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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 22:09
RADAR (Dimanche 31 Janvier 2010)

La liste noire d’Obama à l’œuvre en France
Un chercheur algérien interdit de labo à Nancy
Par : Rubrique Radar 

La liste d’Obama est à l’œuvre en France. À Nancy, un chercheur, un thésard en informatique appliquée, n'a plus accès à son laboratoire de recherches le soir et le week-end. La raison : il est Algérien, et en tant que tel, il figure sur la liste d'étudiants à risques ! Étudiant au Loria, laboratoire de recherche affilié à l'Inria-Nancy (Institut national de recherches en informatique appliquée), en France depuis sept ans, cet Algérien a appris par son chef d'équipe qu'il est soumis au “régime restrictif” (pas parce qu'il est Algérien, reste à savoir ses activités noctambules ou les week-end !), qu’il n’a plus le droit de pénétrer dans les laboratoires et les bureaux en dehors des jours et heures ouvrables. écœuré, l'intéressé s’apprête à tout boucler et à rentrer en Algérie. Jusque-là, il n'avait rencontré aucun problème. Comme la plupart de ses homologues chercheurs, il fréquentait assidûment les locaux en dehors des heures
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 22:38
Jeune Afrique



Fatima Mansouri incarne la nouvelle génération de politiques que le PAM veut faire émergerFatima Mansouri incarne la nouvelle génération de politiques que le PAM veut faire émerger© AFP

 

Femme, jeune, moderne, mère de deux enfants, éduquée à l’école française mais pétrie de culture marocaine, la maire de la Ville ocre incarne la nouvelle génération de politiques que son parti, le PAM, veut faire émerger. Portrait.

Il est 8 heures du matin. Alors que Marrakech s’éveille à peine, une jeune femme pénètre d’un pas alerte dans le hall de la mairie et salue, le sourire aux lèvres, les quelques personnes déjà présentes. Elle a tout l’air d’une citoyenne ordinaire. Et pourtant, c’est la maire de Marrakech, qui plus est un symbole politique unique au Maroc : quasi inconnue du grand public, Fatima Zahra Mansouri a réussi l’exploit de devenir, à 33 ans, la seule femme présidente de commune du royaume à l’issue des élections de juin dernier......

lire l'article au complet :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2558p052-053.xml0/tourisme-ecologie-marrakech-portraitfatima-zahra-mansouri-premiere-dame-de-marrakech.htm

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 22:05
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 21:31

Jour d'Algérie 27 01 2010
L’ambassadeur d’Algérie reprend ses fonctions au Caire

I
Il a la tête d'un masri et ressemble à un ex-prof d'arabe egyptien !

Retour de Hadjar au Caire

Alger fait le premier pas (aplatventrisme des zélés panarabistes)

Le retour de M. Hadjar est intervenu bien avant que l’Algérie n’apprenne depuis lundi dernier, officiellement, que notre équipe de foot rencontrera l’équipe égyptienne en demi-finales.

Après un repos de plus d’un mois, l’ambassadeur d’Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar est rentré il y a trois jours en Egypte. Un retour qui affirme qu’Alger n’est pas tombé dans le jeu mené par quelques médias et responsables égyptiens au lendemain de la disqualification de l’équipe de foot égyptienne de la participation au Mondial de 2010 après sa défaite devant l’équipe nationale algérienne.

Il faut rappeler que jusqu’à présent l’ambassadeur d’Egype à Alger n’a toujours pas repris ses fonctions depuis son rappel en urgence après le match du 18 novembre dernier. Il faut savoir que le retour de M.Hadjar est intervenu bien avant que l’Algérie n’apprenne depuis lundi dernier, officiellement, que notre équipe de foot  rencontrera l’équipe égyptienne en demi-finales dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations.  Ainsi, le fait que l’ambassadeur d’Algérie au Caire ait repris ses fonctions  durant cette période et ce  timing a sûrement un but spécifique et notamment un message diplomatique de la part d’Alger.

Dans ce cadre, des observateurs soulignent que ce retour est une manière pour l’Algérie d’exprimer sa vision des choses et qu’un match de foot ne peut effacer les relations historiques avec l’Egypte. Et pourtant, ce sont les Egyptiens qui ont agressé notre équipe de foot et après leur défaite, ils sont passés à l’agression verbale au point de toucher aux symboles de l’Algérie en plus d’un groupe d’avocats qui ont osé brûler le drapeau national. Par ailleurs, l’ambassadeur d’Algérie au Caire a la mission de veiller à la sécurité de la communauté algérienne établie en Egypte et avec ce nouvel affrontement entre les deux équipes de foot, tout reste possible.

A rappeler que M.Hadjar était rentré en Algérie après que des individus aient violé l’enceinte de sa résidence au Caire.

L’ambassadeur qu’on avait rencontré lors du conseil national du Front de libération national (FLN) avait bien expliqué qu’il était à Alger pour se reposer. «Je suis ici pour un moment, je vais me reposer et puis retourner en Egypte», avait déclaré M.Hadjar.

Ainsi, l’Egypte maintient son ambassadeur au Caire sans annoncer officiellement une rupture des relations diplomatiques avec l’Algérie. il a été rappelé le 19 novembre dernier pour

«consultations» suite à «l’agression présumée» par des Algériens de supporters égyptiens au Soudan lors du match de qualification au Mondial à Khartoum entre l’Algérie et l’Egypte.

D’autre part, les Egyptiens sont allés jusqu’à exiger des excuses officielles et une indemnisation de leurs entreprises touchées par les événements qui ont suivi les deux matches de qualification au Mondial, ce à quoi Alger a répondu par le silence.

En outre, Alger  avait protesté contre l’agression médiatique menée par quelques chaînes satellitaires égyptiennes qui ont dépassé toute notion de professionnalisme afin de masquer la défaite de l’équipe de foot égyptienne devant l’équipe algérienne.

Par ailleurs, le sommet arabe prévu en mars prochain à Tripoli sera l’occasion pour les leaders des deux pays de mettre les points sur les «i» et la question de la présidence de la Ligue arabe assurée jusqu’à présent par l’égyptien Amr Moussa inquiète Le Caire puisqu’Alger pourrait remettre sur le tapis le sujet de la «présidence tournante» de la Ligue arabe.

Par Nacera Chenafi





el khabar
Les médias égyptiens « consternés » par la qualification de l’Algérie en demi-finale de la CAN

L’ambassadeur de l’Algérie en Egypte, M. Abdelkader Hadjar, a regagné le Caire, avant-hier, pour reprendre ses fonctions, après un repos qui a duré 33 jours, pour des raisons personnelles. Le retour de M. Hadjar devra mettre fin à la polémique sur son éventuel retrait en signe de réciprocité à la position officielle égyptienne. A relever que le retour de M. Hadjar au Caire a coïncidé avec la qualification de l’EN en demi-finale de la CAN.
En effet, la grande victoire de l’EN n’était pas du goût des médias égyptiens, de telle manière que certains d’entre eux ont « relancé leur compagne sordide » contre l’Algérie.
Dans ce contexte, le retour de M. Hadjar, au Caire, confirme que le ministère des Affaires étrangères algérien n’a pris aucune mesure susceptible d’« exacerber » la crise diplomatique entre les deux pays. Pour rappel, l’ambassadeur égyptien n’a pas encore repris ses fonctions et ce, depuis sa convocation par les autorités de son pays,  quelques jours avant le match de Khartoum, opposant les équipes algérienne et égyptienne. L’Egypte n’a pas donné de précisions ou bien un délaipour son retour, qui n’aura lieu qu’après « la disparition des raisons de sa convocation », selon les autorités égyptiennes.
Par ailleurs, certains organes de presse ont rapporté que le retour de M. Hadjar au Caire est intervenu au moment où des rumeurs font état de son retrait par l’Algérie, en signe de réciprocité de la convocation de l’Egypte de son ambassadeur, après le match du 18 novembre dernier à Khartoum. Ce qui est malheureux c’est la campagne médiatique égyptienne qui semble loin d’être révolue, pire encore, certaines chaînes sont prêtes pour « reprendre leurs hostilités ». Bien que la majorité des présentateurs des programmes aient félicité l’Algérie pour sa grande victoire, le reste des commentateurs n’ont eu aucune honte de féliciter l’attaquant ivoirien, Keita, après son but « projectile » dans le filet de Chaouchi.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:18
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 23:11



Tout de suite après la qualification de l’équipe nationale aux demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations, les supporters algériens se préparent pour aller en Angola.

Un plan limité de vols spéciaux vers l’Angola est en préparation au niveau du gouvernement pour permettre aux supporters d'assister au match de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) prévue le jeudi 28 janvier.



RADAR (Mardi 26 Janvier 2010)

 

Selon le site égyptien Korabia.com
Shehata interdit à ses joueurs de penser à l’Algérie
Par : Rubrique Radar


 L’équipe nationale d’Algérie semble devenir un cauchemar pour les Égyptiens qui redoutent encore une éventuelle confrontation avec les Verts. Et le match qui a opposé l’Algérie à la Côte d’Ivoire était apparemment  un sujet de discussions au sein de la sélection égyptienne, au point de pousser le sélectionneur Hassan Shehata à interdire carrément à ses joueurs de penser à l’Algérie et au résultat du match contre les Éléphants de Côte d’Ivoire. Il leur a ordonné de se concentrer uniquement sur leur match contre le Cameroun. Mais les joueurs égyptiens peuvent-ils vraiment le faire ? Ont-ils finalement digéré la raclée d’Oum Dourman ? Pas si sûr…

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 22:45
Liberté


Actualité (Mardi 26 Janvier 2010)

L’outarde menacée de nouveau dans les hauts-plateaux
Le retour des émirs braconniers

Par : BOUHAMAM Arezki

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En dépit d’une réglementation stricte en matière de protection des espèces animales en voie de disparition, l’outarde (houbara) et la gazelle continuent à faire l’objet de capture et de chasse illégales.

Des émirs saoudiens accompagnés de leur personnel, au demeurant très discrets, ont été aperçus la semaine dernière, à bord d’une centaine de véhicules de type 4X4 et autres camions, dans la région de Ghayet El-Guelb, à quelque 50 km au sud de Hassi-Dellâa, commune située au sud-est de Laghouat, en direction de Zergoun et M’higuen, 150 km à l’ouest de Hassi R’mel, et dans la région de Metlili (Ghardaïa). Ils visent les lieux idoines à la recherche de cette proie royale qui n’est autre que l’outarde houbara (chlamidotis). Ainsi, l’Algérie vient d’ouvrir, encore une fois, ses portes à ces princes du Golfe pour effectuer des parties de chasse de cet animal migrateur rare.
Une fois en Algérie, ces émirs braconniers se partagent la vaste région du sud du pays, qui s’étend sur une distance de 2 500 km allant de la zone de Oued Namous (Béchar) et Lebiodh-Sidi-Chikh (El-Bayadh), jusqu’à Biskra en passant par Metlili (Ghardaïa), Laghouat, Djelfa et Ouargla. Et ce, à la recherche des espaces de prédilection de l’outarde et autres gibiers très recherchés tels que la gazelle.
Quoique le sud-est de l’Europe soit le lieu d’origine de cet oiseau, il se trouve émigré vers les pays chauds notamment la Syrie, la Jordanie, le Sinaï (sahara égyptien) et les pays de l’Afrique du Nord, selon les spécialistes des mouvements migratoires de cette espèce animale. Mais les émirs braconniers n’arrêtent pas de poursuivre cet animal de pays en pays, à bord de 4X4, équipés de moyens de communication très sophistiqués tels que le GPS. Ceci en sus des moyens tractables et portables faisant office de cuisines et autres moteurs électrogènes. Le tout à bord de centaines de camions répartis, ces jours-ci, à travers les régions du sud, dans les wilayas de Laghouat et Ghardaïa. Lors des battues et dans la foulée, d’autres espèces animales tel que Lagta (appellation locale) et la gazelle dorcas (gazella dorcas) – espèce rare vivant dans les régions d’Al-Bayedh et au sud de Laghouat –, n’y échappent pas. La viande de Lagta sert de nourriture aux aigles utilisés pour la capture de l’outarde, nous dit-on.
Selon des indiscrétions, de retour d’une partie de chasse vendredi passé, l’émir Nayef Ben Abd Al-Aziz a été victime d’un accident de la route. Le véhicule de marque Toyota à bord duquel il était aurait heurté un autre véhicule de marque Nissan. On croit savoir que ce genre d’oiseaux échassiers à chair savoureuse, pourtant protégés par les traités et accords internationaux notamment la Convention de 1973 élaborée à Washington (États-Unis) ratifiée par l’État algérien, ainsi que la législation nationale, notamment l’ordonnance n°06-05 du 15 juillet 2006, relative à la protection et à la préservation de certaines espèces animales menacées de disparition (JORA n°47 du 19 juillet 2006), est considéré par ces touristes de luxe saoudiens comme étant du “viagra naturel”. C’est pourquoi ils semblent être intéressés spécialement, selon la population autochtone, par le cœur et le foie du gibier convoité.
Pour rappel, parmi les oiseaux protégés et cités par l’ordonnance suscitée, nous retrouvons l’outarde houbara (chlamidotis), la grande outarde (otis-tarda), l’outarde canepetière (tetrax).
Quant aux mammifères protégés, on y retrouve la gazelle rouge (gazella-ruffina), la gazelle de l’Atlas (gazella-cuviera), la gazelle dama (gazella-dama), la gazelle dorcas (gazella-dorcas), la gazelle du Sahara (gazella-leptoceros). Il faut dire que la chasse à la gazelle dans les régions du sud du pays est devenue monnaie courante ces dernières années.
Selon des sources scientifiques, sur le million d’outardes recensées dans les pays d’Afrique du Nord en 1994, dont quelque 400 000 en Algérie, ce nombre enregistre un rétrécissement tel une peau de chagrin depuis l’autorisation de la pratique du braconnage dans les régions agropastorales, arides et semi-arides des régions du sud du pays. C’est le paradoxe entre, d’une part, assister à l’extinction de la faune sauvage et de notre avifaune riche et variée, comme le guépard du Tassili, le cerf d’El-Kala, le mouflon de l’Atlas saharien, les différentes races de gazelles du Sahara, l’outarde, le chardonneret... qui sont pourtant protégés par le décret n° 083-509 du 20 août 1983 et l’arrêté du 17 janvier 1995, et, d’autre part, envisager des politiques à même de créer une industrie touristique dans notre pays. Ainsi, leur défense n’est-elle pas une nécessité scientifique, écologique, esthétique, économique et morale ?

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 10:16


Un système dissipatif (ou structure dissipative) est un système ouvert qui opère loin de l'équilibre thermodynamique dans un environnement qui échange de l'énergie, de la matière ou de l'entropie.

Un système dissipatif est caractérisé par l'apparition spontanée d'une structure complexe quelquefois chaotique.

Près de l'équilibre, un système produit un minimum d'entropie. Loin de l'équilibre, c'est le
contraire. Un système loin de l'équilibre va donc choisir à chaque bifurcation, celle qui conduit à une dissipation maximale d'entropie, d'où une augmentation d'entropie, d'où une structure plus complexe.

Ilya Prigogine dans « Temps à devenir » :

« On a découvert que quand vous allez loin de l’équilibre, par exemple, en considérant une réaction chimique, que vous empêchez d’arriver à l’équilibre, se produisent des phénomènes extraordinaires que personne n’aurait cru possibles ; par exemple, des horloges chimiques. Une horloge chimique, qu’est-ce que c’est ? Prenons un exemple : vous avez des molécules qui de rouges peuvent devenir bleues. Comment imaginez-vous voir ce phénomène ? Si vous pensez que les molécules vont au hasard, vous allez voir des flashes de bleu, puis de flashes de rouge. Mais il se produit, loin de l’équilibre, dans d’importantes classes de réactions chimiques, des phénomènes rythmiques. Tout devient bleu, puis tout devient rouge, puis tout devient bleu, c’est-à-dire qu’une cohérence naît, qui n’existe que loin de l’équilibre. (…) Donc, loin de l’équilibre, se produisent des phénomènes ordonnés qui n’existent pas près de l’équilibre. Si vous chauffez un liquide par en-dessous, il se produit des tourbillons dans lesquels des milliards de milliards de molécules se suivent l’une l’autre. De même, un être vivant, vous le savez bien, est un ensemble de rythmes, tels le rythme cardiaque, le rythme hormonal, le rythme des ondes cérébrales, de division cellulaire, etc. Tous ces rythmes ne sont possibles que parce que l’être vivant est loin de l’équilibre. Le non-équilibre, ce n’est pas du tout les tasses qui se cassent ; le non-équilibre, c’est la voie la plus extraordinaire que la nature ait inventée pour coordonner les phénomènes, pour rendre possibles des phénomènes complexes.

Donc, loin d’être simplement un effet du hasard, les phénomènes de non-équilibre sont notre accès vers la complexité. Et des concepts comme l’auto-organisation loin de l’équilibre, ou de structure dissipative, sont aujourd’hui des lieux communs qui sont appliqués dans des domaines nombreux, non seulement de la physique, mais de la sociologie, de l’économie, et jusqu’à l’anthropologie et la linguistique. »

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 10:00
source: http://www.iea-nantes.fr/fichier/plug_personne/109/personne_fichier_projet.de.recherche.doc

 

 

Les potentialités inégalées des nanotechnologies appliquées au domaine biomédical soulèvent la question du passage d’une médecine curative à une médecine méliorative. Visant à réparer des tissus ou des cellules abîmés par le biais de nanomatériaux biocompatibles, une part importante des recherches actuelles en nanomédecine s’inscrit directement dans le champ plus vaste de la médecine régénérative. L’ampleur et l’étendue des avancées biomédicales annoncées, notamment en matière de lutte contre le vieillissement, nécessitent qu’on s’interroge sur les présupposés et les implications socioculturels de ces nouvelles formes de traitement et d’intervention. Situé en amont du processus de diffusion de ces innovations médicales, il permettra d’identifier les enjeux éthiques et les controverses potentielles soulevées par ces dernières avant leur intégration dans le système de santé. S’appuyant sur un vaste corpus théorique qui permet d’analyser le développement de la nanomédecine et de la médecine régénérative dans le contexte plus large des transformations démographiques, économiques, politiques et culturelles caractérisant notre époque.

 

La question du passage d’une médecine de la guérison à une médecine de l’amélioration sera au centre de cette recherche. Annulant la distinction entre le normal et le pathologique, la médecine régénérative vise à reproduire artificiellement les processus biologiques permettant au corps de se reconstituer aux niveaux tissulaire, cellulaire et moléculaire (Petit-Zeman, 2001; Kahn et Papillon, 2005). Ainsi, l’objectif n’est plus la guérison, mais bien la régénération, ce qui en soit ne suppose aucune limite. Définie par les IRSC (Instituts de Recherche en Santé du Canada) comme une série de « mesures ou interventions biomédicales spécialisées à l’échelle moléculaire qui servent à diagnostiquer et à traiter des maladies  ou à redonner leurs fonctions à des tissus ou à des organes endommagés », la nanomédecine est au centre de ce nouveau paradigme biomédical (IRSC, 2003; en ligne). Au sein de la communauté des chercheurs internationaux, il existe un consensus sur le fait que l’une des principales questions éthiques soulevées par le développement de la nanomédecine et de la médecine régénérative réside dans l’effacement des frontières entre guérison et amélioration (Bawa et Johnson, 2007 ; Lenk et Biller-Antonio, 2007). Vu la profondeur des enjeux sociaux, culturels et éthiques relatifs à la nanomédecine et la médecine régénérative, la première partie de ce programme de recherche vise à éclaircir les contours théoriques de ce nouveau paradigme biomédical.

 

Des nanotechnologies à la nanomédecine

Fruit d’une convergence technoscientifique recoupant la physique quantique, la microélectronique, l’informatique, la biologie moléculaire et le génie génétique, les nanotechnologies se caractérisent par la manipulation et la recombinaison de la matière au niveau atomique (Lafontaine, 2006). La question de la dimension est à ce point fondamentale que certains auteurs utilisent des termes tels « nanocosme », « nanomonde » ou « nanoculture » pour souligner ce changement d’échelle dans la façon de concevoir et de manipuler la matière (Atkinson. 2003; Hayles, 2004 ; Pautrat, 2002). Historiquement, c’est le physicien et prix Nobel Richard Feynman qui a été le premier à soutenir l’idée d’une réorganisation de la matière au niveau atomique lors d’une célèbre conférence prononcée devant l’American Physical Association en 1959. C’est toutefois avec la publication en 1986 du livre de l’ingénieur Eric Drexler, Engines of Creation que s’opère un changement radical de perspective dans le domaine technoscientifique (Drexler, 1995) Perçu comme un visionnaire, Drexler propose alors d’adopter une approche ascendante « bottom-up » permettant de manipuler la matière atome par atome. Suivant cette visée, les nanotechnologies entreprennent donc de transformer la matière inerte ou vivante au niveau de l’assemblage moléculaire, c’est-à-dire en créant de nouveaux matériaux dont les propriétés physiques, chimiques ou biologiques sont encore inconnues. À cette échelle, la fusion entre des espèces vivantes et des machines est théoriquement envisageable (Maestrutti, 2007).

 

Tant au niveau de leur conceptualisation que de leur potentiel d’application, les nanotechnologies participent d’une logique d’hybridation entre vivant et non vivant, entre nature et artifice ainsi qu’entre humain et machine. Issues de la convergence de plusieurs domaines de recherche, elles constituent un terme « parapluie » pour désigner un ensemble de mutations technoscientifiques (Schmidt, 2004). L’indifférenciation entre matière organique et inorganique renvoie en fait au postulat de l’unité de la matière au niveau atomique d’où l’idée d’une intégration possible entre vivant et machine. Les nanotechnologies participent en fait d’un double processus de naturalisation de la technique et d’artificialisation de la nature qui conduit non seulement à l’idée qu’on pourra éventuellement imiter la nature en créant des nouveaux matériaux, mais qu’il sera possible de l’améliorer (Bensaude-Vincent, 2004). Transposée à l’être humain, cette double logique mène à concevoir le projet d’amélioration et de modification du corps par les nanotechnologies comme la poursuite « naturelle » de l’évolution. Il faut toutefois préciser que ce raisonnement n’est possible que, pour paraphraser Jean-Pierre Dupuy, parce que la nature et la vie ont préalablement été redéfinies au niveau épistémologique en termes nanotechnologiques, c’est-à-dire comme des assemblages moléculaires manipulables et contrôlables.

(Dupuy, 2002).

 

S’agissant d’un domaine de recherche dont les retombées sont encore à l’état expérimental, les nanotechnologies laissent cours à la spéculation des chercheurs et des futurologues (Lafontaine, 2006;  Milburn, 2002; Lopez, 2004). Le couplage entre organisme vivant et matière inerte au niveau moléculaire permet, par exemple, de concevoir l’élargissement des frontières du corps humain par le biais de puces électroniques et de nanorobots. Cette « futurisation » du discours scientifique s’enracine dans le texte fondateur d’Eric Drexler The Engines of Creation dans lequel l’ingénieur propose une vision du futur ou les nanorobots sont appelés à réaliser une fusion entre humain et machine par le biais d’une manipulation de la matière atome par atome. Dans le discours de Drexler, les nanotechnologies donnent l’impression de pouvoir accomplir pratiquement tous les exploits scientifiques imaginables y compris celui de combattre le vieillissement et d’éventuellement vaincre la mort : « Avec les machines de réparation cellulaires, cependant, les possibilités d’extension de la vie deviennent claires (…) Ceux qui survivront assez longtemps atteindront une époque à laquelle le vieillissement sera totalement réversible » (Drexler, 1995 : 139). Chercheur en nanomédecine au Foresight Institut, Robert A. Freitas va dans le même sens lorsqu’il affirme : « La plupart des investigateurs pensent que le vieillissement est le résultat d’un certain nombre de processus moléculaires et de défaillances cellulaires » (Freitas,2000). Persuadé que les nanotechnologies permettront de renverser le processus de vieillissement à l’échelle moléculaire, Robert A Freitag a d’ailleurs mis sur pied un projet de recherche en vue d’établir une démarche thérapeutique de « déchronification », c’est-à-dire de rajeunissement cellulaire. Visant à traiter les défaillances menant à la mort naturelle, la déchronification consisterait, dans un premier temps, à débarrasser chacune des cellules des toxines accumulées; pour ensuite remplacer les chromosomes affichant des erreurs génétique et finalement réparer les dommages plus sérieux dans la structure des cellules une à une (Freitas, 2004). Face à de telles promesses, les personnes âgées qui meurent chaque jour par milliers apparaissent comme les pauvres victimes d’un monde technologiquement sous-développés qui tarde à déclarer la guerre au vieillissement (de Grey, 2004 :265). Loin d’être cantonné à un cercle restreint de chercheurs/futurologues marginaux, le projet de modifier et d’améliorer l’être humain par le bais des nanotechnologies a fait l’objet en 2002 d’un programme de recherche présidé par la National Science Foundation. Intitulé Converging Technologies for Improving Human Performance, le programme NBIC (nano, info, bio, cogno) présente de manière prospective les avancées technoscientifiques envisageables grâce à la force de convergence des nanotechnologies (NSF, 2002). Parmi les nombreuses promesses portées par la conquête de l’infiniment petit, celle d’améliorer les performances humaines et d’allonger la durée de vie occupe une place centrale (Jean, 2007).

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 22:15
source: http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=25300

La montée du créationnisme musulman

Les populations des pays musulmans ne sont pas hostiles à la science, mais elles rejettent globalement la théorie de l'évolution. En cause : une confusion entre darwinisme et matérialisme, habilement entretenue par des intégristes très actifs.

Début 2007, biologistes et anthropologues des universités américaines ont reçu en cadeau un ouvrage de 850 pages qu'ils n'avaient pas demandé : l' Atlas de la Création, écrit par un musulman créationniste, Adnan Oktar sous le pseudonyme d'Harun Yahya. Un envoi analogue avait été fait en France un an auparavant. Cette campagne est un signe : ces vingt dernières années, la controverse au sujet de l'enseignement de l'évolution s'est surtout développée aux États-Unis, mais la prochaine grande bataille à ce sujet devrait se dérouler dans le monde musulman (c'est-à-dire dans les pays à majorité musulmane, mais aussi dans les pays où il y a de fortes minorités musulmanes). Ces pays constituent un terreau fertile pour le refus de l'évolution en raison de la faiblesse du niveau d'éducation et de l'absence de connaissances suffisantes des idées évolutionnistes. Par ailleurs, il existe déjà un mouvement créationniste islamique dont l'influence devient de plus en plus grande [1] . L'évolution biologique reste un concept relativement nouveau pour la majorité des musulmans, et aucun débat sérieux sur sa compatibilité avec la religion n'a encore eu lieu. Il est probable que l'opinion publique se formera sur cette question dans les dix prochaines années, en raison de l'élévation du niveau d'éducation dans le monde musulman et de l'importance croissante des sciences biologiques. Tout comme il n'existe pas d'islam monolithique, il n'y a pas non plus d'opinion « officielle » sur l'évolution. En effet, il existe dans le Coran des versets qui parlent de la création de l'Univers, ainsi que des êtres vivants sur Terre, mais les détails spécifiques n'y sont souvent pas exposés. Par exemple, la narration de la création dans le Coran comporte une version de la création en 6 jours.




 La montée du créationnisme musulman
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  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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