Kemini a Ṭawes
A taṛemmant lqaṛes
I zeggwaγeḍ i melluleḍ
Tecbiḍ ajajiḥ n tmess
Yemma-m t_tabuεejbunt
Baba-m d lqayd n tunes
Par Farès Souilah (Jijel.info)
une partie de la montagne d'Ait mbarek, et à droite la montagne d'El Hat
ata wul irra-kem aṭas
abrid iεeṛqas
am teflukt tewt lmuja
ay agṭiṭ amellal n ṛas
ibellireğ n uweqas
ikessen adrar luṭa
ssin usegwas d aqeyyas
tamurt briγ-as
rniγ i d-yeğğa baba
une partie d'Ait Mbarek (Thabraht), plus loin Bordj-mira....
Agṭiṭ
ay agṭiṭ a bu tγebγubt
neyrr-as a tbaburt
tarusik di Derguina
zgger ilel ar tmurt
bedd-as γer tewwurt
i mm irdifen d ssnesla
am ass-a ad nqeṛ tafukt
f Teskeryut taḥṛruṛt
akw d yemma Guraya
Cette liste interminable des villages kabyles oubliés, nous rappelle hèlàs, celle des assassinats physiques des leaders de la Kabylie (Abane, Amirouche, Ali Mellah, Krim Belkacem, Ali Mecili, Tahar Djaout, Matoub Lounas, etc..etc..). La liste est longue, et s'approcherait de ces 2500 villages de Kabylie mis à mort à petit feu depuis 1962. Ces villages qui constituent environ 266 communes de Kabylie (voir ci-dessous), et que certains stratèges aimeraient réduire à Tizi-Ouzou !
C'est dire que le projet d'autonomie de cette région (à ne pas confondre avec séparation) dans un cadre fédéraliste n'est ni un caprice, ni une idée saugrenue. Cette souveraineté régionale est aussi vitale pour le peuple Kabyle qu'elle l'est aujourd'hui pour les peuples catalan, basque, sahraoui, kurde, etc....
DDK 9 avril
En effet, cette localité est dépourvue d’infrastructures de base, malgré la densité de sa population, la commune est dotée d’un seul centre de santé au chef-lieu et trois salles de soins (à Ath Ergoune, Ath El Kaïd et Tafsa Boumad), ces salles sont loin de répondre aux exigences des citoyens, la demande de réalisation d’une maternité s’impose d’autant que des locaux existent pour abriter un tel projet. Pour le secteur de la jeunesse et de sports, cette localité ne dispose d’aucune infrastructure sportive, c’est pourquoi les clubs de cette commune réclament des pouvoirs publics la réalisation d’un Complexe sportif de proximité (CSP) au chef-lieu du moment que des assiettes foncières existent au niveau des différents villages de la municipalité. La médiocrité des routes de la commune (villages) sont en ruine, en plus, cette commune dispose d’énormes potentialités dans le domaine du tourisme (richesse naturelle exceptionnelle et impressionnante qui est le Parc national du Djurdura), pour cela, “on préconise la réalisation d’un téléphérique à partir du chef-lieu vers le parc pour en faire une destination touristique de la wilaya de Tizi Ouzou, dans le but de sortir cette dernière de son enclavement”, nous dit Bendega.
Le secteur de l’Education compte sept écoles primaires recevant plus de 650 élèves et plus de 80 dans le pré-scolaire pour l’année 2008/2009, dont deux écoles sont dépourvues de cantines scolaires, et deux CEM et aucun lycée. Depuis le dernier découpage administratif, cette localité n’a jamais bénéficié d’un programme de logements sociaux, contrairement à d’autres localités de la wilaya, même le quota de subventions accordées dans le cadre de l’habitat rural reste en deçà des besoins en la matière, plusieurs demandes de projets dans le cadre du LSP ont été introduites mais elles sont restées lettre morte. Un vaste programme de logements sociaux au profit de la commune est la meilleure solution pour mettre fin à l’habitat précaire, surtout que la commune dispose d’un foncier pour le recevoir, a-t-on affirmé du côté des responsables locaux. Agouni Gheghrane ne dispose pas d’un siège digne de ce nom à travers toute la daïra des Ouadhias, qui, actuellement, occupe l’infrastructure destinée initialement pour la garde communale. La commune ne dispose même pas d’un parc.
Cette localité rurale reste toujours pauvre et n’a aucune ressource à l’exception de la taxe sur l’activité professionnelle que reverse l’usine de production d’eau minérale à la recette locale des impôts. Plus que jamais, cette commune a besoin d’un véritable plan d’urgence pour la mettre sur les rails.
Mouloud Zerbout
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La Wilaya de Tizi-Ouzou possède 67 communes
Plus 52 communes de la wilaya de Béjaïa
Plus 45 communes de la Wilaya de Bouira
Plus 33 communes de la Wilaya de Boumerdès
Plus 44 des 60 communes de Sétif
Plus 7 des 28 communes de Jijel
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a Lwiza Ḥenun
iksan deg udabu am serdun
ḥenun zanun
seg-m d acu ad yenulfun
sγamn-aγ-d am laεyun
kem s tiqqad γer lkanun
di tmurt f aken d-ḥekun
d leγdeṛ i la iḍeṛṛun
La ttγaben wid ibennun
γellin zdat-m am čilmun
smaḥen asen i wid izellun
seglef dina am aqjun
anef i yinnan ad srun
a yul iw ay amγbun
kksen i lbaṭel azekṛun
win zeddigen ad as-ḍlun
qqwiγ-am a lwiza ḥenun
am assa a-kem ddzen leğnun
ad inniγ awal s rrzun
γas nfiγ ad iyi-nfun
lbizan ğğan tuṭfa
zgan-d mebεid ttkukrun
at lεez xas a ten γnnun
tijεal yid-sent ur teddun
ay ajeğğig n lkemmun
ijeggḥen azgaεbun
acḥal d leqṛun
iqbayliyen ur ttrun
ay at wagnun
yerran lkaṛ d akamyun
ukerdis
http://www.lexpressiondz.com/article/2/2009-04-07/62373.html
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
LOUISA HANOUNE À TIZI OUZOU
«L’enseignement de tamazight sera généralisé»
07 Avril 2009 -
....L’oratrice s’est réjoui que tous les Algériens se reconnaissent maintenant dans les deux dimensions linguistiques de notre identité: amazighe et arabe.
«Nous avons décidé de clore symboliquement notre campagne à Tizi Ouzou, pour dire que le peuple algérien a deux langues: amazighe et arabe», a souligné l’intervenante sous des tonnerres d’applaudissements. «Tamazight est langue nationale depuis 2003; on s’en réjouit mais ceci n’a pas été un cadeau; c’est le résultat d’énormes sacrifices et luttes», a déclaré la candidate du Parti des travailleurs qui s’est engagée que tamazight sera constitutionnalisée comme langue officielle au cas où elle serait élue. Elle a affirmé qu’une enveloppe financière spéciale et conséquente sera consacrée à la généralisation de la langue amazighe dans les 48 wilayas.
Louisa Hanoune, qui connaît l’attachement et le respect que voue la wilaya à Lounès Matoub, a rendu à ce dernier un vibrant hommage. C’est le moment le plus fort de son meeting, d’ailleurs.
Surtout qu’elle a témoigné que c’est grâce à Matoub Lounès, qui avait bravé l’interdit imposé par le parti unique, qu’il lui a été possible d’animer des rencontres dans l’enceinte même de l’université d’Alger durant les années de plomb. «Le jour viendra où la vérité éclatera et nous saurons qui a tué Lounès Matoub. L’heure viendra où ce dossier et tous les dossiers qui lui ressemblent seront ouverts», a déclaré Hanoune avant d’être interrompue par des applaudissements tonitruants et des youyous stridents.
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C'est seulement maintenant que le pouvoir central ingrat réalise que cette région des Iflisen Umellil avait été oubliée depuis 47 ans ! Une région qui pourtant était parmi les premières à s'engager dans le combat libérateur contre le colonialisme, avec un premier maquis dès les années 1945 (Krim Belkacem). Elle avait payé un lourd tribu, et ses forêts rasées au napalm et au phosphore.
DDK
Il en a fait la révélation hier lors de son second passage dans la wilaya de Tizi-Ouzou ''Draâ El-Mizan sera promue au rang de wilaya déléguée'' .
La salle de cinéma El Maghreb de Draâ El-Mizan a été trop exiguë pour contenir la foule venue de tout le versant sud de la wilaya et des autres régions écouter Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et Premier ministre, dans un meeting rentrant dans le cadre de la campagne électorale de la présidentielle de jeudi prochain. Il y avait beaucoup de monde à l'extérieur de la salle. Il a fallu placer un écran géant pour permettre à tout le monde de suivre cette halte historique. C'est le directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteklika, en l'occurrence El Hadi Ould Ali, qui a prononcé l'allocution dans laquelle il a remercié tous ceux qui sont venus honorer de leur présence Ahmed Ouyahia. "Nous saluons tous ceux et celles qui sont dans la salle et à l'extérieur d'avoir répondu à notre invitation afin d'accueillir Si Ahmed Ouyahia, homme humble, digne et vaillant à la fois", a-t-il clamé fort sous les youyous et les applaudissements avant que la salle n'écoute l'hymne national et n'observe une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs. Et l'orateur de fustiger ceux qui ont souillé l'emblème national en le remplaçant par un morceau de tissu noir. La parole est ensuite donnée à Ahmed Ouyahia. Celui-ci, enveloppé dans un burnous blanc qui lui a été offert par les organisateurs égal à lui même et dans un kabyle châtié, a été vivement ovationné. D'emblée, il brosse un tableau historique de la Kabylie en commençant par Fadhma n'Soumer, Ahmed Oumerri avant d'évoquer les autres, à savoir les colonels Ali Mellah, Amar Ouamrane, Krim Belkacem, Salah Zamoum, Ali Zamoum, Si Moh Nachid, Si M'Hamed Yazid et bien sûr Slimane Dhilès (encore en vie). Il évoque Farid Ali, car c'est avec sa chanson phare "A Yemma Aâzizen" qu'il a été accueilli sans oublier les autres. "Nous savons que cette région c'est-à-dire le versant sud de la wilaya est quelque peu oubliée. Mais, on doit oublier que beaucoup de choses se font pour lui donner l'essor escompté", a-t-il souligné. Et de dire : "Pourtant, elle a donné sept colonels.” Pour Ahmed Ouyahia, depuis l'Indépendance, la Kabylie est politisée. "Des évènements douloureux ne l'ont pas laissée sereine", a-t-il constaté en évoquant avril 80, puis la période 2001 à 2002. Au passage, il s'incline à la mémoire des martyrs du Printemps noir. En évoquant le terrorisme qu'il désigne de "Vourrourou", hibou en kabyle, il a dit : " Ceux qui sont dans les maquis doivent déposer les armes et revenir parmi nous. Ceux qui refusent, nous les combattrons avec les armes". Sur ce, Ahmed Ouyahia a rendu un vibrant hommage aux patriotes et toutes les forces vives de la nation. Parlant, des deux grandes réalisations de Bouteflika qui ont ramené la paix et la sérénité dans le pays, il a évoqué les deux référendums organisés pour la concorde civile et la réconciliation nationale. L'orateur a ajouté que des projets ont été initiés par le candidat Abdelaziz Bouteflika dans tous les domaines pour la région, à savoir la pénétration du gaz, de l'eau potable, des routes même dans les villages les plus reculés du Djurdjura. "N'ayez aucune crainte, Bouteflika vous a gardé dans les caisses cent quarante milliards de dollars et la dette algérienne a été payée", a-t-il confié à l'assistance. Donc, a-t-il conseillé, "il faut évacuer le mot Ulach, il n'y a rien. Il y en aura. Nous sommes convaincus qu'avec vous, c'est la prospérité qui nous attend et qui attend notre pays". Dans ce discours, il s'est attaqué contre ceux qui ne font que de la surenchère et de la spéculation. "Ceux qui veulent faire de la politique sont invités à sortir sur le terrain et non à rester dans les salons" a-t-il martelé avant de prononcer la phrase "l'argent sale et la politique sale". Ce qui est attendu par l'assistance est sorti de la bouche du premier ministre. "Nous avons évoqué hier, aujourd'hui. Je n'oublierai pas de parler de demain. Draâ El-Mizan est wilaya déléguée. Il est temps de penser à ce découpage pour rapprocher les citoyens de l'administration. Elle aura des programmes de développement comme toutes les autres régions du pays. Bouteflika est pour la prospérité de toute l'Algérie", a-til terminé avant d'appeler au vote massif sous les applaudissements chaleureux de la salle et de l'extérieur. Amar Ouramdane