création de l'Univers. Selon lui, les lois de la physique telles que nous les connaissons aujourd'hui, et notamment la force gravitationnelle, suffisent à répondre à la question fondamentale formulée par le philosophe allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716), il y a 300 ans : «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?» «En raison de la loi de la gravité, l'univers peut se créer de lui-même, à partir de rien, écrit Hawking dans son livre cité par le Times, la semaine dernière. La création spontanée est la raison pour laquelle quelque chose existe, pour laquelle l'univers existe, pour laquelle nous existons.» Du coup, «il n'est pas nécessaire d'invoquer Dieu pour activer l'univers», conclut de manière péremptoire ce savant atteint depuis plus de quarante ans de sclérose latérale amyotrophique, une maladie dégénérative paralysante diagnostiquée alors qu'il n'avait que 22 ans.

 

Stephen Hawking
Stephen HawkingCrédits photo : AFP

 

Ce faisant, Hawking se démarque d'Isaac Newton (1642-1727), l'auteur de la théorie de la gravitation universelle, dont il occupa jusqu'à l'an passé la chaire à l'université d'Oxford, qui estimait que l'Univers n'avait pu être créé sans la main de Dieu. Mais il rompt également avec ses propres positions. En 1988, en effet, dans Une brève histoire du temps, l'existence d'un dieu créateur ne lui paraissait pas incompatible avec la réflexion scientifique.

Qu'est-ce qui dans les découvertes récentes ou plus anciennes, si l'on se réfère à Laplace, permet à Hawking d'être aujourd'hui aussi affirmatif ? L'auteur voit d'abord dans la découverte de la première exoplanète en 1992 et, au-delà, dans la possibilité qu'il existe une multitude d'univers (le fameux «multivers») issus d'une multitude de big bangs, la preuve que «la Terre n'a pas été conçue dans le but précis de nous satisfaire, nous les êtres humains». Si tel avait été le cas, «si Dieu avait vraiment eu l'intention de créer le genre humain, cela voudrait dire que tous ces mondes inatteignables sont redondants», suggère-t-il.

Autre argument proposé par Hawking : la théorie M ou «théorie du Tout» en passe, selon lui, de répondre à l'un des plus grands défis de la physique théorique. Il s'agit ni plus ni moins de «réconcilier» la mécanique quantique, qui rend compte de l'infiniment petit, avec la gravitation qui régit les lois de la physique à l'échelle cosmique. Un casse-tête que, depuis Einstein, personne n'est parvenu à résoudre. Mais qui permettrait à la raison humaine de se passer définitivement de Dieu pour comprendre la nature dans ses moindres détails.....

 

(1) Dunod, 2007. (2)Discours sur l'origine de l'Univers, Flammarion

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 14:42

EMERITUS PROFESSOR COLIN G CARO      

Department of Bioengineering, Imperial College London

Royal School of Mines Building, SW7 2AZ

Tel: 0207 594 5180 (work); Fax: 0207 594 9817

Email: c.caro@imperial.ac.uk

dob: 3rd Oct, 1925 

 

 

 

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 18:56
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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 00:57
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  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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