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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 22:27




L’écrivain Rachid Mimouni qui nous a quitté le 12 février 1995, répondait a ceux qui lui conseillaient d’assouplir un peu son discours concernant la relation de la littérature et de la politique : « pour moi l’écriture est une action noble…je fais partie de la catégorie des écrivains militants. Il nous est donc impossible d’ignorer la misère, l’injustice et la corruption qui règnent ».
Mimouni appartenait, en effet, à cette génération d’auteurs algériens qui ont vécu leur exil de l’intérieur et qui ont fait part de leur rejet de la réalité par l’intermédiaire de la littérature, il ne craignait pas de dénoncer les corrompus de l’état, ni la censure, ni les pressions et les persécutions n’ont pu le brider dans sa volonté de mettre au jour ce qu’on tentait de cacher.

Mimouni a continué dans cette au point ou certains critiques littéraires l’ont accusé d’exagération dans sa présentation de la réalité, mais il leur répondait avec la sérénité du guerrier sur de ses armes « ce n’est pas moi exagère c’est la vie ! ». Il était persuadé qu’il était de son devoir de parler, que la patrie avait besoin de personnes qui n’avaient pas peur de dire la vérité et c’est pour cela, que ses œuvres étaient aussi dépouillées, qui ne reflétaient que la société sans fioritures. C’est avec un grand sens des responsabilités qu’il ne lui tourna jamais le dos, consacrant toute sa vie à tourner les pages du quotidien de l’Algérie, pour échapper au silence qui tue.
Son œuvre est, cependant, encore méconnue de générations d’algériens qui n’ont jamais lu un de ses livres, à l’heure ou ceux-ci sont traduits en 11 langues. L’écrivain est toujours, en Algérie, « un soldat de l’ombre », dont les œuvres ont été quelques peu dénaturées,  à l’image  de l’adaptation de son roman « le fleuve détourné » par Fouzia Ait El Hadj (2007, qui n’a fait que survoler le thème du roman, lorsqu’elle a évité de restituer toute la désillusion du Moudjahid « Chahid » qui, après son retour à la vie civile, dérangent les nouveaux responsables par sa vision critique de la situation de l’Algérie, après des années de lutte, et qui s’interroge sur les raisons de la misère, de la corruption et du mensonge qui gangrènent le pays.   
Le colloque qui se tient chaque année à Boumerdes, évoque le roman algérien rédigé en français, les participants essaient à chaque fois de rendre hommage à l’écrivain, mais cette reconstitution n’a rien produit de palpable puisqu’aucun prix national ne porte son nom, aucun de ses livres n’a été réédité ou intégrer au programme scolaire et surtout n’a pas réussi à atteindre ce à quoi aspirait l’auteur du « le printemps n’en sera que plus beau » c'est-à-dire révéler la vérité, sans verser dans la propagande politique qui caractérise ce genre de colloques.             
Quinze ans  sont passées depuis la disparition de l’écrivain exilé de force, mais les responsables de la culture lisent toujours « Tombéza » en étant à des années lumières de partager les idées de l’intellectuel de gauche qu’il était, du féroce critique du régime, les « responsables » n’ont pas manqué à parler en son nom, dans « la malédiction » livre qu’il a dédié à Tahar Djaout,  son ami de longue date et ce, bien que celui-ci relate une période sombre de la culture en Algérie

Par : Nabila Sendjak/Alger
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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 21:42

L'Expression
ANCIEN DIRECTEUR D’ALGÉRIE ACTUALITÉ
Kamel Belkacem est décédé

13 Février 2010
-

 

 

Alors que nous venons à peine d’enterrer mercredi notre ancien collègue, Hamid Mokrani, que la nouvelle du décès d’un autre ancien de la presse algérienne, Kamel Belkacem, est tombée dans les rédactions.
Notre collègue est mort hier en Espagne après une longue maladie. Il était en soins intensifs depuis dix jours dans un hôpital de Marbella. Il sera enterré dans cette ville espagnole. Kamel Belkacem, décédé à 67 ans, est l’un des précurseurs de la presse algérienne au lendemain de l’indépendance. Il fit ses premiers pas en 1964 au quotidien du soir Alger Ce Soir, avant de rejoindre El Moudjahid où il fit l’essentiel de sa carrière de journaliste, y assumant, notamment, les responsabilités de rédacteur en chef entre 1978 et 1981 avant de prendre la direction générale de l’hebdomadaire Algérie Actualité (1981-1990). Avec l’avènement de la pluralité médiatique, Kamel Belkacem tenta «l’aventure intellectuelle» en fondant notamment «le Quotidien d’Algérie» dans le sillage de la loi sur la liberté de la presse de 1989
.




 Article diffamatoire et "ordurier" de Kamal BELKACEM contre Mouloud Mammeri

Pour permettre à nos lecteurs de comprendre un élément processus du déclenchement du Printemps berbère en Kabylie, nous reprenons l’article "commis" par Kamal BELKACEM, dans El Moudjahid, organe du Parti-Etat, le FLN, en date du 20 mars 1980. Nous nous excusons d’avance de reproduire cet article "ordurier" : c’est la littérature du pouvoir en place il y a 27 ans.

Des étudiants du Centre Universitaire de Tizi-Ouzou ont exprimé leur mécontentement il y a quelques jours à la suite d’une conférence annulée d’un homme qui, pour prétendre être le chantier d’une culture berbère, n’a rien fait de tel comme contribution a son pays que rédiger un travail de "création intellectuelle sur la culture aztèque..." (1) avant d’accorder une interview à un quotidien Parisien où il confond inquisition chrétienne, monarchie marocaine et l’Islam et la Révolution algérienne.
On peut facilement comprendre pourquoi notre jeune génération a tout à gagner en se défiant de tels intellectuels (2). Les vérités d’un Kateb Yacine ou a un Malek Haddad, même si elles ne font pas l’unanimité, sont les actes de foi patriotiques, un désir profond de communier.
L’incident que certains milieux ont tenté de récupérer n’a, il faut dire, aucune commune mesure avec la tournure qu’il a prise.
Les valeurs arabo-islamiques fondamentales de notre société et, principalement l’Islam qui a trouvé le meilleur accueil en Kabylie, n’ont jamais été édifiées sur l’intolérance et le repli sur soi-même. La Nation algérienne a trouvé son unité dans sa diversité et si, à un moment donné, nous avions jugé avec une grande sévérité les passions non retenues de jeunes, enthousiastes certes, au nom de l’arabisation, il convient par ailleurs, en pareil cas de dire à ceux qui se réfugient derrière d’autres slogans, d’observer la plus grande vigilance à l’égard de ces slogans.
Au moment où la Direction politique, à l’écoute des masses prend en charge tous les problèmes des citoyens, afin de les résoudre de manière globale et juste, notre peuple n’a que faire des donneurs de leçons et particulièrement de gens qui n’ont rien donné ni à leur peuple ni à la révolution , à des moments ou la contribution de chaque algérien à la cause nationale était symbole de sacrifice et d’ amour de la patrie. La langue arabe - revendication de notre peuple - est notre langue nationale et il est tant qu’elle reprenne la place qui lui revient dans tous les secteurs d’activités du pays.
Nous ne pouvons en effet continuer à lier le destin des générations futures et notre indépendance à une langue étrangère qui fût la langue de nos oppresseurs, de notre dépersonnalisation.
L’arabisation, contrairement à ce qu’en pensent certains passéiste bornés et "Mac Cartyses" de la culture se traduira dans notre vie de tous les jours de façon réfléchie et révolutionnaire et avec l’adhésion de l’ensemble des Algériens. L’expérience nous a appris que toute tentative d’imposer quelque chose à notre peuple est vaine et relève d l’irresponsabilité.
La culture algérienne sortie, de ses ghettos, de ses inhibitions et de ses interdits - dus le plus souvent à quelques bureaucrates trop zélés qu’à autre chose- doit renaître grâce à l’apport des Algériens qui n’ont pas été engendrés quoiqu’en disent certains dans le berceau de la Rome antique ni dans ce du royaume du Macherek. Elle est l’expression d’une civilisation arabo-islamique qui s’est tondue harmonieusement dans les traditions et spécificités des peuples d’Afrique du Nord. Les plus grands acquis de notre peuple ne se sont pas réalisés à coups de slogans , ni contre volonté des masses populaires.

K. B.


(1) Les "Aztèques" ce glorieux peuple anéanti par les Conquistadores, a fait aussi l’objet d’études célèbres de la part d’un certain Jacques Soustelle de triste mémoire. Curieux choix de ce thème.
(2) S’agissant de la participation à la guerre de libération est-il nécessaire de rappeler son refus de souscrire à un manifeste en faveur du FLN en 1956 et on dédain pour les moudjahidine de 1954, qualifiés par lui dans les colonnes de "l’Echo d’Alger" de chacals des Aurès.


Réponse de Mouloud Mammeri à l’artile "ordurier" de kamal Belkacem.

L’on imagine bien que Mouloud Mammeri n’a pas laissé passer les propos de Kamal Belkacem sans réponse.
Il envoie sa réponse à El Moudjahid qui refuse de la publier. C’est ainsi que cette réponse fut publiée dans le quotidien "Le Matin de Paris" du 11 avril 1980.


Le malaise kabyle

par Mouloud Mammeri

Sur les allégations me concernant personnellement, je fais l’hypothèse charitable que votre bonne foi a été surprise et que ce qui ailleurs s’appellerait mensonge et diffamation (et serait à ce titre passible des tribunaux) n’a été chez vous qu’erreur d’information. Il va de soi que je n’ai jamais écrit dans l’Echo d’Alger l’article mentionné dans votre texte. Il va sans dire que je n’ai jamais eu à refuser de signer le mystérieux manifeste pro - FLN de 1956 que vous évoquez en termes sibyllins.
Je serais heureux néanmoins que cet incident soit pour vous l’occasion de prendre une dernière leçon sur la façon même dont vous concevez votre métier. Le journalisme est un métier noble mais difficile. La première fonction et à vrai dire le premier devoir d’un journal d’information comme le vôtre est naturellement d’informer. Objectivement s’il se peut, en tout cas en toute conscience. Votre premier devoir était donc, quand vous avez appris ces événements (et non pas dix jours plus tard), d’envoyer un de vos collaborateurs se renseigner sur place sur ce qui s’est passé exactement afin de le relater ensuite dans vos colonnes.
Vous avez ainsi oublié de rapporter à vos lecteurs l’objet du mécontentement des étudiants. Cela les aurait pourtant beaucoup intéressés. Cela leur aurait permis en même temps de se faire une opinion personnelle. Ils n’ont eu hélas droit qu’à la vôtre. Vous auriez pu pourtant leur apprendre qu’il est des Algériens pour penser qu’on ne peut pas parler de la poésie kabyle ancienne à des universitaires algériens.
La poésie kabyle fait partie du patrimoine national
Nous sommes cependant quelques-uns à penser que la poésie kabyle est tout simplement une poésie algérienne, dont les Kabyles n’ont pas la propriété exclusive, qu’elle appartient au contraire à tous les Algériens, tout comme la poésie d’autres poètes algériens anciens comment Ben Mseyyeb, Ben Triki, Ben Sahla, Lakhdar Ben Khlouf, fait partie de notre commun patrimoine.
En second lieu, un journaliste digne (et il en est beaucoup, je vous assure) considère que l’honnêteté intellectuelle, cela existe, et que c’est un des beaux attributs de la fonction - même et surtout quand on écrit dans un organe national : là moins qu’ailleurs on ne peut se permettre de batifoler avec la vérité.
Je parle de la vérité des faits, car pour celle des idées il faut une dose solide d’outrecuidance pour prétendre qu’on la détient. Mais visiblement pareil scrupule ne vous étouffe pas. Avec une superbe assurance et dans une confusion extrême vous légiférez ; mieux : vous donnez des leçons.
Vous dites la volonté, que vous-même appelez unanime, du peuple algérien comme si ce peuple vous avait par délégation expresse communiqué ses pensées profondes et chargé de les exprimer. Entreprise risquée ou prétention candide ? Quelques affirmations aussi péremptoires dans la forme qu’approximatives dans le fond peuvent être l’expression de vos idées (si l’on peut dire) personnelles. Pourquoi en accabler le peuple ?
Il n’est naturellement pas possible de traiter en quelques lignes la masse des problèmes auxquels vous avez, vous, la chance d’avoir déjà trouvé les solutions. Je vais donc tenter de ramener à quelque cohérence la confusion des points que vous évoquez.
Vous me faites le chantre de la culture berbère et c’est vrai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une des composantes de la culture algérienne, elle contribue à l’enrichir, à la diversifier, et à ce titre je tiens (comme vous devriez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer.
Mais, si du moins j’ai bien compris votre propos, vous considérez comme impossible le fait de vouloir le développement de cette culture avec ce qu’en vrac et au hasard de votre plume vous appelez les valeurs arabo-islamiques, l’indépendance culturelle, etc.
Vous êtes naturellement libre d’avoir une pareille opinion. Ce n’est pas la mienne. Je considère personnellement qu’au fond de culture berbère, qui nous est commun à tous, l’islam et les valeurs islamiques sont venues apporter un élément essentiel à la définition de notre identité. Je considère que l’islam des premiers siècles a été un instrument de libération et d’émancipation de l’homme maghrébin. Je pense que par la suite il a été le ciment idéologique de la résistance nationale aux menées espagnoles et portugaises sur nos côtes. Naturellement, entre les différents visages qu’il peut prendre dans la réalité, j’opte quant à moi pour le plus humain, celui qui est le plus progressiste, le plus libérateur, et non pour le visage différent qu’il a pu présenter aux heures sombres de notre histoire.
Une diversité refusée dans les faits
La contradiction visiblement ne vous gêne pas. "La nation algérienne, écrivez-vous, a trouvé son unité dans sa diversité." Voilà un sain principe, mais comment le conciliez-vous avec l’article que vous venez de commettre ? Cette diversité que vous êtes fier d’affirmer dans les mots, cela ne vous gêne pas de la refuser aussitôt dans les faits ? Si je comprends bien, vous voulez vous donner en même temps le beau rôle d’un libéralisme de principe avec les avantages de la tyrannie idéologique, en un mot être en même temps progressiste dans les termes et totalitaire dans les faits. Ne vous y trompez pas : ce genre d’agissements n’a pas la vie longue. On peut tromper tout le monde quelque temps, on peut tromper tout le temps quelques hommes, on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. C’est un autre que moi qui l’a dit au XIXe siècle et l’adage depuis a toujours été vérité.
Le véritable problème est donc premièrement dans la conception étrange que vous avez de votre métier. Que vous soyez totalitaire, c’est votre droit, mais vous concevrez aisément que d’autres Algériens préfèrent à la pratique des slogans contradictoires celle de l’analyse honnête. Le véritable problème est deuxièmement dans la vision que vous voulez imposer à la culture algérienne, évoluant entre l’oukase et la déclaration de bonne intention toujours démentie dans les faits.
L’unité algérienne est une donnée de fait. Elle se défini, comme incidemment vous l’avez écrit, dans la diversité, et non point dans l’unicité. A cette unité dans la diversité correspond une culture vivante. La culture algérienne est, dites-vous, "sortie de ses ghettos, de ses inhibitions et de ses interdits". Votre article est la preuve éclatante qu’hélas elle y est enfoncée jusqu’au cou.
Mais soyer tranquille : elle en a vu d’autres, la culture algérienne, et une fois de plus elle s’en sortira. Elle s’en sortira, car "toute tentative d’imposer quelque chose à notre peuple est vaine et relève de l’irresponsabilité". C’est votre propre prose. Dommage que vous n’y croyiez pas !
Mouloud Mammeri.
Extrait de : Le Matin de Paris, le 11 avril 1980.

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 21:07
 
 

Ce que voulait le ministre saoudien de l’intérieur
« Un rapprochement avec l’Egypte et la reprise des livraisons de Gaz »

Selon des sources diplomatiques arabes à Alger, la visite éclaire effectuée par le ministre saoudien de l’intérieur, l’émir Naif Ibn Abdelaziz Al Saoud, le mercredi dernier, à Alger, a eu pour objectif d’assurer la médiation entre l’Algérie et l’Egypte, pour reprendre l’exportation du gaz vers ce pays et de préparer un mini sommet regroupant l’Egypte, l’Algérie et l’Arabie Saoudite à Riad et ce, avant la tenue du sommet arabe.

Dans ce sens, un diplomate arabe s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, « le roi d’Arabie Saoudite, Abdellah, a dépêché  son ministre de l’intérieur à Alger pour y rencontrer le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en lui transmettant une invitation pour le mini sommet. Il s’agirait de trouver une issue au conflit existant entre l’Egypte et l’Algérie et ce, avant la tenue du sommet arabe à Tripoli, en mars prochain ». Selon le même interlocuteur, le roi Abdellah d’Arabie Saoudite compte jouer un rôle important dans le dénouement de la crise égypto-algérienne, notamment après l’échec de la Ligue Arabe et de la Libye.

Selon le même diplomate qui réside en Algérie et en sus du volet politique, l’Arabie Saoudite est intervenue auprès d’Alger à la suite d’une demande de l’Egypte, en vue de la reprise de l’exportation du gaz naturel, suspendue après le non paiement des quantités dues depuis 2 années. Malgré des promesses officielles égyptiennes, faites en décembre dernier, lors de la visite effectuée par le ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil, l’Algérie n’a rien reçu, ce qui l’a obligée à suspendre l’exportation du gaz vers ce pays.

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 01:16
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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 01:10
Jijel.info

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 00:47


Mahfoud Ferroukhi

"Nos ancêtres les Rois numides" ou l'histoire non tronquée du Maghreb
ORAN - L'archéologue algérien Mahfoud Ferroukhi a fait une présentation, mercredi à Oran de son dernier ouvrage "Nos ancêtres les Rois numides" qui se propose d'apporter "une vision non tronquée" de l'histoire du Maghreb au temps de la Dynastie numide (du 3e siècle av J.C. au 1er siècle). Ce livre de 150 pages, riche en illustrations (cartographies, généalogies et photos), est le fruit de pas moins de 25 années de recherches documentaires à travers différents écrits contemporains et des sources latines et grecques, a indiqué l'auteur lors d'une séance vente-dédicace organisée au hall d'exposition de la cinémathèque d'Oran. La consultation objective de ces multiples documents a d'abord amené M. Ferroukhi à se rendre compte que "beaucoup de ce qui a été dit auparavant de la période considérée n'était en fait basé que sur de simples hypothèses".



Nouvelle parution de Mahfoud Ferroukhi sur l'histoire ancienne du Maghreb

“Nos ancêtres les Rois Numides ou les Aguellids  des Imazighen" est un beau livre de l’archéologue Mahfoud Ferroukhi, sorti aux  éditions "Dalimen".         
Ce livre d’art et de la civilisation numide se veut, selon son auteur,  "didactique, avec une lecture aisée qui s’adresse au grand public", et met  en valeur ces "traces oubliées" de l’Algérie.         
"L’accomplissement de cette belle œuvre sur notre histoire est venu  à la suite d’un travail mené depuis plus de 25 ans par nos soins sur Cherchell  et le roi Juba II, époux de Cléopâtre Séléné, princesse d’Egypte, dont l’ouvrage  est en préparation", a indiqué l'auteur.         
Cette recherche l’a amenée, dit-il, à s’intéresser à l’histoire des  ancêtres de ces monarques, dynastie Nord-Africaine, méconnue, selon lui, du  grand public.         
La publication de ce livre, au delà de son aspect didactique destiné  à faire connaître une autre facette de l’histoire de ces rois, démontre l’existence  d’une civilisation émancipée depuis au moins le 4ème siècle avant-Jésus-Christ, celle des Numides ou Imazighen, les ancêtres de l’Algérie et de l’Afrique du  Nord, a ajouté l'auteur.         
A partir de sources historiques anciennes et de l’archéologie, l’auteur  reconstitue le "puzzle documentaire" pour faire valoir le prestige des Aguellids  (Rois) : Gaia, Massinissa, Hiempsal, Tacfarinas et autres Jugurtha, des "personnages  courageux et  très cultivés", a-t-il affirmé.         
M. Mahfoud Ferroukhi est un archéologue, formé dans les années 1970.         
Il a étudié l’art et l’archéologie à l’université "Aristote" de Thessaloniki,  en Grèce, avant d’occuper le poste de Conservateur à Cherchell, puis des postes  de responsabilité dans l’administration algérienne.          
Dans les années 2000, il décroche un doctorat en Archéologie et Histoire de l’Art à Montpellier (France) où il exerce aujourd’hui comme chargé de mission  pour la coopération internationale à l’Institut National de Recherche en Archéologie  Préventive (INRAP).


Mahfoud Ferroukhi. Archéologue : « Les rois numides étaient de grands mécènes »
Postée par : sofiane
Date : 26/12/2009
Ecrit par : A. F.
Source : www.elwatan.com
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 - Mahfoud Ferroukhi. Archéologue : « Les rois numides étaient de grands mécènes »

De Gaïa à Ptolémée, en passant par Massinissa,Jugurtha ou Juba II, la saga d'une dynastieprestigieuse et pourtant méconnue.

  Vulgariser l'histoire met parfois en balance l'intérêt culturel et la rigueur scientifique. Comment avez-vous géré cet équilibre dans votre ouvrage* '

Je n'aime pas beaucoup le verbe « vulgariser », souvent entendu, à tort, comme « rendre vulgaire ». Je me suis efforcé d'être didactique. Il s'agit d'un beau livre et non d'un essai, et il fallait que la lecture soit aisée et agréable au possible pour toucher le public le plus large. Cela fait 25 ans que je travaille sur Juba II et son fils Ptolémée, et ce travail m'a amené à m'intéresser à la dynastie à laquelle ils appartenaient. Mon plus cher v'u est, qu'à travers ce livre, le grand public puisse découvrir ces rois et leur époque, mais surtout que cela suscite des vocations de recherche chez de jeunes Algériens pour approfondir sans cesse notre connaissance.

  Vous affirmez que les rois numides ont été occultés par le « romano-centrisme ».

Le romano-centrisme a touché de nombreux peuples, dont les Numides. C'est une branche de l'européocentrisme. Notre histoire a été longtemps produite dans un cadre colonial. Les archéologues et historiens avaient alors une idéologie qui les rapprochait du monde dit civilisé et les éloignait du monde dit barbare. Il y avait une politique et une volonté de tout ramener à Rome alors que les Numides avaient une civilisation distincte.

  Vous évoquez aussi une manie algérienne de réinterpréter l'histoire à partir de faits récents...

D'abord, on prend de moins en moins le soin de vérifier les sources. Je ne généralise pas, mais certains faits, traités durant la colonisation, sont repris tels quels aujourd'hui, sans s'assurer de leur véracité. Beaucoup d'éléments de l'historiographie coloniale ne reposent que sur de simples hypothèses. Stéphane Gsell dit par exemple que Juba I a été traîné dans les rues de Rome, attaché au char de César. Ce n'est pas vrai mais certains Algériens le reprennent pourtant. Très peu d'Algériens ont écrit sur cette période. Et aujourd'hui, il s'en trouve certains pour penser que Massinissa était un traître. Il s'est effectivement allié aux Romains à un moment donné, mais c'était stratégique. Il était amoureux, en tout cas prétendant, de Sophonisbe, princesse de Carthage, que son père a finalement mariée à Syphax. Et Massinissa s'est trouvé, par cette alliance, pris en étau entre le royaume de Carthage et celui de Syphax qui rêvait d'annexer Cirta.

  Selon vous, les rois numides étaient attachés à « la liberté de pensée de leur peuple » et à l'indépendance de leur royaume, n'est-ce pas un peu idyllique et généralisateur '

Quand on se penche sur Gaïa, le père de Massinissa, sur Hiempsal, Jugurtha, Juba I, puis Tacfarinas' ce sont des gens qui étaient contre l'occupation romaine et se sont toujours battus pour l'intégrité de leurs territoires.

  Mais la plupart les grandes figures de résistance étaient hors du pouvoir, comme Tacfarinas, ou en avaient été évincés, comme Jugurtha'

Pour le premier, oui, mais pour Jugurtha, non. Certaines sources avancent qu'il était le fils d'une concubine. Il n'empêche, il état de sang royal par son père. Quand Micipsa est mort, il a lutté contre ses deux cousins, inféodés à Rome, pour prendre le pouvoir. Il est parti à Rome négocier avec le Sénat. Quant à Massinissa, sa stratégie s'inscrivait fondamentalement dans une optique d'indépendance et de recherche d'un certain bien-être de son peuple.

  On trouve des faits curieux et amusants dans votre livre, comme cette histoire de profil gauche des rois sur les monnaies, puis, à partir de Juba I, le passage au profil droit'

Je n'ai pas encore trouvé d'explication. Cela peut-être un simple phénomène de mode comme quelque chose de profond. Je ne suis pas numismate, et il faudrait aller plus en détails dans la recherche. Mais ce n'était pas le but de ce travail. J'ai tenu à signaler ce point comme d'autres demeurés inexpliqués et qui peuvent s'avérer ensuite seulement anecdotiques. Que voulez-vous, les lignes de l'histoire sont en pointillés et non en lignes continues !

  Vous relevez plusieurs fois le haut niveau culturel de ces rois, en tout cas, leur rôle actif de mécènes'

Absolument, mon premier chapitre s'intitule Entre le glaive et la plume, le glaive pour la liberté et la plume pour le savoir et l'art. Ils ont été de grands mécènes. Micipsa avait fait venir à Cirta des musiciens et des philosophes, pour la plupart grecs, et il avait constitué une immense bibliothèque. Elle comprenait une grande partie du fonds de la bibliothèque de Carthage qui équivalait, selon certaines sources, à celle d'Alexandrie. Et c'est finalement Juba II, par son grand-père Hiempsal II, puis son père Juba I, qui a récupéré ce fonds qui devait être à Cherchell et dont on a perdu la trace.

Plusieurs rois numides ont écrit, comme Hiempsal, avec les Libri Punici, les Livres Puniques. Juba II a, pour sa part, énormément écrit dans tous les domaines, faisant preuve d'un esprit scientifique et littéraire brillant et reconnu. Il écrivait en grec. Tenez, Auguste l'empereur est réputé pour avoir renforcé l'héritage grec de Rome et on avance que Juba II l'imitait. Mais tandis qu'Auguste ne faisait que copier Athènes, Juba II était un créateur et un auteur qui écrivait en grec. Micipsa et lui, principalement, ont été de grands mécènes de l'art et je dirai de l'art numido-grec.

  En allant vers l'héritage grec, n'avaient-ils pas la volonté de se placer symboliquement d'égal à égal avec Rome qui se targuait d'être légataire de ce patrimoine '

Probablement. Ils entretenaient des relations fournies, très intimes mêmes avec le monde grec. Il y a eu des alliances et aussi une entraide entre le monde hellénistique et le monde numide. Pourquoi par exemple Alexandre le Grand n'est pas venu en Afrique du Nord après l'Egypte et a préféré aller vers l'Asie ' On se le demande. On retrouve en Grèce, à Athènes, Rhodes, etc. de nombreuses dédicaces aux rois numides, des statues, des inscriptions, qui parlent de Massinissa, Micipsa, Jugurtha... On y a même trouvé des statues de Juba II et de son fils Ptolémée. Qu'est-ce qui aurait bien pu pousser les Grecs à leur accorder un tel intérêt sinon des relations très fortes et un prestige certain '

  Vous parlez d'un « art spécifique aux royaumes de Numidie » ' En quoi l'était-il '

Les Numides ont repris beaucoup de l'art grec, mais pour ce qui est des styles et des touches visuelles disons, on voit bien qu'elles ne sont pas gréco-romaines et apparaissent comme autochtones. Les techniques différaient. Mais ce sont des points qui mériteraient d'être approfondis à travers des programmes de recherches soutenus en histoire de l'art.

  Vous parlez des femmes de cette dynastie : la tragique Sophonisbe, Cléopâtre de Séléné la prestigieuse, Glaphyra la méconnue' Toutes les reines étaient étrangères '

On ne sait pas avec qui était marié Massinissa ou Micipsa. Jugurtha avait épousé la fille de Bocchus, celui qui devait le trahir, mais on ne sait rien d'elle. Et on connaît celles que vous avez citées parce que les chroniqueurs grecs et romains les connaissaient déjà. C'est pourquoi toutes les femmes de la dynastie numide peuvent paraître étrangères. Cela dit, c'était peut-être la réalité, car dans l'Antiquité comme plus tard, chez nous et ailleurs, les rois épousent des reines et recherchent ainsi des alliances stratégiques.

  Vous terminez sur le dernier de la lignée, Ptolémée de Maurétanie, fils de Juba II. Il était pressenti pour être empereur de Rome. Vous écrivez : « Le monde aurait-il été différent ' ». Je vous le demande'

J'ai la conviction intime que oui. Ptolémée a été assassiné parce qu'il avait de fortes chances de devenir empereur. Il était le petit-fils de Marc Antoine tandis que son ennemi, Caligula, n'en était que l'arrière-petit-fils. Il tenait par son père le royaume de Maurétanie, de Sétif jusqu'à l'Océan Atlantique. Il aurait pu devenir empereur de Rome, soit d'un empire encore immense qui couvrait la Méditerranée et l'Europe avec Carthage annexée, ce qui lui aurait permis de rattacher tous les morceaux de l'actuel Maghreb. Héritier, de plus, de la lignée pharaonique par sa grand-mère maternelle, Cléopâtre, il était donc potentiellement, avec cette triple filiation, le maître du monde.

  Comme on dit, du « monde connu » à cette époque'

S'il était monté sur le trône à Rome, l'histoire aurait pu connaître d'autres évolutions. Mais ce ne sont là que supputations et, là, je dois rappeler l'adage si sage qui veut que l'histoire ne s'écrit pas avec des « si ».

Nos ancêtres les rois numides ou les Aguellids des Imazighen (du 3e siècle av J.C. au 1er siècle). Mahfoud Ferroukhi. Ed. Dalimen, Alger. 2009. 150 p.

Repères : Né en 1953 à Alger, Mahfoud Ferroukhi a étudié l'histoire de l'art et l'archéologie à l'université Aristote Thessaloniki (Grèce) avant de soutenir en 2001 un doctorat dans les mêmes disciplines à l'université Paul Valery de Montpellier. Depuis 1991, il est chargé de mission pour la coopération internationale (Maghreb) à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (France) et responsable scientifique d'opérations. Il a longtemps travaillé au ministère de la Culture avec des responsabilités relatives à l'archéologie et aux musées. Son ouvrage sur les rois numides a été illustré par sa nièce, Nadia Ferroukhi, photographe internationale, avec un magnifique dessin de son frère, le peintre Noureddine Ferroukhi, représentant le suicide de Sophonisbe. Mahfoud Ferroukhi prépare actuellement un ouvrage sur Juba et Cléopâtre.
 
 
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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 00:26


Tizi- Γennif : qui a détruit le mausolé (Taqubet) de sidi Yusef ? Même l'armée coloniale française, qui avait érigé un camp militaire (le Camps 636) sur la colline de Sidi Yusef, n'avait pas osé toucher à ce mausolé. Il faisait parti de la mémoire des Imzallen depuis des siècles.

Apparemment, c'est un jeune fanatique du village, un analphabète aliéné par les salafistes, qui a démoli l'an dernier, à coups de pioche, ce monument ! Sans que personne n'a osé bouger le petit doigt. C'est ainsi que le fanatisme s'acharne sur notre patrimoine.  






 

source: http://www.tamurt.info/ccwal-%C9%A3ef-tmezgidiwin-d,265.html?lang=taq
Ccwal ɣef tmezgidiwin d leǧwameε deg Tmurt n leqbayel

Acu k–ixuṣṣen ay Aqbayli : D taẓallit !!!

 

Deg teɣzi n waggur n yennayer iεeddan, taɣamsa tura-d ɣef ccwalat i yeḍran deg Tmurt n leqbyel di taluft yurzen ddin. Deg Tizi-wezzu, d tamezgida “tafat” i sserɣen kra n yemcumen, ticki kkren imasiḥiyen ad gen taẓẓallit-nsen.

12/02/2010 - 03:56 mis a jour le 12/02/2010 - 03:56 sɣur Mohand-Ali Allioui

 



Deg taddart n weɣrib d tajmaɛt n taddart i yesdermen lǧameε amaynut i wumi tekker s lebni yiwet n tiddukla tadeyanit n taddart agi. Snat n tedyanin agi ahat mgaradent deg waṭas maca Maca Mais ad yili wayen ara tent yezdin. Taluft n usraɣ n tmezgida “tafat” d ccwal aḥerfi i s ara yessetḥi yal win yettasmen ɣef lεerḍ-is d tnekkit Tinekkit
Tinekkiyin
Tnekkit
Tnekkiyin
Identité(s)
-is. Maca afus n udabu d ihuẓiyen inselmen iban yetteka. Mačči d tiklet tamenzut i kkren ɣer ccwal. Tin ɣer-s, adabu n lezzayer, isereḥ-asen ad kemmlen ayen yebda netta s timmad-is aseggas yezrin. Ilindi, amaḍal amaḍal
umaḍal
monde
akken ma yella yesla mi ḥebsen tamsiwt nni n Tyaret imi tewwi yid-s n yenǧilen n imasiḥiyen.

Tadyant n taddart n weɣrib temgarad kra. Tajmaɛt n taddart, terfa imi arbaε agi n tidukla, ur tt-cawren ara. Nettat tebɣa ad seggmen lǧameε aqbuṛ n taddart, nutni ttnadin ad ssalin amaynut ara d yezgen beṛṛa n taddart u beṛṛa n leεnaya n tejmaεt. Tuddar n leqbayel akka i teddunt deg zik, d tajmaɛt i tent-iferrun. At tuddar qqaren “aεekkaz yewwten taddart, awer d-iyi yezgel.” Maca snat n tlufa agi, yella wayen tent yesdukklen xas ulama mgaradent. Tuddar n leqbayel, ur sεint ara aɣunzu yecban wagi, yettawin ar usizzel n idammen d usraɣ.

Taggara agi aṭas n tuddar i deg d-yella ccwal d umgarad ger imezdaɣ ɣef lebni n leǧwameε. Kan akka a d tesleḍ sin neɣ kraḍ gan asenfar Asenfar
Isenfaren
Usenfar
Projet(s)
i lebni n lǧameε. Imir taddart ad tebḍu ɣef sin. Kra qqaren : “Nekkni nebɣa taẓallit”, kra qqaṛen : “ Mačči d aya i yezwaren ”. Maca afus d yekkan ansi nniḍen yettbin. Tuddar n leqbayel yesqummec lḥif d lqella n uxeddim d wallalen n tmeddurt, uɣalent akk s leǧwameε. Laẓ tingaẓ, ma d kra ur walan ara tiwaculin yenḥafen, ur nessawaḍ ara a d-aɣent ayefki yal ass i warraw nnsent yttimɣuren s tmara. Acu i k-id-iṣaḥḥen ay aqbayli d lǧameε.

Maca taluft tameqṛant akk deg waya d taṛuẓi n leεnaya n wedrar d tuddar i wumi kkren wigi. Win yeffɣen i taddart, m’ur terrin ara s amkan-is d netta ara yessufɣen taddart. Tidyanin agi sbegnent-d d akken adabu d wid t-id ittalen qesden tura ad gren targit ar yiciwi n Tmurt n leqbayel akken ad yekker ccwal ger tuddar.



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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 08:52



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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 08:45

RACHID REBAI (JSMB) (Ait Smail, Kherrata, Aokas, Bejaia)
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 22:19


Maghreb & Moyen-Orient -
10/02/2010 15:34:47 | Jeune Afrique
Algérie-Nigeria : solidarité salafiste

L'émir d'AQMI propose aux "musulmans du Nigeria", qui ont récemment affronté avec les chrétiens à Jos, de venir s'entraîner dans ses camps.

Émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussab Abdelwadoud, se propose d’entraîner dans ses maquis kabyles et/ou sahéliens les « musulmans du Nigeria », que des affrontements sanglants viennent d’opposer à leurs compatriotes chrétiens, à Jos, dans le nord du pays.

Ce n’est pas la première fois qu’AQMI, qui recrute l’essentiel de ses troupes dans le Sahel, au sein de la communauté haoussa du Nord-Nigeria, manifeste de l’intérêt pour ce pays.

En août 2009, après les affrontements entre les forces de l’ordre et les membres de la secte Boko Haram (« l’école est illicite », en haoussa), elle avait déjà appelé ces derniers à rejoindre le djihad contre « les croisés et les juifs ».

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  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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