Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 23:24

espression

COUPE DE LA CAF
La JSK annonce son grand retour
04 Avril 2011 -

 

La JS Kabylie s’est finalement imposée à Nouakchott aux dépens du Tevragh Zeïna, le représentant mauritanien grâce à un doublé de Nessakh, déjà auteur à l’aller de l’unique but inscrit par les Canaris.

Notre représentant en Coupe de la CAF a donc réussi à se qualifier aux 8es de finale d’une compétition africaine qu’il avait déjà remportée à trois reprises. Cette première victoire réussie en déplacement par la formation kabyle, va certainement tonifier davantage le moral des joueurs. Un effectif actuel auquel le coach Rachid Belhout accorde beaucoup de confiance depuis son arrivée à la tête de la barre technique, et qui n’a pas encore connu la moindre défaite.
Il est vrai que la JS Kabylie a alterné le bon et le moins bon au niveau de ses dernières prestations en date, que ce soit en championnat ou en Coupe d’Algérie. Même lors du match aller livré à Tizi Ouzou face au modeste club mauritanien de Tevragh Zeïna de Nouakchott, la prestigieuse équipe kabyle, s’était finalement contentée d’une très courte victoire au score.

Le Missisle du Gabon comme prochain adversaire

L’équipe gabonaise de Missisle sera le prochain adversaire de la JS Kabylie en 1/8es de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) après sa qualification aux dépens des Soudanais de El Nil (2-1), samedi, en match retour disputé au Gabon. Lors du match aller joué au Soudan, El Nil et Missisle s’étaient séparés sur un score de parité: 1 à 1. En 1/8es de finale aller de la Coupe de la Confédération, prévu entre le 22 et le 24 avril, la JS Kabylie se déplacera au Gabon pour croiser le fer avec l’équipe de Missisle, avant d’accueillir son adversaire au match retour prévu entre le 6 et le 8 mai prochain.


Ce qui avait fait dire au président Moh Chérif Hannachi, que la Coupe de la CAF ne figurait pas en réalité parmi les objectifs à atteindre cette saison par sa formation. Toutefois, prestige oblige, le boss kabyle du club cher à la ville des Genêts avait, par la suite, estimé à partir de Nouakchott qu’il n’était pas question que la JS Kabylie se fasse éliminer de manière précoce de ladite compétition.
Il est vrai aussi que dès l’arrivée de la délégation kabyle à Nouakchott, les dirigeants du club mauritanien n’avaient pas hésité à user de méthodes totalement aux antipodes de celles auxquelles avait eu droit l’équipe de Tevragh Zeïna, lors de son dernier séjour à Tizi Ouzou. Il n’en fallait pas plus pour inciter les joueurs de la JS Kabylie pour montrer à leur vis-à-vis du jour, qu’ils étaient largement en mesure de s’imposer à Nouakchott, malgré l’absence de plusieurs éléments indispensables aux yeux du coach Belhout.
Un Rachid Belhout qui n’a pas cessé de grincer des dents, même quand la victoire était au rendez-vous dernièrement.
Selon l’actuel patron technique des Canaris, il fallait battre le MC Oran pour se rendre à Nouakchott avec un moral de fer. Il est surtout vrai aussi qu’une élimination subie d’entrée en Coupe de la CAF, et de surcroît face à un modeste adversaire, aurait certainement été très mal accueillie par les supporters de la JS Kabylie. Des fans qui avaient gardé en travers de la gorge la dernière élimination en demi-finale de la prestigieuse Champion’s League.
Il fallait donc de nouveau retrouver rapidement de bonnes sensations en compétition africaine, afin de créer cette émulation qui avait souvent fait défaut à l’équipe, dès l’entame du championnat en cours. La JSK revient progressivement aujourd’hui au devant de la scène footballistique, et rien ne dit que la Coupe de la CAF tournera court pour les Canaris du Djurdjura, toujours en course sur trois fronts pour le moment.

Bachir BOUTEBINA

Partager cet article
Repost0
3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 23:20

 

Rassemblement pour Ali Mécili / Le Samedi, 9 avril 2011 à 14 h 30 Cimetière du Père Lachaise – Entrée principale
Par | |
T
Rassemblement pour Ali Mécili / Le Samedi, 9 avril 2011 à 14 h 30 Cimetière du Père Lachaise – Entrée principale  

Le 7 avril 1987, l’avocat André-Ali Mécili, compagnon de Hocine Aït-Ahmed et porte-parole de l’opposition algérienne démocratique, a été exécuté à Paris sur ordre des services secrets algériens. Dès le mois de juin 1987, son assassin présumé, interpellé sur le sol français, a été expulsé en urgence absolue vers l’Algérie, et vingt quatre ans après, ce crime d’État demeure impuni.

Le diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, soupçonné d’être l’organisateur de cet assassinat, arrêté le 14 août 2008 à l’aéroport de Marignane, puis mis en examen pour complicité d’assassinat, a finalement fait l’objet d’un non lieu et une fois encore la justice a été remise à plus tard.

Pourtant, notre combat n’a pas été vain. Votre fidélité, votre mobilisation depuis tant d’années ont permis de sortir l’affaire Mécili du silence et de l’oubli que prétendait nous imposer la Raison des États. Désormais, elle est inscrite dans les mémoires et dans l’Histoire.

Cela n’a pas été facile, tant de responsables politiques ont refusé de nous entendre, préférant fermer les yeux sur le crime d’un État ami. Les mêmes aujourd’hui, découvrant avec stupéfaction la volonté et la force des peuples en lutte contre les dictatures, s’autorisent à soutenir ce fameux « printemps arabe ». Sauront-ils être cohérents avec eux-mêmes et iront-ils jusqu’à accepter de nous entendre lorsqu’au nom des valeurs de la France, nous réclamons justice pour Ali Mécili ? Il faut y croire et ne pas baisser la garde.

C’est pourquoi nous devons être nombreux à nous retrouver, ce 9 avril, pour nous recueillir sur la tombe d’Ali. Nous aurons aussi une pensée pour tous ceux qui luttent dans les pays arabes pour leur dignité et leur liberté. Un immense espoir s’est levé et nous verrons un jour la vérité venir d’une Algérie enfin démocratique.

Paris, le 28 mars 2011

Annie Mécili

RASSEMBLEMENT pour Ali Mécili
Le Samedi, 9 avril 2011 à 14 h 30 Cimetière du Père Lachaise – Entrée principale

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 20:58

 

http://www.tamurt.info/des-reformes-dans-le-systeme-algerien-a-partir-de-tlemcen-capitale-de-la-culture-islamique,1490.html
Des reformes dans le système algérien à partir de Tlemcen, Capitale de la culture islamique
dimanche, 27 mars 2011 / La Rédaction
      

Un journal arabophone proche du sérail rapporte aujourd’hui, 27 mars 2011, que le Président Bouteflika s’adressera aux Algériens le 16 avril prochain, à l’occasion de l’inauguration de la manifestation culturelle « Tlemcen, Capitale de la culture islamique ».

L’occasion choisie pour annoncer les reformes politiques et un remaniement ministériel dans le système réaffirme la politique islamiste du Président algérien Bouteflika.

Décidément, la course au leadership sur l’islam demeure la seule ligne de démarcation entre le pouvoir algérien et les islamistes.

Ainsi le lieu choisi par le Président algérien est la ville Tlemcen, située à 520 km au sud-ouet d’Alger et à 76 km à l’est de la ville marocaine d’Oujda, à l’occasion de l’inauguration d’une manifestation islamique et la date choisie est le 16 avril, c’est à dire, 4 jours avant les grandes manifestations en Kabylie, à l’occasion du Printemps berbère 1980 et du Printemps noir 2001.

Le commun des mortels comprendra que cette tempête dans un verre d’eau à laquelle le pouvoir s’attelle, d’ors et déjà, n’est qu’un subterfuge pour faire diversion de l’exigence de liberté que les peuples d’Algérie réclament.

Le vent de liberté qui souffle sur l’Afrique du nord ne semble pas encore inquiéter les généraux algériens.

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 20:41

El Watan

 

 

Iness Mezel, transe berbère
Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 01.04.11 | 01h00

Le troisième album de Iness Mezel, Beyond the Trance, marque un tournant résolument rock du groupe. Iness Mezel, ou «Dis-lui, tout est à venir», porte avec brio la langue berbère à la scène internationale puisque son initiatrice et chanteuse Fatiha Messaoudi a décroché plusieurs prix, dont le prix de la meilleure artiste féminine d’Afrique et de la meilleure artiste d’Afrique du Nord. Leur précédent album Wedfel (la neige) a été reconnu meilleur album de l’été par CBC Radio.

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 20:24

TSA

Ils exigent la fermeture des carrières et la reprise du projet de 300 logements sociaux

 

Des dizaines d'habitants de Cap Djinet, une commune à l'est de Boumerdès, ont bloqué ce jeudi 31 mars la route nationale RN 24 reliant la wilaya de Boumerdès à la capitale pour protester contre l'annulation du projet de 300 logements programmé à proximité de deux carrières d'agrégats. Dans un premier temps, les habitants de la commune exigent la fermeture de ces carrières situées dans la région à cause de la pollution dont elles sont à l'origine. Ils demandent ensuite la reprogrammation du projet des 300 logements sociaux.
 
Ces protestataires, qui ont fermé la route à la circulation en utilisant des pneus brûlés et des troncs d'arbres, ont affirmé qu'elle ne sera pas rouverte et qu'ils ne rebrousseront pas chemin avant la satisfaction de leurs revendications. Ces carrières ont transformé leur vie en enfer, attestent certains habitants interrogés par TSA. Ils ont ajouté qu'ils sont nombreux à souffrir de maladies chroniques et de difficultés de respiration à cause de la poussière engendrée par les explosions dans ces sites. Outre le vacarme qu'elles causent, les habitants évoquent la dégradation de leurs habitations.
Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 21:02

el watan

 

9e Festival de poésie amazigh de Aït Smaïl (Béjaïa)
Les régions berbérophones représentées
Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 29.03.11 | 01h00 Réagissez

zoom | © D. R.

Les poètes de plusieurs régions d’Algérie se sont donné rendez-vous, le week-end dernier, à Aït Smaïl pour la 9e édition du Festival de poésie amazigh, organisée par la très active association locale Adrar n’fad en hommage à l’écrivain Mouloud Mammeri.

Durant trois jours, la maison de jeunes de la localité a vu défiler des amateurs de poésie venus de différentes régions berbérophones d’Algérie. Avec pour objectif d’en faire un espace d’expression et de rencontre des poètes, les initiateurs du festival – qui a vu le jour en 2003 – ont réussi leur pari puisque pas moins de 131 poètes des deux sexes et de tous les âges ont pris part à ce rendez-vous. L’occasion a été aussi donnée aux férus de ce genre littéraire de déclamer leurs poèmes sur les différents thèmes et dans les variantes de la pratique de la langue amazigh.Riche en couleur, la manifestation a vu aussi l’organisation d’ateliers d’art, d’expositions de peinture, d’un café philosophique et de conférences-débats sur les thèmes de la poésie et de la littérature en général.

Ainsi, Ouchene Smaïl et Mokrani Nourredine ont exposé leurs œuvres d’art et se sont vu décerner des prix d’encouragement à l’issue du festival. Allaoua Rabehi, membre du jury et enseignant de tamazight à l’université de Béjaïa, a animé une conférence sur «La poésie du chanteur kabyle Lounis Ait Menguellat» et Abdennour Ould Fella a abordé le thème de «Mouloud Mammeri : de la distanciation à la réappropriation de la culture berbère».

Cercle de poètes

L’écrivain journaliste Rachid Mokhtari s’est étalé, pour sa part, sur une œuvre jusque-là méconnue du grand public, à savoir «Mouloud Mammeri, entretien avec Tahar Djaout». Dans une conférence sur le thème «Mouloud Mammeri et Tahar Djaout : empathie et écriture», Rachid Mokhtari a su, dans un langage limpide, disséquer l’entretien qui, selon lui, a servi à «préparer au changement dans l’esthétique littéraire entre deux générations d’écrivains et la transition vers une nouvelle voie romanesque». Aussi, cet échange entre les deux écrivains a, selon le conférencier, «apporté des éléments de réponse concernant la production de l’auteur de La Colline oubliée sur le plan quantitatif, la notion d’engagement et le devoir de vérité chez lui et la dichotomie entre sa production de l’imaginaire et ses travaux de recherche».

Ce festival annuel, qui s’est déroulé dans une ambiance bon enfant et qui a suscité l’engouement du public, s’est clôturé samedi avec la remise de prix aux auteurs des meilleures œuvres poétiques, après évaluation par un jury composé d’universitaires spécialistes.
Ainsi, le premier prix est revenu à un jeune poète, Ibri Hamid de Aïn El Hammam (Tizi Ouzou), alors que des prix ont été attribués pour des poèmes déclamés dans d’autres variantes du parler amazigh, à savoir le zenati, le ouargli et le chaoui.
Malgré la fatigue, perceptible sur leurs visages, due à la longue préparation entamée depuis décembre, les membres de l’association Adrar n’fad ont affiché leur satisfaction suite à la réussite du festival ; ils espèrent néanmoins une aide de la part des pouvoirs publics dont l’apport jusqu’à présent reste en deçà de leurs attentes et des objectifs qu’ils se sont assignés. Ils estiment qu’au delà de la volonté qui les anime, l’apport matériel et financier est de mise pour ne pas céder à la tentation de léthargie qui gagne le mouvement associatif.

Hakim Kebir
Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:51

el watn

 

Des partis demandent un changement radical du régime
Pourquoi la Constituante fait peur au pouvoir
Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 29.03.11 | 01h00 Réagissez

Le retour nécessaire à une Assemblée constituante, comme gage d’une promesse de changement effectif du système politique algérien, fait l'objet d’initiatives de certains partis. L’idée est diversement appréciée. Des partis au pouvoir — le FLN et le RND — rejettent la démarche de ceux qui soutiennent la mise en place d’une Assemblée constituante évincée en 1963.

Le vent du changement souffle sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Pratiquement ce sont tous les systèmes post-coloniaux qui se trouvent, depuis le début de l’année 2011, fortement contestés par les populations de la région.
Composées essentiellement de jeunes, ces sociétés exigent la mise en place, sans attendre, d’un nouvel ordre et des systèmes politiques qui divorcent avec les régimes qui ont confisqué les souverainetés populaires des dizaines d’années durant. En Tunisie puis en Egypte, cela s’est déjà réalisé.
Au Yémen et en Syrie, le changement est sûrement en voie de réalisation.


En Libye, le régime autoritaire d’El Gueddafi regimbe encore devant une opposition qui veut le déloger par la force des armes. La voix du changement s’élève aussi au Maroc, en Jordanie et même en Arabie Saoudite. L’Algérie n’est pas à l’abri.
Depuis les violentes émeutes du 5 janvier dernier, les demandes de changement se multiplient. Les propositions aussi. Elles émanent toutes de l’opposition. Malgré une différence d’approche, ces propositions s’accordent sur un point : le changement radical du système. Et dans ce sens, l’idée d’aller vers une assemblée constituante, défendue par le président du FFS, Hocine Aït Ahmed, revient à nouveau sur le devant de la scène. Elle s’impose même, aujourd’hui, comme une solution à la crise politique dans laquelle patauge l’Algérie depuis l’indépendance.


Les demandes de changement se multiplient


Partagée par la majorité des partis de l’opposition – même si certains préfèrent lui donner une autre appellation –, la Constituante fait peur au pouvoir et ses formations politiques. C’est la levée de boucliers à chaque fois qu’ils entendent parler d’une Constituante. Le premier qui mène la campagne contre cette proposition est, bien sûr, le premier responsable de l’ex-parti unique, Abdelaziz Belkhadem. «Le Front de libération nationale est certes pour des changements politiques, mais contre le retour à l’Assemblée constituante, mise déjà sur pied en 1963», déclare-t-il, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale. «On ne peut pas revenir au point zéro, comme si l’Algérie n’a pas d’institutions», ajoute-t-il. Lui emboîtant le pas, l’autre parti de l’administration, le RND en l’occurrence, s’oppose également à cette demande. «Cette proposition efface tout ce qui a été accompli depuis l’indépendance de notre pays», estime Miloud Chorfi, chargé de communication du RND. Ce dernier ne cache pas sa préférence à des réformes émanant de l’intérieur du système. «Le RND adhère aux mesures de réforme proposées par le président de la République au profit de la pratique démocratique», précise-t-il. Pourquoi ces deux partis s’opposent-ils à la Constituante ?

La réponse est évidente. Ils sont des piliers du système actuel. Un changement serait, pour eux, synonyme de la fin de la légitimité historique que leurs responsables font valoir pour rester dans la périphérie du pouvoir. C’est leur existence en tant qu’appareils du régime qui sera menacée de disparition. «Ces partis sont des éléments essentiels du pouvoir périphérique. Ils sont instrumentalisés par le pouvoir pour freiner toute volonté de changement», analyse le politologue, Rachid Tlemçani. «Qui dit Constituante, dit la mise en place d’une nouvelle République. Celle-ci exige un changement radical du système en mettant fin au statu quo. Ces partis ont peur d’un changement radical qui est pourtant une demande de la rue en Algérie et dans les pays de la région», ajoute-t-il. Selon lui, 80% de la population algérienne sont nés après l’indépendance et n’ont rien à partager avec le système actuel. Rachid Tlemçani pense encore qu’il y a une fausse interprétation du changement radical chez le pouvoir et ses appendices. «Un changement radical ne veut pas dire un changement revanchard. Ces partis ont peur d’un changement revanchard et essayent aujourd’hui de se repositionner en plaidant pour un changement de façade», explique-t-il.
  
 

Madjid Makedhi

 

 

Partager cet article
Repost0
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 19:43

L'Expression

 

BÉJAÏA - AKFADOU
Taos Amrouche ressuscitée
29 Mars 2011

 

Un hommage a été rendu, du 23 au 27 mars à Akfadou, à la grande figure de la chanson kabyle, l’ambassadrice de la culture berbère, Taos Amrouche.

L’association Imghan Tizamourine d’Akfadou a rendu un vibrant hommage à celle qui fut longtemps oubliée, voire ignorée et parfois même occultée par les institutions littéraires et culturelles officielles de son propre pays.
Cet hommage se voulait une reconnaissance envers cette grande figure kabyle, artiste, femme de lettres et interprète de chants traditionnels kabyles, d’une part, et tous les anciens qui ont su et pu préserver le patrimoine culturel amazigh en transmettant ce trésor de génération en génération.
Après avoir honoré Mouloud Mammeri, une autre grande et emblématique figure littéraire l’année dernière, la dynamique association Imghan Tizamourine d’Akfadou, a récidivé pour la deuxième fois consécutive à travers cette rencontre culturelle durant laquelle elle a fait revivre et redécouvrir cette maîtresse des mots à la voix d’or.
Taos Amrouche, l’auteure à la plume provocatrice, la féministe déclarée avant l’heure, l’interprète hors pair des chants berbères qui a beaucoup souffert de son vivant de l’indifférence et du mépris des siens, a été au centre d’un débat riche et fructueux retraçant sa vie et son parcours durant près d’une semaine.
Originaire d’Ighil Ali (Béjaïa), Marguerite Taos Amrouche, fille de Fadhma Ath Mansour et soeur de Jean El Mouhoub Amrouche, est la première femme algérienne romancière. Elle avait également fait une carrière de chroniqueuse à la radio. Taos Amrouche est décédée en 1976 à l’âge 63 ans.
Au programme de cette louable manifestation culturelle, plusieurs activités ont été au menu. Des conférences débats, des compétitions sportives et des animations, théâtrale, artistique et musicale, ont meublé les journées assurées.
Cette rencontre a fait découvrir aussi aux visiteurs la vie et le parcours de Taos Amrouche, ainsi que les différents bijoux, robes, monnaies et autres objets traditionnels kabyles.
Par ailleurs, l’association qui a pour but de relancer et promouvoir la culture au niveau de la région, tout en continuant à préserver, à immortaliser le patrimoine culturel amazigh et à réhabiliter, par la même occasion, les figures artistiques et culturelles de la région, a réussi un bon challenge pour sa deuxième sortie dans le domaine.
En attendant d’autres louables initiatives inscrites sur son agenda, nous souhaitons bon courage et bonne continuité à la dynamique équipe de ladite association.

Boualem CHOUALI

Partager cet article
Repost0
23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 21:04

Algerie-Focus

 

Six questions au Gouvernement algérien à propos de l’urgence d’une nouvelle gouvernance

Poste par faycal mar 23rd, 2011 

Par Pr Abderahmane MEBTOUL et Docteur Liès GOUMIRI*

Au moment où l’on parle d’engager des réformes en profondeur à la fois politiques et économiques afin de réaliser une transition démocratique pacifique en espérant que les actes suivront la parole, que ce ne seront pas du replâtrage, sachant que par le passé bon nombre de promesses et lois n’ont jamais été appliquées expliquant le divorce croissant entre les dirigeants et les citoyens, nous proposons dans cette modeste contribution, afin de susciter un d ébat productif, de poser un problème stratégique déterminant pour l’avenir de l’Algérie à savoir l’urgence d’un Re-Engineering pour l’Algérie en six questions réponses.

1- Quel bilan tirez- de l’action gouvernementale de la dernière décennie?

Il faut partir de la situation antérieure puis évaluer celle d’aujourd’hui. Nous dirons d’abord que l’Algérie n’est pas à l’abri des périls qui la guettaient avant et n’a pas trouvé à ce jour la voie de sortie d’une crise multidimensionnelle aigüe. Les problèmes majeurs demeurent, la crise de confiance persiste à l’intérieur et à l’extérieur de l’Algérie, accentuée par les scandales financiers.

Les conditions critiques d’implosion demeurent, les frustrations persistent, les perspectives s’assombrissent et enfin les fondements d’un développement durable du pays ne sont toujours pas réalisés. Si nous nous arrêtons aux équilibres macroéconomiques et la dette il est évident que nous avons bénéficié d’une conjoncture favorable à nos exportations d’hydrocarbures et de bonnes conditions pluviométriques qui nous donnent un peu de répit. Cette embellie est indépendante de nos efforts.

La manne pétrolière a permis à l’Algérie d’effacer une énorme dette de consommation anarchique et d’engager des dépenses d’infrastructures jamais égalées. C’est un acquis pour le pays peut-on dire sans contexte, comme le programme d’industrialisation tout azimut des années 70 aurait dû permettre à l’Algérie de sortir du sous-développement. Que sont devenues ces usines clé en main et tous ces complexes intégrés ? En 1990, lors d’une visite dans notre pays, le Président japonais du KEIDAREN disait : l’Algérie, Quel gaspillage ! Il n’est pas permis de commettre deux fois de suite les mêmes erreurs. Nous n’avons pas le droit de gaspiller des ressources non renouvelables pour un développement non durable. Si l’Algérie investit dans les biens durables et les techniques modernes, ceux-ci doivent s’accompagner par des investissements tout aussi importants dans l’éducation-qualification, la démocratie-liberté et l’environnement-préservation. C’est là que le bas blesse ! C’est l’investissement immatériel qui manque aujourd’hui cruellement à ce pays. Nous pouvons investir autant de milliards de US$ sans connaître de développement voire régresser, comme nous le craignons aujourd’hui. L’âge d’un pays n’a rien à voir avec son niveau de développement, ainsi l’Egypte et l’Inde ont plus de 2000 ans et sont classés pays pauvres, le Canada et l’Australie ont moins de 150 ans et sont classés pays riches.

De même la taille des pays et leurs richesses naturelles n’ont pas d’effet direct sur leur niveau de développement, à l’instar du Japon petite ile sans ressources naturelles mais véritable « usine flottante » et de la Suisse, sans culture de cacao, produit le meilleur chocolat et tire sa richesse de sa stabilité et son sérieux. On construit une économie d’abord sur les valeurs morales d’une société (l’éducation civique, le code de l’honneur, le patriotisme authentique, la tolérance, la discipline, la rigueur, la performance, le sens du devoir, l’ordre de mérite, la loyauté, le gout de l’effort, la promotion sociale, la déontologie, la connaissance, le sens de la responsabilité, le challenge, la citoyenneté, l’honneur, la solidarité, la famille, la patrie…).

Quand comprendrons-nous que la structure des sociétés modernes et puissantes qui dominent le monde, s’est bâtie d’abord sur des valeurs et une morale (qu’ils appellent : les valeurs et principes universels). Nous devons impérativement recomposer nos valeurs et nos principes pour reconstruire une société algérienne moderne et ouverte à la culture et au développement économique, technique et social.

2- Quelles sont les actions urgentes pour mener l’Algérie vers une sortie de crise ?

En quelques mots, c’est d’abord, œuvrer pour bâtir une démocratie dynamique assise sur une justice indépendante, compétente et diligente. C’est ensuite de sortir d’un système de Gouvernance archaïque pour un système participatif et qui appelle aux compétences algériennes locales et celles établies à l’étranger. C’est en d’autres termes, donner aux algériens l’envie de construire ensemble leur pays et d’y vivre dignement et harmonieusement.

C’est enfin, rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions de la république, de préserver les libertés individuelles et consolider la cohésion sociale. C’est simple de le dire mais très difficile à faire et cela reste néanmoins l’apanage des sociétés avancées. Tant de questions nous interpellent aujourd’hui : comment freiner la dégradation de notre santé publique et notre système éducatif ? Est-ce normal que nous soyons encore en 2011 contraints d’acheter des soins à l’étranger tandis que nos éminents médecins spécialistes se vendent sur plusieurs continents ? Même chose pour l’éducation, quand allons nous arrêter la baisse du niveau de notre baccalauréat et de nos diplômes universitaires. Pourquoi les classes Maths- Elémentaires sont-elles désertées ? Pourquoi les diplômes et la compétition ne suscitent plus aucun engouement à nos étudiants ? Il est clair que notre système de santé publique se dégrade continuellement et notre système éducatif est laminé et débridé et il est urgent de les reformer tout deux, entièrement et profondément.

Comme également ne pas signaler cette absence d’un débat sur l’utilisation des réserves de change, de volonté politique de démocratiser la gestion de la rente des hydrocarbures et de réformer le système financier lieu de distribution de cette rente. Somme toute, l’Algérie reste un énorme chantier sociétal et toute sortie de crise, doit s’inscrire dans un programme de réformes structurelles profondes.

3- Quels axes de développement comme prioritaires ?

Le développement d’une nation est de fait horizontal et ses disparités régionales limitées. Pour notre pays, nous mettrons l’accent sur l’agriculture qui soufre d’un archaïsme déroutant. Il ne s’agit pas seulement d’injecter des subventions et soutenir les prix de certains produits jugés stratégiques. C’est du saupoudrage qui ne mène pas loin. La réalité est toute autre. Il faut visiter l’Inde, le Brésil, la Chine, l’Argentine, le Vietnam et les USA pour comprendre les enjeux de l’agro-business.

Tous ces pays nous vendent les denrées que nous ne produisons pas et eux ont depuis longtemps placé la production agricole au centre de leur développement économique. Depuis la réforme agraire des années 60 à ce jour nous cherchons à développer notre agriculture, mais en fait, avec nos nouvelles habitudes de consommation nous augmentons sans cesse la facture de nos importations. La santé, dans les années 70 nous avions une avance considérable sur nos pays voisins voire ceux du continent.

La médecine s’exporte très bien et les produits pharmaceutiques sont un des enjeux de domination et souveraineté des nations. L’Algérie aurait du être aujourd’hui un grand pays exportateur de produits pharmaceutiques et accueillir dans nos hôpitaux les patients étrangers qui ne peuvent se payer les services hospitaliers européens. Aujourd’hui, nous observons avec tristesse, notre dépendance accrue en matière de soins chirurgicaux et produits pharmaceutiques. L’industrie chimique et gazière algérienne a raté le grand virage des années 80, pour se restreindre simplement à l’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe et des USA.

La chimie du gaz judicieusement déployée aurait donné à l’Algérie une place dominante dans le monde par l’exportation d’une multitude de produits chimiques à très hautes valeurs ajoutées. Les monarchies du golfe, elles l’ont vite compris et mise en application. Les petites industries de transformation n’ont pas non plus connu un véritable soutien à l’instar de pays comme l’Italie des années 70, plus récemment dans les années 80, l’Inde, le Brésil, la Turquie où, soit les régions soit l’état central offraient d’importantes facilités aux PMI pour leur assurer une croissance rapide et une intégration dans les processus d’industrialisation.

Dans les années 80, ces trois derniers pays offraient à leurs citoyens non résidants des soutiens financiers sans pareil pour séduire ces entrepreneurs venus en particulier d’Allemagne, UK et USA et maitrisant un savoir-faire. Ou se placent-ils aujourd’hui ces pays dans le classement de la BIRD ? Depuis 1969, nous parlons de transfert de technologies, qu’avons-nous réellement transférer et que maitrisent parfaitement aujourd’hui, nos ingénieurs, nos techniciens et nos entreprises ? Sérieusement, pouvons-nous éluder une telle question ? La priorité aujourd’hui est de bien penser nos actions et cesser de réitérer les mêmes erreurs : faire mal et refaire, faire faux et continuer, emprunter une impasse et persister.

4- Le grand défi l’Algérie n’est-il pas le défi à la mondialisation et dans l’après hydrocarbures ?

Notre prenons le train de la mondialisation en retard et y sommes accrochés sans y être installés. La chute est possible à tout moment. Notre salut nous le trouverons par l’application d’une politique volontaire et pragmatique de qualification de tout notre système de gouvernance. Toute l’Algérie a besoin de retourner à l’école.

En premier lieu, l’administration est progressivement devenue un pole de médiocrité et de toutes les dérives. Il s’agit d’abord de réunir les conditions pour attirer les meilleurs cadres de la nation pour transformer notre administration en moteur du développement. La formation continue doit être généralisée à tous les niveaux et l’ordre de mérite devenir le levier de la promotion sociale. Aucun gouvernement n’a affiché comme ultime priorité : la qualification et l’intégration. C’est le moyen le plus sûr de prévenir la chute.

Dès 1969, l’Algérie a formé, tout azimut, des dizaines de milliers de techniciens en URSS, USA et Europe mais ne s’était pas pencher sérieusement sur leur intégration dans le pays et leur placement aux postes clés. En définitive, ce potentiel est allé, en grande partie, renforcer l’élite de ces mêmes pays. Ce cycle persiste à ce jour et personne ne tire la sonnette d’alarme. Si nous en restons là, nous ne pourrons jamais affronter les défis de la mondialisation. Qu’en est-il donc pour l’après hydrocarbures ? Tout le monde en parle mais personne ne veut s’y plonger sérieusement car cela donne des frissons.

Pour l’ensemble du monde l’énergie est un problème stratégique. Les événements planétaires qui ont changé le cours de l’histoire des nations, tout le monde savait que cela allait se produire mais nous nous sommes toujours trompés quant à leur échéance : Cela arrive toujours plus tôt que prévu. Souvenez-vous, la réunification de l’Allemagne, l’avènement de l’Union Européenne, la fin de l’apartheid, la chute de régimes dictatoriaux et d’autres… L’Algérie procède aujourd’hui à l’importation de gasoil. L’épuisement pour l’Algérie est dans 40 ans pour certaines estimations, pour d’autres experts moins de 20/30 ans et certains membres du gouvernement récemment annonçaient de nouvelles découvertes et repoussaient encore plus loin l’échéance, mais en fait tout dépendant des vecteurs couts / prix internationaux et de la concurrence des énergies substituables.

Eh bien, après-demain, comment allons-nous vivre ou survivre ? Quelles ressources de devises trouver pour que l’Algérie puisse équilibrer sa balance commerciale ? Ces questions d’actualité sont éludées dans tous les débats et les programmes politiques et nous ne pouvons cacher notre grande inquiétude pour notre pays si nous n’entreprenons pas immédiatement des réformes structurelles permettant un Ré-Engineering profond de l’Algérie durant les 10-15 prochaines années et mené à pas soutenus.

5- Qu’est ce que le Ré-Engineering ?

Faut-il le rappeler qu’après l’indépendance, il s’agissait de recouvrer nos ressources naturelles et construire une économie algérienne prospère et durable. Le système économique colonial ne pouvait se poursuivre dans une Algérie indépendante. Les fameux plans (quadriennal et quinquennal) basés sur les exportations de pétrole et gaz ont permis certes à l’Algérie de dégager des ressources financières appréciables permettant de lancer un programme étatique volontariste d’industrialisation tout azimut. Mais après ? L’Algérie s’est-elle industrialisée ? Le schéma directeur des industries industrialisantes des années 70 est mort.

Le schéma directeur de la production en substitution aux importations est frappé de désuétude. Plus récemment, les autres schémas de la Privatisation totale ou des Investissements Directs Etrangers (IDE) ont montré leurs limites. Aujourd’hui, d’aucun pense encore que l’entrée à l’OMC ou l’adhésion improbable à UE pourraient tirer d’affaires l’Algérie. Arrêtons l’errance et comme dit l’adage « il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre ».

Nous n’avons ni plan A, ni plan B, ni 3ème voie. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne changeons pas de système. L’Algérie économique et sociale est à repenser comme après l’indépendance. Nous ne pouvons pas continuer avec le système des années 70. Le Ré-Engineering est une notion du BCG (Boston Consulting Group) qui préconise pour les sociétés qui n’ont pas su se transformer dans la continuité face aux changements extérieurs doivent alors faire une mue franche, totale et dans des délais limités ou disparaître.

L’observation de quatre pays, L’Inde, le Brésil, la Corée et la RP de Chine où j’ai soit résidé soit effectué des « study tours » m’a permis de « mettre en équation » les fondements du développement de l’activité industrielle dans ces pays nouvellement développé : Formation-Education FE, Bonne Gouvernance BG, Partenariat Public-Privé PPP, Veille Technologique VT, Implication des Non-Résidents INR, Niches d’excellence NE, Sous Traitance Internationale STI. Nous pouvons ainsi bâtir pour l’Algérie une matrice avec nos données spécifiques (FE, BG, PPP, VT, INR, NE, STI) et produire un master plan, associant les principaux pôles économiques et qui puisse engager notre pays dans une dynamique de développement/accumulation technologique par objectifs et c’est ainsi qu’on pourrait enfin entrevoir l’esquisse réelle de l’Algérie de l’après hydrocarbures. L’Algérie est actuellement dans une situation critique, il ne faut plus attendre, sinon il sera trop tard.

6- Comment réformer l’actuelle gouvernance ?

Nous observons qu’en matière de choix des dirigeants, nous puisons dans un même jeu de dominos les pièces pour jouer une partie puis on les mélange pour engager une nouvelle partie. Serions nous plus perspicace que d’aucuns qui ont déjà affirmé qu’aucun changement ne viendra sans une modification radicale du mode de gouvernance qui a traversé successivement quatre décennies, d’un système qui paralyse l’initiative et qui reproduit inéluctablement les mêmes schémas. N

os intellectuels croient fortement qu’aucune réforme n’aboutira sans changements profonds de l’Etat, du système et des organes qui l’articulent. Nous sommes tous convaincus aussi que la bonne gouvernance devra accompagner ces changements sans précipitation, certes mais surement en associant des algériens de diverses sensibilités et compétences, y compris les non résidents. L’Algérie sera sauvée par le génie des algériens et tant qu’on n’adhérera pas à ce principe de base nous vivrons une errance économique qui conduira à notre ruine.

Nous disposons de compétences suffisantes en Algérie et à l’étranger pour nous en sortir à condition cependant de savoir bien jouer nos cartes, de développer une stratégie économique basée sur nos capacités propres, d’opérer les choix judicieux avec nos partenaires étrangers et enfin d’utiliser nos richesses pour un développement durable. Il s’agit donc de préparer l’avenir des générations futures et donc de donner un espoir à la jeunesse.

Se mentir les uns les autres ou se cacher la réalité nous entrainera irrésistiblement vers d’autres épreuves tragiques. Nous restons constructifs en disant que tout n’est pas perdu mais le temps presse pour redresser le bateau Algérie et l’éloigner enfin de la zone de tempête où il se trouve. Pour cela nous devons procéder sans complaisance à un examen très lucide de la situation et dresser le cas échéant un constat d’échec pour mieux réagir dans plusieurs segments de la vie économique et sociale tels: éducation-formation, santé, stratégie industrielle, modernisation de l’agriculture, culture financière des acteurs économiques, efficacité de l’administration, relance et croissance des entreprises, réduction des déséquilibres régionaux et inégalités sociales, formation civique et politique de la jeunesse et tant d’autres domaine.

Nous croyons que le peuple algérien a d’énormes ressources en lui-même et serait capable de réagir à l’instar d’autres peuples d’Asie ou d’Europe de l’Est qui ont su conjuguer la modernité, l’émancipation par le travail et la mise à niveau mais souvent après un changement radicale de type de gouvernance.

Nous osons imaginer une Algérie où les nouvelles générations vivraient confiantes et heureuses dans leur pays et où nous assisterons à un retour volontaire progressif des cadres expatriés. Pour finir, nous retenons ce que nous a dit un ancien ambassadeur accrédité en Algérie : « Savez-vous monsieur ce que j’envie le plus à votre pays ? Non ce n’ai pas vos ressources énergétiques mais vos ressources humaines ». Avec cela dit, nous ne pouvons qu’y croire…

(*)Abderrahmane Mebtoul est docteur d’Etat Es Sciences Economiques (1974) est professeur des Universités et expert international. Il a été conseiller et directeur d’Etudes Ministère Energie Sonatrach 1974/1979/1990/1995-2001/2006- Premier Conseiller à la Cour des Comptes 1980/1983- Président du Conseil des Privatisations avec rang de Ministre Délégué de 1996/2000 et expert à la présidence de la république 2007/2008 ayant dirigé des audits d’intérêt national.

Lies Goumiri est docteur d’Etat ès-sciences physique de l’Institut National Polytechnique de Grenoble (France) et diplômé de Sciences Po Paris. Il a occupé d’importants postes dans l’administration centrale, CEO dans plusieurs entreprises publiques et privées et institutions internationales. Il a été associé à plusieurs missions de l’ONUDI et enfin consultant pour divers organismes et sociétés étrangères asiatiques.

Partager cet article
Repost0
22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 21:49

 

ddk

 

concert au menu

Le Groupe BRTV ouvre ses portes pour le public

Salon du livre Berbère, élection Miss Amazighe 2011 et un grand concert au menu
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
  • Contact

Recherche

Liens