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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 22:56

 

 

L’Ojibwé est utilisé sur facebook

De la technologie mise à disposition des langues menacées

 

Par : Imene Amokrane

Des linguistes se sont réunis vendredi 17 février, à Vancouver (ouest du Canada), autour de la conférence annuelle de l’Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS) pour la sauvegarde des langues menacées de disparition, dont les travaux ont débuté jeudi. Des spécialistes travaillant sur les outils « assez modernes » pour faciliter l’apprentissage des langues, tels logiciels et dictionnaires parlant en ligne.

Les scientifiques estiment que 7.000 langues et dialectes encore parlés sont menacés d'extinction d’ici la fin du siècle, en raison de répression gouvernementale et d’autres facteurs.

Le professeur de linguistique à l’Université Swartmore (Pennsylvanie), David Harrison, un des principaux responsables de la création de huit dictionnaires spécialisés dans le cadre d'un projet sponsorisé par la Société National Geographic, qui édite le célèbre mensuel a notamment présenté ses travaux lors de la conférence de l’association (AAAS)qui se poursuivra jusqu'à lundi.

En marge de la conférence, et comme rapporté par l’AFP, le professeur a estimé que grâce à la mondialisation on peut avoir « une langue parlée par peu de de personnes et dans quelques lieux très isolés ». Il ajouta également que « l'extinction de langues n'est pas inévitable », mais « une tendance à la revitalisation linguistique depuis ces dix dernières années dans le monde entier ».

Il est possible d’apprendre des langues globales tout en conservant sa langue, a souligné M. Harrison.

Citons l’exemple de Siletz Dee-ni, qui est une langue parlée uniquement dans une tribu amérindienne d'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis). Alfred "Bud" Lane, est l'un des derniers à la parler couramment a expliqué à la presse via une téléconférence que "Le dictionnaire parlant est, et restera, l'un des meilleurs moyens dont nous disposons pour sauver le Siletz".

Au Canada des mesures sont mises pour traduire les logiciels de Microsoft pour la communauté qui parlent l’Inuit afin de leur permettre de l’utiliser via leur ordinateur.

Les Canadiens qui parlent l’Ojibwé utilisent cette langue sur facebook. « on compte désormais 2.700 utilisateurs de Facebook parmi les 10 à 12.000 personnes parlant cette langue », a précisé Margaret Noori, spécialiste de la culture amérindienne à l'Université du Michigan (nord).

I.A

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 22:39

DDK

 

 

Draâ El Mizan Il se tiendra du 16 au 19 mars prochains à l’occasion de la célébration des accords d’Evian

Hommage aux 5 colonels de la région
Par

Pour commémorer le cinquantième anniversaire de la signature des accords d'Evian, un vibrant hommage sera rendu aux cinq colonels de l'ex-commune mixte de Draâ El Mizan

Il s'agit des valeureux chefs historiques, Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah, Salah Zamoum et Slimane Delihès, connu sous le nom de guerre Slimane Aouadhi qui nous a quitté l'an dernier. L'association Tarwa n'Krim Belkacem d'Ait Yahia Moussa, en collaboration avec les APC de Draâ El Mizan et d'Ait Yahia Moussa et l'ONM, et avec la contribution des associations Amgud et Taneflit n'Tmazight ainsi que de la maison de jeunes de Draâ El Mizan, est déjà à pied d'oeuvre et peaufine le programme de commémoration. Ce dernier s'étalera sur quatre jours, du 16 au 19 mars. Les activités sont prévues dans divers lieux. Lors de la dernière réunion, tenue jeudi dernier au siège de l'APC de Draâ El Mizan, un programme a été établi en attendant d’éventuels changements qui viendraient l'enrichir d'ici là. Pour la journée du 16 mars, l'ouverture aura lieu à la maison de jeunes Arezki Mansouri, avec des expositions (photos, coupures de journaux, écrits…) sur la révolution, en général, et le parcours des ces valeureux colonels, en particulier. Ensuite, il y aura un déplacement jusqu'au village Ath Bardjal, dans la commune de Ouadhias, pour un recueillement et un dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe de Slimane Aouadhi. Alors que le stade Mohamed Boumghar abritera un match de football entre des vétérans de la région. Quant au deuxième jour, c'est à la salle de cinéma « Le Maghreb » de Draâ El Mizan qu'est prévue une pièce théâtrale du Théâtre Régional de Béjaïa, en plus d’un récital de poèmes. Vers 11h, M. Djoudi Atoumi, ex officier de l'ALN, animera une conférence-débat très attendue. Dans l'après-midi, à la maison de jeunes de Draâ El Mizan, une table ronde sera organisée avec la participation des familles des cinq colonels. Le troisième jour sera consacré à un déplacement au cimetière d'El Alia à Alger pour se recueillir sur les tombes des colonels Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah et Mohamed Zamoum (Si Salah). Le même jour, le public sera convié à visionner un film historique sur la grande bataille d'Ait Yahia Moussa du 6 janvier 1959, où plus de 380 Chahid étaient tombés au champ d'honneur, mais qui fut une grande victoire pour l'ALN au vu des pertes subies par les forces coloniales avec la capture du lieutenant Chassin et du capitaine Grazziani. Ce vibrant hommage sera clôturé à Ait Yahia Moussa. Ainsi, il y aura un recueillement au carré des martyrs de Bougarfène, suivi d'un déplacement au musée Krim Belkacem de Tizra Aïssa (sa maison natale) avec le dépôt d’une gerbe de fleurs et la représentation d'une chorale. Les organisateurs ont prévu, également, des témoignages et des prises de paroles avant de remettre les diplômes aux participants. Indubitablement, cette occasion sera saisie pour relancer le projet de réalisation du monument dédié aux cinq colonels à Draâ El Mizan dont les travaux sont à l'arrêt depuis près de six ans, d'une part, et la relance de l'idée de reconstruction de la maison du colonel Amar Ouamrane, dans son village natal à Frikat, et reposer aussi l'érection du musée Krim Belkacem en musée national. La commission de préparation de ce grand événement a été installée et est tenue de se réunir à chaque fois que le besoin en soit ressenti.

Amar Ouramdane

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 22:31

 

 

LE PRÊCHEUR ÉGYPTIEN WAJDI GHANIM PRÉCONISE L'EXCISION DES FEMMES

Les Tunisiens scandalisés
Par
Le prédicateur égyptien Wajdi Ghanim,, lors d'un prêche à TunisLe prédicateur égyptien Wajdi Ghanim,, lors d'un prêche à Tunis

L'injonction «Dégage» a repris du service contre cet homme qui divise les Tunisiens.

Plusieurs centaines de Tunisiens se sont rassemblés hier devant le siège de l'Assemblée constituante au Bardo, près de Tunis, pour dénoncer ceux qui sèment «la sédition», en l'occurrence des prédicateurs, notamment wahhabites, récemment en visite dans le pays, et spécialement à l'encontre de l'Egyptien Wajdi Ghanim, prêcheur égyptien réputé pour ses positions extrémistes, par lesquelles il a suscité de vives réactions dans la société civile. Et pour cause, au cours de ses prêches ou lors d'interviews ces derniers jours, il avait appelé à l'application de la charia en Tunisie, fustigeant «les laïcs et les libéraux», des «apostats», selon lui, et qualifiant l'excision des femmes «d'opération esthétique»! Ovationné par plusieurs milliers de personnes à la Coupole d'El Menzah, à Tunis, lors d'une conférence au cours de laquelle il a notamment salué les femmes en niqab et appelé les hommes à se faire pousser la barbe, Wajdi Ghanim, dont l'extrémisme religieux est connu en Egypte, est arrivé la semaine dernière en Tunisie, à l'invitation d'obscures associations islamistes, pour faire une série de conférences et de prêches dans plusieurs villes tunisiennes. La visite de ce prédicateur égyptien radical a suscité des remous sur la Toile et chez certains responsables politiques, qui ont réclamé lundi des éclaircissements aux autorités tunisiennes. Depuis son discours du 11 février à la Coupole d'El Menzah, les Tunisiens n'en reviennent pas. A part des islamistes extrémistes, Wejdi Ghanim est considéré aujourd'hui comme l'homme le plus honni des Tunisiens et surtout des Tunisiennes. Sur les réseaux sociaux, les internautes se sont déchaînés contre cet homme qui veut que la «Tunisie soit tirée vers le bas et fasse marche arrière». A Sousse, comme à Mahdia, où il s'est produit, le prédicateur extrémiste a été hué par la foule. L'injonction «Dégage» a repris du service contre cet homme qui divise les Tunisiens. Mardi, l'avocate Bochra Ben Haj Hmida a porté plainte contre cet homme, qui sème la zizanie entre Tunisiens, et contre les associations qui l'ont invité. De son côté, le mufti de la République, Othman Batikh, a émis des doutes sur le savoir théologique de l'Egyptien, dont le discours repose moins sur la science que sur l'éloquence.
La visite de Ghanim a par contre, été favorable, dans un certain sens, aux prêcheurs tunisiens, longtemps contestés et méprisés par la population. Effectivement, suite à cette mésaventure, les Tunisiens redécouvrent avec soulagement les qualités morales et l'humanisme de leurs grands théologiens, dont les noms, les portraits et les citations fleurissent sur le Web, tels que Tahar Ben Achour, Mohamed Fadhel Ben Achour, Abdelfattah Mourou. Le parti islamiste au pouvoir, Ennahda, ne cache nullement son intention de faire valoir le rôle de la religion au sein de la société.
Les nouveaux dirigeants du pays cherchent à réveiller l'identité islamique de la société tunisienne enfouie et détruite par le président Bourguiba. Accusé par ses détracteurs de tenir un double discours, démocratique en façade (à consommation internationale) et intégriste en son sein, Ennahda se défend d'être un parti religieux. Son modèle politique est l'AKP, le parti au pouvoir en Turquie. Toutefois, sa tiédeur face au radicalisme de certaines formations extrémistes qu'il ne condamne pas expressément, n'a pas manqué de susciter le questionnement.
La visite du prêcheur radical égyptien traduit en fait une réelle volonté de durcissement des tenants de cette mouvance. Ennahda est, semble-t-il, débordée par les ailes les plus extrémistes de son parti, dans un pays qui n'a jamais caché sa fierté quant à l'émancipation, entre autres, de la femme, et qu'on cherche à faire passer d'un statut de femme émancipée et libérée à celle de femme à exciser. La Tunisie se trouve actuellement à la croisée des chemins qui définira les valeurs nouvelles du pays: suivre la mouvance wahhabite et aller vers un extrémisme religieux comme le préconise le gouvernement du Premier ministre Hamadi Jebali - attendu en début de semaine prochaine à Riyadh à l'invitation des autorités saoudiennes - ou bien revenir à une pratique modérée de l'islam à l'image de sa société. Moncef Merzouki et son équipe ne font, de leur part, rien pour contrer la montée en puissance avec la mainmise des islamistes d'Ennahda, d'une part, des branches islamistes extrémistes, d'autre part, sur la société. La Tunisie risque de plonger dans un avenir incertain dont l'étape suivante ne pourra qu'être l'avènement d'une République islamique!
La visite du prédicateur a néanmoins le mérite de faire réaliser aux Tunisiens que leurs acquis sont fragiles et qu'ils ont encore à veiller au grain pour que leur Révolution ne soit pas comptée en pertes et profits.

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 16:59

 

 

Le calendrier maya et le calendrier berbère ont de nombreux points communs. Selon le calendrier maya,  le 21 décembre 2012 marquerait la fin d'un compte long, qui dure environ 5125 ans. Selon le calendrier Berbère, la Terre tourne sur la corne d'un minotaure, et au solstice de 2012, le monotaure changera de corne.

 

 

 

 

 

 

 

L'INVERSION du CHAMP MAGNÉTIQUE de la TERRE

Pour comprendre 2012, il faut se référer au calendrier Maya, mais aussi Aztèque et sans doute d'autres similaires tels que le calendrier Berbère (Amazigh). La précision mathématique et astronomique est incroyable pour des êtres que l'on croyait inférieurs ! Comment, à l'époque des débuts du judaisme, du christianisme ou de l'islamisme,  pouvait-on prétendre que ces civilisations ignoraient les fondements de l'Univers ? Pourquoi leur avoir infligé ce Moyen Âge religieux, n'apportant que des contradictions sans preuve ? Le rôle castrateur des religions a fait plus de ravages pour notre évolution qu'un basculement planétaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le HAAB maya ou calendrier agraire berbère :

 

Le calendrier solaire de trois cent soixante-cinq jours se décomposait en dix-huit "mois" de vingt jours auxquels on ajoutait une période très courte de cinq jours (18 x 20 + 5 = 365 jours). Les deux cycles commençaient en même temps mais, pour qu’une même date pût se répéter, il fallait un laps de temps de cinquante-deux ans de trois cent soixante-cinq jours et de soixante-treize années de deux cent soixante jours. La conjonction des deux calendriers donnait lieu à des rituels complexes. Enfin, pour situer les événements dans le passé, il était nécessaire de partir d’une date initiale, comme nous le faisons en prenant comme référence la naissance du Christ. Les Mayas avaient calculé une date d’origine qui correspond au 13 août 3114 avant notre ère. Il s’agit là d’une convention, qui permet d’inaugurer le compte long des treize baktuns, de 144 000 jours chacun

  Le 21 décembre 2012, le cycle long s’achèvera, ce qui coïncidera avec le solstice d’hiver. C’est alors que, selon les prophéties, l’ère maya prendra fin.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 20:43

 

L'Expression

 

EN RAISON DES DERNIÈRES TEMPÊTES DE NEIGE

Tizi Ouzou perd la moitié de ses oliviers
Par
«Entre 40 et 50% de la superficie des vergers situés en haute montagne ont été endommagés»«Entre 40 et 50% de la superficie des vergers situés en haute montagne ont été endommagés»

Près de 50% des oliveraies de montagne de la wilaya de Tizi Ouzou endommagées par la neige.

Les dernières pluies et neiges ont été accueillies avec joie dans la mesure où elles permettent de renforcer le système de production, notamment dans la filière céréalière, puisqu'elles sont arrivées à la fin de la campagne labours-semailles. Mais la joie des uns n'est pas partagée par les autres. Ces précipitations ont certainement des effets, positifs comme le renouvellement des nappes et surtout impacté l'arboriculture de montagne. Cependant, environ 50% des oliveraies situées en altitude dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont été endommagées par les fortes chutes de neige enregistrées dans la région ces derniers jours, selon un bilan provisoire de la direction locale des services agricoles (DSA). Le directeur de wilaya des services agricoles a indiqué qu'une première évaluation des dégâts occasionnés au secteur de l'agriculture par les intempéries fait ressortir qu'«entre 40 et 50% de la superficie des vergers situés en haute montagne ont été endommagés», précisant que ce taux se situe entre 10 et 20% pour la moyenne de montagne. M.Boussad Boulariah a précisé que l'impact de ces dégâts «est minime sur la récolte qui est pratiquement achevée, et sur l'arbre lui-même qui va se régénérer», ajoutant que le nombre des oliviers déracinés est «insignifiant» et ne dépasserait pas les 1%.
La filière arboricole, a ajouté le DSA, a également enregistré de «légères pertes» au niveau des agrumes (des branches cassées et des fruits tombés sous le poids de la neige) et du néflier cultivé dans la vallée du Sébaou qui a entamé la floraison. Des bâtiments d'élevage ont subi des dégâts, notamment au niveau de la toiture. La première évaluation de la DSA fait état de l'effondrement de la toiture de 14 étables ayant causé la perte de trois vaches laitières appartenant à un éleveur et de celles de six hangars de stockage de fourrage et de matériels divers. Dix-neuf (19) poulaillers, dont quatre (4) pleins, ont été également touchés par l'effondrement du toit. Le problème de chauffage lié à la pénurie de gaz butane a causé, par ailleurs, la perte d'un nombre global de 13.300 poulets. M.Boulariah a également fait cas de la perte de nombreuses ruches ensevelies sous la neige. Le directeur des services agricoles a précisé que la neige, enregistrée ces derniers jours dans la wilaya, est plutôt bénéfique pour le secteur de l'agriculture, car permettant d'écarter le spectre de la sécheresse suite à l'absence de pluie durant le mois de janvier dernier. Il a ajouté qu'il compte introduire auprès du ministère de l'Agriculture une proposition pour l'octroi de soutiens aux agriculteurs touchés par ces intempéries. «Il s'agira notamment de deux formes de soutien, la première pour la taille de régénération des oliviers, et la seconde pour l'acquisition d'essaims d'abeilles pour le repeuplement des ruches. Les autres problèmes tels que l'effondrement de toitures, sont pris en charge dans le cadre des différents dispositifs de soutien mis en place par le ministère de tutelle», a-t-il expliqué. Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture a saisi cette opportunité pour renouveler l'appel aux fellahs et aux éleveurs pour s'inscrire aux assurances. «Et je lance de nouveau un appel à tous les opérateurs pour qu'ils s'inscrivent dans cette logique de modernisation des modes de production», a déclaré M.Ferroukhi qui s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale jeudi dernier. «J'insiste aussi sur les dispositifs d'assurance parce que nous ne sommes jamais à l'abri d'événements de tout ordre. Et nous avons beaucoup de produits d'assurance: pour les bâtiments, les assurances multi-péril», a-t-il rappelé à l'endroit des opérateurs dans le monde agricole. Cela étant, le bilan définitif et l'impact de ces intempéries sur l'agriculture n'ont pas encore été établis. «Il faut noter qu'il y a aujourd'hui une mobilisation générale et intensive sur le terrain pour évaluer. Ces derniers jours, on était beaucoup plus occupés à désenclaver les localités», a affirmé le secrétaire général du ministère de l'Agriculture. Il a également indiqué que dans le cadre du désenclavement dans les zones de montagnes, «nos équipes, à travers les Conservations des forêts, ont été fortement présentes sur le terrain; et nous avons compté 250 équipes mobiles qui ont été à pied d'oeuvre pour apporter leur aide aux populations». Enfin, le même responsable a rappelé que son département a mobilisé un autre moyen d'intervention qui n'est autre que l'Eagr (Entreprise algérienne de génie rural) qui a mobilisé ses moyens dans l'opération de désenclavement et «nous continuons à développer cet outil pour avoir cette capacité d'intervention rapide dans les zones rurales, parce qu'il y a 7 millions d'Algériens qui vivent dans ces zones», a souligné M.Ferroukhi en conclusion.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 23:22

 

Source: TSA

 

Les villageois s’estiment abandonnés par les autorités

Une équipe de l'ENTV chassée et des cartes d’électeur brûlées en Kabylie

 

Comme cela était prévisible depuis le début de la tempête de neige qui s'est abattue sur tout le nord du pays, et durant laquelle les pouvoirs publics ont superbement brillé par leur absence, des villages de Haute‑Kabylie viennent d'adresser une réponse cinglante au pouvoir qui a donné, disent de nombreux villageois, « beaucoup plus d'intérêt aux élections législatives qu'il compte organiser le 10 mai prochain qu'à la détresse des populations de Haute‑Kabylie ».

En effet, de nombreux villageois de la région d'Iferhounène et d'autres villages, situés dans les régions les plus affectées par la tempête qui a provoqué un véritable drame humain, se sont rassemblés sur la place publique, mercredi 15 et jeudi 16 février, pour brûler, publiquement et collectivement, leurs cartes d'électeur. « Brûler nos cartes de vote est un message politique en direction de nos gouvernants qui nous ont abandonnés durant la tempête de neige », nous dira un des jeunes citoyens qui ont choisi cette forme symbolique de protestation mais toutefois lourde de sens.
« Au moment où les citoyens des villages de Haute‑Kabylie luttaient seuls pour leur survie sous la tempête, les pouvoirs publics locaux nous ont abandonnés, un Conseil des ministres s'est tenu sans souffler mot de notre situation qui touchait pourtant de nombreuses régions du pays, puis, la meilleure de toutes, on nous envoie des SMS pour nous demander de voter et, cerise sur le gâteau, le président de la République ne s'est pas contenté d'occulter la détresse du peuple dont il a d'ailleurs de tout temps ignoré l'existence, mais il a même poussé le bouchon plus loin, en convoquant le corps électoral en pleine catastrophe », nous dira Nassim, un autre jeune d'Iferhounène, pour justifier son acte.
Des centaines de personnes ont brûlé leur carte d’électeur. L'unes d'elles, un quinquagénaire, explique : « nous ne sommes ni du bétail ni les sujets d'un roi, mais des citoyens suffisamment conscients pour sanctionner, comme on peut, un pouvoir qui n'a de préoccupation que sa survie ».
Dans la commune d’Aït Boumahdi, dans la daïra des Ouacifs, à une cinquantaine de kilomètres au sud‑est de la ville de Tizi Ouzou, des citoyens ont, selon des sources locales, chassé une équipe de l'ENTV venue filmer des scènes de distribution de maigres aides alimentaires acheminées par la direction de l'action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou.
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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 23:10

 

source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/en-bref-le-traquet-motteux-un-petit-oiseau-qui-migre-sur-30000-km_36813/

 

Des enregistreurs GPS fixés sur le dos de 46 traquets motteux révèlent des résultats surprenants. Cet oiseau de 14 à 16 cm de long peut effectuer un trajet migratoire de 14.600 km, entre l’Alaska et l’Afrique subsaharienne, à l'aller... puis au retour. Ce serait l'une des plus longues migrations connues à ce jour pour des oiseaux de cette taille.

 

 

 

 

 

Le traquet motteux (Oenanthe oenanthe) est un oiseau d'environ 25 grammes pour une envergure de 26 à 32 cm. Son aire de répartition est vaste puisqu'elle comprend notamment l’Alaska, l’est de la région arctique canadienne, l’Eurasie et le Groenland. Ces sites sont fréquentés durant l’été. En revanche, l’hiver serait passé au chaud sur le continent africain. Des traquets d'Alaska seraient donc prêts à traverser la Planète pour hiverner en Afrique subsaharienne !

 

Souhaitant comprendre la vie et les déplacements de ces oiseaux, une équipe de l’institut allemand de recherche sur les oiseaux « Vogelwarte Helgoland », menée par Franz Bairlein et Heiko Schmaljohann, a équipé 46 traquets d'enregistreurs GPS pesant 1,4 gramme. Les résultats sont surprenants. Certains oiseaux trouvés en Afrique viennent effectivement d’Alaska. Ils ont donc effectué un trajet d’environ 14.600 km, avec une moyenne de 290 km par jour. Sachant qu’ils repartent vers le nord au printemps, ces spécimens pourraient effectuer des déplacements migratoires de 30.000 km par an, un record par rapport à la taille de ces volatiles.

 

La position des oiseaux a été enregistrée deux fois par jour, afin d'étudier les trajectoires de migration. Les individus vivant en Alaska arrivent en Afrique en passant par la Sibérie et le désert arabe. Les oiseaux canadiens, eux, passent au-dessus de l’océan Atlantique. Ils survolent tout de même cette étendue d'eau sur 3.500 km ! Les capacités de vol de cette espèce auraient donc été largement sous-estimées. Ces résultats sont présentés dans la revue Biology Letters.

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 23:48

Sources : TSA

Intempéries à Béjaïa

 

 

Privations, dénuement, isolement et inquiétude. Le bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh) à Béjaïa dresse, dans un communiqué publié mardi, un sombre tableau de la situation des habitants de différentes localités de cette wilaya, durement touchée par les intempéries. Qualifiant Béjaïa de wilaya « sinistrée », puisque « pratiquement toutes les communes sont touchées de Draâ El Gaïd jusqu’à Boudjellil », le bureau de la ligue pointe du doigt les pouvoirs publics. Leur intervention, fait‑il remarquer, reste en deçà des attentes et des besoins de la population qui se sent aujourd'hui abandonnée.
Depuis le début de la vague de froid, certains habitants ont perdu la vie, rappelle le bureau de la Laddh, qui parle de « non-assistance à population en danger » et se demande « pourquoi des moyens héliportés n’ont pas été dépêchés pour sauver des vies humaines. »
Le bureau de la Laddh à Béjaïa s’interroge : « où sont les équipements publics (chasse‑neige, bulldozers, niveleuses…) » devant être mis à la disposition des citoyens dans ce genre de situation ? Au lieu de situer « les responsabilités » et d’interroger « les responsables sur le retard dans le développement de notre wilaya, notamment en alimentation en gaz de ville (à peine 25 %), et en électricité », les services publics « lancent des appels à une consommation modérée là où le froid a atteint ‑ 5°, voir plus dans certains villages », regrette la Laddh. Cette dernière dénonce également les spéculateurs qui sont toujours présents pour tirer profit des situations les plus désastreuses. « Des bonbonnes de gaz à 1 200 DA, de la pomme de terre à 140 DA… C’est indigne ! ».
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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 22:22

 


Mise à jour : 14/02/2012 - 22:15

 

 

Fonds de solidarité avec la kabyle

 

La Kabylie est en réalité la cible objective de l’État algérien. L’Algérie est non seulement coupable de non-assistance à population en danger mais il s’agit plus vraisemblablement d’un dessein délibéré d’asservissement de la Kabylie et de sanctions à l’égard d’un peuple depuis toujours indocile.

14/02/2012 - 22:15 mis a jour le 14/02/2012 - 13:48 par Mekhlouf Idri

 

       

A l’attention de M. Jakob Kellenberger , président du CICR

Le Gouvernement provisoire kabyle sollicite le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)

Monsieur le Président,

Le principe du respect de la personne humaine, les principes de solidarité et d’assistance aux victime qui sont les valeurs premières du Comité International de la Croix Rouge me conduisent à m’adresser aujourd’hui à votre institution.

La Kabylie est aujourd’hui meurtrie par plusieurs semaines de neige et de grand froid. Ces chutes de neige ont bloqués la plupart des axes routiers et empêchent les habitants de se ravitailler. Son amoncellement sur les toits des habitations et des bâtiments a provoqué l’effondrement de nombreuses habitations et bâtiments collectifs. Les glissements se multiplient et les avalanches ont déjà provoqué de nombreuses victimes.

La population des montagnes, pourtant habituée à la rudesse du climat, est complètement démunie et abandonnée par les pouvoirs algériens. Au cours de ces derniers jours, des dizaines de morts sont déjà à déplorer sur l’ensemble de la région et aucune action de secours aux victimes n’a encore été engagée. Les populations manquent de vivres, d’eau, de produits de premières nécessité et même de gaz, comble de l’ironie dans ce pays 4ème plus important exportateur au monde !

La Kabylie est en réalité la cible objective de l’État algérien. L’Algérie est non seulement coupable de non-assistance à population en danger mais il s’agit plus vraisemblablement d’un dessein délibéré d’asservissement de la Kabylie et de sanctions à l’égard d’un peuple depuis toujours indocile.

Organisation impartiale, neutre et indépendante, le Comité international de la Croix-Rouge se doit aujourd’hui d’intervenir humanitairement pour protéger la vie et la dignité des victimes de la violence et de l’incurie de l’État, et de leur porter assistance.

Je sais l’attachement de votre institution aux droits humains, au respect de l’intégrité de la personne humaine et à la promotion du Droit International Humanitaire (DIH).

Aujourd’hui la Kabylie entre pleinement dans une acception ouverte et moderne l’article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949 qui dispose que, dans des confits armés non internationaux le Comité international de la Croix-Rouge pourra offrir ses services aux Parties au confit.

Comme c’est le cas pour la Kabylie, le Droit International Humanitaire par son article 3 commun aux Conventions de Genève de1949 s’applique pour ce confit qui « ne présente pas un caractère international ». Par ailleurs, il est admis que l’’article 3 commun ne donne pas de définition du « confit armé ». Mais la concentration importante des forces armées du pouvoir algérien qui quadrillent toute la région est un signe prégnant du conflit armé larvé en présence.

Par ailleurs, selon les critères élaborés dans la pratique du DIH et la jurisprudence constante, la situation géographique, l’histoire, les spécificités culturelles, les conflits, émeutes, insurrections répétés depuis 1963 dans cette région bien circonscrite qu’est Kabylie, démontrent que l’article 3 peut lui être appliqué. Et qu’il lui sera très prochainement. Les 127 jeunes victimes des manifestations pacifiques du Printemps noir de 2001 en sont la triste illustration. Depuis lors, la Kabylie s’est dotée d’institutions autonomes et le 1er juin 2010, le Gouvernement Provisoire Kabyle a vu le jour pour offrir une voie d’émancipation au peuple kabyle aux prises avec la dictature algérienne.

Face à cet situation au plus haut point critique, des actions de solidarité (appels aux dons, concerts de solidarité...) ont d’ores et déjà été lancée en France et au Canada. La diaspora kabyle suit de très près ces évènements et restent très sensibles à tous les gestes de solidarité qui pourraient émaner de la communauté internationale.

La Kabylie doit pouvoir trouver aujourd’hui la concrétisation de ces projets généreux de solidarité et d’aide. Il est essentiel de sensibiliser les instances et l’opinion publique internationales. Il est vital que les organisations humanitaires viennent en aide aux sinistrés de Kabylie.

Espérant trouver un écho favorable auprès de votre organisation, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma plus haute considération.

M. Makhlouf IDRI

Porte-Parole du Gouvernement Provisoire Kabyle

Aneɣlaf, yettmeslayen s yisem n unavad Anavad Aqvayli Uεdil

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 22:05

DDK

 

Ath Ourtilane : Les populations villageoises isolées
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Dure, dure, la vie pour les populations vivant en zone rurale dans des contrées des montagnes d’Ath yaâla, une région berbérophone dépendant administrativement de la wilaya de Sétif et économiquement, socialement et culturellement de la wilaya de Béjaia. En effet, Beni ourtilane est une daira comprenant quatre communes (Ath Ourtilane, Ath Chebana, Ath Mouhali et Ath Braham). La nature les a dotés de paysages merveilleux mais accentuent en hiver la misère des populations, notamment cette semaine, avec la neige qui tombe depuis une semaine, obstruant toutes les routes et faisant planer un froid glacial jamais vécu de mémoire d’homme.

Kessouri Seddik, l’adjoint maire de l’APC de Beni ourtilane, que nous avons rencontré jeudi, a bien relaté ce qu’endurent les populations des villages coupées du reste du monde et manquant de tout. " Les populations des villages des quatre communes relevant de la daira de Beni Ourtilane manquent de tout, notamment les produits de première nécessité. Pas une goutte de mazout ni de bouteille de gaz, ce qui fait que les citoyens avec un froid de moins 5 degrés crèvent la dalle pour trouver un moyen pour se chauffer. Isolés dans les villages, les citoyens sont à la recherche de produits alimentaires après que les commerçants aient vidé tous leurs stocks. Le téléphone fixe ne marche plus et l’Internet avec. La panne d’Internet a occasionné un retard sur la paie des ouvriers que nous n’avons pas encore établie. Je remercie vivement les habitants pour leur mobilisation citoyenne, sans eux, on aurait enregistré des morts avec ce froid et ces manques de produits. En effet, ce sont les citoyens généreux qui aident leurs concitoyens en transférant avec leurs véhicules des malades des villages vers l’hôpital. Les commerçants aussi se déplacent au marché de gros d’Akbou pour s’approvisionner en fruits et légumes ", a-t-il expliqué.

L.Beddar

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