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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 23:57

tamurt usemiḍ

i kem yenfan ur tenγiḍ
acḥal tura d aseggwas
inni-d acḥal ay tesniḍ
a weltma inu di tirwas
tamurt anida d-tegmiḍ
tura tuql-am d layas


aqli di tmurt usemiḍ
tagrest azgen useggwas
ay ixf-iw kecc yak teẓṛiḍ
ẓẓayet lγuṛba aṭṭas
may nenṭeṛ ula'wi nγiḍ
anyir-iw nekk d amesas


ssrafgeγ-d aken d agḍiḍ
yerna sγuzfeγ-d aγaras
s ar wanda ig-gettuγal yiḍ
γurwen m'ara d-yali wass
inni-yid amek ur nettsiḍ
a yul yebuben amerwas


Ukerdis


tirwas : yir usan
aγaras : abrid ameqwṛan s tsusit
amerwas : ṭṭlaba

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 23:50




ay aṣefṣaf
ennfaq mačči ttirezzaf

ay azellaf
tissas uγent azraraf

izedγ-i uneggaf
seg asmi i-yi bbin asraf

ẓdan-aγ iγuraf
lbaz iγab yennetlaf

ay amesraf
d isγan ig-gzedγen lkaf


ay acnaf
yalwa d gmas imxallaf

ay igufaf
yeččan seksu ur yufaf

ay aṣefṣaf
slak anida ar'a-t naf

yewet-ed buseṭṭaf
ur yezggil leryaf

tidett tessendaf
yalwa yuγal d aεelaf


ay aṣefṣaf
yerza-yi lḥewj ar wacnaf

Ukerdis


yulli-t uneggaf : pris d'oppression, asthme
ay acnaf roquette
aεelaf : avide
acnaf : roquette
buseṭṭaf : pucerons
asraf : cordon ombilical
ihedf-ed felli am ugwlaf

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 23:35

Tenerif

awal-im icba akuṭṭif
yessaγay urrif
deg ul yetnujen am aḍu

limmer ṛay ur yesrif
afud ur ikrif
ad nbedd nig Melbu

imi nfiγ mačči asurif
s unezgum netfif
kniγ amzun d aṣeḍṛu

asefru m la yetṛefṛif
anwa ur d yelqif
seg iminigen agi umalu

Si Siwa armi Tenerif
amcum yettweddif
laṣel yuγal d abandu

skud deg naγ yettberrif
susem neγ iẓẓif
nuḥel deg yirr adabu

skud timanit ur d erzif
nettanez am luṣṣif
heggit tuyat i uzaglu

Ukerdis

akuṭṭif : pincement
yettfif : maigrir rapidement
yettberrif : berner
yettweddif : jeter, pousser
yesref : embrouillé

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 21:45


L'Expression

TRAFIC DE CORAIL SUR LES RÉCIFS ALGÉRIENS
La bijouterie traditionnelle kabyle trinque
16 Février 2010 -

 


Un métier qui risque de disparaître à cause de la mafia du corail

Les artisans bijoutiers souffrent de la rareté de la matière, première qui entrave sérieusement leur activité.

Chardonnerets, oeuvres d’art, corail, nos richesses font face à une véritable ruée de pilleurs sauvages. Les conséquences ne se répercutent pas uniquement sur ce patrimoine ornithologique, artistique et végétal marin. Des métiers, des catégories de populations et des pans entiers de la personnalité algérienne se délabrent chaque jour en guise de dommages collatéraux.
Les failles ne sont pas uniquement à chercher dans le dispositif sécuritaire aux frontières. Bien au contraire, à voir de près, d’autres causes, souvent économiques, sont derrière ces saignées. Autrement, comment expliquer qu’un métier traditionnel ancestral comme la bijouterie traditionnelle de Kabylie risque de disparaître à cause de la mafia du corail?»
Les artisans bijoutiers souffrent de la rareté de la matière première qui entrave sérieusement leur activité. Connus mondialement pour leurs bijoux d’argent, les bijoutiers interrogés étaient plutôt évasifs. Ils abordaient difficilement ce problème, notamment dans les discussions ayant trait à la rareté du corail. Ce produit de la mer est, en fait, très utilisé pour les décorations des oeuvres d’art de la bijouterie traditionnelle de Kabylie.
Toutefois, quelques conversations ont permis de comprendre les causes de cette omerta qui frappe cette matière. Après avoir été l’objet d’une extraction sauvage, le corail a été interdit de vente en Algérie depuis l’année 2000.
Les artisans qui doivent l’utiliser sont alors contraints de se rabattre sur un marché parallèle d’une rare opacité et dont les seules règles le régissant sont dictées par les pilleurs.
Nous avons essayé de comprendre les raisons de cette autocensure mais, face à cet état de fait, nous avons recouru à d’autres intervenants et à d’autres sources au fait du dossier.
Aujourd’hui, la situation de cet art est dramatique. Les ciseleurs d’argent sont entre le marteau et l’enclume. Pour faire vivre leur métier hérité des ancêtres, les bijoutiers doivent composer avec un marché parallèle sans lois.
«Le vrai corail rouge est rarissime et trop cher et celui qui se trouve facilement, est faux», explique un artisan bijoutier qui a difficilement accepté de répondre à nos questions.
Un autre nous renvoie vers les pouvoirs publics. «Pourquoi vous ne demandez pas des explications à l’Etat qui l’interdit sans penser à notre métier et à notre avenir?», s’exclamait-il, interrogateur. Il a fallu plusieurs conversations pour comprendre les méandres de ce dilemme vécu par les bijoutiers. Le corail est victime d’une mafia aux ramifications internationales.
Constatant les dégâts causés par son extraction sauvage et effrénée, les pouvoirs publics ont interdit cette activité sur tout l’espace maritime national. En effet, depuis cette interdiction, les services de sécurité ont récupéré l’équivalent de 261.657.600 DA selon son prix au kilo sur le marché qui a atteint les 88 euros.
Ce polype, rappelons-le, se développe essentiellement à l’est dans la région d’El Kala à Annaba et Collo à Skikda et à un degré moindre à Tenès dans la wilaya de Chlef. Cette prohibition n’a pas eu que des effets bénéfiques. Elle a parallèlement abandonné tout un métier traditionnel comme proie à une mafia algéro-européene qui a fait du corail sa propriété.
«Pouvez-vous me dire pourquoi on l’interdit dans notre pays alors qu’il se vend librement en Europe?», s’interroge un autre ciseleur. «En raison de sa rareté sur le marché national, on se le procure souvent via des vendeurs clandestins qui le cèdent à des prix exorbitants allant jusqu’à 10.000 DA le kilo», affirme un autre qui se disait bijoutier mais pas à Tizi Ouzou.
De nombreuses questions demeurent, en effet, sans réponses.
Cependant, d’autres personnes incombent la responsabilité de cette situation aux pouvoirs publics qui, par cette loi, ont chassé tous les extracteurs professionnels. Un vide aussitôt comblé par des pilleurs sauvages qui travaillent, selon des sources, avec des groupes mafieux italiens, grecs et bien d’au-tres. «Ce sont des passeurs spécialisés qui le font traverser vers la Tunisie via les frontières», indiquera une personne vraisemblablement connaisseuse du métier. «Il y en a même qui arrivent à l’acheminer vers les wilayas du Centre: Alger et Tipaza passent pour être les plus consommatrices de ce produit prohibé», continue la même personne.
Questionnée sur les méthodes de son acheminement, elle reconnaît qu’il y a chaque moment un risque de se faire attraper mais le prix en vaut la peine et les méthodes toutes simples.
«Un vendeur peut bien utiliser une valise, tout le monde voyage et personne ne fait attention à un voyageur.» Ainsi, il paraît que l’interdiction qui le frappe en Algérie, est en partie, la cause de cette ruée.
Toutefois, cette situation ne résume pas à elle seule le fond du problème. L’inexistence du secteur du tourisme a grandement nui à l’activité de la bijouterie consommatrice de corail.
Cet état de fait a engendré l’absence d’un marché national de corail contrôlé par les pouvoirs publics. Ce vide, ajouté à l’abondance de ce produit sur les récifs marins algériens, a laissé place à la convoitise des mafias européennes vigoureusement combattues dans la rive Nord. C’est une véritable saignée et hélas! une catastrophe écologique qui se déroule sur les côtes algériennes.
Au milieu de ce drame, l’artiste ciseleur de Kabylie se retrouve, lui aussi, victime de cette mafia. L’interdiction de ce produit le met dans l’obligation de recourir à des trafiquants de genres différents.
«On cherche le vrai corail mais, si on ne le trouve pas on est obligés d’utiliser le corail en plastique ou celui de mauvaise qualité auquel est ajoutée de la résine.» Ainsi, malgré lui, le bijoutier, soucieux de préserver son héritage ancestral, prend deux risques. Il est, d’une part, dans l’obligation de passer des transactions douteuses avec les vendeurs clandestins. D’autre part, et au risque de nuire à l’image de son métier, il doit, faute de vrai corail, se rabattre sur un faux produit en plastique auquel on a ajouté de la résine.
«Après tous ces risques, l’acheteur trouve notre produit inabordable...», déplore un autre bijoutier.
Enfin, comme solution, les artisans, eux-mêmes, se mon-trent favorables à une réglementation rigoureuse de l’exploitation du corail. Mais, certains, bien que désirant rester dans l‘anonymat, contestent le fait accompli qui les contraint à faire dans l’illégal pour faire vivre leurs familles et préserver leur héritage. Ces derniers souhaitent, dans un avenir très proche, le développement du tourisme.
Principal propulseur de l’artisanat, son émergence poussera les pouvoirs publics à réglementer l’exploitation du corail rouge et rose sur le marché national.
L’émergence d’exploitants nationaux professionnels éloignera inévitablement les pilleurs sauvages venant de la rive Nord mais aussi de la rive Sud.

Kamel BOUDJADI

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 21:43

L'Expression

FESTIVAL CULTUREL NATIONAL ANNUEL DU FILM AMAZIGH À TIZI OUZOU
Mouloud Feraoun ouvre le bal
16 Février 2010 - Page : 21

 



Ali Mouzaoui & Mouloud Feraoun

La soirée d’ouverture de cette manifestation se voudra un bel hommage dédié à ce célèbre instituteur disparu un certain 15 mars 1962 et ce, en projetant un long métrage sur sa vie, signé Ali Mouzaoui.

Se déroulant du 15 au 20 mars prochain, la dixième édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (Fcnafa) aura pour point d’attache cette année, Tizi Ouzou. C’est désormais dans cette ville que le festival institutionnalisé se déroulera et nulle part ailleurs. Ainsi s’achève sa longue aventure d’itinérance. Le festival a bien su rendre compte, au fil des années, des objectifs qu’il s’est tracés et ce, avec succès.
Promouvoir le cinéma algérien d’expression amazighe et encourager la création artistique dans cette langue mais aussi sensibiliser le public au cinéma et à l’audiovisuel amazigh dans sa diversité et donner aux créateurs la possibilité de mieux faire connaître leurs oeuvres en assurant la promotion et la diffusion des films amazighs en version originale, sont les quelques objectifs inscrits dans sa ligne de conduite. Il est devenu aussi un lieu propice pour l’échange grâce au débat et l’organisation d’ateliers de formation, en l’occurrence à l’adresse de nos jeunes réalisateurs en herbe. Cette année, une bonne brochette de films des plus récents est au programme. Sans le dévoiler, on relèvera le titre du film qui sera présenté à la soirée d’ouverture. Il s’agit de Mouloud Feraoun de Ali Mouzaoui, une fiction relatant les péripéties de ce célèbre instituteur algérien, le père du Fils du pauvre.
Dans ce film poignant nous découvrirons les trois phases d’évolution de Feraoun campé par trois personnages différents. Le personnage principal sera interprété par Mohamed Chaâban que l’on retrouve dans la peau de Mokrane dans le film La Colline oubliée de Abderrahmane Bouguermouh.
«C’est une personne magnifique, très malléable. Ce qui m’a intéressé ce sont les postures qu’on a réussi à lui faire jouer», avoue Ali Mouzaoui. «Le dialogue, nous apprend-on, vient en support comme accompagnement au film.» Et de faire remarquer: «Feraoun a été repris sur ses trois aspects, Feraoun tel que le petit Fouroulou, puis en tant qu’écolier et enfin Feraoun en tant qu’adulte.»
Le tournage de ce film a duré quatre semaines nous a-t-on appris et ce, de 4 heures du matin à 23 heures. Avant Tizi Ouzou, ce film a été présenté il y a un mois en avant-première à Montpellier. Enthousiaste, le réalisateur souligne les bonnes conditions professionnelles dans lesquelles son film a été projeté et espère qu’il en soit autant en Algérie. «Le film avait été projeté dans un multiplexe en présence de trois témoins qui ont connu Mouloud Feraoun, dont un avait travaillé durant deux ans avec lui et un autre, Philippe Monoyer, avait travaillé comme journaliste de 1948 à 1956. Il avait rencontré Feraoun. La projection a eu lieu en présence d’un public select suivi d’un très bon débat.» Aussi, en plus de cette première sur le film au Festival du film amazigh, un colloque sera organisé et portera sur la vie et l’oeuvre de Mouloud Feraoun. Cela coïncidera avec le 15 mars, date anniversaire de son assassinat par un commando de l’OAS. «Je pense que ce sera quelque chose de très beau! Il y aura également un stand spécialement pour Feraoun où sera exposé tout le cheminement qui nous a conduit au film, dont de photos assez incongrues notamment celle où l’on voit toute l’équipe endormie car le tournage fut épuisant. Des photos de plateaux, énormément d’images et des échos de presse. C’est un professionnel en communication qui nous prépare ce travail», nous fera remarquer le réalisateur de Mimezrane. Ce dernier ne manquera pas de rappeler combien le côté esthétique dans un film compte beaucoup d’autant plus la lumière, le décor, la qualité de l’image et la fraîcheur des comédiens dont beaucoup joueront pour la première fois. «Jouer, dit-il, sur l’aspect plastique du film compte énormément». Mais, chut! Ne dévoilons pas tout. Pour le reste, le Festival du film amazigh, c’est aussi et toujours la compétition dans plusieurs catégories, notamment: long métrage fiction, court métrage, documentaire et animation. Un jury constitué de personnalités et de professionnels du cinéma décernera l’Olivier d’Or pour chaque catégorie. Cette année, pour rappel, le jury sera présidé par le scénariste et écrivain Akli Tadjer. Parmi les invités, on retiendra le nom de Moussa Haddad, réalisateur du film culte Les vacances de l’Inspecteur Tahar et assistant réalisateur de la Bataille d’Alger, Kamal Hamadi, auteur, compositeur, interprète et grande figure de la chanson kabyle, ainsi que Charles Nemes, réalisateur, scénariste et acteur français. Enfin, c’est la Roumanie qui est l’invité d’honneur à cette dixième édition du Fcnafa. Gageons que cette année sera des plus réussies.

O. HIND

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 21:37
Liberté

1
Actualité (Mardi 16 Février 2010)

Il s’est exprimé hier sur les ondes de Radio internationale Algérie
Mgr Teissier déplore les “difficultés” des chrétiens en Algérie
Par : Salim Koudil


Cheikh Bouamrane, président du Haut-Conseil islamique, et Mgr Henri Teissier, ancien archevêque d’Alger, étaient hier les invités de l’émission “Éclairages” sur Radio Algérie Internationale. L’occasion a été donnée aux deux personnes de revenir sur les actes du colloque interreligieux qui s’est déroulé la semaine passée à Alger.
Usant de son habituel langage diplomatique, Mgr Teissier a déploré la situation des chrétiens, particulièrement des catholiques qu’il a représentés en tant qu’archevêque d’Alger de 1988 à 2008. “Depuis trois ou quatre ans, nous rencontrons des difficultés que nous n’avions pas rencontrées dans le passé”, a-t-il déclaré en s’attardant sur le problème du visa que les autorités algériennes refuseraient à certains religieux chrétiens. Il donnera un exemple : “Dernièrement, sur un groupe de 20 personnes qui voulaient venir en Algérie pour se rendre à Tamanrasset, tous ont eu le visa sauf le prêtre et la religieuse.”
Ce à quoi Cheikh Bouamrane a rétorqué en invoquant la “souveraineté de l’État algérien”, tout en rappelant à l’ex-archevêque que “nous aussi, nous souffrons pour avoir un visa” pour rejoindre l’Europe. Le président du Haut-Conseil islamique appuiera son intervention en précisant que “le problème de visa est un problème diplomatique, et il faut que les gens acceptent la loi du pays”.
Des termes crus qui, semble-t-il, n’étaient pas destinés directement à Mgr Teissier, mais surtout au chef de l’Église catholique en Algérie, l’archevêque Ghaleb Bader. Ce dernier s’était distingué la semaine passée, lors du colloque interreligieux, par des déclarations qui ne sont pas passées inaperçues. Il avait, entre autres, demandé l’abrogation de la loi sur la réglementation du culte religieux en vigueur depuis 2006. D’ailleurs cette loi n’a pas été abordée “frontalement” par Mgr Teissier lors de cette émission, malgré l’insistance de l’animatrice à demander des “éclairages”. Le prédécesseur de Bader n’a pas seulement évoqué la question des visas. Il a posé d’autres “problèmes” que les catholiques subiraient en Algérie. “On nous confisque des livres religieux”, a-t-il dit, en notant que pour un religieux, il s’agissait de “sa propre nourriture spirituelle”. Il a été aussi question de “chiffres” avec Mgr Teissier. Selon lui, il y aurait “quelques dizaines de milliers de chrétiens en Algérie et quelques milliers d’étudiants africains chrétiens installés dans les villes universitaires”. Il sera plus précis sur le nombre des Égyptiens chrétiens. Selon lui, “ils étaient entre 7 000 et 8 000 installés en Algérie, et actuellement, ils sont entre 1 000 et 1 500”.
En revenant sur les “excellentes” relations entre les chrétiens et l’État algérien auparavant, l’ex-archevêque n’omettra pas d’évoquer  un cas, celui d’un ex-ministre algérien : “Smaïl Mahroug était chrétien, il était ministre des Finances à l’époque de Boumediene, et il n’y a pas eu de campagne à cette époque-là.”

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 00:37


god bless ISSER and nowhere elsegod bless ISSER and nowhere elsev


Source : http://www.alger-roi.net/Alger/courbet/textes/3_courbet_memoire_hesse.htm

CHAPITRE DEUXIEME : LES ISSERS

Une plaine tardivement livrée à la colonisation

 

 

1)    Étude générale de la plaine

 

 

              En sortant de la commune du col de Beni-Aïcha qui portait depuis le 2 janvier 1877 le nom de Menerville, pour honorer la mémoire de Charles Louis PINSON de Menerville, premier président de la Cour d’Appel d’Alger et auteur de précieux travaux sur la législation Algérienne, on apercevait à l’est, une vaste contrée qui était la plaine de l’Isser et qui formait l’entrée de la Kabylie.

 

              Ce territoire, premièrement exploré par le Maréchal RANDON le 2 juillet 1857 fut le théâtre au lendemain de la conquête de nombreux et glorieux faits d’armes qui firent connaître à la population Arabe et Kabyle surtout, combien l’armée Française était courageuse et puissante.

 

              Limitée au nord par la mer Méditerranée, au sud par le premier contrefort des montagnes du petit Atlas, à l’est, par le village d’Haussonviller (Azib-Zamoun), à l’ouest par le village de Menerville. Cette plaine s’étendait à droite dès son entrée jusqu’au-delà de Souk-El-Had ; de ce village, elle suivait presque une ligne droite jusqu’à Haussonviller ; de là, elle descendait sur la mer en comprenant les terres de Douars Raïcha et Ouled-Smir, jusqu’au Cap Djinet ; de ce point elle suivait le littoral jusqu’à Zemouri puis revenait en s’élargissant jusqu’à Menerville, en longeant la chaîne de montagne connue sous le nom de Djibil. Elle mesurait en ligne droite, de l’ouest à l’est vingt huit kilomètres, et du sud au nord dix huit kilomètres. Sa superficie totale était de 45.145 hectares.

 

              Le nom de plaine ne pouvait s’appliquer à tout ce territoire que d’une manière relative et ne devait par faire naître l’idée d’une vaste étendue de terre complètement plate et unie, dans une partie on y rencontrait des montagnes, des monticules, des ravins, qui généralement étaient de très bonnes terres, où la colonisation pouvait puiser de grandes ressources.

 

              Si la plus grande partie des terres était défrichée et parfaitement cultivable ; d’important travaux d’assainissement et de défrichement furent faits sur les différents centres à pourvoir.

 

              Cette plaine de l’Isser allait comprendre dès le début des années 1870, 7 centres de récente création, habités par des Européens, savoir :

                            1-Souk-El-Had

                            2-Blad-Guitoun ou Bled-Guitoun

                            3-Zaâtra

                            4-Zamouri ou Zemouri

                            5-Isserville

                            6-Bordj-Menaïel

et                         7-Azib-Zamoun (Houssonviller)

 

 

plus 3 hameaux qui étaient :

 

                            1-Ain-Refaïa

                            2-Ain-Legatha (ces deux premiers formaient le territoire d’Isserbourg)

et                         3-le Cap Djinet

 

 

auxquels il fallait ajouter 5 douars occupés par les indigènes :

 

                            1-Beni-Mekla

                            2-Chender

                            3-Raïcha

                            4-Ouled-Smir

et                         5-Isser-El-Ouidan

 

 

 

Plus un grand nombre de fermes généralement occupées par des Européens.

 

         Autrefois, cette plaine  n’était habitée que par des Indigènes arabes, très laborieux et très industrieux, soumis d’abord aux Romains, puis ensuite par les Turcs ; souvent tourmentés par les invasions des Kabyles, qui jaloux de leurs richesses territoriales, venaient piller et enlever leurs récoltes, ainsi que leurs bestiaux, après avoir mis tout à feu et  à sang.

 

         Depuis 1870, cette plaine fut entièrement livrée à la colonisation, à l’exception de quelques douars encore habités par des Indigènes.

         Mais bien avant cette date, les soldats du génie avaient aménagé dans cette région de l’est d’Alger, une piste de terre battue afin de relier la capitale à Dellys. Tout au long de ce grand chemin, pour assurer la sécurité du roulage, la troupe bivouaquait au bord des rivières ou à proximité des sources.

Ce fut d’ailleurs du camp militaire de Kara Mustapha, situé au bord de l’Oued Boudouaou, que naîtra véritablement le premier centre de peuplement de la région, qui prendra  le nom de l’Alma (après la victoire des troupes Franco-anglaises sur les Russes pendant la guerre de Crimée, sur le Fleuve Alma en 1854). Créée le 21 août 1861, cette commune comptait, un camp militaire, un village, des fermes et de vastes territoires fréquentés par des bêtes sauvages telles que les hyènes, panthères et chacals, qui servaient de terrains de chasse et de pâturages pour les nomades.

 

         De 1860 à 1870, d’anciens soldats qui avaient fait venir leur famille, s’installèrent dans les parages et tinrent dans des gourbis, construits aux abords des camps et des bivouacs, des débits de comestibles vins et liqueurs ; ainsi au col des Beni-Aïcha, c’est le sieur Paul JUST qui fut autorisé à établir une auberge, tandis qu’au bivouac de Blad-Guitoun, c’est un nommé CHAIX qui tint auberge. Ensuite, l’arrivée des Alsaciens et des Lorrains aidant, l’émigration s’intensifia.

 

         Le séquestre général fut opéré aussitôt après l’insurrection de 1871 par Mr L’amiral de GUEYDON, qui connaissait toutes les ressources et les nombreux intérêts que présentait ce pays, et qui voulut le peupler d’Européens.

 

                   Le général CHANZY, lors de sa nomination de gouverneur général, vient visiter la plaine de l’Isser et ratifia le grand travail de son prédécesseur.

         Au mois de mars 1872, les premiers colons prirent aussi possession des concessions de Bled-Guitoun  (pays des tentes), le premier village créé, puis insensiblement les autres centres furent distribués.

La population totale de la plaine fut alors, à cette époque, de 3584 Européens et 7621 Indigènes.

 

         Au tout début de la colonisation, la plaine de l’Isser était divisée en trois circonscriptions municipales, deux communes de plein exercice, qui avaient chacune un maire, des adjoints et un conseil municipal, (Bled-Guitoun et Bordj-Ménaïel) et une commune mixte ou Indigène, administrée par un commissaire civil, des adjoints européens et des présidents ou adjoints Indigènes de l’Isser.

 

         La commune de Bled-Guitoun du ressort de la Préfecture d’Alger comprenait alors les villages de Zaâtra, Zemouri (depuis 1875), les deux hameaux d’Isserbourg, les fermes et le territoire des Issers-El-Ouidan. La population comptait 773 Européens et 3877 Indigènes ; sa superficie totale était de 11.841 hectares 12 ares 35 centiares.

 

         Celle de Bordj-Ménaïel du ressort de la Sous-Préfecture de Tizi-Ouzou réunissait le village d’Isserville et le douar de Beni-Mekla. Sa population était de 1031 Européens et 3915 Indigènes, sa superficie totale de 12.885 hectares.

 

Enfin, la commune mixte ou Indigène de l’Isser, à laquelle se rattachaient les villages de Haussonviller, Kouanin, Bois-Sacré, le hameau du Cap Djinet et les douars de Bou-Berak, Ain-Mouder, Ouled-Smir, Raicha Rouafa …était également du ressort de la Sous-Préfecture de Tizi-Ouzou, d’une superficie de 45.991 hectares ; elle totalisait pour une population européenne de 578 habitants et 32 388 Indigènes.

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 20:22





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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 20:17
L'Expression


KABYLIE: LES JEUNES CRIENT LEUR MALVIE
«Laissez-nous vivre
15 Février 2010 -

 

 

Sans emploi ni argent, les jeunes sont loin d’accéder aux loisirs.

La semaine dernière, la police a effectué une descente dans un salon de thé à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, pour contrôle. L’opération s’est soldée par l’arrestation de 14 personnes dont sept femmes. Les mis en cause ont été placés devant le procureur pour création de lieu de débauche, prostitution et incitation à la débauche. Les trois premiers ont été mis sous mandat de dépôt tandis que les autres ont bénéficié de la relaxe. Toutefois, si cette opération semble ordinaire et routinière, il n’en demeure pas moins qu’elle a le mérite de mettre en lumière un sérieux problème qui se pose avec acuité dans la wilaya. Le rapport de police mentionne la transformation d’un salon de thé en débit de boissons et il met ainsi le doigt sur la conversion de certains de ces établissements en lieux de débauche.
Mais en fait, le problème se situe plutôt ailleurs, à savoir dans l’absence totale des lieux de détente pour les jeunes. Tizi Ouzou est un désert juste à quelques kilomètres des portes de la capitale. Les jeunes ne trouvent plus d’espaces de rencontre et de détente. Ils n’ont, par contre, à leur disposition, que les cafés, les salons de thé et les trottoirs.
Aujourd’hui, à Tizi Ouzou, les cinémas ont tous fermé, les uns après les autres. Les Maisons de jeunes, pourtant nombreuses à travers les communes, mal gérées, se retrouvent désertées par une jeunesse en mal de vivre. Le malaise est grand parmi les jeunes et, comble du malheur, ils sont souvent cueillis par la police dans ces lieux détournés de leur vocation mais dont ils ignorent tout la plupart du temps.
Un jeune embarqué en compagnie de sa copine ou de sa future épouse, c’est d’abord une question d’atteinte à la dignité de la personne. En effet, l’absence de lieux de détente est source de malaise.
Certains observateurs préconisent la création d’espaces destinés à cet effet. Or, de l’avis de la majorité des jeunes, les mesures prises dans ce sens se bornent à les pourchasser au lieu de leur offrir des havres de paix pour des rencontres préservant leur dignité.
Car, pour cette catégorie, l’absence de lieux mixtes pour communiquer un moment avec sa future épouse ou sa copine, les pousse à aller dans ces lieux dévoyés par des patrons véreux. Pis encore, les filles n’ont aucun espace dans toute la wilaya pour discuter entre elles. Pour certaines, les hommes sont plus chanceux d’avoir au moins des cafés. Ce fait pose la problématique de la qualité de vie dans les espaces urbains, non seulement à Tizi Ouzou, mais dans tout le pays. Le quotidien d’un citoyen, sans distinction de sexe, ne ressemble en rien à celui d’antan où les hommes avaient la place du village et les femmes la fontaine. Aujourd’hui, l’espace urbain ne ressemble à rien et il est amorphe. D’autres jeunes considèrent l’absence de ces espaces comme une agression. Un état aggravé par l’ouverture médiatique rendant si proches d’autres modes de vie orientaux et occidentaux sans être pour autant accessibles.
Sans salles de cinéma, sans espaces de rencontres, les jeunes vivent dans une ambiance étouffante. Ils sont par conséquent la proie de tous les maux sociaux, aggravés par le traitement inquisitoire.
Beaucoup de harraga soulevaient en effet cette situation d’étouffement parmi les causes de leur aventure risquée en pleine mer. Ils vont vers d’autres pays non pas pour des raisons matérielles mais en quête de bien-être. Un bien-être qu’ils ne trouvent point chez eux, même s’ils ont un emploi. Les chômeurs auraient mille et une raisons de se sentir mal dans leur peau. Sans travail, c’est tout un horizon qui se ferme. De plus, des consomations de toutes sortes leur sont interdites. Cela ne fait qu’augmenter leur frustration. Ils n’en peuvent plus de constituer des étais pour les murs de la cité.
On ne cesse de leur remplir le crâne avec des discours sur la bonne santé financière mais les mots ne suffisent plus pour les nourrir.
Ils veulent leur part du gâteau mais ils voient que cette perspective s’éloigne de leurs yeux chaque jour un peu plus. Ils ont l’impression, bien ancrée dans leur croyance, qu’ils n’atteindront jamais le bien-être tant souhaité.
Devant ce désespoir, une seule idée les obsède: tout quitter pour faire leur vie sous d’autres cieux. Même s’ils sont lointains et leurs accès dangereux.
Sans quoi, il n’y a que l’errance qui guette une importante frange de la population juvénile, désoeuvrée à longueur de journée. Sans diplôme, sans travail, dans l’impécuniosité la plus totale, il n’y a aucun espoir de faire évoluer son mode de vie. Cela finit par diviser l’Algérie en deux.

Kamel BOUDJADI

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 20:06

ddk


Timlilit d teqcict

Ass-agi mmugreɣ taqcict   

Tawejayt d leb isisnu

Ssudneɣ-tt, tenn-ak : saa

A win ɛzizen am mumu

Taqemuct suden  ar terwu

Ar axxam ad ak-nernu

 

Assa-agi mmugreɣ taqict             

atta tewwi-d isɣaren

Ssudneɣ-tt tenna-k: aa

Lkaɣe acebi imarren

Cikkeɣ da yezdin lerwa

Ssemlalen-aɣ ibaniyen

 

Ass-agi mmugreɣ taqcict

Terna leɣben i wul-iw

Ssudneɣ-tt, tenna-k : aa

A win ɛzizen am ti-iw

Gulleɣ lektub n ccerfa

Ar k-segneɣ di tɛebbu-iw

 

Assa-agi mmugreɣ taqcict

Ternad iɣeblan i wul

Ssudneɣ-tt, tenna-k: aa

A lbaz imrebbi amexlul

Cikkeɣ da yezdin lerwa

Qsemɣ-ak seg wasmi nlul

 

Ass-agi mmugreɣ taqcict

Tawjat d leb n remman

Ssudneɣ-tt, tenna-k: aa

Addheb yulin ɣef lgam

Taqemmuct suden-tt tura

Tibbac ar d-yeɣli lam


Ass-agi mmugreɣ taqcict

M teksumt tecba aarif

Ssudneɣ-tt, tenna-k: aa

A lwiz ɛzizen i tarif

Taqemmuct suden-tt tura

Tibbucin ar d-yeɣli lam

 

Ass-agi mmugreɣ taqcict

Tessaɣ i lqelb-inu lɣi

Ssudneɣ-tt, tenna-k: aa

A tičči ukerzi uɛri

Taqemmuct suden-tt tura

Tibbacin ar d-yeɣli yi

 

Ɛli u Ɛemruc (Poésie kabyle d’antan. M’hemmed Djellaoui)

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  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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