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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 18:13

 

 

 

Malik Belili est né en Kabylie, au nord de l’Algérie dans la région boisée et montagneuse de Betrouna. Cette terre parsemée d’oliveraies aux reflets d’argent est le berceau du peuple berbère, les hommes libres.
Baigné très jeune dans un univers poétique et musical, Malik découvre la musique et le chant à travers la voix de sa mère.

 

 

 

 

 

el watan

Malik Belili : «Je rêve de me produire dans mon pays»
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le 28.09.10 | 03h00

 Le chanteur Malik Belili ( à gauche) et son alter ego, l’ex-tennisman international et artiste, Yannick Noah : une complicité d’une grande mélomanie

zoom | © D. R.

Le chanteur Malik Belili ( à gauche) et son alter ego,...

Imprégnées de sonorités berbères, latines et groove, ses chansons font partie de la playlist de FIP (Radio France International). Il a chanté pour les enfants en compagnie de Yannick Noah.

Il est le premier chanteur kabyle à se produire sur la scène du Casino de Paris, le 5 juin dernier pour la présentation de son nouvel album Awid awid (Donne-moi, donne-moi), sorti le 23 mars 2010 en France. Entouré d’invités de renom, il avait rendu à l’occasion un hommage appuyé à Cheikh El Hasnaoui, la figure emblématique de la chanson algérienne.
Vivant dans l’Hexagone depuis plusieurs années, Malik Belili est un faiseur de fêtes. Avec un orchestre de violons, guitaristes, percussions, il réinvente la musique populaire.

De l’avis de tous ceux qui ont fréquenté ses concerts en Europe, Malik est un phénomène de scène qui sait briser toutes les distances et emporter le public très loin dans ses chansons. De passage à Tizi Ouzou pour se ressourcer auprès des siens, il a rendu visite à El Watan pour nous parler se sa carrière artistique et de ses projets. Malik a quitté son pays à l’âge de 17 ans, et c’est à Paris, au sein de la communauté maghrébine, qu’il a fait ses premiers pas sur scène. Actuellement, il vit entre la France et l’Allemagne. Pour lui, la musique est un don du ciel. Sensible à sa musique, Frédéric Mitterrand l’invite en 1998 à chanter pour la première fois dans son émission télévisée Les nuits du Ramadhan sur France 2.Enchaînant les succès, Malik était de tous les concerts et les festivals en Allemagne et en France.Du divan du monde à l’Archipel, en passant par les dix ans du Cabaret sauvage en première partie avec Takfarinas à Paris, il multiplie les apparitions en public.

En décembre 2008, durant un mois, il prendra la direction artistique du festival des «Folles nuits berbères» au Cabaret sauvage. En juin 2009, à l’occasion du festival Fête le mur, Malik croise la route de Yannick Noah et chante en sa compagnie pour les enfants. Après son premier album Zmanayi (ce temps-là), il sort un deuxième produit intitulé Awid awid enregistré entre Paris et Cologne. C’est un mélange d’influences berbères et de groove music. Cet album est le fruit d’un travail acharné qui a pris plus d’un an de studio. Il sera disponible en Algérie prochainement, promet l’artiste. Dans cet opus de 11 titres mêlant la rythmique des percussions berbères et de la guitare Flamenco à la mélodie envoûtante du violon, Belili chante ses thèmes de prédilection : l’amour, la nostalgie, l’exil, l’enfance.

Il a été de nombreuses fois l’invité de l’émission Des mots de minuit sur France 2. Imprégnées de sonorités berbères, latines et groove, ses chansons  font partie de la playlist de FIP (Radio France Internationale). Malik Belili rêve de se produire  en Algérie.
   
 

Ahcène Tahraoui
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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 13:03

''source:  http://sidi-bel-abbes-khiwani.xooit.com/t8622-Un-pere-arrete-pour-excision-de-ses-deux-filles-L-operation-a-provoque-une-grave-hemorragie.htm

 


L'opération a provoqué une grave hémorragie

 

Un père arrêté pour excision de ses deux filles

 

K. Bahamma

 

 

A. Z., un père de famille de Aïn M'lila vient d'être arrêté par les services de sécurité suite à une affaire qui serait la première du genre.
En effet, d'après des sources locales, le mis en cause a procédé à l'excision volontaire de ses deux filles respectivement âgées de 9 et 12 ans, probablement sans anesthésie et avec une méthode traditionnelle, ce qui a provoqué une hémorragie importante nécessitant leur évacuation en toute urgence vers l'hôpital de la ville. Les fillettes, selon les mêmes sources, seraient dans un état critique.

Cette pratique existe dans plusieurs parties du monde, notamment en Egypte où d'après des études, quelque 97% des femmes auraient été excisées.

L'excision féminine touche, d'après le rapport de l'OMS, 130 millions de femmes dans le monde. En Afrique, cette pratique engendre chaque année des mutilations parfois entières des organes génitaux d'un nombre très important de femmes, environ 3 millions.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 17:52

 

 

 

Actualité (Lundi 27 Septembre 2010)

 

Parce qu’elles portaient le hijab et non le niqab
Des Algériennes harcelées en Arabie Saoudite lors de la omra
Par : Mourad Kezzar

 

1

 

 

 

 

 

 

 


Les derniers évènements, qui ont caractérisé le retour des pèlerins algériens des Lieux saints de l’islam, ont occupé aussi bien l’opinion publique nationale que les pouvoirs publics, faisant l’impasse sur un autre fait majeur grave qui s’est déroulé cette année à La Mecque. De retour d’Arabie Saoudite, une dizaine de femmes algériennes se disent choquées et scandalisées par le comportement des membres des fameux comités de la bonne conduite (lijan ennahyi an el-mounkari), une sorte de police des mœurs, qui agit sous forme d’action associative, en terre sainte.
à l’instar de Aïcha, une quinquagénaire constantinoise qui est à sa quatrième omra, plusieurs pèlerins algériennes se sont plaintes du harcèlement psychologique dont elles ont été victimes durant leur passage aussi bien à La Mecque qu’à Médine, les deux importantes étapes du petit pèlerinage. “Aussi bien des femmes que des hommes m’ont apostrophée avec un certain dédain, au moins 3 fois durant mon séjour, pour me faire comprendre que mon voile n’est pas conforme aux préceptes de l’Islam”, explique Aïcha. “Enniqab ya mouslima”, est une phrase que les Algériennes n’ont pas cessé d’écouter durant ce Ramadhan de la bouche des fers de la lance des promoteurs du wahhabisme. “Pour avoir un exemplaire du Coran, j’ai eu droit à une véritable leçon de morale de la personne, un homme, chargée de sa distribution gratuite. Selon lui, le niqab est le seul effet vestimentaire légal pour la femme musulmane”, nous expliquera une enseignante originaire d’Annaba à la retraite. “Toutefois, sa familiarité vulgaire avec des femmes saoudiennes au niqab m’a dégoûté du wahhabisme”, continue notre interlocutrice, qui trouve que la protection morale des pèlerins algériens est une mission qui incombe à l’état algérien.
à entendre nos interlocutrices, la cible de ce qui s’apparente à une police des mœurs saoudienne, lors de cette campagne omra, sont exclusivement les Algériennes. Si le thème de mobilisation de cette année est le port du niqab, un vêtement qui n’a rien à voir avec l’islam, rien ne dit que d’autres sujets aussi sensibles et ayant un rapport indirect avec la cohésion de notre société et notre sécurité nationale ne soient traités lors des prochaines campagnes. Si l’Arabie Saoudite interdit aux religieux chiites et ceux du Maghreb de faire la promotion de leur courant, elle doit interdire, aussi, à ses propres religieux, de profiter du hadj et de la omra pour faire campagne pour des détails ne faisant pas consensus et souvent étrangers à notre religion tolérante. Toutefois, la vigilance des pouvoirs algériens est impérative.
Les dernières mesures prises par le ministre  du Tourisme contre des agences défaillantes  logistiquement, dans la campagne omra est un bon signe. Reste au département des affaires religieuses de suivre le pas et de recadrer les missions de l’office de la omra.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 17:45

 

RADAR (Dimanche 26 Septembre 2010)

 

Festival international du film amazigh d’Agadir
Aït Menguellat invité d’honneur

 

Cinq artistes algériens marqueront de leur présence le 4e Festival international Issni N’ourgh du film amazigh (FINFA) qui sera organisé dans la ville marocaine d’Agadir du 5 au 9 octobre prochain. Il s’agit du réalisateur Djamel Bendeddouche, du compositeur-arrangeur musical Safy Boutella et du réalisateur Mahmoud Zemmouri, qui seront membres du jury du festival dans la catégorie long métrage et documentaire présidé par le réalisateur tunisien, Rachid Fechiou, et du réalisateur Ali Mouzaoui qui animera des ateliers au profit des jeunes sur le documentaire, le découpage technique et le reportage. Le chanteur Lounis Aït Menguellat sera, quant à lui, l’invité de marque de ce festival dédié, cette fois, à l’honneur du cinéma kurde. Trente et un courts et longs métrages, films vidéo et documentaires, dont 22 en avant-première, seront projetés à cette occasion. Il s’agit de films en provenance d’Algérie, du Maroc, du Niger, du Mali, de France, de Suisse, du Canada et de Turquie. Tous les films retenus pour cette édition seront en compétition pour l’obtention des prix suivants : prix de la meilleure interprétation masculine, prix de la meilleure interprétation féminine, prix de la meilleure réalisation, prix du meilleur scénario et prix du meilleur film vidéo. Cette manifestation verra, également, l’organisation du prix national marocain de la culture amazighe.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 17:32

Le Matin,

 

Arkoun et les ilotiers

 

image

    Elle cherchait désespérément un livre de Mohamed Arkoun mais dans l’île de Barrataria, il n’y avait pas de place pour le penseur. Le contraire aurait, d’ailleurs, relevé, du bon sens, seulement voilà, comme chacun le sait, dans ce fief imaginaire de Sancho Pança, fidèle compagnon du chevalier Don Quichotte,  écuyer errant qui a toujours rêvé d’être roi et qui s’autoproclama gouverneur de l'Ile de Barrataria, on n’a que faire du bon sens. Qu’adviendrait-il, sinon, de la Barratarie, l’ami, monde virtuel pour grands enfants  coupés de la réalité, patrie de la pantomime, où le gouverneur se plaît en représentations, tantôt Jefferson, tantôt Napoléon, bluffant les opinions par l’art de la parodie,  du pastiche et de la paraphrase, enivré par les ors du pouvoir et les contes fantasques dont il est le seul héros, ivre jusqu’à en oublier la réalité et son état de simple palefrenier ? Ici, et c’est même notre chance et notre privilège, ici on se suffit de notre propre cinéma, celui-là qui nous tient lieu de diplomatie et de stratégie en direction du monde. Alors, non, Madame, vous ne trouverez pas de livre d’Arkoun ! En Barratarie, monde enfin parfait, peuplé exclusivement de laudateurs, où personne ne juge le gouverneur, où l'échec est aboli,  où il s'entend, la nuit, rosir de fierté, où on ne comptabilise que les succès, qu’avons-nous à faire, je vous le demande, des livres de Mohamed Arkoun ? Voilà un penseur qui écrit que «les échecs ont commencé dès le lendemain de l'indépendance quand se sont imposés des régimes policiers et militaires, souvent coupés des peuples, privés de toute assise nationale… » Parlerait-il de l’île ?  Fort heureusement, en Barratarie, monde enfin parfait, peuplé exclusivement de laudateurs, où personne ne juge le gouverneur, s’exerce une vigilance quotidienne contre toute lucidité malvenue. Aussi est-il inimaginable de prétendre y porter la contradiction. L’île a ses codes d'accès, connus des seuls initiés et des gorilles vigilants empêchent toute fâcheuse information venue de la réalité de contaminer l'atmosphère hallucinatoire ou, pire, de se propager au sein de la population. C'est au brio de ces vigiles censeurs que Sancho Pança doit d'avoir terrassé toutes les initiatives déplaisantes. Celle-là, par exemple, du député Ali Brahimi qui s’amusa à demander une commission d’enquête parlementaire sur la corruption, une sotte intrépidité qui fut aussitôt reléguée au rang de contorsion classique de l’opposition, c'est-à-dire une gesticulation  sans grande conséquence d’un élu sans grande nuisance mais dont la mauvaise humeur est néanmoins indispensable à la parodie du pouvoir.  

 Et puis, à quoi bon enquêter sur la corruption puisqu’en vertu du cinéma national, elle est abolie depuis onze ans,  depuis que le gouverneur eût annoncé être venu effacer la corruption « avec l’eau de javel » et averti de leur fin proche «  les bandits  devenus gouvernants et les gouvernants devenus bandits » (El Watan du 31 octobre 2009) ? Oh, il y eut bien cette bourde du Garde des sceaux de l’île, qui reconnut que les crimes économiques, c’est à dire le détournement des biens de l'Etat, la dilapidation des deniers publics, la corruption avaient augmenté de 19,9% entre les seules années 2006 et 2009.  Autrement dit, qu’ils ont doublé depuis 1999 ! C’était quelque peu embarrassant, certes. Pour un peu, le Garde des sceaux aurait même avoué que l’Etat barratarien n’a plus la force, ni la cohésion nationale, ni la légitimité, d’abolir la corruption et qu’il est l’otage d’une kleptocratie, de ces «  bandits  devenus gouvernants »  justement, et qui ont, en onze ans, complètement infiltré le pouvoir, occupant un terrain débarrassé des contre-pouvoirs, profitant de ce que les institutions soient vidées de leur autorité par le pouvoir personnel du gouverneur.     

Mais l’île ne saura rien, non plus, de cette regrettable confession du Garde des sceaux. Le rideau sanitaire, tenu par de compétents médias censeurs, l’a préservée de cette attaque virale. Car l’île a ses propres journaux publics ou privés équipés de rédacteurs et d'ordinateurs, ses chaînes de télévision et de radio et même son agence de presse moderne… Cette noria médiatique imposante informe chaque jour le bon peuple, et le plus sérieusement du monde, des derniers délires à la mode dans l’île. Ce travail ingrat, dont on ne souligne jamais assez la contribution à la mythologie nationale, fait appel aux plus récents procédés technologiques et se traduit, aussi grotesque que cela puisse paraître, par de vrais journaux télévisés, d'authentiques dépêches d'agence correctement siglées et de véritables éditoriaux que les auteurs, ajoutant au côté loufoque de la situation, semblent avoir rédigés avec une insoupçonnable gravité.

Non, Madame, vous ne trouverez pas de livre d’Arkoun !  A-t-on idée de laisser traîner des livres  où l’on lit que « les moyens par lesquels les régimes se sont mis en place n'ont, nulle part, été démocratiques» ? Comment voulez-vous entretenir des rapports autres qu’exécrables avec un personnage qui vous ramène à votre véritable condition ? Pas de place dans l’île pour les esprits bassement lucides ! On peut vous proposer à la place, les œuvres complètes de Cheikh Tantaoui, celles d’Al-Quaradaoui, la compilation des cassettes d’Abdelhamid Kashk,  Madrasat Muhammad, ou les DVD d'Amr Khaled, enfin tous ceux qui interprètent le Coran comme on voudrait qu'il le soit, qui enseignent la vie de Mohamed, la jurisprudence et la théologie de façon convenable, sans désenvoûter le bon peuple ! Voilà onze ans, madame, que le gouverneur utilise la religion pour apparaître Messie aux yeux de la populace, et il n'est pas question de tout laisser ruiner par un islamologue prétentieux !

Pour tout vous dire, l’’idée de se servir de la religion et de passer pour un prophète indiscutable afin de se faire obéir dans l’île de Barattaria, avait été soufflée à Sancho Pança par le chevalier Don Quichotte. « La première difficulté que tu vas rencontrer sera de faire accepter tes lois. Il ne serait pas mal que tu puisses persuader aux Baratariens que tu es en commerce secret avec quelque déesse. Ton code ne serait pas seulement un code, il serait une religion ; violer la loi serait commettre un sacrilège, et encourir non seulement des châtiments humains, mais encore le courroux des dieux. C’est de cette manière que tu donneras de la stabilité à ta ville, et que tu forceras les citoyens à porter docilement le joug de la félicité publique. » Et Sancho avait suivi les recommandations du chevalier qui avait précisé qu’une telle imposture il est vrai, odieuse chez tout autre, est très permise à un législateur et que tous s’en sont servis, depuis Lycurgue jusqu’au dernier Messie. « De nos jours encore, si tu lis les écrits des publicistes qui aspirent à refaire la société, tu y remarqueras un ton de mysticisme qui prouve qu’ils ne seraient pas fâchés de passer pour des inspirés et des prophètes. Ceux qui ont recours à ces supercheries sont plus qu’excusables, ils sont méritoires puisqu’ils honorent les dieux de leur propre sagesse. »Depuis, dans l’île de Barrataria, le gouverneur dispose de la religion pour apparaître héraut sacré, commissionnaire de Dieu investi d’une mission de défenseur de la majorité musulmane,  son porte-voix, son prophète en somme, un prophète à qui on doit obéissance et allégeance sous peine d'hérésie, . Il initia, à ce titre, une lutte soudaine contre l’évangélisation qui lui permit d’accentuer les rivalités interconfessionnelles, annonça le projet d’une Grande mosquée au plus haut minaret du monde, généralisa l’enseignement islamique dans les lycées, impulsa la chasse aux hérétiques, traqua chrétiens et non-jeûneurs durant le ramadhan, organisa des concours de meilleurs récitants du Coran…Et tout semble réussir ! Que faire alors des livres de cet Arkoun qui prône le « rapprochement religieux » et préconise la transformation « des systèmes de pensée religieuse anciens et des idéologies de combat qui les confortent, les réactivent et les relaient » quand l’île n’a besoin que de cheikhs qui attisent la haine entre les confessions ? 

C’était le jour de l’enterrement de Mohamed Arkoun et la dame, passablement courroucée, s’était écriée : « Dans quel pays vivons-nous ? Où est passé l’Etat ? » Dans quel pays vivons-nous ?  Mais en Barratarie, madame ! En Barratarie ! Et ne cherchez pas l’Etat. L’Etat a ceci de commun avec l’île de Barrataria, c’est qu’il n’existe pas !   

Mohamed Benchicou 

Lire aussi cette chronique dans El-Watan 25/9 (Rubrique Idées-Débats) 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 17:24

TSA

 

 

FFS

« La Kabylie qui a toujours été à l’avant-garde du combat démocratique ne cesse aujourd’hui de subir le chantage par la violence de la part du pouvoir qui, quand il ne parvient pas à tout contrôler, excelle dans l’art de la destruction » a déclaré aujourd’hui, 25 septembre, le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabou qui intervenait à l’occasion des festivités commémoratives du 47eme anniversaire de la proclamation du plus ancien parti d’opposition en Algérie.

Karim Tabou a particulièrement évoqué le phénomène du terrorisme qui, de son avis, ne devait logiquement pas pouvoir s’installer dans cette région faute de soutien populaire comme d’ailleurs le disent les experts en la matière mais qui écume pourtant ses massifs et ce au moment où la wilaya dispose de l’effectif le plus important dans le pays. Ce qui laisse donc comprendre clairement, souligne Karim Tabou, que la violence même terroriste est entretenue en Kabylie où, a-t-il encore ajouté, le pouvoir exerce aussi d’autres formes de chantage dont la corruption et la stigmatisation de la région en présentant à chaque fois sa population comme étant celle qui s’est convertie le plus au christianisme, qui n’observe pas le jeûne et détruit les mosquées. « Arrêtez votre manipulation et cessez de mentir au peuple algérien ! » lancera Tabbou s’adressant au pouvoir.

Sur un autre registre, à savoir celui des disparus, le secrétaire national du FFS a fustigé Farouk Ksentini au sujet de ses déclarations concernant la gestion de dossier encore d’actualité. « Il a déclaré que c’étaient des cas isolés relevant souvent d’erreurs mais c’est faux : les disparitions forcées relevaient d’une politique volontaire du pouvoir » a-t-il affirmé.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 17:10
Le procès des chrétiens de Larbaâ Nath Irathen reporté au 10 octobre
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le 26.09.10 | 00h00 7 réactions

Le procès des chrétiens de Larbaâ Nath Irathen reporté au 10 octobre

zoom | © El Watan

Prévu pour aujourd’hui, 26 septembre 2010, le procès des quatre chrétiens, qui devait se dérouler au tribunal correctionnel de Larbaâ Nath Irathen (27 Km de Tizi Ouzou), est reporté au 10 octobre 2010 à la demande de la défense.


Cette dernière évoque, à cet effet, l’absence de Maître Mokrane Ait Larbi, du collectif d’avocat devant représenter les prévenus. Rappelons que dans cette affaire, deux dossiers seront enrôlés.

Le premier concerne les 4 personnes poursuivies pour «pratique et ouverture de lieu de culte sans autorisation ». Le deuxième, mettra en comparution M. Yahou Mahmoud qui sera présenté pour «hébergement de personnes étrangers ».

Par ailleurs, une forte mobilisation a été constatée sur la place Aban Ramdane, mitoyenne du tribunal.  Des dizaines de citoyens, ainsi que différentes organisations non gouvernementale de défense des droits de l’homme, des représentants du MAK, du CAM, l’initiateur du mouvement SOS liberté, et des personnalités politiques locale, dont le responsable du bureau régional du RCD ont tenu à être présents pour dénoncer cette énième «attaque contre les libertés individuelles».


 

Nordine Douici
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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 10:29

 

Cet enterrement au Maroc de Mohamed Arkoun nous rappelle l'histoire du grand soufi Sidi M'hamed enterré à Alger, loin de son village natal des Aït Smaïl.

 

Sidi M’hamed est le fondateur, vers 1774, de l’ordre confrérique de la Rahmaniya, Il est né au village des Aït Smaïl, près de Boghni en Kabylie. Après trente ans d’absence, il revient enfin chez lui. Il s’installe d’abord dans son village des Aït Smaïl, où il fonde une zaouïa. Il décide par la suite de s’installer à Alger pour y fonder une autre zaouïa. Il choisit de s’installer dans ce qui sera plus tard le quartier du Hamma.

Sa grande zaouïa rayonnera sur toute l'Algérie. Cette zaouïa, accueille les pauvres, les orphelins et les étrangers. Elle est aussi une université où de nombreuses sciences sont enseignées. Elle devient le lieu privilégié de la Khalwa (retraite) de ceux qui viennent demander l'initiation. Sa Tariqa Khalwatiya (طريقة خلواتية) est devenu la Rahmaniya (ce qui donnera à la zaouïa Lalla Rahmaniya son nom), en référence à Abderrahmane, le nom de son père.

 

La confrérie Rahmaniya (en kabyle tareḥmanit) est une confrérie musulmane soufie, fondée en 1774 par Sidi M'hamed Bou Qobrine en Algérie. La Rahmanyia, à l'origine Khalwatiya, connue une forte audience jusqu'au XIXe siècle, réussissant à fortement s'implanter et se répandre en Afrique du Nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

Source :

http://www.lematindz.net/news/3356-le-2em-ibn-khaldoun-est-mort.html

 

 

LA FAMILLE ARKOUN RÉAGIT À LA DÉCISION DE L’ENTERREMENT DU PROFESSEUR AU MAROC «Mohamed Arkoun doit être enterré chez lui !» La famille de feu Mohamed Arkoun n’a pas agréé la décision, prise de toute évidence par la veuve du regretté penseur, de voir le corps du Professeur transféré au Maroc où il doit être enterré. En effet, à en croire le contenu d’un communiqué rédigé par un membre de la famille Arkoun, dont nous avons obtenu une copie, la famille du défunt a lancé un appel en direction de l’épouse de ce dernier ainsi qu’aux autorités algériennes compétentes pour faire en sorte que le corps du Professeur Arkoun rejoigne sa terre natale. «Mohamed Arkoun a toujours mis en avant la raison dans sa démarche intellectuelle et il est alors difficile de cautionner la décision de l’épouse prise, certes, dans un moment difficile», estime le rédacteur au nom de la famille du Professeur avant de regretter que «la famille Arkoun ainsi que les très nombreux citoyens algériens et admirateurs de ce grand intellectuel, tout particulièrement ceux de la commune de Beni-Yenni, se voient ainsi privés de rendre un dernier hommage au défunt à l’endroit où ce dernier a toujours souhaité être enterré», conclut le communiqué. On rappellera qu’il a été procédé à la levée du corps du Professeur Arkoun jeudi en présence de nombreuses personnalités dont les ambassadeurs du Qatar en France ainsi que de son pair représentant la Tunisie auprès de l’Unesco. Selon des sources à Paris, aux côtés d’intellectuels algériens et de Saïd Sadi du RCD, l’Algérie officielle était représentée par un vice-consul. A. M.

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 06:15

L'Expression

 

 

SON SOUS-SOL REGORGE DE PLUS D’UN MILLIARD DE M3 D’EAU
Le trésor caché de la Kabylie
22 Septembre 2010 -

 

 

 

L’Algérie qui s’est engagée dans la bataille de l’eau recèle un véritable trésor en Kabylie surtout que les conflits qui marqueront les prochaines décennies auront un rapport direct avec l’eau. Tous les stratèges le disent.

Un milliard de m3 d’eau par année. Des potentialités hydriques à en revendre dorment à Tizi Ouzou. La wilaya recèle des capacités à même d’alimenter aussi bien les populations locales que toutes les autres wilayas du pays. Plusieurs wilayas du pays sont connectées à ces sources d’or bleu et plusieurs autres peuvent encore s’y approvisionner. Les populations locales à travers les 67 communes pourraient être alimentées quotidiennement et à satiété.
Selon un document émanant de l’APW dont L’Expression détient une copie, les quantités mobilisées ne sont estimées qu’à un volume de 191.930.000 m3/année. Une quantité non négligeable qui, sous d’autres cieux, aurait permis d’alimenter plusieurs dizaines de fois la wilaya de Tizi Ouzou. L’équivalent de 65 hm3 du volume global estimé à 181 hm3 des ressources du barrage de Taksebt sont réservées pour les communes de la wilaya. Pourtant, des villages crient encore leur détresse quant au manque d’eau potable.
Il va sans dire que le problème ne réside guère dans les moyens mis par l’Etat afin d’assurer aux populations ce service vital qui, dans d’autres pays, relève du luxe. Des enveloppes financières faramineuses ont été mobilisées dans cet objectif. Pourtant, dans certains villages éloignés, les citoyens recourent encore à l’âne pour s’alimenter depuis les sources traditionnelles, elles aussi abandonnées. La mobilisation des pouvoirs publics ne s’estompe pas pour autant. Plusieurs projets de barrages sont encore en phase d’étude et de finalisation. A Azeffoun, l’étude du barrage de Sidi Khelifa est terminée. Il ne reste que la réalisation dont les travaux débuteront en 2012. Il sera d’une capacité de 21,40 hm3 selon les prévisions de l’Agence nationale des barrages, et transferts en charge du dossier. Dans la commune de Mekla, l’eau de l’oued Boubhir sera retenue dans le barrage de Bounachi. En étude de faisabilité, l’ouvrage sera doté d’une capacité d’alimentation de 30,50 hm3. Pas moins de 43,60 hm3 sont également prévus pour le futur projet de barrage de Zaouïa.
Le projet est localisé dans la commune de Makouda. Rappelons que cette région, qui ouvre sur le littoral, souffre le martyre en matière d’alimentation en eau potable. A l’exception de quelques villages bien lotis à Attouche, tout le reste des populations de cette commune, Boudjima entre autres, souffrent du manque de ce liquide vital.
Par ailleurs et parallèlement à ce foisonnement de projets structurants en matière d’eau, les services concernés trouvent d’énormes difficultés à concrétiser sur le terrain l’application de leurs promesses. Certains chantiers attendent depuis des décennies. Les obstacles ne résident pas dans l’attribution des enveloppes financières nécessaires mais, bien ailleurs. Pour illustrer ce fait, le barrage de Souk N’tleta est l’exemple type. Prévu en 1984, ce dernier demeure encore au stade embryonnaire. Jusqu’à hier, les citoyens concernés par les opérations d’expropriation sont encore en conflit avec la direction de l’hydraulique et l’Anbt. Bientôt trente ans d’attente et les familles n’ont pas encore trouvé écho auprès des parties en question. Alors que les responsables concernés par le projet, estiment que les opérations d’expropriation sont conformes aux lois en vigueur, les citoyens, eux, considèrent qu’ils sont lésés dans leurs droits aux indemnités. Ces aléas, qui bloquent la réalisation de plusieurs projets, s’avèrent avec le temps, nuisibles pour le développement local voire national. Un litige de ce genre n’arrive pas ordinairement dans d’autres pays à retarder la réalisation d’un tel projet pendant une trentaine d’années. Parallèlement à ces aléas, dont la responsabilité est indéniablement partagée entre les représentants des pouvoirs publics et les populations, d’autres facteurs participent, de leur côté, à la mise en veille de toutes les initiatives de redynamisation de la machine économique locale. Dans plusieurs localités, le réseau d’alimentation en eau potable n’a pas été réalisé à cause des oppositions de citoyens. A ce titre, l’exemple le plus édifiant est donné par la région littorale de Tigzirt qui reste encore sans eau. Son alimentation en eau et en gaz de ville se trouve encore compromise par des oppositions de citoyens dans la commune de Makouda.
Dans d’autres communes ce sont les élus locaux, manquant de volonté, qui ne sont guère mobilisés pour se défaire de ce problème épineux. Procédant à des bricolages incessants sur les vieux réseaux, les pertes en eau qui s’en va dans la nature, sont incalculables. C’est pourquoi donc, certaines voix n’hésitent plus à lancer un appel non seulement aux responsables locaux, mais à toutes les populations afin qu’ils prennent conscience du défi qui les attend. Le siècle qui vient sera celui des guerres de l’eau.
L’Algérie qui est en train de réaliser des barrages à travers tout le territoire national aspire à une autosuffisance en la matière. Cela lui garantira son indépendance en la matière. Mais pour relever ce défi, la responsabilité des pouvoirs publics comme des citoyens est engagée. L’eau, c’est la vie et le défi est celui d’un combat pour la vie ou la mort.

Kamel BOUDJADI

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 06:12

L'Expression

 

LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION À PARTIR D’ORAN
«Fini l’arabe dialectal dans les classes!»
22 Septembre 2010 -

 

 

 

L’instruction a été adressée à toutes les directions de l’éducation

La mesure a été décidée tout récemment par le département de Benbouzid.

Les matières enseignées en arabe doivent être dispensées dans une langue parfaite. Les maîtres et enseignants de la philosophie, l’histoire, les sciences naturelles, les mathématiques, physique et la géographie sont donc appelés à bannir dans leur communication avec les élèves l’arabe dialectal.
La mesure a été décidée tout récemment par le département de Benbouzid. L’instruction ministérielle a été adressée à toutes les directions de l’éducation du pays en vue de son application dès la présente rentrée scolaire. A Oran, aussitôt reçue, l’instruction a été dispatchée sur l’ensemble des écoles de tous les paliers. Ce qui semble motiver le département de Benbouzid à ordonner une telle mesure, est ce constat incontestable relevé un peu partout dans les établissements scolaires où la langue arabe n’est utilisée que dans les tableaux des classes et les cahiers des écoliers tandis que le gros du travail se fait en arabe dialectal. Cela est d’autant plus vrai lorsque les maîtres se mettent dans la rude besogne des explications des leçons des matières techniques comme les mathématiques, les sciences naturelles, la physique ou la chimie. Face à cette décision administrative, les inspecteurs de l’éducation se disent otages d’une mesure tronquée des moyens d’accompagnement.
Le contrôle du niveau de suivi de la mesure pose, à plus d’un titre, le problème. «Comment peut-on mettre à exécution une telle décision si des mesures de contrôle ne viennent pas compléter l’instruction?», se plaignent en effet, des responsables de l’éducation.
Cependant, d’autres mesures supplémentaires seront annoncées dans les tout prochains jours. La «généralisation de la langue arabe dans les écoles» sera suivie par d’autres mesures portant sur le suivi de la mise en oeuvre de l’instruction du ministère de l’Education nationale.
Selon des sources proches du département de M.Benbouzid, les inspecteurs de l’éducation assumeront la lourde tâche de sillonner les écoles du pays en vue d’assister les enseignants dans la mise à exécution de cette décision.
Pour leur part, plusieurs professeurs des matières techniques ne cachent pas leur étonnement, expliquant que l’important est de transférer les connaissances aux élèves, peu importe le moyen et la langue utilisés.
D’autant que les programmes adoptés à la faveur des dernières réformes scolaires sont à la fois lourds et surchargés. Sur un autre plan, le ministre de l’Education nationale a insisté sur la nécessité de redresser le niveau comportemental des élèves sans pour autant recourir aux privations des notes des examens du fait de leur mauvaise conduite dans les classes.
Le même instruction est explicite, sanctionnant davantage les collégiens indisciplinés. Ce volet exige un travail de fond dont la mise en application des textes tout en se référant au règlement intérieur qui régit le secteur de l’éducation.

Ait Ouakli WAHIB

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