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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 22:45


Kemini a Ṭawes
A taṛemmant lqaṛes
I zeggwaγeḍ i melluleḍ
Tecbiḍ ajajiḥ n tmess
Yemma-m t_tabuεejbunt
Baba-m d lqayd n tunes






Par Farès Souilah (Jijel.info)
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 18:53
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 01:03



une partie de la montagne d'Ait mbarek, et à droite la montagne d'El Hat
     




ata wul irra-kem aṭas
abrid iεeṛqas
am teflukt tewt lmuja


ay agṭiṭ amellal n ṛas
ibellireğ n uweqas
ikessen adrar luṭa


ssin usegwas d aqeyyas
tamurt briγ-as
rniγ i d-yeğğa baba

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 00:43





une partie d'Ait Mbarek (Thabraht), plus loin Bordj-mira....




Agṭiṭ


ay agṭiṭ a bu tγebγubt
neyrr-as a tbaburt
tarusik di Derguina

zgger ilel ar tmurt
bedd-as γer tewwurt
i mm irdifen d ssnesla


am ass-a ad nqeṛ tafukt
f Teskeryut taḥṛruṛt
akw d yemma Guraya

    

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 21:10
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 20:53


Txil-em inni-d w-ikem ilan
A mm yirgel yeγman
Meqaṛ ad yazef unezgum
 
Ma t-tidet dγa nemyusan
Teẓṛiḍ ay-gellan
Usṛeγ am yitbir aksum
  
Fellam ul yezga yurnan
T-tayri-m i-t irḥan
Ikeml-as zhaṛ amcum
  
Teğğiḍ-i uqlaγ d asninan
Γef acu ur iban
Tasa-w tezga tettuddum

 

 

 

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 20:30

Il compte parmi les 2500 villages oubliés de la future Région Autonome de Kabylie.







Cette liste interminable des villages kabyles oubliés, nous rappelle hèlàs, celle des assassinats physiques des leaders de la Kabylie (Abane, Amirouche, Ali Mellah, Krim Belkacem, Ali Mecili, Tahar Djaout, Matoub Lounas, etc..etc..).  La liste est longue, et s'approcherait de ces 2500 villages de Kabylie mis à mort à petit feu depuis 1962. Ces villages qui constituent  environ 266 communes de Kabylie (voir ci-dessous), et que certains stratèges aimeraient réduire à Tizi-Ouzou !
C'est dire que le projet d'autonomie de cette région (à ne pas confondre avec séparation) dans un cadre fédéraliste n'est ni un caprice, ni une idée saugrenue. Cette souveraineté régionale est aussi vitale pour le peuple Kabyle qu'elle l'est aujourd'hui pour les peuples catalan, basque, sahraoui, kurde, etc....


DDK 9 avril








Agouni Ggeghrane
Une commune dans le dénuement

 

 

En effet, cette localité est dépourvue d’infrastructures de base, malgré la densité de sa population, la commune est dotée d’un seul centre de santé au chef-lieu et trois salles de soins (à Ath Ergoune, Ath El Kaïd et Tafsa Boumad), ces salles sont loin de répondre aux exigences des citoyens, la demande de réalisation d’une maternité s’impose d’autant que des locaux existent pour abriter un tel projet. Pour le secteur de la jeunesse et de sports, cette localité ne dispose d’aucune infrastructure sportive, c’est pourquoi les clubs de cette commune réclament des pouvoirs publics la réalisation d’un Complexe sportif de proximité (CSP) au chef-lieu du moment que des assiettes foncières existent au niveau des différents villages de la municipalité. La médiocrité des routes de la commune (villages) sont en ruine, en plus, cette commune dispose d’énormes potentialités dans le domaine du tourisme (richesse naturelle exceptionnelle et impressionnante qui est le Parc national du Djurdura), pour cela, “on préconise la réalisation d’un téléphérique à partir du chef-lieu vers le parc pour en faire une destination touristique de la wilaya de Tizi Ouzou, dans le but de sortir cette dernière de son enclavement”, nous dit Bendega.

Le secteur de l’Education compte sept écoles primaires recevant plus de 650 élèves et plus de 80 dans le pré-scolaire pour l’année 2008/2009, dont deux écoles sont dépourvues de cantines scolaires, et deux CEM et aucun lycée. Depuis le dernier découpage administratif, cette localité n’a jamais bénéficié d’un programme de logements sociaux, contrairement à d’autres localités de la wilaya, même le quota de subventions accordées dans le cadre de l’habitat rural reste en deçà des besoins en la matière, plusieurs demandes de projets dans le cadre du LSP ont été introduites mais elles sont restées lettre morte. Un vaste programme de logements sociaux au profit de la commune est la meilleure solution pour mettre fin à l’habitat précaire, surtout que la commune dispose d’un foncier pour le recevoir, a-t-on affirmé du côté des responsables locaux. Agouni Gheghrane ne dispose pas d’un siège digne de ce nom à travers toute la daïra des Ouadhias, qui, actuellement, occupe l’infrastructure destinée initialement pour la garde communale. La commune ne dispose même pas d’un parc.

Cette localité rurale reste toujours pauvre et n’a aucune ressource à l’exception de la taxe sur l’activité professionnelle que reverse l’usine de production d’eau minérale à la recette locale des impôts. Plus que jamais, cette commune a besoin d’un véritable plan d’urgence pour la mettre sur les rails.

Mouloud Zerbout

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La Wilaya de Tizi-Ouzou  possède 67 communes
Plus 52 communes de la
wilaya de Béjaïa 
Plus 45 communes de la
Wilaya de Bouira 
Plus 33 communes de la
Wilaya de Boumerdès

Plus 44 des 60 communes de Sétif

  1. Aïn Abessa
  2. Aïn Arnat
  3. Aïn Azel
  4. Aïn Lahdjar
  5. Aïn Legraj
  6. Aïn Oulmene
  7. Aïn Roua
  8. Aïn Sebt
  9. Ait Naoual Mezada
  10. Ait Tizi
  11. Amoucha
  12. Babor (Commune, Sétif)
  13. Beni Aziz
  14. Beni Chebana
  15. Beni Fouda
  16. Beni Hocine
  17. Beni Ouartilene
  18. Bir El Arch
  19. Bir Haddada
  20. Bouandas
  21. Bougaa
  22. Bousselam
  23. Boutaleb
  24. Dehamcha
  25. Djemila
  26. Draa Kebila
  27. El Eulma
  28. El Ouldja
  29. El Ouricia
  30. Guelal
  31. Guenzet
  32. Guidjel
  33. Hamma
  34. Hammam Guergour
  35. Harbil
  36. Maaouia
  37. Maoklane
  38. Mezloug
  39. Sétif
  40. Tachouda
  41. Talaifacene
  42. Taya
  43. Tella
  44. Tizi N'Bechar 

    Plus 18 des 35 communes  de
    Bordj-Bou-Arreridj
  45. Achabou
  46. Aïn Taghrout
  47. Aïn Tesra
  48. El Main
  49. El M'hir
  50. Ghilassa
  51. Haraza
  52. Hasnaoua
  53. Medjana
  54. Ouled Brahem
  55. Ouled Dahmane
  56. Ouled Sidi Brahim
  57. Sidi Embarek
  58. Tafreg
  59. Taglait
  60. Teniet En-Nasr
  61. Tesmart
  62. Tixter

Plus  7  des 28 communes de Jijel

 
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Liberté
L’Algérie profonde (Mardi 31 Mars 2009)

tizi ouzou
Illiltène ou la commune oubliée
Par : Kocila Tighilt

“Notre commune semble être oubliée
des pouvoirs publics. Au moment où d’autres régions bénéficient de projet de gaz de ville, Illiltène semble être écartée de cette commodité vitale…”

Située à 70 km au sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou, la commune d’Illiltène demeure une région enclavée, cela malgré les multiples routes qui la relient à plusieurs grandes villes de la Kabylie. Aucun projet pour le développement économique, pourtant possible, en faveur de cette région toujours déshéritée. Rien de consistant ne se profile à l’horizon, ce qui a des retombées négatives sur les citoyens de la commune qui subissent les aléas du chômage, la difficulté, la cherté des produits, la malvie…
Ceux-ci ne ratent aucune occasion de partir ailleurs, de tenter leur chance, quelquefois à l’aventure, surtout les jeunes. La débrouille se veut désormais une culture ; les possibilités s’inventent, quitte à aller très loin, sous d’autres cieux, bravant le risque et le péril. Le président d’APC de cette commune a une appréciation que justifient l’expérience et l’exercice de la responsabilité : “Notre commune semble être oubliée des pouvoirs publics. Au moment où d’autres régions bénéficient de projet de gaz de ville, Illiltène semble être écartée de cette commodité vitale…”, regrette-il, se demandant pourquoi ces carences, cet oubli injustifié ?  “Pourtant, nous souffrons énormément des pénuries de ce combustible, notamment en hiver, connaissant des situations difficiles dues à la rigueur du climat, à l’altitude et l’enclavement durant cette période. Le gaz de ville est indispensable chez nous, vu les conditions météorologiques très rudes que connaît notre localité…”, ajoutera-t-il.
Sur le plan des moyens économiques, il semble que tout reste à faire pour amener cette commune à un seuil régional à peu près décent afin de la soulager de son indigence. En dehors des projets réalisés dans le cadre des PCD, aucune initiative consistante ne vient apporter une solution viable à la crise qui touche notamment les jeunes de cette localité, plus de 60% de la population active est au chômage.
Cette localité est loin de cheminer vers un développement durable, elle gère plutôt les aléas et les pénuries qui la pénalisent à plus d’un titre. Les quelques entreprises privées existantes œuvrent dans le domaine des travaux publics, l’offre d’emploi est insuffisante. Des entreprises que les jeunes dénigrent de plus en plus, car elles n’assurent ni l’avenir ni la couverture sociale, ni une activité durable, souvent en panne de réalisations.

Des jeunes dans  l’expectative
Le tissu socio-économique se dégrade et n’offre par conséquent aucun travail durable ou rentable. Ce marasme touche principalement les jeunes qui ne demandent qu’à être entendus et qu’on leur offre l’occasion de démontrer leurs possibilités. Les jeunes, en effet, souffrent d’un manque réel de prise en charge, de soutien et d’encouragement.
Dans cette localité, de nombreux problèmes pèsent sur cette frange sociale livrée à elle-même et qui, par dépit, a recours à toutes sortes d’expédients. Pour Hamid : “La vie est vraiment rigoureuse sur ces hauteurs oubliées du monde.”
En effet, le manque de structures de formation et d’animation (salle de sports, maison de jeunes dotée de matériel approprié, centre de formation, etc.), les met en difficulté. Ajoutons à cela le chômage plus qu’ambiant faisant partie du quotidien : “… nous accompagnant comme une malchance partout où l’on espère un peu. Et l’on se demande pourquoi tant de suicides, de banditisme, d’agressions… pourquoi le taux de criminalité monte au lieu de descendre ! Pourquoi la débauche, la délinquance, la punition… Si l’État ignore que tous les maux dont souffre le pays sont proportionnels à ces carences en matière de formation, d’emploi, de salaire respectable et de niveau de vie, alors cela est grave”, nous déclare un jeune universitaire.

L’enclavement en hiver
En hiver, les montagnes croulant sous le froid et le givre offrent un spectacle digne de l’âge de glace. Sans moyens véritables de déneigement, la commune connaît des heures sombres, des heures de disette, la ramenant aux temps maudits où la famine et la maladie frappaient cruellement les populations démunies.
En 2005, après 15 jours d’immobilisme, il a fallu l’intervention de l’ANP avec les moyens dont elle dispose pour ouvrir les routes, secourir les malades et acheminer le ravitaillement. L’opération de secours a duré plusieurs jours. À Illiltène, il a fallu porter des malades et des parturientes sur des civières et sur des épaules d’hommes pour les sauver de la mort.
C’est une commune où il a fallu ouvrir des pistes dans la neige et la glace à coups de pioche et de pelle pour acheminer les maigres vivres dont on pouvait disposer dans les alentours… Les difficultés de ces régions de haute montagne sont assez connues aujourd’hui pour que l’on puisse y faire face. Les moyens financiers existent pourtant pour acquérir l’équipement adéquat qui leur permettra de s’ouvrir et de respirer dans l’éventualité de fortes tempêtes de neige. Ce qui manque, semble-t-il, c’est l’imagination, la prévoyance et l’initiative indispensables dans ce genre de situation.

Où sont les bus promis par le ministre ?
Promis depuis 2006, lors de sa visite dans la commune d’Iferhounène, les bus prévus par le ministre de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès, ne sont pas encore arrivés à destination de la commune d’Illiltène. Celle-ci ne dispose que de deux minicars et d’un camion aménagé pour l’ensemble des élèves du CEM et du lycée. Un nombre insignifiant face à la demande de près de 2 000 élèves venant des 11 villages que compte la commune. Pourtant, la promesse avait été solennelle et tout le monde y a cru ! Comment réparer ce genre de bourde qui ne fait qu’ajouter à la désespérance et à la désillusion ?

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 21:59


a Lwiza Ḥenun
iksan deg udabu am serdun
ḥenun zanun
seg-m d acu ad yenulfun
sγamn-aγ-d am laεyun
kem s tiqqad γer lkanun

di tmurt f aken d-ḥekun
d leγdeṛ i la iḍeṛṛun
La ttγaben wid ibennun
γellin zdat-m am čilmun
smaḥen asen i wid izellun
seglef dina am aqjun


anef i yinnan ad srun
a yul iw ay amγbun
kksen i lbaṭel azekṛun
win zeddigen ad as-ḍlun
qqwiγ-am a lwiza ḥenun
am assa a-kem ddzen leğnun


ad inniγ awal s rrzun
γas nfiγ ad iyi-nfun
lbizan ğğan tuṭfa
zgan-d mebεid ttkukrun
at lεez xas a ten γnnun
tijεal yid-sent ur teddun

ay ajeğğig n lkemmun
ijeggḥen azgaεbun
acḥal d leqṛun
iqbayliyen ur ttrun
ay at wagnun
yerran lkaṛ d akamyun
ukerdis




http://www.lexpressiondz.com/article/2/2009-04-07/62373.html

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
LOUISA HANOUNE À TIZI OUZOU

«L’enseignement de tamazight sera généralisé»
07 Avril 2009 -

....L’oratrice s’est réjoui que tous les Algériens se reconnaissent maintenant dans les deux dimensions linguistiques de notre identité: amazighe et arabe.
«Nous avons décidé de clore symboliquement notre campagne à Tizi Ouzou, pour dire que le peuple algérien a deux langues: amazighe et arabe», a souligné l’intervenante sous des tonnerres d’applaudissements. «Tamazight est langue nationale depuis 2003; on s’en réjouit mais ceci n’a pas été un cadeau; c’est le résultat d’énormes sacrifices et luttes», a déclaré la candidate du Parti des travailleurs qui s’est engagée que tamazight sera constitutionnalisée comme langue officielle au cas où elle serait élue. Elle a affirmé qu’une enveloppe financière spéciale et conséquente sera consacrée à la généralisation de la langue amazighe dans les 48 wilayas.
Louisa Hanoune, qui connaît l’attachement et le respect que voue la wilaya à Lounès Matoub, a rendu à ce dernier un vibrant hommage. C’est le moment le plus fort de son meeting, d’ailleurs.
Surtout qu’elle a témoigné que c’est grâce à Matoub Lounès, qui avait bravé l’interdit imposé par le parti unique, qu’il lui a été possible d’animer des rencontres dans l’enceinte même de l’université d’Alger durant les années de plomb. «Le jour viendra où la vérité éclatera et nous saurons qui a tué Lounès Matoub. L’heure viendra où ce dossier et tous les dossiers qui lui ressemblent seront ouverts», a déclaré Hanoune avant d’être interrompue par des applaudissements tonitruants et des youyous stridents.

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 22:19



 
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Liberté, Actualité (Lundi 06 Avril 2009)


LE FFS RÉUSSIT SON MEETING À GHARDAÏA
Karim Tabbou : “Le boycott est un acte réfléchi”
Par : L. KACHEMAD

Le premier secrétaire du FFS a stigmatisé la campagne du Président-candidat pour laquelle “l’argent du peuple est gaspillé”. Annoncé depuis vendredi, le premier secrétaire du FFS n’a pu finalement rejoindre la vallée du M’zab pour animer un meeting que samedi très tard dans la soirée, de 19h30 jusqu’à presque 23 heures, au siège de la section locale de son parti. Il a été suppléé par M. Djamel Bahloul, secrétaire national qui, dans un discours d’une rare virulence, n’épargnant ni le président-candidat Abdelaziz Bouteflika, ni Ouyahia, ni les autres candidats, a brossé un tableau sombre de l’exercice du pouvoir en Algérie, “pays otage d’une caste depuis l’Indépendance”. Auparavant, le docteur Kamel-Eddine Fekhar, membre du secrétariat national du FFS a, sous les ovations et devant plusieurs centaines de militants et sympathisants, exhibé les copies des lettres, accompagnées de plus de 4 000 signatures, revendiquant l’officialisation du rite ibadite, avec les accusés de réception de la présidence de la République, de la chefferie du gouvernement, du Sénat et de l’APN. “Nous avons posé le premier jalon de la reconnaissance de notre rite ancestral, et son inscription dans la Constitution.” Au sujet des tournées à travers le pays par le Président-candidat, l’orateur a affirmé que “le peuple sait que ce pouvoir n’a plus de crédibilité ; pour preuve, là où il passe, des centaines de personnes sont déversées par des bus pour les besoins des acclamations et de youyous superficiels”. Ajoutant que “c’est l’argent du peuple qui est ainsi gaspillé chaque jour sans compter, alors que celui-ci a les plus grandes peines du monde à mettre dans sa marmite une pomme de terre à 80 DA et quelques sardines à 400 DA”. M. Bahloul a affirmé que le boycott est un acte réfléchi et la seule réponse “à opposer à cette mascarade, réglée d’avance comme du papier à musique”. Quant aux résultats de cette action, il affirme avec conviction que “nous savons que nous n’avons pas les moyens de mettre ce système dehors, mais il ne peut rester indéfiniment. De toute manière, nous avons déjà gagné la bataille psychologique. La panique des cercles du pouvoir en est la meilleure preuve”, avant de conclure : “le FFS n’abdiquera pas, nous resterons fidèles à nos convictions et savons par avance que nous sommes dans le vrai et que l’avenir nous appartient.”

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 21:52


C'est seulement maintenant que le pouvoir central ingrat réalise que cette région des Iflisen Umellil avait été oubliée depuis 47 ans  ! Une région qui pourtant était parmi les premières à s'engager dans le combat libérateur contre le colonialisme, avec un premier maquis dès les années 1945 (Krim Belkacem). Elle avait payé un lourd tribu, et ses forêts rasées au napalm et au phosphore.



DDK
Il en a fait la révélation hier lors de son second passage dans la wilaya de Tizi-Ouzou ''Draâ El-Mizan sera promue au rang de wilaya déléguée'' .

La salle de cinéma El Maghreb de Draâ El-Mizan a été trop exiguë pour contenir la foule venue de tout le versant sud de la wilaya et des autres régions écouter Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et Premier ministre, dans un meeting rentrant dans le cadre de la campagne électorale de la présidentielle de jeudi prochain. Il y avait beaucoup de monde à l'extérieur de la salle. Il a fallu placer un écran géant pour permettre à tout le monde de suivre cette halte historique. C'est le directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteklika, en l'occurrence El Hadi Ould Ali, qui a prononcé l'allocution dans laquelle il a remercié tous ceux qui sont venus honorer de leur présence Ahmed Ouyahia. "Nous saluons tous ceux et celles qui sont dans la salle et à l'extérieur d'avoir répondu à notre invitation afin d'accueillir Si Ahmed Ouyahia, homme humble, digne et vaillant à la fois", a-t-il clamé fort sous les youyous et les applaudissements avant que la salle n'écoute l'hymne national et n'observe une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs. Et l'orateur de fustiger ceux qui ont souillé l'emblème national en le remplaçant par un morceau de tissu noir. La parole est ensuite donnée à Ahmed Ouyahia. Celui-ci, enveloppé dans un burnous blanc qui lui a été offert par les organisateurs égal à lui même et dans un kabyle châtié, a été vivement ovationné. D'emblée, il brosse un tableau historique de la Kabylie en commençant par Fadhma n'Soumer, Ahmed Oumerri avant d'évoquer les autres, à savoir les colonels Ali Mellah, Amar Ouamrane, Krim Belkacem, Salah Zamoum, Ali Zamoum, Si Moh Nachid, Si M'Hamed Yazid et bien sûr Slimane Dhilès (encore en vie). Il évoque Farid Ali, car c'est avec sa chanson phare "A Yemma Aâzizen" qu'il a été accueilli sans oublier les autres. "Nous savons que cette région c'est-à-dire le versant sud de la wilaya est quelque peu oubliée. Mais, on doit oublier que beaucoup de choses se font pour lui donner l'essor escompté", a-t-il souligné. Et de dire : "Pourtant, elle a donné sept colonels.” Pour Ahmed Ouyahia, depuis l'Indépendance, la Kabylie est politisée. "Des évènements douloureux ne l'ont pas laissée sereine", a-t-il constaté en évoquant avril 80, puis la période 2001 à 2002. Au passage, il s'incline à la mémoire des martyrs du Printemps noir. En évoquant le terrorisme qu'il désigne de "Vourrourou", hibou en kabyle, il a dit : " Ceux qui sont dans les maquis doivent déposer les armes et revenir parmi nous. Ceux qui refusent, nous les combattrons avec les armes". Sur ce, Ahmed Ouyahia a rendu un vibrant hommage aux patriotes et toutes les forces vives de la nation. Parlant, des deux grandes réalisations de Bouteflika qui ont ramené la paix et la sérénité dans le pays, il a évoqué les deux référendums organisés pour la concorde civile et la réconciliation nationale. L'orateur a ajouté que des projets ont été initiés par le candidat Abdelaziz Bouteflika dans tous les domaines pour la région, à savoir la pénétration du gaz, de l'eau potable, des routes même dans les villages les plus reculés du Djurdjura. "N'ayez aucune crainte, Bouteflika vous a gardé dans les caisses cent quarante milliards de dollars et la dette algérienne a été payée", a-t-il confié à l'assistance. Donc, a-t-il conseillé, "il faut évacuer le mot Ulach, il n'y a rien. Il y en aura. Nous sommes convaincus qu'avec vous, c'est la prospérité qui nous attend et qui attend notre pays". Dans ce discours, il s'est attaqué contre ceux qui ne font que de la surenchère et de la spéculation. "Ceux qui veulent faire de la politique sont invités à sortir sur le terrain et non à rester dans les salons" a-t-il martelé avant de prononcer la phrase "l'argent sale et la politique sale". Ce qui est attendu par l'assistance est sorti de la bouche du premier ministre. "Nous avons évoqué hier, aujourd'hui. Je n'oublierai pas de parler de demain. Draâ El-Mizan est wilaya déléguée. Il est temps de penser à ce découpage pour rapprocher les citoyens de l'administration. Elle aura des programmes de développement comme toutes les autres régions du pays. Bouteflika est pour la prospérité de toute l'Algérie", a-til terminé avant d'appeler au vote massif sous les applaudissements chaleureux de la salle et de l'extérieur. Amar Ouramdane

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Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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