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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 21:17

 

el watan

Constantine
Frantz Fanon revisité
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le 10.10.12 | 10h00 Réagissez

Avant d’entamer son intervention sur l’œuvre de Frantz Fanon, animée lundi dernier à l’institut culturel français de Constantine, Daniel Delas, professeur émérite de l’université de Cergy-Pontoise et président de l’association pour l’étude des littératures africaines, a tenu à dédier cette rencontre à la mémoire de Pierre Chaulet, décédé vendredi dernier.

Un autre homme qui s’est engagé pour la cause algérienne et qui était un ami et un compagnon de Fanon avec qui il a travaillé au sein de la rédaction du journal El Moudjahid. «Comme Chaulet, Fanon a lui aussi choisi l’Algérie dont il se voulait membre à part entière», dira Daniel Delas. Pour lui, Fanon qui était aussi un penseur et un imminent psychiatre, a laissé une œuvre d’une immense notoriété internationale.
Une œuvre complète, avec des écrits inédits, qui vient d’être rééditée en 2011, préfacée par certaines sommités dont Jean-Paul Sartre. Toutefois, les deux livres les plus marquants de Fanon demeurent Peaux noires, masques blancs, publié en 1952 au Seuil, et Les Damnés de la terre qu’il a écrit en 1961 et dont il recevra l’édition quelques jours avant sa mort en 1961 à l’age de 36 ans.

Durant toute sa vie, Fanon cherche à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation à la fois sur le colon et sur le colonisé. «Antillais d’origine, Fanon a subi lui-même le racisme et les interdictions qu’il a évoqués dans son livre Peaux noires masques blancs, où il reprend l’apologie de la violence contre le colonisateur dans des termes plus abrupts», explique le conférencier qui note que ces textes publiés dans Peaux noires, masques blancs ont été la source d’inspiration idéologique pour les noirs américains qui luttaient pour leurs droits civiques au Etats-Unis dans les années 1970.

Le livre est mal perçu à sa sortie. «C’est une œuvre qui a choqué par la violence et la charge des mots où Fanon cherche, comme il dit, à faire toucher à ses lecteurs les douleurs des opprimés, pour que cesse l’asservissement de l’homme par l’homme, comme il le notera plus tard», commente Daniel Delas dans cette rencontre ponctuée par des lectures d’extraits des textes de Fanon par l’actrice Adila Bendimerad.
Paru aux éditions Maspero en 1961, Les Damnés de la terre sera célèbre grâce à la préface de Jean Paul Sartre. Selon les critiques, le livre se veut un manifeste pour la lutte anticoloniale et l’émancipation du Tiers-monde.

Dans certains passages, il expose aussi avec une certaine prémonition les contradictions inhérentes à l’exercice du pouvoir dans les pays d’Afrique à l’ère post-coloniale. «C’est un texte composite avec une ligne militante forte et rigoureuse, ne laissant aucune place au romantisme, rédigée dans un lexique sans équivoque, des phrases courtes et une syntaxe carrée», a déclaré Daniel Delas, qui regrettera que Frantz Fanon qui a connu une vie brillante et bouillonnante n’a pas eu droit à une bonne diffusion de ses œuvres après sa mort, bien qu’il mérite une relecture approfondie de ses écrits.

Arslan Selmane
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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 22:08

 

JEAN-CLAUDE NABA, ÉDITEUR BURKINABAIS, À L'EXPRESSION

«Il y a nécessité absolue de revaloriser les langues africaines»
Par
«Aucun éditeur ne vit de son métier au Burkina»«Aucun éditeur ne vit de son métier au Burkina»

Professeur de langue germanique à l'université de Ouagadougou, Jean-Claude Naba est également fondateur et directeur général de la maison d'édition Sankofa& Gurli. Depuis 2004 il est aussi président de l'association des éditeurs au Burkina. C'est dire que le sort du livre au Burkina Faso mais aussi ses différentes langues parlées sont vraiment son cheval de bataille. Nous l'avons rencontré au stand Esprit Panaf, Sila 2012.

L'expression: Vous avez lancé une maison d'édition en littérature et depuis 2004 vous êtes président de l'association des éditeurs au Burkina. Tout d'abord, comment devient-on éditeur au Burkina Faso?
Jean-Claude Naba: Dans mon cas précis je suis devenu éditeur sur la base d'un engagement à l'origine d'étudiant intéressé par la politique et le devenir de son pays, qui a accédé à l'indépendance en 1960 mais dont la langue officielle restait la langue coloniale donc le français. J'ai fait des études germaniques et la question s'est posée au cours du débat entre jeunes étudiants justement intéressés par les questions politiques de leur pays. La question était: à quoi sert d'être un Germaniste pour un pays africain? Un jeune Etat qui vient de s'émanciper semble-t-il de la colonisation française... Donc l'une des réponses que nous avions trouvée ou que nous donnions c'était qu'il fallait dans tous les cas, quelle que soit la langue ou les langues que l'on apprenait à côté, une nécessité absolu de revaloriser les langues africaines, les plus parlées dans les pays africains. Sans elles aucun développement ni indépendance réelle n'est possible. Donc, c'est avec cet arrière-plan que je me suis personnellement intéressé à l'édition. Je n'ai pas fait d'études dans ce sens. Je suis parti de mon pays en Côte d'Ivoire d'abord, en Allemagne ensuite, pour des études germaniques et donc l'apprentissage de l'édition s'est fait on peut dire parallèlement à mes études. Ceci dit, il est vrai qu'aujourd'hui à l'Université de Ouagadougou dans le cadre du programme du département d'art de communication il y a la possibilité d'accéder disons à certains aspects du métier d'éditeur mais il n y a pas de formation en tant que tel clairement formulée.

Vous avez brossé un tableau assez noir de la situation de l'édition au Burkina Faso l'autre jour...
Tout à fait. Comme je l'ai dit, à ma connaissance il n y a pas d'éditeur qui vive de son métier d'éditeur au Burkina. Nous sommes tous des gens passionnés du livre et de la lecture. Nous avons un certain engagement pour la culture. Nous lançons dans l'édition, y compris des auteurs qui s'établissent comme éditeurs et qui font de l'édition à compte d'auteur.

A quoi sert votre association?
L'association est un moyen pour nous de nous faire entendre, de nous faire voir, donc de peser autant que faire se peut face aux autorités, au ministère, de façon à impulser une certaine dynamique culturelle en faveur du livre et de l'écrit.

Etablit-elle des relations avec l'étranger?
Oui... on peut même dire que ce sont les relations avec l'étranger qui ont mené à la naissance de cette association. Vous avez peut être entendu parler de Apnet (african publishers network) qui est une association panafricaine d'associations d'éditeurs c'est-à-dire que les éditeurs ne s'associent pas à cette association panafricaine en tant qu'éditeurs individuellement mais en tant qu'associations nationale. La nécessité d'avoir des contacts, des appuis à l'extérieur a amené les éditeurs burkinabais de l'époque, depuis 2000 à se constituer en association afin de pouvoir adhérer à Apnet

Cela a-t-il porté ses fruits en matière de coédition.
Avant d'en arriver-là, comme je vous l'ai dit, il n y a pas de programme de formation au métier d'éditeur, car nous avons tout appris sur le tas. Il y a eu donc la nécessité d'améliorer ce métier. Etant membre d'Apnet, les associations nationales d'éditeurs bénéficient d'ateliers et séminaires de formation dans les différents secteurs du métier d'éditeur. C'est ainsi que nous avons pu améliorer nos compétences et nos connaissances dans l'édition. On a pu donc progresser d'une part et d'autre part il y avait bien sûr un grand intérêt à profiter de l'expérience d'autres éditeurs ou de maisons d'éditions venant de pays totalement différents, du Nord au Sud.

De par votre présence ici au Sila, avez-vous établi des contacts ou relations avec d'autres éditeurs notamment? Votre présence a-t-elle été bénéfique pour votre association?
Disons que je commence d'une façon très personnelle et j'évolue après vers l'institutionnel. D'un point de vue personnel, je suis toujours fasciné par la quantité d'ouvrages imprimés, le monde qui s'y intéresse et l'intérêt qu'on porte au livre. Je constate que le public algérien semble avide de livre et de lecture. Je suis fasciné et agréablement surpris et touché de voir le nombre de jeunes et d'enfants qui circulent entre les stands. Ce sont des images que j'emporterai toujours avec moi parce que cet intérêt pour le livre, il faut pouvoir l'ancrer partout, à commencer par mon pays d'origine. Au-delà de ça, j'ai eu l'occasion d'établir des contacts avec au moins une maison d'édition pour l'instant et je verrai dans quelle mesure initier un projet de coédition. Il s'agit des éditions Casbah. J'ai trouvé un livre qui m'a intéressé. Mon idée serait de traduire cet ouvrage - qui est en français - ces histoires populaires dans au moins une des langues qu'on parle au Burkina. Il s'agit des histoires de Djouha. Ce sont des histoires qui me parlent directement.

Vous avez dit l'autre jour une chose importante concernant la francophonie et la promotion de langues africaines, la France étant le seul pays désigné par sa langue...
Le français est la seule langue évoquée dans la charte francophone. On dit que le but ou les objectifs de la francophonie sont entre autres de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique. Donc nous avons une langue face à une centaine de langues.

Inclure, en effet, la diversité linguistique dans le volet culturel serait un leurre..
C'est un raccourci. Selon les définitions, la langue fait partie de la culture mais il y a des moments où il faut le dire pourtant de façon très claire puisque la culture est toujours portée par un support linguistique. Il est quand même étrange et quelque peu gênant pour moi de constater que cette diversité linguistique n'est pas prise en compte de façon explicite dans ce que j'appelle la charte francophone.

Des projets en vue?
Nous sommes pour l'instant - je parle de ma maison d'édition - dans une situation où je cherche des soutiens et des appuis. Je suis à un âge où je suis de moins en moins intéressant pour l'édition. Il faut penser à la relève. J'ai 56 ans. dans tout les cas il faut penser à la relève. Il y a des jeunes qui travaillent avec moi mais je n'ai pas les moyens de les former car je suis enseignant à temps plein à l'université. Etre enseignant c'est à temps plein et être éditeur ça l'est aussi. Je me rend compte, qu'à mon âge je ne suis pas aussi efficace q'il y a dix, voire 15 ou 20 ans. Il faut avoir plus de collaborateurs et les former. Ce à quoi, je vais m'atteler probablement, c'est de trouver des partenaires algériens qui seraient en mesure de m'accompagner dans ce besoin de formation.
La coédition dans tous les cas, oui mais cela veut dire qu'on est suffisamment outillé soi-même, bien assis et que l'on propose un projet de coédition à l'autre. Mais objectivement, la maison d'édition a beaucoup de faiblesse. Elle n'est pas jeune mais elle a travaillé jusqu 'à présent avec les moyens du bord. Le paradoxe est qu'avec peu de moyens, la maison d'édition a réussi à conquérir la confiance d'un certain public et de certaines institutions au Burkina. Cette confiance risque de s'effriter car la maison d'éditions, pour des raisons de temps et de personnel, n'a jamais réussi à s'agrandir de façon à répondre à la demande croissante, car il faut le dire, ces dernières années, je reçois régulièrement des manuscrits et j'ai de la peine à répondre à toute la demande d'édition.

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 23:48
 
 
 
Salem Chaker saisit le ministre de l’intérieur sur son interpellation par la PAF
 
Le professeur Salem Chaker a réagi à son interpellation par la police des frontières, à l’aéroport international d’Alger, le 30 juin et le 4 juillet, lors de son arrivée en Algérie et son retour en France.
Dans une lettre adressée au ministre de l’intérieur et celui de l’enseignement supérieur, le directeur de l’Encyclopédie berbère rappelle : « J’ai été invité par l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou à présider un jury de doctorat en langue et culture amazighes dont la soutenance a eu lieu ce 1er juillet 2012. A mon arrivée à l’aéroport d’Alger, le 30 juin, j’ai été interpellé par les services de police de l’aéroport et retenu pendant environ deux heures. La seule explication qui m’a été donnée par les officiers de police faisait référence à « un mandat d’arrêt de 1986 » (!) ». Dans le même document, il précisera : « Or, depuis 1986, je me suis rendu en Algérie une bonne quinzaine de fois, pour des raisons familiales ou, le plus souvent, à l’invitation de l’université algérienne, pour assurer des enseignements ou participer à des soutenances. Par ailleurs, depuis cette date, les autorités consulaires algériennes en France m’ont toujours renouvelé mon passeport sans la moindre difficulté. On a quelques peines à comprendre comment une personne sous mandat d’arrêt depuis plus d’un quart de siècle aurait pu circuler vers l’Algérie et se voir renouveler régulièrement ses documents d’identité algériens ». Le professeur Chaker ajoutera que : « Lorsque l’on m’a restitué mon passeport et autorisé à partir, l’officier de police m’a précisé que toute procédure contre moi était annulée. Ma stupéfaction fut donc grande quand, le 4 juillet, jour de mon départ vers la France, je fus de nouveau retenu pendant un bon quart d’heure par la police de l’aéroport « pour vérification » avant de pouvoir embarquer ». Pour lui, « il convient de remettre cet incident en perspective et de préciser qu’en réalité c’est depuis 1980, c’est-à-dire depuis le « Printemps berbère » que je fais assez régulièrement l’objet de telles tracasseries lors de mes voyages en Algérie ». Le professeur de Berbère à l’université d’Aix-Marseille poursuit : « Il en ressort que l’explication qui m’a été fournie lors de l’incident initial du 30 juin est totalement farfelue et manifestement artificielle. A l’évidence, les ennuis subis – les derniers comme ceux plus anciens − n’ont aucune base judiciaire. Et comme ils sont récurrents, il ne peut s’agir d’un simple dysfonctionnement ou d’un « excès de zèle » local ». Selon lui, « il ya une volonté planifiée d’intimidation politique à mon égard, visant à dissuader un intellectuel, libre dans sa parole et ses écrits, de se rendre en Algérie ». Par ailleurs, Le professeur Chaker ajoutera : « après près de quarante ans d’engagement pour la reconnaissance des droits des Berbérophones et pour la démocratie en Algérie, je n’ai pas l’intention de changer de ligne de conduite, ni de renoncer à une totale liberté d’expression et de critique par rapport à l’Etat algérien (et à tout autre) et à son régime politique. Je continuerai aussi à me rendre en Algérie chaque fois que je le jugerai utile ». « Il faut qu’il soit mis fin de manière définitive aux tracasseries dont je fais l’objet ; de telles pratiques, que l’on croyait disparues depuis longtemps, sont parfaitement inutiles et inefficaces et ne peuvent que contribuer à ternir l’image de l’Algérie », conclut-il.    Hafid Azzouzi
 
 
 
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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 07:04

 

 

Trop de bla bla...pour accoucher d'une souris !

  Soumis par Awerwari le ven, 2012-06-01 03:43

 

''Egzem awal !'' dit un dicton Amazigh, traduit par le philosophe bien de chez nous Averroes (Ibn Roshd) en arabe par ''Fassl el kalam'' (le titre d'un de ses ouvrages).
Juste une anecdote qui remonte loin, au Lycée de Dellys, dans les années 68. Les éleves de cette époque n'étaient pas encore ''arabêtisés'' ni par les égyptiens, ni par l'islam. Alors, le pouvoir a envoyé des profs d'arabe pour initier les éleves. C'était une véritable punition, un calvaire, les 2 heures d'arabe par semaine. Dans ma classe, je me souviens, le prof d'arabe (un certain DIAB) était un palestinien qui avait fait ses études à Londre. Voyant notre désintêrêt pour l'arabe, il était curieux de savoir la RAISON. Nous lui avions expliqué que nous sommes en Kabylie, et que notre langue maternelle n'était pas enseigné. Intelligent, il a vite compris (en plus il avait une parfaite connaissance de l'histoire). Alors il nous avait proposé un deal : il avait dit puisque nous sommes condamnés à être ensemble 2heures par semaine, je vous suggere ceci : durant la premiere heure, vous me parlerez de la Kabylie, de son histoire, etc... et la deuxième , je vous expliquerai l'histoire et le probleme palestinen, et il s'était engagé à nous donner tous une note allant de 15 à 20 en arabe. Marché conclu et durant deux ans.
C'est pour dire, que nous autres Kabyles, nous n'avons aucun problème avec la cause palestienne. Depuis 50 ans, chaque manif en faveur des Palestiniens, nous étions à l'avant. C'est pas pour autant que nous avions gagné la sympathie des Arabes et les Arabophones Algériens, ou des palestiniens eux-mêmes. Je n'ai jamais vu une manif de solidarité avec la Kabylie organisée par ces gens là. Pourtant les occasions n'ont pas manqués : la guerre FFS-Ben Bella, Avril 1980, Assassinat de Matoub, Printemps Noir, etc...
Maintenant c'est fini tout ça. La solidarité à SENS UNIQUE, that's it. D ayen.... Les Palestiniens ont des millions d'Arabes pour les soutenir, les Kabyles se doivent de se trouver des alliés. La guerre et la haine de plus de 3000 ans entre Arabes et Juifs ne nous regarde pas, elle ne finira jamais. Pendant ce temps, notre peuple Kabyle meurt à petit feu...on aura le temps de disparaitre à jamais AVANT QUE LE CONFLIT arabo-israélien ne cesse.

As-tu une autre solution que la voie pacifique et diplomatique pour mettre fin à ce génocide à petit feu de la Kabylie ?

J'ai apostasié au collège

  Soumis par Awerwari le ven, 2012-06-01 04:36

 

En somme, selon toi le projet autonomiste est ''arriviste'' et même ''fasciste'' ! Et il n'a pas l'adhésion des Kabyles ? Dans ce cas là, il faut être prudent tant qu'il n'a pas eu de réferundum. Mais qui l'organisera ce réferundum si ce n'est une organisation comme le GPK ? Les Nations-Unies ??

Concernant cette visite en Israel, il faut relativiser les choses et se rappeler que Sadat avait devancé Ferhat de quelques décennies. Et si toi tu ne vois la raison de ce voyage, disant que c'est une visite de courtoisie car ''l'ennemi de mon ennemi est mon ami''. Je me rappelle, il n'y a pas si longtemps, du temps de la montée du FIS, les plaques de signalisation indiquant la direction de Tizi-Ouzou à la sortie d'alger avaient été barrées et remplacées Tizi par Tel-Aviv. Comme quoi, nos ennemis ont une idée fixe : ''nous autres les Kabyles, nous sommes les Juifs d'Algérie arabo-islamiste''. Alors, visite de Ferhat ou pas, notre statut demeure inchangé.

Personnellement, j'ai APOSTASIÉ au collège le jour où on m'a dit que la ''langue arabe'' est la langue de Dieu. Cette sacralisation de la langue des Qoreishs a eu des effets dévastateurs sur les autres langues telles que le perse, le tamazight, le Kurde, etc...
Récemment encore, certains algériens justifient leur aliénation à cette arabêtisation en disant qu'ils étaient ''arabisés'' par l'islam ! En d'autres termes, ils SACRALISENT aussi leur propre aliénation, comme si leur arabisation est HALLAL, et que les autochtones parlant encore leur langue vernaculaire sont dans le HARAM. Ils tentent de légitimer le LINGUISCIDE amazigh.

Pareil pour la cause palestienne, les Arabo-islamistes l'ont vidé de sa substance le jour où ils en fait la leur; où ils l'ont en quelque sorte sacralisé et l'ont confisqué aux Palestiniens même. Ils ont tout fait pour substituer à la cause palestienne (juste et légitime) leur haine séculaire contre LA DIFFÉRENCE (leur slogan de jeter les Juifs à la mer). Je crois que les Kabyles ne peuvent être contre la vertu, contre la cause palestienne, mais ils ne peuvent pas être contre l'autre principe sacré DU RESPECT DES DIFFERENCES.

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  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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