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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 01:27





uḥeq win yunzen ikna
sliman u Σuca
deg iγil bbuγmari


tuγ mazal tebda lggira
yetturar ileḥfa
s tmeggwḥelt n werwari


nγill ur yettdum nfa
a taddart ufella
tina ğğiγ deg laεzali


yak tura teffeγ lbaḍna
tuεeṛ lγweṛba
ẓẓayet γef meden irkweli


ay affug mebla tirza
aqlaγ nenejla
yalwa anda yedduri

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 17:16
source: TSA

Commémoration du « Printemps noir » : le juriste Mohand Isaad boude une rencontre sur l’impunité
Par  sonia lyes , le  18/04/2009  |  






Prévue samedi 18 avril à Tizi Ouzou, la conférence devait avoir pour thème « l'impunité et comment pouvoir  juger les assassins des 126 martyrs du printemps noir ». Mais l'initiative du Mouvement citoyen a été annulée à la dernière minute. La cause ? Les conférenciers invités pour animer la rencontre ne sont pas venus.

Parmi eux : le professeur et juriste Mohand Issad, connu pour avoir présidé la commission d'enquête nationale sur les événements de 2001 en Kabylie dont les conclusions étaient sans appel sur la responsabilité des forces de sécurité. Officiellement, M. Issad souffrait d'une « grippe aigue » et il a préféré renoncer à participer à la rencontre. Mais des animateurs du Mouvement citoyen, interrogés par tsa-algerie.com, ont une version différente pour expliquer cette annulation.  

« Depuis l'annonce de la tenue de cette table ronde nous avons subi des pressions pour l'annuler mais nous avons maintenu notre programme de commémoration de l'anniversaire du Printemps noir  », explique un organisateur. La conjoncture politique et le thème choisi ne n'ont pas été du gout des autorités, selon les propos des animateurs. Mohand Issad et les autres « témoins » ont-ils subi des pressions pour renoncer à prendre part à une table ronde ?

Une chose est sûre : c'est la deuxième fois en moins d'un mois que Mohand Issad évite de s'exprimer publiquement sur les événements de Kabylie. Le 29 mars, interrogé par le quotidien El Watan au lendemain des déclarations de Bouteflika sur la crise de Kabylie, il s'est contenté de déclarer : « je n'ai rien à dire, moi j'ai fait mon travail ». Le président-candidat Abdelaziz Bouteflika avait affirmé au cours de son meeting électoral  le 27 mars dernier à Tizi Ouzou ignoré qui était à l'origine des événements sanglants en Kabylie.
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 00:45



 
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Actualité (Samedi 18 Avril 2009)

Relations Pouvoir-Intellectuels
Le regard critique de Mohamed Harbi
Par :Karim Kebir

Lors de son intervention jeudi aux débats du journal El Watan, l’historien a estimé que même la démocratie, nouvelle du reste dans le pays, n’a jamais dépassé le stade du discours chez les dirigeants.

C’est parce qu’il a été un acteur de premier plan et témoin privilégié de l’évolution du mouvement national que son appréciation de la vie politique nationale a souvent valeur d’autorité. Et son double statut d’intellectuel et d’acteur du mouvement national le prédestine naturellement à apporter un regard serein, sans complaisance pour ainsi dire, sur la vie politique nationale. Sommité reconnue et historien de renom, Mohamed Harbi a restitué jeudi l’espace d’une conférence “sur les intellectuels et le pouvoir en Algérie”, dans le cadre des débats du quotidien El Watan, les relations pour le moins singulières, ambiguës et parfois conflictuelles entre l’intelligentsia algérienne et le pouvoir.
Même si son intervention a donné la part belle à l’époque du colonialisme, Mohamed Harbi ne s’est pas empêché de commenter l’Algérie politique de ces trente dernières années. Conjoncture oblige, il a estimé que “les élections sont faites depuis 1962 par l’administration et non par l’opinion”. “C’est une bataille qu’il faut mener”, dit-il. Une bataille qui peut être menée par tous ceux qui réfléchissent, et non circonscrite seulement aux intellectuels bien que ces derniers aient souvent eu vocation à poser les problématiques. Mohamed Harbi estime que “l’Algérie d’aujourd’hui n’a tiré aucune leçon de ce qui s’est passé pendant la guerre”. “L’opinion est fragmentée”, constate-t-il. Même la démocratie, nouvelle du reste dans le pays, n’a jamais dépassé le stade du discours chez les dirigeants. “On parlait déjà à l’époque de démocratie, mais aucune formation ne fonctionnait démocratiquement. La violence a existé dans les rapports même pendant la Révolution”. D’ailleurs, il n’a pas manqué dans ce contexte de rappeler certains épisodes, comme celui de la bleuite, lesquels illustraient à ses yeux les préjugés dont sont victimes parfois les intellectuels. Rappelant le rôle qui échoit à l’intellectuel, Mohamed Harbi a replongé l’assistance dans les péripéties du mouvement national et les relations tendues souvent entre les intellectuels et les responsables du PPA ou ceux du FLN, plus tard. “Les échanges manquaient de sérénité (…) Avec le FLN qui revendique le monopole de la représentation, certains intellectuels se sont intégrés dans l’appareil, soit comme conseillers, soit comme bureaucrates ou encore comme ambassadeurs. Mais d’autres à l’image de Mammeri ou Dib ont préféré rester à l’extérieur”. M. Harbi précise plus loin qu’“il y a une institutionnalisation forcée du comportement politique”. Le FLN, qui a longtemps incarné le pouvoir en Algérie et sur lequel l’historien a écrit plusieurs livres, a été décliné sous toutes ses coutures, particulièrement sous ses contours post-indépendance. “Il y a eu une militarisation du mouvement politique et une intégration du monde rural dans le tissu de la nation (…) le FLN n’offrait que la soumission à son projet. Il ne tolérait que des organisations sociales constituées d’en haut”, soutient-il. “Le mouvement du développement engagé après l’Indépendance va séduire de larges pans de l’intelligentsia, laquelle attirée par le carriérisme se confine à l’autocensure”. “Il y a eu recours à la corruption et l’université avait cessé d’être pôle d’élite au profit de pôle où on sélectionne selon la soumission” tandis que “les opposants ont été jetés en prison ou poussés à l’exil”, ajoute-t-il. Résultat des courses : dans les années 1980, les erreurs du développement vont créer une panne, illustrées par trois “bombes” : la culture berbère traînée depuis les années trente ; l’école orientée et enfin le nationalisme qui n’a jamais pris en compte les diversités du pays. Cela dit, l’orateur relève des différences entre le FLN de la guerre et celui de l’Indépendance. “C’était un cartel d’élites venues d’horizons divers, mais à l’Indépendance, certaines figures comme Aït Ahmed ou Boudiaf ont refusé de jouer le jeu de l’appareil qui s’appuyait sur les militaires”.
La solution ? “Tous ceux qui réfléchissent. On a besoin d’une intelligentsia qui ne dissocie pas sa pratique intellectuelle de sa pratique politique”, résume l’intellectuel.

Karim Kebir



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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 00:11

Il y a une association culturelle amazigh en Italie. Son president es un italien amoureux de notre culture ! Il s'appelle Vermondo Brugnatelli, il est professeur de Langues. Il participe souvent a des conferences sur Tamazight en Algérie et partout ailleurs dans le monde. 

L'association est basée a Milano.
Son site internet est :
http://www.berberi.org

L'email du president de l'association :
vermondo.brugnatelli@unimib.it



Da Wikipedia, l'enciclopedia libera.
Vai a: Navigazione, cerca
  « Eravamo tutti seduti intorno al fuoco, con i cugini, le cugine, le zie e il vecchio zio malconcio e ripiegato nella sua lunga jallaba rappezzata... Allora la voce faceva risonare alta la formula iniziale: Amashaho! »
 
(Vermondo Brugnatelli, da "Fiabe del popolo Tuareg e dei Berberi del Nordafrica")
Vermondo Brugnatelli

Bgayet d tamdint yelhan
Tebna s elmizan
Guraya d taâssast-is

Ccix Lh'usin n At Wartiran
Di lweqt n Rremd'an
Yettzur-itt d eljiran-is

Yuneg inig ameqqran
At'as ay yed'ran
Yura kullec deg wedlis


Ar timlilit à tout le monde.

Vermondo




Vermondo Brugnatelli (Milano, 19 ottobre 1953) è un linguista, saggista e docente universitario italiano, reputato fra i massimi studiosi contemporanei della lingua berbera.

Discendente di Luigi Valentino Brugnatelli, si è laureato nel 1979 in lettere classiche, con una tesi sulla storia linguistica dell'area glottologica camito-semitica, partecipa ed è membro di numerosi sodalizi ed organizzazioni o istituzioni scientifiche di glottologia e linguistica.

Dal 1992 dirige il Centro Studi Camito-Semitici di Milano ed è condirettore (insieme con Francesco Aspesi) delle collane "Studi Camito-Semitici" e "Materiali didattici", pubblicate dallo stesso Centro.

Presidente della Associazione Culturale Berbera e animatore della pubblicazione "Awal n Tmazight" (La voce berbera), su Internt ha promosso l'attivazione e cura tuttora l'edizione in lingua berbera di Wikipedia[1], una enciclopedia libera a redazione popolare.

Fra i numerosi incarichi di insegnamento, ha retto le cattedre di Linguistica strutturale (Indirizzo vicino-orientale) presso la Civica Scuola di Lingue Orientali del Comune di Milano, di Glottologia presso l'Istituto Universitario di Bergamo, di Dialettologia Berbera presso la Scuola di Studi Islamici dell'Istituto Universitario Orientale di Napoli, e di Linguistica Generale e Istituzioni di cultura araba alla Bicocca di Milano. Ha tenuto corsi di Linguistica Camito-Semitica" presso l'Università degli Studi di Torino (cattedra di Filologia Semitica) e di "Lingua e Cultura Berbera" presso l'Università degli Studi di Milano (cattedra di Ebraico e Lingue Semitiche Comparate).

Fra le pubblicazioni, nel 1981 lo studio "Un nuovo arabismo sardo"[2] nel quale ha presentato sue risultanze circa l'influsso dell'arabo sulla lingua sarda. L'anno successivo "Questioni di morfologia e sintassi dei numerali cardinali semitici", [3], considerato da diversi studiosi di rilevante importanza specifica anche metodologicamente [4]. Nello stesso anno ha pubblicato Note di geografia linguistica berbera[5].

Lavori successivi hanno riguardato l'onomastica, la numerazione e l'onomastica domestica[6] ad Ebla (di cui ha analizzato anche le misure di capacità[7]), analisi comparative fra i costrutti genitivali camito-semitici ed indeuropei e sul causativo nella lingua aramaica e nella lingua semitica nord-occidentale, ed approfondimenti di diversi generi sulla cultura e sulle popolazioni di lingua berbera.


voir : http://www.brugnatelli.net/vermondo/aaa/CanzoniCabile.pdf

 

 

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 23:57

La Femme Amazighe à l’honneur : Khadya Azalam, présidente de Tamaynut Pays Bas


Femme amazighe, le projet TAWF devient EAWF

mercredi 2 janvier 2008

La Fondation Tamaynut des femmes amazighes (TAWF) annonce qu’elle change de nom pour devenir la Fondation européenne des femmes amazighes (EAWF). La référence à Tamaynut disparaît pour éviter une confusion avec l’association du même nom. Khadya Azalam, coordinatrice du projet TAWF est également présidente de Tamaynut Pays-Bas, selon elle il n’existe pas de lien de subordination entre les deux. C’est donc l’EAWF qui va porter les réflexion sur la femme amazighe, notamment au sein du Forum féministe européen (EFF en anglais). Khadya Azalam a rendu public le communiqué que nous pubions ci-dessous.


Née de parents soussis immigrés aux Pays-bas, Khadija Azalam, jeune femme on ne peut plus dynamique, est d'une efficacité à complexer plus d'un mâle. Jugez-en : mère de famille, présidente de Tamaynut-Hollande, féministe convaincue, « nomade » pour les besoins de la cause ; bref, une vraie militante pourvue d'une volonté non seulement de fer mais carrément d'acier. Et c'est vraiment le cas de le dire. Un parcours vraiment à méditer. Pourvu que l'on en prenne de la graine !

Vous êtes née et avez grandi en Hollande, comment devient-on militant amazigh dans ces conditions ?

J'ai commencé à m'intéresser à la culture amazighe très jeune, à partir de l'âge de 12 ans pour être plus précis. En fait, je ne parlais que le néerlandais jusque-là. Pour ne pas être coupée de mes racines, ma mère a pensé qu'il était plus qu'important que je maîtrise aussi le tachelhit. Presque à la même époque, j'ai essayé d'apprendre parallèlement l'arabe à l'école publique, mais en vain. Pour la simple raison qu'il s'agit d'une langue extrêmement complexe et compliquée en même temps. D'autant plus qu'elle ne ressemble en rien à notre bonne vieille langue que mes parents parlaient et parlent toujours à la maison.

Il faut aussi reconnaître que j'avais la chance d'avoir une famille très portée sur la culture amazighe. Mes parents raffolaient des nouveautés du cinéma amazigh et écoutaient énormément la musique des rways, Izenzaren, ahwach... Mon père était même un rrays à la fin des années cinquante. À ce propos, il voue, encore et toujours, une grande admiration pour feu Haj Belaïd dont il aimait reprendre le répertoire musical. Quant à ma mère, elle n'était pas non plus en reste. Elle cousait beaucoup de broderies à base de symboles amazighs. Comme notre fameuse fibule (tazerzit). Elle préparait aussi toutes sortes de plats typiquement de chez nous : amlou, lebsis, tajine... Qui plus est, mes parents discutaient beaucoup de la situation des Amazighs au Maroc. D'après eux, s'ils étaient victimes de tant de discriminations, c'était justement parce qu'ils n'étaient pas arabes.

Est-ce que vous avez eu un déclic ?

Bien sûr, mais ce qui l'a provoqué en moi était un simple film amazigh dont le titre était quelque chose avec Tilila. Et plus précisément sa pochette sur laquelle il y avait des signes calligraphiques qui n'étaient ni arabes ni néerlandais. Toute curieuse, j'ai demandé immédiatement à mon père, qui m'a expliqué que c'était le tifinagh, l'alphabet avec lequel nos ancêtres transcrivaient notre langue. En réalité, j'ai pris conscience très jeune que notre langue n'est pas l'arabe, mais bel et bien le tamazight. J'ai commencé ainsi à me documenter en allant à la bibliothèque pour en savoir davantage sur mon propre peuple. Aux vacances d'été, lorsque je rentrais au Maroc, j'aimais beaucoup me ressourcer dans les montagnes d'Ida-ou-Tanane où mon père a vu le jour.

Chemin faisant, je me suis rendu compte que les Amazighs sont un peuple à part avec une culture riche et une histoire très ancienne qu'il faut impérativement protéger et préserver contre les aléas de la vie et surtout contre les dangers qui les guettent. En grandissant, je me suis alors intéressée à la politique. C'est là que je suis devenue plus consciente de la véritable situation sociale et politique des Amazighs. Depuis, j'ai pris l'engagement de tout faire pour améliorer leur situation et garder leur culture vivante en usant de ma double appartenance amazigho-européenne. Pour mes études, je fais beaucoup de recherches dans le domaine amazigh en rapport avec ma spécialisation : l'archéologie. À l'avenir, je ne vais me consacrer qu'à cela. Surtout que les possibilités qu'offre cette discipline sont encore malheureusement largement sous-estimées par nos étudiants amazighs.

At last but not least, mon souhait est que l'amazighité soit moderne sans rien perdre de ses spécificités qui la caractérisent tant. Beaucoup de gens pensent, à tort bien évidemment, qu'elle est dépassée et synonyme d'analphabétisme et d'autres préjugés du même genre. Nous avons une belle culture et une histoire riche que nous devrions préserver et les montrer, sans aucun complexe, au monde entier. Il faut que l'on soit fier de ce que nous sommes, à savoir des gens de la montagne. D'ailleurs, si notre culture et notre langue existent encore c'est justement grâce à ces valeureux montagnards et bien sûr grâce aussi- il ne faut jamais l'oublier- à la gent féminine, la gardienne par excellence de la culture amazighe.

Quelles sont les actions que vous avez entreprises en faveur de l'amazighité aux Pays-Bas ?

Nous faisons beaucoup de choses. Nous organisons à titre d'exemple des séances d'informations sur la culture amazighe dans les écoles et dans d'autres établissements éducatifs. Nous mettons aussi sur pied des rencontres entre Amazighs eux-mêmes et avec des étrangers s'intéressant à la culture amazighe. J'ai préparé quelques émissions pour la télévision néerlandaise et BRTV. D'ailleurs, cet été, j'ai réalisé un documentaire sur le Souss en collaboration avec la télévision néerlandaise. J'étais très contente de passer six semaines à concocter un bon travail sur la culture, la politique et la situation sociale des Amazighs du Sud.

De plus, nous avons mis au point des supports éducatifs pour apprendre le néerlandais pour les amazighophones. Il faut savoir qu'aux Pays-Bas, il y a une forte communauté d'immigrés de la première génération qui ne parlent pas du tout ou très peu le néerlandais. Il y a aussi les nouveaux arrivants pour qui ce doit être une très bonne méthode pour apprendre le néerlandais, c'est-à-dire le parler et l'écrire assez correctement. Mais il faut beaucoup d'efforts pour informer les gens et leur permettre ainsi de s'intégrer facilement en maîtrisant la langue de leur pays d'accueil.

Nous faisons également beaucoup d'activités à l'étranger, comme la création de Tamaynut-Îles Canaries à Tenerife. Il va sans dire que tout cela demande énormément d'efforts. Mais nous sommes très heureux de coopérer avec nos amis guanches. Notre dernier projet consiste dans la création de la Fondation Tamaynut de la femme amazighe pour le Forum féministe européen. À ce propos, c'est moi-même qui suis la coordinatrice de ce projet. Pour d'amples informations, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :

http://europeanfeministforum.org/spip.php ?article181&artsuite=0〈=fr

J'espère de tout cœur que vous allez trouver tout cela intéressant. Même si c'est un projet qui est très prenant, car je suis amenée à voyager très souvent.

source  : http://mondeberbere.yuku.com/topic/3257

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 23:37



melica_ouennoughi

voir : http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2006/10/12/2896840.html

Dr Mélica Ouennoughi, anthropologue et historienne spécialisée sur les migrations maghrébines et sahariennes en Océanie













BORDJ BOU-ARRERIDJ, Malica Ouanoughi antropologue
L’esprit de la «Tadjmaat» réhabilité
25 Octobre 2008

 

En marge de sa présence à la Foire internationale du livre, tenue à Alger, l’anthropologue et historienne calédonienne, d’origine algérienne, Malika Ouanoughi, a été l’invitée de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj où elle a donné une conférence-débat au complexe culturel, traitant de la résistance populaire et de la communauté issue de la déportation de 1864 à nos jours. Devant une assistance composée essentiellement d’étudiants de lycéens et de collégiens, la conférencière s’est étalée pendant presque deux heures sur les moindres détails ayant marqué l’histoire algérienne pendant la période de déportation, avant d’ouvrir le débat. Commençant par la révolte populaire d’El Mokrani en 1871 qui coïncida avec la chute de l’empereur Napoléon III, et l’insurrection des communards de Paris, deux événements majeurs qui donnèrent à la France coloniale l’idée de faire taire les deux chefs charismatiques El Mokrani et Rochefort, et par conséquent endiguer la propagation de l’insurrection. Et pour ce faire, deux fameux bateaux «Le Calvados» et «La Loire» furent réquisitionnés pour déporter les insurgés, des deux rives de la Méditerranée, déjà incarcérés dans les prisons métropolitaines, en Nouvelle-Calédonie. Malika Ouanoughi, qui n’a pas caché d’ailleurs sa fierté d’avoir des origines algériennes en se drapant des couleurs nationales, a focalisé la majeure partie de son intervention sur El Mokrani, cette figure emblématique de la résistance qui refusa la solde en choisissant la résistance.
Et surtout, elle a longuement évoqué le mode de concertation typiquement algérien qu’est l’esprit de «Tadjmaat», véhiculé tel quel depuis la Kalaâ de Ath Abbes par El Mokrani et ses compagnons et enraciné en Nouvelle-Calédonie, particulièrement à Borail, la ville natale de Malika Ouanoughi, qui compte aujourd’hui plus de 15.000 habitants issus de la déportation. L’esprit de Tadjmaât qui inspira même la puissance coloniale à fonder en 1901 le mouvement associatif, avec tout ce qu’il véhicule comme bienfaits à la société.
M. A.

Par : M. Allouache
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 23:04


Née au Maroc, d’une mère kabyle et d’un père catalan, Hélène Hagan se consacre ces dernières années à tout ce qui touche à l’histoire des Imazighen. Des travaux de recherche, des programmes télévisés et un livre, autant de réalisations dirigées par Madame Hagan.


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The author of this book, Helene E. Hagan is of Catalan and Berber origin. She was born and raised in Morocco, and received her education in Moroccan French schools and the University of Bordeaux, France where she obtained a License-es-Lettres in American Civilisation.



In the United States, she pursued her studies at Santa Ana College (Political Science and American Literature), Foothill College (Psychology and Social Sciences), The Oglala Lakota College (Lakota Studies) and Stanford University (French and Education MAT, 1971; Cultural and Psychological Anthropology, MA, 1983 - Ph D. Program 1981-1983)

Helene Hagan
 
Une édition révisée du livre de Helene Hagan "The Shining Ones, an Etymological Essay on the Amazigh Roots of Egyptian Civilization" est maintenant disponible. Cette étude pionnière traite des origines de la civilisation égyptienne d'un regard anthropolgique, son auteur étant spécialiste de l'anthropologie nord-africaine. Elle confronte aussi ses résultats avec les observations linguistiques d'un amazighisant marocain







Entretien avec Kabyle.Com
.

•Dr Hagan, pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de K.Com ?

Je suis née au Maroc, et j’y ai passe toute mon enfance et adolescence.

Je suis venue aux Etats-Unis en 1960 en étudiante universitaire. Je suis maintenant citoyenne Américaine, mère de trois enfants, et grand-mère depuis une dizaine d’années. Professionnellement, j’ai obtenu une Maîtrise de la Faculté de Lettres de Bordeaux en Littérature Anglaise et Civilisation Américaine (1969), une Maîtrise en Littérature Française de Stanford University, Californie en 1971, et j’ai un troisième diplôme universitaire d’Etudes doctorales en Anthropologie Psychologique octroye par l’Université de Stanford, Californie en 1983.

•Pour quoi vous vous intéressez au peuple berbère ?

Je ne peux pas dire que je "m’intéresse au peuple berbère" comme si c’était un sujet intéressant. Nous parlons de mes racines, de mon pays d’origine, de ma vie entière.

Pourquoi ne m’intéresserais je pas a ce qui a forme l’être que je suis, m’a donne naissance, et constitue les données historiques et culturelles de base de mon existence ?

•Vous etes né au Maroc, vous y avez fais vos études ... ?

Mes études ont commence a l’école élémentaire de l’dal a Fez, puis au Lycée Lalla Aicha a Rabat.

A la suite d’une réussite au Concours d’Entrée à l’Ecole Normale d’institutrices à Rabat, j’ai obtenu une bourse d’Etat de mérite pour continuation d’études.

J’ai fait une année d’études à Toulouse en préparation a l’Ecole Normale de Fontenay-aux-Roses, puis je me suis inscrite a la Faculté de Bordeaux.

Je suis rentrée au Maroc en cours d’année et j’ai passe mes deux premiers certificats de licence d’Anglais a Rabat.

J’ai termine ma licence en Anglais en fait a San Francisco, dix ans plus tard en 1969, par écrit, avec un examen oral de jury a Bordeaux.

Avec cette maîtrise, j’ai continue mes études en philologie et lettres Françaises a Stanford, en Californie, et plus tard, j’ai poursuivi une licence en psychologie et des études doctorales en Anthropologie a la même université.

•L’un de vos parents est kabyle ... ? Ma mère et ma famille maternelle proviennent de Kabylie, de Dellys et d’Alger.

Mon grand-père maternel émigra au Maroc seul, après la première guerre mondiale, et fit ensuite venir son épouse et ses six enfants. Ma mère grandit au Quartier des Roches Noires à Casablanca.

Mon père a quitte son village natal de Prats-de-Mollo (Pyrénées Orientales) et il est arrive au Maroc a l’age de 19 ans, ou il fut adopte par un Amazigh a Marrakech, le seul grand-père que j’ai vraiment connu.

Grand-père Mustapha a vécu avec nous depuis ma plus tendre enfance a Oujda jusqu’a l’age de dix onze ans a Fez, et il a eu une influence énorme sur mes premières connaissances.

•Avez vous conservé des souvenirs de la Kabylie ?

Non, je suis née et j’ai grandi au Maroc, à Oujda, à Fez et enfin à Rabat.

Dans mon enfance, j’ai visite l’Algérie en compagnie de ma mère, à un très jeune age, et je n’ai que quelques petits souvenirs familiaux.

Par contre, tous mes souvenirs d’enfance et de jeunesse à l’intérieur du Maroc sont très clairs, a partir de l’age de 4-5 ans.

•Comment jugez-vous la revendication amazighe en ce troisième millénaire ?

C’est une juste cause, malheureusement assez méconnue dans le monde, surtout le monde anglo-saxon, et qui a besoin de continuer a se manifester sur tous les plans.

La formation d’organismes a l’échelle internationale a apporte de nouvelles dimensions a cette lutte.

•A-t-elle fait des avancées ou... ?

Oui, d’énormes avancées dues au développement phénoménal d’informations et publications de toutes sortes, de sites internent nombreux, et d’une floraison d’associations culturelles au cours des dix dernières années.

Je rencontrais encore il y a quelques années des Kabyles qui n’avaient aucune idée de l’ampleur des traditions Amazighes au Maroc, par exemple. Ce n’est plus le cas, je pense.

•Quel est votre opinion sur la situation en Kabylie ?

La situation en Kabylie est une tragédie de très graves proportions qui concerne tous les Algériens, qu’ils en soient conscients ou pas.

Certainement, les yeux de la presse internationale doivent être ouverts sur les événements qui s’y déroulent, pour diffuser toute information possible sur le combat identitaire en cours, les revendications d’un peuple entier, les mesures oppressives et la politique meurtrier du régime contre ce mouvement, enfin sur la réalité des conditions sociales et économiques de l’Algérie et surtout de la Kabylie.

Notre tache est de mettre fin au silence de la presse Européenne et Américaine sur cette lutte.

•Pensez vous l’émergence de mouvements comme celui des Aarchs est une évolution positive ou plutôt un phénomène de renfermement et replis de la Kabylie sur elle même ?

Le mouvement citoyen est une des composantes les plus importantes du combat identitaire et civil de la Kabylie.

La comite des Aarchs est une continuation historique des assemblées locales de gouvernance traditionnelle.

Il m’est arrive d’entendre certains propos qui dénigrent les fondations traditionnelles Amazighes au profit des modèles de démocratie provenant de l’extérieur, issus de la pensée Européenne, par exemple, comme si cette pensée était supérieure a la sagesse et l’efficacité des modèles traditionnels d’Afrique.

Il advient quelquefois que lorsque un individu devient avocat ou professeur a l’école Française, il lui arrive de dénoncer toute représentation de l’Amazighité sous son coté rural et traditionnel.

Il ne voudrait pas que l’image de l’Amazighité soit représentée comme si c’était une image folklorique qui amoindrit les capacités intellectuelles et les accomplissements divers des Imazighen dans tous les domaines de production artistique, culturelle, et sociale.

Moi, bien au contraire, et je donne ici mon humble opinion, je pense que ce sont ces origines mêmes qui détiennent toutes les cartes, psychiquement et moralement.

C’est à partir même de ces traditions, les vraies racines, qu’un certain renouvellement peut se faire.

J’ai vécu cette expérience parmi les Indiens des Etats-Unis.

Le combat est sorti des villes, et des jeunes éduquent dans les villes, mais ils ont été pris en main par les traditionnels des réserves, qui ont pu donner au Mouvement Indien son inspiration spirituelle, ses forces, et en fin de compte, une nouvelle dignité d’identité Indienne.

Il faut revaloriser les institutions et les coutumes que la pensée coloniale s’est acharnée à diminuer, et ne pas adopter une manière néo-coloniale de penser, celle qui vise à glorifier l’intellect Européen et à défigurer l’image du "natif".

Dévaloriser les montagnes et les coutumes montagnardes, de Kabylie ou de l’Atlas, c’est faire preuve d’une pensée destructive à l’essentiel de notre culture en somme.

•Que pensez vous des propos de Camille Lacoste Dujardin qui parle du "danger des traditions des traditions montagnardes " (paru dans la revue Hérodote de Novembre 2002) ?

Je vous renvoie à ma réponse précédente qui qualifie une telle pensée d’étrangère et imposée de l’extérieur.

C’est un regard dévalorisant sur des traditions millénaires qui doivent être protégées, car essentielles à la vitalité de notre culture. Il est essentiel de rejeter une telle pensée, et de redevenir fier de ses montagnes et de ses traditions montagnardes.

Elles sont fortes.

Votre père est catalan, pensez vous que les peuples amazigh doivent s’inspirer de la catalogne dans leurs méthodes de revendication identitaire ?

Le Catalan a maintenu une identité de base, refusant l’assimilation a l’Espagnol ou au Français, et comme l’on dit en Catalogne, le Catalan est très têtu.

Il a ce trait en commun avec les Imazighen.

Quant aux méthodes de combat identitaire, si cela nous réfère à l’insistance sur l’essentialité de la langue en tant que véhicule du social et de l’historique, le Catalan s’est accroche et a obtenu gain de cause. En cela, oui, ce serait une sorte de combat a émuler.

•Comment expliquer vous le succès de la catalogne tant dans le domaine culturel/identitaire que sur le plan économique ?

Ce succès est peut être du au caractère essentiel du Catalan : fierté de ses montagnes et de ses traditions, fierté de sa langue unique, et une capacité extraordinaire de l’imagination créative, qui sert a refouler les apports culturels provenant de "l’étranger."

Oui, on a souvent dit que les Catalans étaient des paysans bourrus difficiles à franciser par exemple.

Mais cette attitude de méfiance envers les "envahisseurs du Nord" a beaucoup servi à la conservation d’une identité millénaire.

Economiquement, le pays est naturellement riche, en pêche, en chasse, en vignobles, en fruits et légumes, et en sites attirant le tourisme de nos jours.

L’industrie textile, par exemple, basée sur une économie domestique qui a été développe plus industriellement, et de nos jours l’informatique, ont ajoute a ces richesses naturelles.

•Dans quel cadre effectuez-vous vous vos recherches ?

J’ai travaille pendant des années en tant que consultante du Mouvement Indien aux Etats-Unis, et j’ai vécu pendant plus de trois ans sur une réserve Indienne dans le Dakota du Sud, chez les Oglala Lakota (Sioux) de Pine Ridge.

La, avec l’assistance de jeunes et des conseils traditionnels des Anciens, j’ai formule et dirige un Projet d’Identification Visuelle de Photos prises entre 1875 et 1940 qui identifiaient les hommes mais non les femmes et les enfants de ce groupe.

Le résultat de ce Projet a été une Exposition ambulante en quatre parties ou motifs, qui voyage a travers les musées de parcs nationaux et écoles aux Etats-Unis.

Cette Expo a même parue pendant quelque temps a la Rotonde de Washington D.C., le Hall de l’Assemblée Nationale Américaine et a suscite de très bons commentaires.

Depuis, j’ai concentre mon travail sur la formation de partenariats avec groupes dits "indigènes" aux Nations Unies, et en liaison avec certaines associations culturelles Amazighes, pour créer un réseau d’information sur le mouvement Amazigh d’Afrique du Nord et des pays du Sahel.

"Tazzla" est membre de C.A.I.D.D.H, Coalition Amazighe Internationale pour la Défense des Droits Humains, membre de P.I.P.E, Partenariat de Peuples Indigènes pour l’Environnement, partenaire officiel de OVD (Vie et Développement) TEDHILT, une ONG Tuaregue du Nord du Niger, et partenaire de Timbuktu Heritage Institute du Mali, une organisation Amazighe pour la préservation des anciens manuscrits de Tombouctou. Je suis aussi membre du Comite de Directeurs d’A.C.A.A., notre organisation nationale officielle aux Etats-Unis, Amazigh Cultural Association in America.

Je travaille toujours avec International Indian Treaty Council (ONG Ameridienne aux Nations Unies) et aussi a l’occasion avec Tamaynut, reseau associationnel Amazigh au Maroc.

Un de leurs membres, Ahmed Lachgar est Conseiller pour Tazzla Institute.

•Parlez nous de cette association « Tazzla » ?

J’ai fondé Tazzla Institute for Cultural Diversity (une organisation dite charitable et educationelle, sans-profit,) en 1993 et c’est à travers cet Institut et ses projets que j’ai commencé un travail principalement d’informations audio-visuelles et écrits sur le mouvement Amazigh.

•Comment aider « Tazzla Institute » ?

De plus amples informations sur les Projets de Tazzla Institute sont disponibles sur le site URL http://www.tazzla.org où sont décrits en détail, par exemple, le Projet Hydraulique des Touaregs de l’Air, et leurs Ecoles du Désert.

La, vous trouverez également l’adresse de l’organisation, ou toute aide, soit pour Tazzla, soit pour les Ecoles du Désert de l’Air, peut être envoyée.

Tous les quelques mois, nous envoyons un certain montant modeste a ces écoles pour l’achat de chèvres, la construction de puits d’eau (très urgente) et autres besoins pressants pour abriter et nourrir les élèves de familles nomades qui sont pris en charge dans ces écoles crées par l’organisation OVD TEDHILT présidée par notre grand et cher ami, Issyad Ag Kato, militant Amazigh, ancien combattant de la résistance de l’Air, et un des organisateurs de la Flamme de la Paix au Niger.

•Pourriez vous nous donner des détails ces "anciens manuscrits de Tombouctou" ?

Des milliers de manuscrits précieux, écrits par des érudits de Tombouctou a l’ère de la floraison de cette Université, et datant de plusieurs siècles, sont restes dans les mains de familles Touaregs du Nord du Mali.

Les érudits de cette époque firent des copies de leurs manuscrits qui restèrent dans les mains de leurs familles, certaines très belles et ornées de calligraphie de toute beauté.

Ces manuscrits ont été passes de main en main d’une génération a une autre dans ces familles. Apres des siècles, ces manuscrits sont devenus fragiles et sont en risque de disparaître. Les intempéries du temps et le manque de mesures de conservation en ont fait un patrimoine extraordinaire en danger.

Le Mali s’est inquiète de cet état de choses, en plus du fait qu’un marché noir international de plusieurs années a également affecte ce patrimoine précieux.

Pour les préserver, le Mali a institue un projet de Bibliothèque (Ahamed Baba) avec l’aide d’UNESCO et de quelques chercheurs internationaux.

Toutefois, jusqu’a présent, aucune autorité et aucun responsable universitaire ou international n’a prêté attention a la provenance Touarègue (Amazigh) de ces manuscrits qui sont détenus par des familles Touarègues, et dont les auteurs ont souvent été des Kel Tamasheq (la liste d’auteurs indique 50% de noms avec la particule "Ag" - fils de, en Kel Tamasheq -).

De plus, ces manuscrits peuvent être divises en deux catégories, les traites scientifiques, mathématiques, philosophiques, et théologiques, d’une part, (principalement des textes Islamiques) et les documents traitant de la vie de tous les jours dans les oasis, sur le commerce trans-Sahara, etc.. Ces derniers sont d’une valeur extraordinaire pour l’histoire et la culture Amazighes.

L’intérêt que Tazzla Institute porte a ces documents est de sauvegarder la représentation Amazighe au niveau des recherches, de la traduction, et du projet de préservation.

Enfin, le Projet de l’Héritage de Tombouctou sur lequel nous travaillons spécifie que le travail de restauration et de préservation doit être dans les mains des Touaregs de la population locale a tous les niveaux.

Nous travaillons avec Mr. Issa Ag Mohammed, Président de « Timbuktu Heritage Institute » du Mali et de Californie, qui est natif de la région et sous le mandat du Cercle des Erudits, du Maire, et de l’Imam de Tombouctou.

Ultimement, c’est aussi un projet qui pourrait assurément aider un peu a l’économie locale des groupes Touarègues démunis ou en chômage, tout en sauvegardant le plus précieux de leur passe.

•Qui vous supporte dans cette noble entreprise ?

Si j’ai une aide essentielle et énorme, c’est de la part de ma famille et certains amis, qui croient en mon travail et contribuent à maintenir le petit budget de l’Institut. Ca et la, j’ai pu obtenir quelques fonds minimes pour un projet ou un autre, et maintenir ma production de programmes de télévision.

En particulier, depuis 1995, j’ai crée, produit, édite, et montre a la télévision plus de quarante demi-heures de programmes, les uns sur les Indiens de Californie, les autres sur des questions de l’environnement, et toute une série sur la culture Amazigh du Maroc,"Tamazgha, Berber land of Morocco," avec quelques programmes sur l’identité Amazigh en général, deux célébrations annuelles de Tafsut Imazighen (Amazigh Spring) en 1998 et 1999 a San Francisco, et maintenant l’ébauche d’une nouvelle série télévisée intitulée "The People of Tamazgha" (Les Gens de Tamazgha.)

•Comment se procurer ces programmes vidéo ?

Vous trouverez, dans le site Tazzla (http://www.tazzla.org) sous la rubrique "Boutique" la liste de programmes vidéo que vous pouvez acheter.

.Vous vous intéressez plus particulièrement aux berbères d’Égypte ?

Non pas vraiment, au départ. C’est tout a fait accidentel ! Un samedi en 1999, par hasard, j’ai rendu visite a un Musée de Los Angeles, et j’ai assiste a une conférence sur les Momies du Désert de Libye. J’ai été sidérée par les inexactitudes présentées a l’audience Américaine sur l’origine de ces momies (ou l’absence d’informations sur les origines probables, c’est a dire "Libyennes") et j’ai fait part de mes inquiétudes sur « amazigh-net », un forum international.

J’ai reçu beaucoup de réponses, et en particulier des encouragements de la part de collègues d’écrire quelque chose a ce sujet, ce qui m’a conduite a faire des journées, des semaines, des mois (et maintenant quatre ans) de recherches sur l’archéologie, l’art rupestre, la préhistoire et l’histoire de la vallée du Nil, de l’Est de la Libye et toutes les Oasis de la région Ouest du Nil.

J’ai entrepris le déchiffrage de l’écriture hiéroglyphique, dans lequel j’ai avance petit a petit. Finalement, avec l’aide extraordinaire de collègues qui sont des linguistes Amazighes distingues comme Dr. Hassan Ouzzate (a l’époque d’Ibn Zhor Université a Agadir, et Professeur Mohammed Chafik de l’Académie Royale au Maroc- qui a été récemment nomme Directeur de L’Institut Royal d’Etudes Amazighes a Rabat -et Dr. Tufiq Iheddaden Mostefaoui , un astrophysicien Kabyle aux Etats-Unis, j’ai publie un petit livre intitule "The Shining Ones, An Etymological Essay on the Amazigh Roots of Egyptian Civilization," en 2000/2001.

Pourriez-vous nous en parler avec plus de détails ?

Tout d’abord, c’est le premier livre en Anglais publie aux Etats-Unis par un(e) Amazigh, sur la culture Amazigh.

Le sujet est la démonstration principale d’un symbolisme Egyptien archaïque (néolithique) qui a donne lieu a des siècles de traditions spirituelles et sociales en Egypte Ancienne, c’est a dire celle des dynasties pharaonnes, et qui a des affinités extraordinaires et incontestables avec la préhistoire du Sahara, de la Libye et de l’Afrique du Nord.

Le lien est établi a partir d’une recherche très suivie de l’archéologie de ces régions qui donne un nombre de données communes, et de l’art rupestre qui révèle des motifs identiques.

Ensuite, en ce qui concerne ma méthode de recherches, je me suis penchée pendant des heures innombrables sur un "Dictionnaire Géographique de l’Egypte" publié en 1879, qui est un travail gigantesque du chercheur très connu Heinrich Brugsch publie en Français, en conjonction avec d’autres textes et nombreux ouvrages historiques, et des inscriptions en hiéroglyphes des textes pyramidaux (les plus anciens) ; j’ai fait des listes de termes de faune, de flore, de lieux géographiques et sites religieux dits "archaïques," "obscurs" et "d’origine barbare."

Ce sont les listes que j’ai fournies à mes collègues pour élucider certains principes linguistiques et des rapprochements avec le Tamazight, Tachelhit, Tamasheq ou Kabyle moderne.

C’est la que certaines données ont été très impressionnantes....

Pour ne fournir qu’un exemple parmi de nombreux exemples très intéressants, le miel en Egyptien archaïque était appelle "Tammnt," le mot en existence aujourd’hui en Afrique du Nord pour ce produit d’une antiquité incontestable.

Toute la civilisation Egyptienne et le trône Egyptien étaient sous l’égide de l’abeille.

Entre parenthèse, l’abeille était le symbole de la Grande Déesse Primaire, Neith, clairement identifiée comme étant la Déesse Mère et Grand-Mère de tous les divinités, née a Tritonis en Libye, une déesse dite "Libyenne." Son symbole, l’abeille, est attache a la couronne de l’empire égyptien et a tous les pharaons pendant des siècles : ces pharaons se nommaient tous "fils de l’abeille" et régnaient sous la tutelle de Neith. Voila un grand symbole.

Mais je ne vous donne ici qu’une toute petite fenêtre sur la foule de détails symboliques reliant la civilisation Egyptienne a ses souches d’Afrique du Nord. Les croyances de base, la cosmologie, le culte des ancêtres, les noms de lieux sacres archaïques (Taouz, Siwa,Tamazer, etc..) ont des parallèles surprenants avec les coutumes Amazighes et la géographie du Sahara et d’Afrique du Nord (lorsque les noms ne sont pas Arabises, bien sur).

Il y a en particulier un trait symbolique que je retrace depuis l’origine préhistorique et néolithique de la Vallée du Nil, le geste des orants avec les bras levés, le geste sacre de l’ Egyptien dit "Kha," et "Aza" le symbole Amazigh que nous connaissons tous.

Je fais le trace a l’aide de documents précis, et d’illustrations, depuis le néolithique Egyptien jusqu’a l’iconographie moderne Amazighe. La continuité a travers des siècles de ce geste traditionnel et sacre dans le symbolisme Egyptien et celui d’Afrique du Nord est impressionnant.

•Y aurait-il un lien entre les berbères d’Égypte et les Coptes ?

Les Coptes sont des populations Egyptiennes en grande partie de l’Ouest de la Vallée du Nil qui adoptèrent la religion chrétienne. Etant donne que cette région était indéniablement Libyque a l’origine, mais a l’ère chrétienne probablement mixte, il est difficile de déterminer la relation exacte entre "Berbères" (identité culturelle) et "Coptes" (identité religieuse.)

De plus, les Coptes semblent avoir figé une langue déjà très lointaine de l’Egyptien classique et certainement de l’Egyptien archaïque.

Le Grec a supplante l’Egyptien dans certaines couches de la population, après l’arrivée d’Alexandre le Grand et la lignée des Pharaons Grecs, les Ptolémées.

Je voudrais ajouter ici, en une sorte de parenthèse, que certains Egyptiens contemporains, comme Dr. Zahi Hawass, archéologue de renommée mondiale, et certains de ses collègues du Caire, parlent constamment de leurs ancêtres les Egyptiens.

Hors, ces personnes sont d’origine Arabe, descendants des envahisseursArabesdu VIIe siècle, et donnent vraimentune fausse impression à l’échelle internationale, d’être les héritiers légitimes de la civilisation Egyptienne antique.

Mais cela est très, très faux.

Les coutumes Arabes n’ont absolument rien à voir avec les coutumes d’Egypte ancienne.

Chaque fois que l’un(e) d’eux mentionne cet héritage, ou cette continuation de moeurs et coutumes de l’age pharaonique a l’ère Arabe contemporaine, je frémis, car c’est absolument imaginaire et faux.

•Où peut-on trouver les Imazighens en Égypte ?

Sans aucun doute, l’oasis de Siwa.

Pour moi, et pour certains de mes collègues Amazighes, cette oasis parait être un centre Amazigh de grande antiquité et à une époque très archaïque, voir même le centre de toute autorité religieuse.

Il reste un travail énorme a faire autour de Siwa et de ses environs. C’est de son oracle que provenait toute légitimité au trône de l’Egypte, a travers les prêtres d’Amon.

Le Pharaon d’Egypte recevait le nom de fils d’Amon durant l’ultime cérémonie de coronation, avant d’être présente au peuple. Ce titre lui était donne par les prêtres d’Amon.

La croyance Egyptienneétait que le Pharaon devait être physiquement le descendant du Dieu Amon et le symbolisme de cette cérémonie lui donnait cette filiation directe par son symbolisme.

Or, si l’on rapproche l’origine Libyenne de cette divinité Amon, et le nom de fils d’abeille (déesse NT, dite "Libyenne") qui fait partie du nom royal, ainsi que la nécessite de transmission directe ou symbolique de cette descendance, avec le culte prononce d’ancêtres lointains, l’origine Libyenne d’Afrique du Nord est abondamment claire.

Les Grecs appelaient les Siwan "Amonnoi." L’origine du mot "Siwa" est Amazigh, ayant trait a l’oiseau de proie, la racine "SW" est très distinctement apparenté au Tamazight"aswu"(cigogne) et "aswwan" qui désigne un petit oiseau de proie. L’oiseau de proie fut le symbole premier de l’autorité ancestrale de cette oasis ou le culte d’Amon semble avoir eu ses origines, et de certaines traditions religieuses égyptiennes.

J’ai aussi appris durant cette étude que le mot ’Anoobish" en Siwan moderne signifie "roseaux." Le thème des roseaux est essentiel à la compréhension du mythe d’Isis et Osiris, du paysage mythologique et de la cosmologie Egyptienne. C’est un thème lie a toute la mythologie dite "Osirienne," dont la divinité qui préside a l’entrée dans ces lieux est "Anubis."

Il faut noter ici que les termes "Isis," "Osiris," et "Anubis" sont des termes grecs, donc plus récents. Osiris était la divinité connue sous d’autres noms plus Amazighes, "Aser, Azer, Azir, Aziri".

On peut ici rapprocher sans nul doute les rites d’Anzar de cette grande divinité, Azer, que les Egyptologues estiment être très archaïque. En effet, "AZR" est une composante de "A" (homme, particule masculine) et Djer/Ser/Zer/Zir/Ziri (ZR : "roseau" ou "tige fragrante," au centre du mythe reliant lune, eau et végétation) très proche - étymologiquement et par son sens symbolique - de "Anzar." (A-N-ZR. )

Une autre preuve de continuité d’esprit et de pensée provient de l’ère Romaine. J’ai écrit un article a ce sujet, publie aussi dans Amazigh Voice aux USA. Le grand Philosophe et Auteur Apulée, un Amazigh natif de Madauros, qui a écrit en Latin, (Métamorphoses, L’ Ane d’Or) était un adepte et prêtre des Mystères d’Isis et Osiris.

A l’époque Romaine, le culte de ces divinités était très répandu en Afrique du Nord et avait un aspect Africain très ancien.

J’espère pouvoir développer ce thème "Libyen" de l’origine de certaines divinités Egyptiennes dans un prochain livre.

• Quel est Le statut des Berbères d’Égypte ?

L’Oasis est parait-il très pauvre. Je ne pense pas qu’il y ait aucune considération pour l’ethnicité et les droits des Siwans sous le régime Arabe d’aujourd’hui.

Les Siwans parlent une forme de Tamazight.

•Y a t’il un rapport quelconque entre les Imazighen d’Egypte et des Îles Canaries ?

Un très, très grand rapport.

Récemment, une équipe archéologue de Britanniques et de Canariens ont entrepris de rapporter les similitudes du procède de momification chez les Guanches des Iles Canaries et chez les Egyptiens.

Le documentaire arrive essentiellement aux mêmes conclusions que les miennes par l’intermédiaire d’une étude sur les détails identiques de momification, l’art rupestre, et le symbolisme de cet art commun a certains sites Guanches et sites d’Afrique du Nord et du Sahara.

Ils vont chercher la clef du mystère liant les Guanches aux Egyptiens dans le désert du Sahara, non loin de Taouz,(frontière du Maroc et de l’Algérie) un endroit que j’ai moi même visite et qui a eu un effet énorme sur moi.

Je recommande ce documentaire (Les Momies Guanches) qui a déjà paru a la télévision Française(NDLR :diffusé sur la chaine par cable planete).

•Ces recherches semblent faire apparaître des liens entre les techniques de momifications des anciens égyptienset des Guanches des îles canaries, Cela vous semble donc crédible ?

Je suis en complet accord avec cette hypothèse pour plusieurs raisons citées ci-dessus.

Je suis ravie que ces travaux confirment des hypothèses avancées indépendamment dans mon ouvrage un an avant, par un autre acheminement de pensée.

Les résultats convergent vers les mêmes conclusions.

•Vous avez écrit un livre "The Shining Ones". Que signifie le titre ?

Le titre de mon livre relève du vocabulaire du "Livre des Morts" qui est une série de textes hiéroglyphiques très anciens, décrivant les péripéties spirituelles du voyage qui mène chaque défunt le long d’un chemin initiatique jusqu’asa transformation en "étoile."

Les aïeux, qui sont supposes être la source de toute sagesse et connaissance, sont des êtres "illumines" ("étoiles" ou "astres").

Tous les rites et toutes les prières du Livre des Morts, le livre sacre de cette mythologie égyptienne de l’« après-vie », accompagnent la transformation de l’être qui émane du corps inanimé, en oiseau libre.

Cet être transforme dans l’apres-vie devient comme une source libre de lumière, d’ou le nom de "Shining Ones" (ceux qui émanent la lumière, qui brillent).

Le terme désignait les ancêtres des temps lointains, que le récent mort allait rejoindre dans l’éternité du ciel maternel étoile.

Je vous donne ici une explication assez brève d’une très belle conception du trajet de l’âme noble survivant la durée ephemerale du corps.

Essentiellement, les ancêtres vénères sont les "lumières" et le but est de les joindre et de devenir soi-meme une lumière.

Ces êtres "illumines" sont aussi les ancêtres lointains qui vivaient autrefois dans leurs cavernes de cristal.

Cela en dit long quant aux origines, d’autant plus qu’il existe toute une série de cavernes en Afrique du Nord ou des rites très anciens ont survécu pendant des millénaires, et dont toutes les indications démontrent leur parente avec ceux des Egyptiens archaïques.

•Qu’est ce qui vous a amené à écrire un tel livre ?

Une recherche qui a commence avec quelques éléments et m’a fortement passionnée.

Ce fut une découverte à chaque pas.

L’idée n’est vraiment pas venue de moi.

On m’a demande d’écrire un article au sujet des Momies du Désert de Libye, et cet article a été publie dans "Amazigh Voice," le journal de notre association (ACAA).

Cela m’a conduite a vérifier certains détails et a lire tout ce que pouvais trouver a ce sujet, et une époque de recherches dont les résultats étonnants m’ont pousse a rédiger un essai qui est devenu un livre.

•Les anciens égyptiens seraient donc berbères .... ?

De plus en plus, en effet, certains chercheurs commencent a arriver a cette conclusion.

Il faut faire très attention, cependant, ici.

Nous parlons d’une époque très lointaine, du temps ou certains groupes du Sahara, au moment de la désertification de cette région, ont émigre vers le Nord et l’Ouest, c’est a dire l’ Océan Atlantique et la Méditerranée, et l’Est, c’est-à-dire la Libye et la Vallée du Nil.

La, ces groupes ont fonde la base néolithique de la civilisation Egyptienne.

Comme celle-ci fut essentiellement la constante élaboration de mythes primaires, on peut dire que cette civilisation doit beaucoup aux premiers habitants de la région, qui furent certainement une branche des "proto-Berberes."

La langue Egyptienne et le Tamazight, il est reconnu, ont une origine commune, et des racines proches en tant que langues Hamitiques, Afro-asiatiques, ou Africaines.

Peu de chercheurs cependant, étant donne leur formation Européenne ou Arabe, ont poursuivi les liens linguistiques et symboliques entre l’Egypte et l’Afrique du Nord.

Les hypothèses allaient toujours a l’Orient pour la question des origines de cette civilisation.

De nos jours, les recherches prennent un autre tournant et se penchent de plus en plus sur l’origine Africaine de cette civilisation.

La, ces chercheurs se trouvent face a face a l’évidence de la culture Libyque et proto-Berbere du Sahara et du Nord de l’Afrique.

Il faut souligner également ici que les Grecs avaient déjà indique dans leurs écrits que l’origine des dieux se trouvait en "Libye" (Les Grecs ont donne le nom de "Libye" a toute l’Afrique du Nord).

L’age des Titans est représente comme ayant lieu autour des montagnes de l’Atlas.

Et les premières divinités proviennent toutes des alliances et mariages entre ces divinités premières.

Le Jardin des Hespérides se trouve dans l’Atlas.

Par exemple, je voudrais parler un peu d’une coïncidence qui me préoccupe : Selon les Grecs, le premier homme dieu, celui qui a invente la presse pour fabriquer l’huile d’olive et le vin, qui a domestique le chien pour la chasse, et a enseigne au reste de l’humanité a domestiquer les abeilles pour obtenir le miel non sauvage, est ne également sur les bords du Lac Triton, non loin des montagnes de l’Atlas, c’est-à-dire dans la région de l’Ouest de la Tunisie et l’ Est de l’Algérie, la région ou le Soleil s’est marie a l’Eau pour créer l’univers.

Les Grecs lui ont donne trois noms, l’un d’eux était Aristaios, l’autre Agreos. Je recherche tous liens entre les manifestations de ce "premier homme dieu" (Aristaios) avec la sanctitude des lieux et rites mortuaires de la région des Pyramides et grand centre religieux de l’Ouest de la Vallée du Nil, qui pour les Egyptiens étaient dénommes du nom sacre "R-ST-AU."

Je suis persuadée qu’il y a un lien étroit entre le complexe religieux Egyptien et la "Libye" des origines dans ce seul nom qui a pour racine dans les deux cas "R-ST".

C’est un travail d’hypothèse, qui est en cours.

•Quel sont les éléments qui vous permettent de faire un lien entre les anciens Egyptiens et les Imazighen ?

Les éléments fournis par l’archéologie ; l’art rupestre ; les noms de lieux archaïques, en particulier du Delta de l’Ouest, de la région du Fayum et des oasis de l’Ouest vers le désert de Libye ; les textes funéraires sacres ; et la formation de mots essentiels, c’est a dire des racines identiques de vocabulaire entre certains mots-clefs Egyptiens et le Tamazight ou Tamasheq modernes ...

Ma recherche dans ce sens n’est qu’une ébauche, et beaucoup de travail reste encore a faire, en étymologie, et dans le déchiffrement de pétroglyphes nombreux du désert et des oasis.

Je n’ai fait que le premier pas de défrichage.

J’ai eu le plaisir de recevoir pas mal de courrier provenant de jeunes dont les recherches vont dans ce sens la.

Cela est très, très encourageant.

La revue "Sahara" à récemment publie d’excellents articles se rapportant à ce sujet.

•Envisagez vous une version en français de ce livre ?

Des que je pourrais disposer de quelques semaines.

•Comment se procurer se livre ?

Le livre "The Shining Ones" peut être acheté électroniquement a Amazon.com, berders.com, barnes and noble.com, et XLibris.com.

Il y a un lien direct à XLibris.com disponible sur le site de Tazzla Institute (http://www2.xlibris.com/bookstore/bookdisplay.asp ?bookid=12803).

• Quels sont vos projets pour l’avenir ?

J’ai déjà un monceau important de notes accumulées durant des mois de recherche plus approfondie sur l’importance de la Déesse Neith en Egypte et son origine en Afrique du Nord.

C’est le livre que j’aimerais écrire très bientôt.

•Le mot de la fin .... ?

Je remercie ceux et celles qui ont contribue au choix des questions qui m’ont été posées, et souhaite a tous et toutes le courage de longue haleine que toute lutte identitaire demande.

Le combat des citoyens et citoyennes Kabyles d’Algérie est observé de très près par les Imazighen du Maroc, qui le supportent et qui eux aussi poursuivent cette même cause juste et noble dans un autre contexte politique, mais avec des enjeux semblables : obtenir égalité de droits, liberté entière d’expression, et plénitude de citoyenneté dans une nation ou la diversité culturelle est non seulement respectée, mais valorisée.

Source : kabyle.com

Helene Hagan (born as Coll) was born in Rabat, Morocco in 1939, and is of Berber and Catalan ancestries. Her paternal family "Coll" is from the Pyrenees Mountain village of Prats Des Mollo and she is a direct ancestor of the last known French Templar Knight named Berenger de Coll. Helene Hagan is the Executive Director of the Tazzla Institute for Cultural Diversity, which she founded in 1993, and the author of two books The Shining Ones: An Etymological Essay on the Amazigh Roots of Archaic Egyptian Civilization and Tuareg Jewelry: Traditional Patterns and Symbols. The first book pioneered the hypothesis of a link between an archaic Egyptian culture, the proto-Berber culture of North Africa, and the Tuareg-Berber cultures of the Sahara desert, focusing on rock art research, archaeology, and comparative linguistics. The second book traces the origins and development of Tuareg (Amazigh) art from rock art to modern jewelry design and production.

The Tazzla Institute www.tazzla.org is the supporting nonprofit organization for the Los Angeles Amazigh Film Festival, www.laaff.org the first film festival in the United States to focus on film content dedicated to the Amazigh world of Berbers and Tuaregs of the vast North African territory called "Tamazgha", which extends from the Oasis of Siwa in Egypt, through Libya, Tunisia, Algeria, Morocco, the Canary Islands, the Sahara desert to the north of Niger, Mali, and Burkina-Faso.

Helene Hagan immigrated to the United States in 1960. She is the mother of three children. After obtaining a License-es-Lettres from the Faculté des Sciences et des Lettres, University of Bordeaux in France in 1969, she obtained a Master's Degree in French Literature from Stanford University in 1971. In 1981, she entered the Stanford University PhD program in anthropology, specializing in Mind and Ritual, Berber studies, and American Indian studies.

After directing a Photo Project with elders on the Pine Ridge Indian Reservation, South Dakota, with a grant from the South Dakota Committee on the Humanities, for the benefit of the Archives of the Oglala Lakota Community College from 1983 to 1985, with subsequent showing of the photo exhibit she created in National parks and at the Rotunda, Washington, D.C., she taught at John F. Kennedy University in California for a number of years.

In 1993, she created the Tazzla Institute for Cultural Diversity (originally the Institute for Archetypal Ethnology) and Amazigh Video Productions, a project of the Institute in Community Service television. Through this project and the Marin 31 channel, she created three series, one of 11 half-hour programs titled "We're Still Here" on American Indians in Marin County; a second on Amazigh (Berber) culture of Morocco (12 programs); a third series of 4 one hour programs was on the ecology of the San Francisco Bay, a series for the training of students of the Environmental Forum of Marin. In Los Angeles, and for Adelphia communications in Santa Monica and Eagle Rock, Helene Hagan produced a series hosted by the well-known American Indian Movement leader, author, and actor Russell Means, and several programs in a series titled "Amazigh News" (1998-2006) featuring human rights reports on Morocco, Algeria and on the Tuareg people of Niger and Mali. Also included in that series was a special half-hour program called "eart of the Sahara" on Berber-Tuareg artisans of Mali.

Helene E. Hagan inherited a large collection of personal papers and unpublished manuscripts of Paul Radin, which she inventoried and deposited in the Special Archives of Marquette University, with a Wenner-Gren Anthropological grant. She serves as life time Associate Curator for that collection.

Helene Hagan has authored numerous articles published in a variety of newspapers and journals. Among those are her well-known article on "Plastic Medicine People" originally published in the Sonoma Press Democrat, and "Apuleius, Amazigh Philosopher" published in The Amazigh Voice, a scholarly journal which also recently published an article of hers titled "The Argan Tree." (2005)

Through the work of the Tazzla Institute, a 501c(3) non-profit organization, Helene E. Hagan has been able to promote and defend Amazigh culture, rights and identity at the United Nations through a variety of channels, such as "Creating Peace through the Arts and Media," a UNESCO Culture of Peace program, and P.I.P.E (Partnership of Indigenous Peoples for the Environment.)

Helene E. Hagan was twice elected and served on the Board of Directors of A.C.A.A., Amazigh Cultural Association in America, between 2002 and 2006.

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 22:43

Ǧamila n Tferka

Deg usefru-ines ”Mi iḍaq ṛṛuḥ”, teqqar-d :

Aman leḥḥun deg lqaεa
Mi iḍaq seg-i
Ccwal selleɣ-as yettεeyyiḍ
Taṛwiḥt ihennan, temḥa

Tettkemmil :

 Ur zmirent tejmilin Lxir-ik ad ak-t-rrent Neɣ aḥriq n tjejjigin Yal ass ma hdiɣ-ak-tent Ad yettwalas wul ddin 




Ce paysage littéraire s’enrichit ces jours-ci avec la publication d’un recueil de poésie, sous la plume de Djamila n’Tferka, la coqueluche de l’émission “Tamedyazt wer tilas” (poésie sans frontières) animée par Mohamed Taferka sur BRTV.

C’est d’ailleurs ce dernier qui signe la quatrième ouverture du livre où on peut lire “L’outil le plus efficace auquel recourt la femme kabyle pour dire le monde et ses peines, c’est la poésie”, Djamila n’Tferka a le don de rimer le monde, celles qui peuvent le faire comme elle se voient interdites des ondes...”.

Sur 180 pages et sans traduction en français, comme on a l’habitude de voir des recueils de poésie, cette native d’Aït Omghour dans la commune de Mechtras, réserve à l’amour une part de lion pour exprimer à ceux qui veulent l’entendre que ce sentiment est un élément qui surgit en nous à chaque fois qu’on fait mine de l’oublier. Elle chante l’amour dans toutes ses facettes, y compris l’amour d’aimer. Et on ne sent ni la routine ni la répétition en parcourant ses vers. Sa poésie déborde de métaphores et d’images poétiques.

Dans “mi ydhag rruh”, elle dit “Aman lehhun di elqaa/Mi idhag seg-i/Ccwal ssellagh as yetteegidh/Taouit ihennan tema (L’eau coule sur terre/Quand le ciel en a ras-le-bol/Moi je me promène sur les nuages/Quand mon être offusque mon âme/J’entends les cris de trouble/Quand se sont envolés les moments paisibles/Plus loin dans le même poème, elle ajoute : Ur zmirent tejmiten/Lkhir-ik ad ak-terrent/Negh ahrig tjedjijin/Yal ass ma rdigh ak tent/Ad yettwalas wul ddin (Les hommages sont incapables/ d’égaler le bien que tu m’as fait/De même un champs vaste fleuri/Même si je te les offrirai/Mon cœur sera toujours redevable.

Une bonne vision de l’auteur conjuguée avec une parfaite maîtrise du kabyle du terroir, sont bien parties pour donner naissance à des expressions et des images qui accrochent le lecteur.

En plus de l’amour, Djamila Tferka aborde d’autres thèmes tels que la poésie elle-même, la condition de la femme, la maladie, la société, la misère, la vie, la paix et j’en passe...  Sur le plan structurel, on y trouve une mosaïque de structures dans les poèmes.

De l’alexandrin en passant par l’octosyllabe, le quatrain jusqu’au neuvain, où dominent le AAB pour les poèmes à nombres impairs et la rime croisée pour les structures, les plus usitées dans la poésie kabyle.

Il est à noter par ailleurs cette armada de métaphores qu’on voit dès le titre de certains poèmes, à l’image de “Ajedjig n’lekdeb” (La fleur du mensonge), “Tabratt izzher” (Lettre à la chance), “Snulfu-y-id” (Invente-moi).

Le recueil a été édité à compte d’auteur, avec la contribution de la BRTV, aux éditions Le Savoir, une maison d’édition qui fait petit à petit son bonhomme de chemin.

Et si d’autres femmes désirant se lancer dans le monde de l’art ont souvent essuyé des quolibets et mauvais regards de l’entourage, Djamila, pour sa part, voit sa chance lui sourire en ayant son mari à ses côtés, en l’occurrence Salem Saâd. On ne peut que lui prédire un avenir artistique radieux. Alors Djamila ! Profite de ton signe astral.

 

Salem Amrane

 

Source : La dépêche de Kabylie
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 22:33

source: http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2516p056-057.xml0/-Canada-portrait-universite-Rachida-Azdouz-Rachida-Azdouz.html

Née à Casablanca, en 1962, où son père, originaire du Souss (Amazigh)

08/04/2009 11:26:05 - Jeune Afrique- Par : Samy Ghorbal, envoyé spécial à Montréal -
Rachida Azdouz
Rachida AzdouzRachida Azdouz© Jeune Afrique

 

Vice-doyenne de l’université de Montréal, cette psychologue d’origine marocaine a, en 2007 et 2008, participé à une commission de réflexion sur l’identité québécoise.

 

L’impression vient-elle de la proximité de la basilique de l’oratoire Saint-Joseph, édifiée au XIXe siècle par la congrégation de Sainte-Croix ? L’imposante tour Art déco en briques jaunes de l’université de Montréal qui surplombe un campus s’étendant à perte de vue, n’est pas, en effet, sans rappeler le clocher d’une église catholique. Il s’agit pourtant bien d’un temple du savoir laïc, dans lequel sont scolarisés près de cinquante mille étudiants et où enseigne Rachida Azdouz. Psychologue et pédagogue de formation, celle-ci est spécialiste des relations interculturelles et, depuis 2004, vice-doyenne chargée des études et du développement.

Arrivée au Québec il y a dix-neuf hivers, Rachida est aujourd’hui une observatrice privilégiée de son pays d’accueil – devenu son pays de cœur. Grâce à ses travaux académiques et à ses prises de position médiatiques, elle y jouit d’une belle notoriété. Membre de la commission Taylor-Bouchard, qui réunit une quinzaine d’universitaires chargés de réfléchir à la question des valeurs communes à tous les Québécois – et aux dérogations, souvent qualifiées de « passe-droits », accordées aux minorités –, elle a multiplié les interventions radiophoniques et télévisuelles, en mai 2008, lors de la remise du rapport de ladite commission. Un document qui a provoqué un débat comme la Belle Province n’en avait pas connu depuis les référendums d’autodétermination de 1980 et de 1995…

 

Née à Casablanca, en 1962, où son père, originaire du Souss, travaillait comme imprimeur, puis scolarisée au lycée Lyautey, Rachida Azdouz quitte la capitale économique du Maroc en 1979. Direction Strasbourg, dans l’est de la France. Elle y mène de front des études de psychologie et de sciences de l’éducation, mais, très vite, se passionne pour les questions identitaires. Par atavisme, sans nul doute. « J’ai grandi, explique-t-elle, dans une famille berbérophone, j’ai été élevée dans un environnement arabophone et fait ma scolarité en français. Pour moi, l’idée d’identité plurielle coule de source. » Au contact des enfants d’immigrés nés en France, elle découvre cependant une réalité qu’elle ne soupçonnait pas : celle du déchirement et du conflit.

Ses études terminées, Rachida décide de rentrer au Maroc, trouve un poste de psychologue au ministère de la Formation professionnelle… et déchante aussitôt. Elle étouffe. Le contexte – la fin des « années de plomb » du règne de Hassan II – n’est pas totalement étranger à son malaise. Mais il y a autre chose. La jeune femme ne supporte plus le carcan communautaire et le regard inquisiteur de la société. Le problème ne venant pas de sa famille, elle en arrive à la conclusion que, pour s’épanouir, il va lui falloir repartir. Pourtant, elle ne se résigne pas à revenir en France. L’idée du Québec lui trotte dans la tête depuis un moment quand elle tombe sur un documentaire consacré à la région. C’est le déclic.

 

En 1989, elle débarque à Montréal. Commence alors une véritable course d’obstacles. Son diplôme de psychologue n’étant pas reconnu, elle doit d’abord se soumettre à un examen d’équivalence pour devenir membre de l’ordre des psychologues du Québec. Puis elle enchaîne les boulots : chercheuse, formatrice, clinicienne, consultante… Si le Québec est, à bien des égards, plus accueillant que la France, la vie n’y est pourtant pas toujours rose.

Entre 1994 et 1995, elle est conseillère au ministère de l’Immigration provinciale, ce qui lui permet de se constituer un réseau et de se faire un nom. En 2000, c’est la fin de la « galère » : l’université de Montréal lui confie les rênes de son programme de relations interculturelles.

Rachida Azdouz se sent désormais chez elle au Québec. « Mon sentiment d’appartenance s’est cristallisé en 1995, au moment du second référendum d’autodétermination [remporté, de justesse, par les partisans du non, NDLR]. On m’invitait à me prononcer sur l’existence d’une nation québécoise. Alors, cette histoire, dans sa complexité et ses contradictions, est progressivement devenue la mienne. D’ailleurs, n’avais-je pas fait mes preuves ? Mon intégration ne plaidait-elle pas en ma faveur ? »

Sa désillusion est d’autant plus brutale, en octobre 2006, quand éclate la « querelle des accommodements raisonnables ». Amorcé, au début des années 1990, après une première crise, celle du foulard islamique, le débat sur le « vivre-ensemble » dans un Québec devenu multiculturel rebondit. La Cour suprême du Canada vient d’autoriser un élève sikh à venir en cours avec son kirpan, le poignard d’apparat traditionnel. Puis c’est au tour des juifs hassidiques de défrayer la chronique. À la demande d’ultraorthodoxes, qui ne supportent pas que leurs enfants puissent voir des femmes légèrement vêtues en train de faire du sport, des vitres opaques sont installées dans un gymnase de Montréal.

Ces deux affaires connaissent un retentissement considérable. Elles révèlent en effet le malaise latent d’une société consciente de sa fragilité identitaire face à la montée du communautarisme et à l’arrivée d’immigrants « de souche non européenne » adeptes de « religions orientales » supposées peu enclines à la tolérance et peu respectueuses de l’égalité des sexes.

L’Action démocratique du Québec (droite populiste), que dirige Mario Dumont, s’engouffre dans la brèche et dénonce avec virulence les « accommodements déraisonnables » passés avec les minorités culturelles. Désemparé, le gouvernement du libéral Jean Charest tente d’apaiser les esprits en nommant une commission de réflexion, dont la présidence est confiée à Gérard Bouchard et Charles Taylor. Rachida Azdouz est invitée à y participer, ce qui ne fait que renforcer sa surexposition médiatique.

 

Aujourd’hui, celle-ci concède que cette période a ébranlé ses certitudes et lui a donné envie de sortir les griffes. « Il a flotté comme un parfum de soupçon généralisé. C’était comme si on sommait les Québécois fraîchement naturalisés de prouver qu’ils avaient sincèrement choisi les valeurs laïques et démocratiques. Comme si on voulait les soumettre à une nouvelle batterie de tests de citoyenneté. Or la plupart des nouveaux immigrants, à l’instar de ces milliers d’Algériens qui ont fui l’obscurantisme religieux dans leur pays, sont venus par choix, parce qu’ils aspirent à la modernité. »

Si elle n’est pas dupe et sait que certains ont poussé très loin le bouchon de la demande identitaire, elle estime cependant que les torts sont partagés. Sa conviction, forgée par des années de pratique : les conflits de valeurs sont parfois inévitables et le dialogue inter­culturel ne suffit pas toujours à les régler.

Alors, en dernier ressort, quand la négociation a échoué et qu’il faut hiérarchiser les droits, c’est aux tribunaux de trancher. Souvent sollicités sur le Vieux Continent, ils restent le moyen le plus démocratique de résoudre les litiges de ce type. Même dans le Nouveau Monde…

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 22:11















http://www.lexpressiondz.com/article/3/2009-04-16/62718.html

DEUX NOUVELLES PRODUCTIONS THÉÂTRALES DU TR TIZI OUZOU
Le théâtre amazigh en pleine effervescence
16 Avril 2009
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Le moment de vérité est arrivé pour mettre en valeur tous les sacrifices consentis durant la formation encadrée par des spécialistes du 4e art.

Le Théâtre régional de Tizi Ouzou sous la direction de Fouzia Aït El Hadj commence à porter les fruits du travail effectué jusque-là, après le lancement de quatre sessions de formation aux techniques du spectacle au profit de comédiens et des animateurs de troupes locales, ont fait remarquer les conférenciers durant le point de presse tenu au niveau de la salle El Mougar.

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