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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 21:36

L'Expression

 
Cheikh El Hasnaoui sur les planches

Cheikh El Hasnaoui a été ressuscité par la troupe du théâtre de Grabuge de Lyon (France). L'occasion a été grande au public de Tizi Ouzou de découvrir un spectacle inédit dans la région. Ni pièce de théâtre ni spectacle de chant mais les deux à la fois. Raconter l'exil dur et douloureux sur fond des chansons pathétiques de Cheikh El Hasnaoui, tel est l'objectif de ce spectacle magistral qui a ravi l'ensemble du public dont une partie a été vraiment touchée par certaines séquences car il n'y a pratiquement aucune famille qui n'a pas l'un des siens à l'étranger. Plusieurs narrateurs se succèdent à la tribune pour égrener avec des mots et des phrases qui rappellent Mouloud Feraoun. Chacun dit à sa manière sa déchirure en quittant son village en quête de rêves ou d'illusions dans des cieux réputés, à raison ou à tort, comme étant des paradis sur terre. Chaque intervention est entrecoupée par la voix exquise de Salah Gaoua qui a le génie de reprendre les plus belles mélodies de Cheikh El Hasnaoui mais aussi celles de Slimane Azem, Cheikh Arav Vouyezgarene et Hanifa. Salah, en vrai virtuose est accompagné par une chorale féminine d'une quinzaine d'éléments qui a repris en choeur Ayema (Cheikh Arav Vouyezgaren), Maison Blanche (El Hasnaoui), Ayaqchich (Hanifa), Arwah arwah, Ya noudjoum elil (El Hasnaoui), Amouh amouh et la résidence (Slimane Azem). «Les chansons sont tirées des répertoires de Slimane Azem, Cheikh El Hasnaoui, Cheikh Arav Vouyezgaren et Hanifa, poètes populaires qui exprimèrent les joies, les peines de leur communauté face aux bouleversements de ce qu'on nomme «el ghorva», c'est-à-dire le sentiment de l'exil», souligne le responsable de la troupe. Le même spectacle a été présenté la veille au Théâtre régional de Béjaïa et devait être joué le lendemain au Centre culturel français d'Alger.

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 17:31

 

 

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 16:37

 

 

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 07:56

La fierté et la dignité légendaire (le fameuxx nnif) du peuple algérien ont souvent été célébré par nos poètes, nos écrivains et nos chanteurs. C'étaient ces valeurs qui avaient permis à nos ancêtres de résister à ''la guerre de 2 000 ans'' (Kateb Yacine), et aussi d'insuffler le courage nécessaire pour affronter la quatrième puissance du monde et libérer le pays. Qu'en reste t-il cinquante ans après l'indépendance ou plutôt après cinquante ans de régime arabo-islamiste ?

Hélàs que nos yeux pour pleurer. ''Sanda erran irgazen ennagh ?''.  Le peuple algérien est aujourd'hui inconsolable d'avoir été dépossédé par le régime de ces valeurs séculaires. Il n'arrive pas à faire son deuil d'avoir ainsi été trahi par ses dirigeants. Il se retrouve, sans toujours savoir pourquoi, livré en patûres à la hogra, la harga, le suicide, l'immolation par le feu, l'exil,...et l'humiliation.

- Terrorisés par une guerre par islamistes interposés qui a fait plus de 200 000 morts;

- Humiliés par les forces de répression qui interdisent toute marche sur la capitale Alger;

- Humiliés par les DRS qui assassinent des Boudiaf et des Matoub en directe à la télévision;

- Humiliés par tous ces fléaux du régime : prostitution, viol, harcellement ...;

- Humiliés par un pouvoir qui traite le peuple de tubes digestifs;

- Humiliés par un pouvoir qui fait de notre capitale Alger-Mezghena, une capitale de la culture arabe et de Tlemcen, une capitale islamiste; 

- Humiliés par l'Égypte, lors de la coupe du monde de football, qui nous a traité de tous les noms d'oiseaux - des terroristes, des arabétisés (par les Frères musulmans égyptiens), des colonisés qui sans l'aide de l'Egypte seraient encore sous domination française, etc...;

- Humiliés par l'Europe qui arrêtent et expulsent nos haragas qui réussissent à échapper aux requins;

- Humiliés dans les ambassades et les aéroports du monde entier qui nous traitent comme des pestiférés ou des terroristes ''dormants'';

- Humiliés par Air Algérie qui traitent nos émigrés comme des vaches à lait du système et qui leur font payer le prix le plus fort pour pouvoir rentrer cehz eux;

- Humiliés par tous ces scores au niveau mondial où l'Algérie arrive en dernier, souvent après les pays les plus pauvres de la planète.

 

Humiliés au point où l'on peut se demander si nous serons capables un jour de rebondir (comme les Tunisiens, les Libyens, les Egyptiens...), s'il nous reste encore quelques réserves de notre résilience séculaire pour en finir avec ce régime.

Sinon, nous sombrerons dans un espèce de suicide collectif (qui ne dit pas nom ) et dans un fatalisme sans lendemain (allah ghaleb, lmektoub, ..) avec pour seule consolation un mythique Firdous plein de verdure, de miel, de vierges ...

 

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 19:59

 

 

Culture
(APS) samedi 9 juillet 2011 12 : 17
El Bendou pour célébrer les fêtes de circoncision dans les Aurès

BATNA - La tradition d’El Bendou, aux origines lointaines, continue de conférer un cachet très particulier à la célébration des fêtes de circoncision dans la région d’Arris (Batna), au cœur du massif des Aurès. El Bendou signifie, dans le dialecte du terroir, "cadeau du circoncis".

Il s’agit en fait d’un rameau de frêne, arbre localement appelé Houzal, sur lequel on accroche des grenades, des figues, des abricots, des dattes, des noix, des amandes et autres fruits disponibles. Le rameau, ainsi chargé, est fixé à un récipient tressé en Alfa, appelé Akdih, rempli de blé avant d’être déposé à côté du garçon circoncis.

Cette décoration est réalisée dans une ambiance de liesse, rythmée par les sons mélodieux de la Gasba, du Bendir et de la Zorna accompagnant les chants en chaoui et les danses de femmes vêtues des traditionnelles "Melhfa" noire aux fines lisères roses, vertes et jaunes.

Les salves de baroud et les youyous retentissent de temps à autre, pour relancer l’enthousiasme des danseuses exécutant avec grâce la danse des colombes, donnant l’impression de glisser avec une majestueuse légèreté sur le sol au gré des rythmes de la mélodie.

Selon Zerfa (80 ans), originaire d’Arris, la tradition veut qu’El Bendou soit offert par un des aïeuls, même si c’est la maman qui prend ensuite le soin de le "relooker" à sa manière pour le grand jour.

Une des autres traditions héritées par les femmes de la région consiste à appliquer, la veille de la cérémonie, le henné aux mains et aux pieds du garçon à circoncire, au cours d’une réunion rassemblant les membres de la famille et parfois même de tout le douar. La fête dure ainsi jusqu’aux premières lueurs du jour avec chant de troupes de Rehaba et sons de la Zorna.

El Bendou accompagne le cortège du circoncis et demeure au côté de l’enfant durant sept jours et sept nuits pour lui servir de "Tasbira" (consolation), affirme la vieille dame qui continue à perpétuer cette tradition.

La tradition orale locale attache à cette pratique l’histoire d’un pauvre hère qui, faute de trouver un cadeau digne du garçon circoncis du chef de la tribu, prend un rameau de frêne où il accroche plusieurs fruits pour l’orner. A sa grande surprise, son cadeau fut le plus apprécié par le chef...

Aujourd’hui, le rameau de frêne est parfois remplacé par un morceau de bois soigneusement taillé chez le menuisier du coin, sur lequel l’on place, non plus seulement des fruits, mais aussi toute une floraison de jouets.

Une troupe folklorique locale, qui compte à son actif de nombreuses tournées nationales, a donné une dimension internationale au Bendou grâce à ses différents déplacements dans des pays d’Europe où elle fut l’ambassadrice du patrimoine culturel de la région des Aurès.

Ali (63 ans), membre de cette troupe, musicien de père en fils, affirme que la troupe, qui tire son nom d’El Bendou, a été constituée en 1963 pour célébrer un grand nombre de fêtes de circoncision dans lesquelles la pratique d’El Bendou est incontournable.

"J’ai participé moi-même à des tournées en Bulgarie et en Suisse", affirme Ali, soutenant que le public a été "époustouflé autant par la qualité et l’authenticité de (notre) musique, que par (notre) habillement composé de gandouras, de burnous et de turbans blancs pour les hommes, et des traditionnelles Melhfa et Ticheleguet de pure laine blanche pour les danseuses".

El Bendou est un pan du patrimoine de la région. "En donnant ce nom à (notre) troupe folklorique, nous voulions justement préserver cette tradition héritée des aïeux", assure, de son côté Ferhat Derbali, président de la troupe El Bendou d’Arris.

Pour qu’El Bendou ne disparaisse jamais

Joignant les actes à la parole, la troupe El Bendou a récemment célébré dans la plus pure tradition chaouie, la fête de circoncision du jeune fils du chanteur de la troupe, Zoubir Hadef. L’APS a été conviée aux festivités organisées au village d’Ain Ettine, non loin d’Arris.

Le plus agréable dans cette fête organisée en plein air, en présence de tous les membres de la troupe, est qu’El Bendou était doublement présent à travers ses modèles "authentique" et "modernisé".

Selon Zoubir, El Bendou restera à côté de son enfant une semaine durant avant que les jouets et les fruits ne soient ensuite distribués aux bambins de la famille, comme le veut la tradition.

L’ambiance de liesse de la cérémonie augmente d’un cran, lorsque des enfants commencent à imiter les gracieux mouvements de la danseuse Hennia Benkelah, un peu comme pour signifier que cette tradition saura trouver contre vents et marées ceux qui en assureront la sauvegarde.

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 19:36

 

 

Libye : les rebelles libèrent le djebel berbère des Nefousa
Par |

Les insurgés, qui se sont dotés d'un commandement militaire unifié, progressent désormais vers la ville de Gharian. Les rebelles veulent maintenant encercler la capitale Tripoli.

Gualich, l'une des deux dernières bourgades prises, mercredi dernier, par les forces rebelles du Djebel Nefousa, est désormais vide. Ses quelque 5 000 habitants, qui avaient choisi, par hostilité à leurs puissants voisins de Zenten, de soutenir la cause de Kadhafi, ont fui et ne reviendront peut-être jamais. À l'entrée et à la sortie de cette cité fantôme, quelques jeunes hommes portant kalachnikov montent désormais la garde. Ils jettent un regard aux voitures s'aventurant dans les rues désertes, entre les boutiques aux volets clos et les maisons laissées à l'abandon.

Le foin qui déborde d'une camionnette passant un check-point ne sera pas perdu pour tout le monde. Aucune trace de vol cependant à Gualich, dont les maisons ne semblent pas avoir été pillées. Le village, curieusement, est intact. Les impacts de roquettes Grad sont concentrés à sa périphérie, là où étaient stationnés les soldats de Kadhafi.

Duel d'artillerie 

La fuite des habitants de Gualich aux premiers coups de canon a facilité la tâche des forces rebelles, qui n'ont pas eu à se soucier d'épargner des vies civiles. Mercredi dernier, la bataille s'est résumée à un duel d'artillerie. Il a duré cinq heures. Les rebelles, qui ont reçu des batteries Milan de la France et ont récemment fait main basse à al-Gaha sur un important stock d'armes et de munitions du dictateur, ont pu, cette fois-ci, donner le change. Ils n'ont pas été contraints de prendre des risques en montant à l'assaut. C'est la soldatesque kadhafiste qui a déguerpi. Les rebelles qui ont été blessés l'ont été par des éclats d'obus et par les mines qui entouraient les positions ennemies.

«Nous avançons pas à pas, mais sans jamais reculer», commente Joma Ibrahim. Ce colonel de l'armée de l'air, qui a démissionné aux premiers jours de la rébellion, codirige le conseil militaire de la «Région ouest». Tel est l'intitulé de la structure, installée à Zenten, qui réunit tous les responsables militaires des différents villages et villes du Djebel Nefousa en guerre contre les troupes de Kadhafi.

L'unité a été longue à se dessiner, entre les cités berbères, telle Nalut, et les villes arabes, telle Zenten, et entre tant de villages qu'opposaient parfois de sombres luttes ancestrales sur lesquelles jouait le dictateur. Mais aujourd'hui, de la frontière tunisienne, à l'ouest, jusqu'à Gualich, sur 200 km, à une unité territoriale répond une unité militaire. L'objectif prioritaire est la conquête de Gharian, la plus grande ville (80 000 habitants avant la guerre), à l'extrémité est du Djebel Nefousa. Alors tout ce plateau, à quelque 600 mètres d'altitude, avec ses villages perchés sur des pitons rocheux, ses monts pierreux à l'ocre parsemé de touffes de végétation vertes, aura, une fois encore, repoussé l'ennemi, Kadhafi étant ici aujourd'hui assimilé aux envahisseurs ottomans et italiens.

«Ma maison est intacte»

Avant d'atteindre Gharian, les rebelles devront prendre le village d'al-Asabah, qui fait face à celui de Gualich. Cette conquête est programmée pour les jours prochains. "Mais à al-Asabah, explique le colonel Joma Ibrahim au Figaro, il y a des civils. Nous leur laissons un peu de temps pour fuir." Les forces pro-Kadhafi, assure-t-il, ont tourné certaines de leurs batteries Grad postées autour d'al-Asabah vers le village. "Quand nous attaquerons, poursuit-il, les habitants vont penser que c'est nous qui leur tirons dessus." La bataille pour Gharian, qui est beaucoup plus peuplée, sera encore plus difficile à mener.

Contrairement à Gualich, Kikla, l'autre village pris par les rebelles mercredi dernier, attendait, lui, d'être libéré. Des hommes commencent à retourner dans ce hameau haut perché. Parmi ceux-ci, Abdelamid Abdelghanik raconte qu'il était parti pour Tripoli avec sa famille. "Ma maison est intacte, rien n'a été pris", se satisfait-il. Son beau-père, sa femme et ses trois enfants ont déjà quitté la capitale libyenne et passé la frontière tunisienne. Ils entreront ensuite à Nalut, dans le Djebel Nefousa, et, espère-t-il, "ils seront là dans quelques jours".

La quasi-totalité des familles de Kikla vivent pour l'instant encore dans les villages alentour. À Djej notamment, où l'école a été réquisitionnée. Djej est un promontoire, du haut duquel on discerne en bas dans la vallée Bir al-Ghanam, la première position des forces de Kadhafi sur le flanc nord du Djebel Nefousa. La prise de Bir al-Ghanam est également dans les cartons du conseil militaire de Zenten. De Bir al-Ghanam, les rebelles pourront remonter sur le flanc ouest de Tripoli. De Gharian ils remonteront par l'est vers la capitale, dont la prise est leur but ultime.

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 19:07

 

Treize ans après, qu'attendent les partis politiques implantés dans la région (FFS, RCD, MAK), la société civile, la famille Matoub pour réclamer une commision d'enquête internationale. Devant l'incapacité de la justice algérienne et les blocages à tous les niveaux du régime algérien, c'est l'unique solution pour que la lumière soit faite sur cette affaire.

Il en va de même pour tous les autres assassinats restés impunis jusqu'à date, de Mohamed Seddik Benyahia, du président Boudiaf, du professeur Boucebsi, de l'écrivain Mouloud Mammeri, Tahar Djaout, des Moines de Tibhirin, des 129 juenes de Kabylie en 2001 etc...et de ces 200 000 civils sauvagement égorgés.

 

 

 

DDK

 

Tizi Ouzou : Le procès de l’assassinat de Lounès Matoub le 18 juillet prochain
Par  

L’affaire de l’assassinat de Lounès Matoub sera examinée par le tribunal criminel près de la cour de Tizi Ouzou le 18 juillet prochain, a appris la dépêche de Kabylie d’une source judiciaire. Une information confirmée par maître Ait Habib,  l’avocat de l’un des deux principaux accusés, Madjnoune en l’occurrence.
Le procès des deux principaux accusés dans l’affaire de l’assassinat de Lounès Matoub  aura finalement lieu le 18 juillet prochain, à la cour de justice de Tizi Ouzou. annoncée à maintes reprises , l’affaire de l’assassinat du rebelle survenue un certain 25 juin 1998 à Tala Bounane , sera examinée par le tribunal criminel près de la cour de Tizi Ouzou qui aura , surtout , à statuer sur le cas de deux principaux accusés , Malik Madjnoune et Chenoui en l’occurrence . En effet, notre source indique que le magistrat instructeur qui a  transmis le dossier le  jeudi 16 juin dernier, au parquet pour programmation du procès a clôturé le complément d’enquête qui a motivé le report de l’examination  de la l’affaire le 9 juillet 2008, sur demande de la partie civile qui a remis, ce jour- là, une liste additive de témoins appelés à témoigner. Une  liste composée de 51 noms , essentiellement des personnalités politiques de l’époque qui ont déjà fait des déclarations à propos de l’affaire . Notre source nous a fait savoir, à ce sujet, qu’aucune personnalité citée par la famille Matoub n’a répondu aux convocations du juge instructeur pour apporter son témoignage.  On saura, par contre, que cinq témoins à décharge ont été auditionnés à la demande de la défense de Medjnoune, ils  auraient confirmé les déclarations de ce dernier qui affirmait qu’il se trouvait au centre- ville de Tizi Ouzou au moment des faits. Malik Madjnoune a été pour rappel, arrêté le 28 septembre 1999 quelques jours après l’arrestation de Chenoui , l’autre accusé dans l’affaire et gardés en détention préventive depuis . Madjnoune a été présenté au procureur de la République le 02 mai 2000, un non -lieu lui a été notifié, avant que le parquet ne fasse appel de la décision. Du côté de la famille de Matoub, sa sœur Malika nous a fait savoir dans une récente déclaration que " la justice n’a pas assez d’éléments. Si le procès se tient dans l’état actuel des choses, ça serait une parodie de justice, car beaucoup de choses n’ont pas été faites, à commencer par la reconstitution des faits. Il y a eu mort d’homme. Matoub a été tué sur la route de Tala Bounane. Il faut qu’il y ait reconstitution des faits en prenant compte des témoignages de Nadia (veuve Lounès), Ouardia et Farida mais aussi une étude balistique " considérant au passage que le procès qui se tiendra le 18 juillet prochain, comme celui de  " Madjnoune et Chenoui " et non un procès de l’assassinat du rebelle. Malika Matoub est allée, dans le même sillage, très loin en affirmant lors d’une conférence- débat organisé par le FFS à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de l’assassinat de Lounès que Le pouvoir veut étouffer et classer l’affaire Matoub en programmant un procès que j’assimile à une mascarade judiciaire.
De son côté, maître Ait Habib, avocat de Malik Madjnoune confirmera l’information faisant état de la programmation du procès pour le 18 juillet prochain, en  s’interrogeant sur les résultats du complément d’enquête " Le résultat de ce complément a-t-il apporté du nouveau ou a-t-il seulement augmenté le calvaire de Malik Medjnoune. Une perte de temps, pourrait-on, penser 13 années après l’assassinat du chanteur Matoub. "

O. Zeghni

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 18:44

 

Et comme si de rien n'était, le régime algérien se pète les bretelles de baptiser la capitale du roi Yaghmoracen,  de vulgaire capitale de culture islamiste (normal avec la manne des 300 milliards de $ dans les coffres !). Au lieu d'investir dans la santé, la jeunesse et l'innovation, il gaspille l'argent du peuple dans des fantasmes arabo-islamistes tels que le recrutement et l'envoi de mercenaires pour le criminel bâathiste Kadafi, ou encore ce soutien démesuré au Polisario (arabe biensûr) depuis 1975 contre le Maroc.
 
 
Le peuple Algérien appréciera sûrement ce classement honteux de leur pays. Ils se consoleront peut-être d'apprendre que leur pays est quand même 9ième importateur des armes au monde !  Même s'ils ne savent pas toujours contre qui ces armes seront elles utilisées ? Leur accolyte Kadafi a retourné les siennes contre son peuple, n'est-ce pas ? 
 
 
 
 
RADAR (Dimanche 10 Juillet 2011)

 

Indice mondial 2011 de l'innovation
L’Algérie se classe dernière parmi 125 pays !
Par : Rubrique Radar

C'est une véritable déconfiture ! L'Algérie vient d'être classée dernière au monde par l'Indice mondial de l'innovation (GII). Notre pays se retrouve tout bonnement à la 125e place et clôture ainsi ce classement mondial réalisé par l'Insead, une des écoles supérieures de commerce les plus grandes et les plus renommées à l'échelle mondiale !

Dans ce contexte, les résultats de l'édition 2011 de l'Indice mondial de l'innovation (GII) ont révélé que la Suisse a pris la tête du classement cette année, gagnant trois places par rapport à l'édition 2010. La Suède et Singapour suivent, respectivement, aux deuxième et troisième rangs. Il est à signaler également que six États européens (dont la Finlande 5e, le Danemark 6e, les Pays-Bas 9e, et le Royaume-Uni 10e) se retrouvent parmi les 10 pays les plus innovants au monde. Dans ce top 10, on retrouve aussi deux économies asiatiques (Hong-Kong, Chine 4es) et deux pays nord-américains (les États-Unis d’Amérique 7es, et le Canada 8e).

L'Algérie, quant à elle, enregistre les plus mauvais scores au monde ! Elle se retrouve en queue de peloton des 125 pays, répartis sur tous les continents, étudiés par ce rapport mondial. Notre pays est ainsi carrément dépassé par des pays en guerre, à l'image du Soudan et d'autres, touchés par une profonde crise politique, comme la Côte d'Ivoire ! Selon cet indice mondial, des pays à faibles revenus comme le Ghana, le Bénin ou même le Niger font mieux que l'Algérie en matière d'innovation. Enfin, cet Indice mondial de l'Innovation prouve que l'Algérie est dépourvue d'un facteur-clé de la croissance économique et en l'absence d'un “environnement favorable à l'innovation”, l'Algérie ne pourra jamais booster sa “compétitivité”.

 

 

L'Algérie, 9e importateur d'armes dans le monde
Par |

Au Maghreb, l’Algérie est le pays le mieux équipé militairement, loin devant le Maroc et la Tunisie.

Forte de ses pétrodollars, l’armée algérienne vient de passer commande pour plus de 14 milliards de dollars à l’Allemagne pour différentes armes dont des frégates et un système électronique de protection des frontières. Jusqu’à présent, l’Algérie était la chasse gardée de la Russie en matière de fourniture d’armes.

Mais le président Bouteflika a décidé de diversifier les partenaires militaires de son pays pour ne plus dépendre d’un seul fournisseur. L’épisode de la fourniture, il y a deux ans, par la Russie d’avions de guerre défectueux a renforcé la position des partisans de la diversification. En Algérie, les dépenses militaires continuent de représenter la plus grande part du budget de l’État (6 milliards d’euros en 2011).

Selon le rapport 2010 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), l’Algérie est le deuxième importateur d’armes d’Afrique, derrière l’Afrique du sud et se classe au 9e rang mondial. L’armée algérienne se renforce pour combattre al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), toujours présente sur son territoire.

D’autre part, le gouvernement algérien se méfie du Maroc, un ennemi potentiel. Les deux pays se livrent à une guerre froide, sur fond de conflit au Sahara occidental.

L’armée algérienne s’équipe également pour faire face à une éventuelle situation à la libyenne où la guerre civile fait rage.

"L'Algérie n'est pas à l'abri d'un soulèvement violent"

"Les militaires suivent de près ce qui se passe chez le voisin libyen. L’Algérie n’est pas à l’abri d’un soulèvement violent de l’opposition ou d’une région pour réclamer son autonomie ou carrément son indépendance", affirme un haut responsable. Le pays a déjà dû faire face au soulèvement des islamistes radicaux au début des années 1990 : la guerre qui a suivi a fait plus de 200 000 morts et se poursuit toujours.

Mais cette course à l’armement suscite bien des interrogations. Les nouvelles acquisitions sont peu utilisables dans la guerre contre les islamistes d’Aqmi. Une guerre contre une puissance occidentale serait perdue d’avance. Et l’issue d’un conflit armé contre le Maroc dépendrait surtout de la position des grandes puissances. Qui plus est, ces dépenses militaires s’inscrivent à un moment où le pays a surtout besoin d’hôpitaux, de logements, de trains, d’écoles, d’universités et d’entreprises capables de créer des emplois viables pour les chômeurs.

Hamid Guemache

(*) Les titres et intertitre sont de la rédaction

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 23:03

voir également :

 

http://www.kabyle.com/comment/39670#comment-39670

 

 

El watan

Cela s’est passé à M’Kira (Tizi Ouzou)
Une météorite calcine un olivier
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le 09.07.11 | 01h00

Un olivier centenaire a été complètement ravagé par le feu qui s’est déclaré suite à l’impact de la météorite.

Les membres de l’association Sirius Astronomy de Constantine se sont déplacés, ces derniers jours, dans la commune de M’kira (40 km au sud de Tizi Ouzou) sur le point de chute d’une météorite tombée le 23 juin dernier, vers minuit. Ces universitaires ont confirmé, après une analyse minutieuse des lieux, la chute d’une météorite au cimetière du village Taka.


Un olivier centenaire a complètement été ravagé par le feu qui s’est déclaré suite à l’impact de la météorite. «Après la chute de cette météorite, une forte explosion a été entendue autour du village. Une flamme de plus six mètres est montée vers le ciel. Cela a été la panique totale au village. Personne n’a pu expliquer ce phénomène rare. L’éclairage public s’est éteint plus d’une minute», dira un jeune habitant du village. Pour les jeunes universitaires de l’association Sirius, ce phénomène est connu. «Ces météorites quittent leur orbite pour tomber sur terre. Plusieurs chutes de fragments de corps célestes sont enregistrées chaque année.


 Parfois, elles causent des dégâts et même, plus rarement, des pertes humaines, ce qui n’a pas été le cas fort heureusement ici», nous explique Aïmen Nadjib Reiachi, membre de l’association Sirius Astronomy. Selon le vice-président de la jeune association, Hamdouche Mourad, la météorite tombée à Taka est d’un volume d’environ 25 cm3 et sa vitesse d’impact avec la terre serait de 25 km/s. «Les météorites perdent plus de 60% de leur volume au moment de leur pénétration dans l’atmosphère terrestre. Elles sont composées de fer et de nickel généralement», expliquera aussi notre interlocuteur.


Pour le moment, les débris de la roche tombée sont au niveau des laboratoires de l’Usthb d’Alger. «Nous allons clôturer le lieu pour le préserver. On attend toujours les résultats d’analyse des débris de la météorite acheminés aux laboratoires par des chercheurs de l’USTHB d’Alger», nous a déclaré  le P/APC de M’kira.                                  

Brahim Baahmed
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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 22:17

 

 

Le Sud-Soudan devient dès aujourd’hui le 9 juillet 2011 un Etat indépendant. C’est enfin la délivrance pour les populations de cette région animiste et chrétienne, de tout temps persécutées, voire soumises à l’esclavage par le Nord arabe et musulman.

 

Les Sud-Soudanais n’en demandaient pas tant. Ils se seraient accomodés d'une Fédération Soudanaise, comme les Kurdes en Irak, qui respecterait leurs différences religieuses et culturelles. La partition du Soudan est la conséquence du refus du dictateur islamiste Omar El Béchir de négocier pour la transformation du Soudan en un état fédéral.

 

Ce dictateur est plutôt connu pour être un grand criminel, surtout pour les massacres qu’il a ordonnés dans le Darfour. D’ailleurs, un mandant d’arrêt international a été lancé contre lui par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.

 

Il est aussi connu pour avoir ouvert des camps d’entraînement pour les terroristes du GIA, lesquels retournaient ensuite en Algérie avec la complicité d’un autre dictateur, Mouammar El Gueddafi, pour y semer mort et désolation.

 

À cet égard, rappelons que le régime algérien au lieu de couper toute relation avec ces deux criminels, il les a au contraire toujours soutenu envers et contre tous. La sécession du Sud-Soudan est à méditer par le régime algérien arabo-islamiste qui persiste à nier les droits fondamentaux des Imazighen à la différence linguistique et religieuse.

 

 

 

 

 

 

 

08/07/2011 à 10h:05 Par Jeune Afrique
Des hommes et des femmes fuient la région du Kordofan-sud bombardée par l'armée soudanaise, le 28 Des hommes et des femmes fuient la région du Kordofan-sud bombardée par l'armée soudanaise, le 28 © AFP

L'ONU a appellé jeudi à la fin du conflit entre le Nord et le Sud-Soudan, trois jours avant le retrait de sa mission dans le pays (Minus). Malgré la déclaration d'indépendance du Sud, le 9 juillet, la situation demeure délétère.

Au moment où les forces de l'ONU vont quitter le Soudan, Halle Menkerios, chef de la Mission des nations unies au Soudan (Minus) s'inquiète de la recrudescence des combats dans la région pétrolière du Kordofan sud.

« Un nouveau conflit a éclaté début juin avec des conséquences extrêmement inquiétantes sur les citoyens », a-t-il déclaré. Le gouvernement du Soudan au nord et le Mouvement populaire de libération (SPLM) au sud ne parviennent toujours pas à mettre en œuvre l'ensemble des clauses de l'accord de paix globale (CPA) de 2005 qui a mis fin à 22 ans de guerre civile entre les deux camps.

Soulignant «  des progrès très importants » dans les négociations entre le Nord et le Sud, Halle Menkerios reste donc conscient que tous les problèmes ne sont pas réglés, à l'image de la question du statut de la région d'Abyei, zone contestée entre les parties.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Indépendance du Sud-Soudan : l'ONU s'apprête à retirer ses troupes dans un contexte explosif | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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