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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 18:49




Chtéta, vue panoramique sur la corniche
 



Chtéta, vue panoramique  sur Béjaia

 
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 18:14




DDK

Béjaïa
L’université signe deux conventions-cadres avec les universités de Dijon et de Mulhouse

Dans le cadre de la coorporation inter-universitaires, le recteur de l’université de Béjaïa, Merabet Djoudi, a signé, hier, deux conventions-cadres portant sur la recherche scientifique, l’enseignement et la diffusion des connaissances scientifiques avec l’université de Bourgogne-Dijon, représentée par sa présidente le Pr. Sophie et l’université de Mulhouse, représentée par la directrice du mastère Economie sociale et solidaire, Jasique Stoessel.

Outre l’échange d’enseignants et d’étudiants entre l’université de Béjaïa et celles de Dijon et de Mulhouse, les conventions-cadres consistent également, entre autres, en la participation à l’élaboration des programmes de formation et d’enseignement et de concours de recherches scientifiques.

L’accord signé prévoit aussi l’échange d’informations sur les activités scientifiques, comme il fait mention du coencadrement du doctorat dans le cadre de programme conjoint de recherche et de l’accompagnement et de l’échange dans le domaine de la nouvelle carte européenne de formation LMD.

Au cours de la cérémonie de signature de la convention, les représentants des trois universités ont brossé chcun un tableau sur la situation des établissements qu’ils dirigent.

Pour Merabet Djoudi, l’université de Béjaïa, qui compte aujourd’hui quelque 36 000 étudiants, existe depuis le XIIe siècle et portait, à l’époque le nom de l’université Sidi Touati. Elle a seulement été interrompue par les invasions espagnoles, turques et française que la ville de Béjaïa a eu à subir au cours de son histoire.

Depuis sa création, sous la forme moderne en 1983, elle a formé 31 000 diplômés.

Elle est dotée de 15 laboratoires de recherche dont la plupart sont voués à la recherche en agro-alimentaires. Pour sa part, la présidente de l’université de Dijon indiquera que son établissement qui est pluridisciplinaire, compte 25 000 étudiants, 1 000 doctorants et 3 000 étudiants de nationalités étrangères.

 

B. Mouhoub


Taɣiwant n Bgayet
Ahil n unebdu 2009

 

Taɣiwant n Bgayet, am tal tikelt, theyya-d ahil sway ara tmager wid i d-yettḥewwisen ɣer-s, sway daɣen ara tessedhu imezdaɣ-is. Akken ad nwali anda wwḍen lecɣal d wamek ara lḥun, nefka awal i mass Zaydi Ḥakim, yiwen seg yiɛeggalen n tesqamut n tmeɣriwin n temdint n Bgayet.

Acḥal n tedrimt i d-tefka tɣiwant i usbeddi n wahil n unebdu aseggas-a ?

Ḥ. Zaydi : Di tazwara riɣ ad wen-d-iniɣ tanemmirt mi d-tgim azal i wahil i d-theyya tɣiwant, i unebdu n usaggas-a 2009. Taɣiwant theyya armud (activité) meqqer, win ara tmager s waṭas n tedrimt. Aseggas-a asqamu n tɣiwant yemtafaq ad d-yefk azal n ɛecrin melyun n yidinaren. Ma nquren-it ɣer yilindi, ad d-nini tadrimt aseggas-a terna qrib tlata tikwal.  

Acu yellan deg wahil aseggas-a ?

Armud, aseggas-a ur iḥebbes ara s teɣzi n unebdu. Gar lecɣal i d-nheyya yella wayen isenden ɣer waddal, yella wayen imalen ɣer yidles. Akken daɣen ur nettu idis amettan (social). Ad d-fkeɣ amedya ɣef leqdic amettan, taɣiwant n Bgayet tekra-d imeḍqan i usgunfu rrif lebḥer i wid teǧǧa tedrimt. Deg-s ad d-tettwafk tegnit yerna baṭel i twaculin, i yilemẓiyen, zedɣen taɣiwant neɣ berra i tɣiwant ad farsen tallit n unebdu i usteɛfu. Ayen yeɛnan addal, taɣiwant tefka-d sebɛa imelyunen n yidinaren i umaraṭun 2009. Ma d asider (animation) s umata, ad t-nebdu s sin n wussan ilmend ussan n warrac (journée de l’enfant) i iɛeddan yakan. Ad tili tafaska n taḍsa seg 24 ar 30 yunyu. Syin akkin d tafaska n ccna amaziɣ. fiḥel ma nettu ad d-nader irmad ara yilin di temdint Bgayet neɣ ɣer cceṭ n lebḥer  akken ma yedda unebdu. Γer taggara, ad tt-nekfu s ssehrat deg wussan n remṭan.

Ahil ad t-teddem tɣiwant iman-is neɣ ad tekkin ɣur-s tdukliwin ?

A win yufan ad nesdukel ifadden akken ad d-nbeyyen ccbaḥa n temdint-nneɣ. Taɣiwant n Bgayet teldi-d tiwwura i wid d tid i d-isutren liɛana, wid d tid izemren ad d-seftin lecɣal sway ara tzux Bgayet.

Ayen yellan d armud seg zik, ɣef lmend n tɣiwant, nerfed-it s yisem n Tzeqqa n tmeɣriwin. Ayen i d-yernan yebḍa d iḥricen. Tidukliwin isuturen deg-neɣ idrimen, nefka-asent ilmend n wahil-nsent am tdukla “Project’heurt” deg ssinima. Leqdic-a yeɛnan “ussan n warrac”, kkint deg-s taɣiwant, tanmehla n tigawt tamettant (DAS) akked tdukla Ḥanan. 

 

                                                                                           Ait Ighil Mohand



Liberte

L’Algérie profonde (Dimanche 07 Juin 2009)

 

financements publics à béjaïa
La PME, la grande oubliée !
Par : Cherif Lahdiri

150,1 milliards  de dinars. C’est le budget alloué à Béjaïa dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009. Ce programme dit "complémentaire de soutien à la croissance (PCSC)" a, certes, financé des projets structurants mais il a fatalement négligé un secteur névralgique :  la PME.

Les critiques n’ont cessé de pleuvoir sur le faible intérêt des politiques publiques en faveur des petites et moyennes entreprises. La part des PME dans les financements attribués par les budgets alloués à la wilaya est insignifiante : seuls 168,25 millions de DA (soit 0,1% du budget) sont prévus pour financer 7 projets, qui sont tous au stade d’inscription. Y figurent notamment une maison de l’artisanat et un centre de facilitation à la création d’entreprises. Pourquoi ce désintérêt pour la petite et moyenne entreprise ? Pourtant, ce sont elles, les PME, qui réussissent le mieux et qui génèrent le plus d’emplois. Le wali avait évoqué, la semaine dernière, la création de nouvelles plates-formes industrielles. Mais les porteurs de projets se montrent plutôt “septiques” quant à “la concrétisation rapide de cette promesse”. Leur argument ? “Même pour la réhabilitation des zones d’activité existantes, le wali avait affirmé qu’il avait demandé au ministère de l’industrie et de la promotion de l’investissement d’en assurer le financement.”  Les chefs de PME appellent l’État à “faciliter le financement des projets innovants, pour faire émerger ces PME dont Béjaïa manque tant.
Il ne faut pas oublier que les PME représentent 80% du tissu économique local et une large part du volume des offres d'emploi. Pourtant, face à cette performance des PME, l’État se montre frileux pour répondre à leurs besoins de plus en plus grandissants. Le document récapitulant l’état des dépenses du dernier programme quinquennal, fait ressortir que “42,2% du budget des PSD ont été investis dans les infrastructures économiques et administratives. L’agriculture et l’hydraulique ont eu droit à 8,95 milliards de DA (12% des PSD)”.  Le document affirme avoir accordé “la priorité” au secteur des infrastructures économiques et administratives (dont les routes, le port et l’aéroport). La synthèse présentée aux élus de l’APW, lors de leur dernière session, cite “le renforcement de la jetée est et le quai n°6, le réalignement des quais du port maritime, l’aménagement d’un port de pêche, le projet de réalisation d’un port de pêche et de plaisance sur la cote ouest de Béjaïa”.
Autre financement allant dans le sens de la création d’emplois : la réalisation de 5 200 locaux à usage professionnel, visant à créer 15 000 emplois dont “l’étude est achevée”. “2081 locaux sont prêts à être livrés. Les chantiers ne sont pas lancés pour 1072 d’entre eux pour cause de multiples contraintes dont notamment le foncier et les travaux sont en cours pour 2047 locaux.” Ainsi, à défaut d’une grande politique d’aide aux PME, l’État se contente de ne proposer que des locaux aux jeunes chômeurs. Les chefs de PME réclament entre autres “un fonds d’aide à la création et un fonds d’encouragement de l’innovation”. Cela dit, les critiques ne ciblent pas que l’État. L’université de Béjaïa essuie aussi un sérieux reproche : elle n’a, jusque-là, pas pensé à créer un incubateur des entreprises. Une structure censée assurer un appui et un accompagnement de jeunes promoteurs porteurs de projets pour la création de petites et moyennes entreprises.
Une structure qui est également appelée à développer une synergie entre l’entreprise et son environnement mais aussi favoriser l’émergence de projets innovants.

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 18:07





RADAR (Samedi 06 Juin 2009)

En raison de sa tenue vestimentaire
Une jeune étudiante menacée d’exclusion de l’université de Sétif
Par :Rubrique Radar




L’intégrisme reprend du poil de la bête et réinvestit les campus universitaires censés être des lieux de savoir et de culture.
En effet, mercredi dernier, R. Ouafa, une étudiante, en première année de sciences et technologie à l’université Ferhat-Abbas de Sétif, a fait les frais du fondamentalisme islamiste et a été victime d’une décision arbitraire de la part de la direction de l’établissement qui a décidé de l’exclure pour le seul motif du port d’une tenue occidentale. Son père, R. Abdelhamid, attaché de recherche résidant à Aïn Ousséra dans la wilaya de Djelfa, dénonce avec véhémence ce zèle intégriste : “Ma fille s’habille à l’occidentale de manière propre et avec tout mon accord. Lorsqu’elle est entrée à l’amphithéâtre 8 pour passer son examen d’informatique, une surveillante H…, sœur musulmane extrémiste portant la djellaba, l’a obligée avec beaucoup de haine à changer de place pour la provoquer.” Dans l’altercation qui a suivi, la surveillante lui lança : “Tu ne dois pas porter cette tenue, tu es fâssiqa et moutabarridja !” Le professeur de la matière, qui est lui aussi un extrémiste affirmé, n’en demandait pas plus, saisissant l’occasion pour rédiger un rapport au directeur de l’université, où il réclame le renvoi pur et simple de l’étudiante. Le chef de l’établissement ne sera pas en reste dans cette affaire puisqu’il dira à la jeune Ouafa, et sans aucune forme de procès : “H… a tout à fait raison, tu dois porter la tenue musulmane. Je vais te passer en conseil de discipline et t’exclure !”




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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 20:31

DDK 06/06/09

Akli D et sa troupe en Kabylie






Enfin, la caravane berbère du 23 au 28 juin

Finalement, Akli D a arrêté la date de la tournée qu’il a voulu organiser en Kabylie. Ce projet, rappelons-le, tient beaucoup au troubadour de la chanson kabyle. Le chanteur a décidé de sillonner la Kabylie entre le vingt-trois et le vingt-huit juin. Ainsi, vont l’accompagner dans ce périple dix artistes entre musiciens et techniciens. Parmi ces derniers, il y aura des Pakistanais et des Français. On citera quelques noms : Mohammed Anwar Khan, Mirasi Sabber Khan, Alexis Sebileau, Marie Ange Charpentier, Mirghani Adhil, Martin Beauer, Peter James Coughlan, Prattico Hélène, Chamaillard Vincent et Jean Michel Danovaro. La troupe d’Akli D devra être normalement accueillie par l’association Amgud de Draâ El Mizan. L’initiateur de cette caravane veut par cette action non seulement donner des concerts gratuits dans les régions, mais aussi aider les jeunes talents à émerger. Depuis longtemps, Akli D a souhaité organiser cette caravane. “Nous n’avons pas besoin de luxe. On demande juste des lieux pour dormir car l’essentiel pour nous est d’aider ces jeunes à développer leur style. Et ils sont nombreux ceux qui n’ont pas les moyens. C’est notre devoir de les aider”, avait expliqué Akli D lors d’une rencontre avec des jeunes à la mairie de Draâ El Mizan l’an dernier.

Cette caravane est tant attendue. Akli D sillonnera la Kabylie entière. Depuis qu’il s’est installé en France, Akli D a eu une grande aura dans l’Hexagone et ailleurs. L’auteur de Tikhras El Larbi tranquille est prêt donc à faire cette tournée où il chantera son dernier album. “Je n’aime pas me produire dans les salles. C’est formidable de voir le public à l’air libre”, n’avait-il cessé de nous répéter.

Amar Ouramdane

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 21:18



Ah yagma Nufel
Nekwni zik i nfel
I Tmeẓrit n Iflisen


Asirem yerwel
Gumaḍ i yilel
Ar tmura ibaεden


Yalwa anda ihmel
Nebḍa ur neddukel
Gweten imcumen


Am'in iččan ifelfel
Neγ iγed n Teryel
Nfan akw ilmeẓyen


Seg asmi id nesnufsel
Ur nesεi aqeggel
Γef tmurt ittureklen


Ad ttreγ at wedfel
Idurar n Saḥel
T-temguṭ ibeḥriyen


A-γ d aznen asfel
Ad yezri lbaṭel
Ad nuγal akw s ixamen

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 09:20



Kabyle.com : Après quelques mois d’attente, le jeune poète des « Iflissen Umellil » si cher à Hocine Ukerdis, nous revient avec un roman « Espoirs Déchus », quelles-sont vos premières impressions ?

Noufèl : À vrai dire, ce ne sont pas des mois d’attente, mais des années, car l’écriture de ce premier roman fut entamée il y a environ 10 ou 9 ans en arrière. Je l’avais entamé à l’âge de 17 ou 18 ans et l’ai fini à 22 ans à peu près. Une longue attente en somme dans laquelle je fus entre parenthèses.

Mais après cette publication, je dirai que je suis content et soulagé, et à moi le « tiret » pour entamer un autre paragraphe dans ce domaine qui m’est cher, qui est bien sûr l’écriture. Je remercie mon ami L’hocine pour ses encouragements et je sais qu’il y trouvera du plaisir à le lire, car il revisitera des lieux et des personnes qu’il a perdus de vue depuis longtemps.


lire l'interview au complet dans Kabyle.com :
http://www.kabyle.com/noufel-%C2%AB-le-roman-%C2%AB-espoirs-dechus-%C2%BB-est-une-allegorie-de-l%E2%80%99algerie-%C2%BB-2795-040609

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 23:27



voir le video : http://www.tsa-algerie.com/galerie_videos.php

sur l'intervention du député RCD Nourredine Aït Hamouda, dimanche 24 mai à l’assemblée nationale.
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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 23:00
ddk

Béjaïa
Un environnement pollué

La  célébration, demain, de la Journée mondiale de l’environnement, rappellera assurément aux responsables locaux, la situation lamentable dans laquelle se trouve la wilaya de Bejaïa, poubelle géante par excellence.

La décharge balnéaire d’Aokas, la forestière de Tichy ou encore l’urbaine de Sidi Aich sont un témoignage édifiant. Si les élus communaux justifient cette situation par l’absence de sites pouvant servir à l’implantation de décharges, les citoyens se demandent, quant à eux, que deviendront leurs localités d’ici quelques années si une solution n’est pas trouvée. Fort heureusement que le diagnostic fait par la commission mixte élus/administration et les propositions faites prévoient la création de pas moins de dix-huit centres d’enfouissement technique pour une quarantaine de communes. Par ailleurs, un bureau d’études a été engagé par la direction de l’environnement pour l’élaboration de schémas directeurs de gestion des déchets ménagers pour toutes les communes de la wilaya ainsi que des schémas directeurs de gestion des déchets d’abattoirs, des déchets des activités de soins et des déchets inertes. De leur côté, les élus, à l’assemblée de wilaya, ont adopté, lors de la session du mois écoulé, la proposition de création d’un établissement public de gestion des déchets ménagers et de centres d’enfouissement technique. «À part les CET prévus pour l’éradication des décharges sauvages, l’APW a dégagé une enveloppe de un million de dinars pour l’entretien et l’aménagement du site de Kefrida qui servira de lieu de détente et ceci rentre dans la préservation de l’environnement», dira Abderrahmane Boukendoul, président de la commission environnement de l’APW. Il rajoutera aussi qu’avec l’affectation de subventions pour l’achat de cribleuses par les communes côtières, les plages ne seront que plus propres. Certes, il y a un semblant de prise de conscience quant à la protection de l’environnement dans son ensemble  mais parfois des échos parviennent disant que des citoyens s’opposent souvent à l’implantation de CET prétextant leur nuisance sur l’environnement. «L’implantation de centres d’enfouissement techniques est décidé par rapport au taux d’humidité élevé et au pouvoir calorifique très faible qui imposent ce choix. Nous ne pouvons chercher à préserver l’environnement et par conséquent, la santé du citoyen, et implanter, paradoxalement, un projet nuisible. Il n’y a aucun danger bien au contraire», dira de son côté Smail Djenni, directeur de l’environnement de la wilaya. Toujours dans le cadre de la protection de l’environnement, selon le premier responsable du secteur de la wilaya, les unités industrielles implantées dans le territoire de Bejaïa ont, en collaboration avec le ministère, lancé des actions de dépollution et elles se sont conformées à la nouvelle réglementation relative aux établissements classés, à savoir l’élaboration d’audits environnementaux et études des dangers.

Ceci est de bon augure et confirme ainsi que les responsables locaux ont commencé réellement à prendre en charge l’aspect environnemental de la région. En effet, si l’action humaine a pu modifier la composition de l’atmosphère terrestre jusqu’à provoquer un réchauffement planétaire, aux conséquences dommageables, seule une nouvelle intervention humaine, en sens opposé, fera rentrer les choses dans l’ordre.

C’est probablement la raison qui a fait que le secteur de l’environnement a placé la célébration de la Journée de l’environnement sous le thème de «Votre planète a besoin de vous. Unis contre le changement climatique ».

A. Gana

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 22:30

C'est à y perdre son latin ! Timezrit c'est pourtant pas Kaboul; elle se trouve à peine à 75km de la capitale algérienne. Le soir, on peut même voir les lumières d'Alger. Comment est-ce possible de faire cela entre deux casernes militaires (celle des Issers et celle de Timezrit) distantes de 20 km ?
Et l'on parle d'amnistie, de terrorisme résiduel, et touti quanti...
Cet acte ignoble démontre une fois de plus deux choses, d'une part l'incapacité de l'armée à démanteler ces réseaux et d'autre part, l'impérieuse nécessité de réformer l'école algérienne en profondeur qui est prise en otage par un discours religieux extrémiste.


source: el watan 4 janvier 
Attentat terroriste perpétré mardi soir à Timezrit (Boumerdès) : La population sous le choc








Huit policiers et 2 superviseurs de l’examen du BEM ont péri, avant-hier vers 18h, dans un attentat terroriste à Timezrit, une commune située dans les monts de Sidi Ali Bounab, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Boumerdès. Ils sont morts dans une embuscade qu’a tendue un groupe terroriste au convoi qui regagnait les Issers après une rude journée de travail. Deux autres membres du convoi, à savoir un enseignant et le chauffeur qui conduisait le personnel civil à bord d’un véhicule de l’APC, ont été blessés. Selon une source médicale, leurs jours ne sont pas en danger.



Boumerdès. De notre bureau

Le convoi ne transportait pas les copies des élèves, précise-t-on, et l’examen se poursuivait hier « normalement ». L’attentat a eu lieu à moins de 4 kilomètres du chef-lieu de la commune de Timezrit, au lieu-dit Taâouint tassemat et a choqué le pays tout entier. Les terroristes ont choisi un endroit boisé où la route est plutôt sinueuse, afin de s’assurer un maximum de protection. Selon des témoignages recueillis sur place, ils se sont scindés en trois groupes pour se poster à une trentaine de mètres l’un de l’autre. Comme si chaque groupe avait pour mission de s’attaquer à un véhicule du convoi.

Car il y avait trois voitures de la police dans le cortège. Leur modus operandi indique qu’ils avaient soigneusement étudié le mouvement du convoi durant les premiers jours de l’examen. Ils ont d’abord fait exploser une bombe artisanale dissimulée au bord de la route, sur la droite en venant de Timezrit. Juste après, leurs fusils automatiques crachent la mort sur deux véhicules de la police et celui de l’APC. Chacun de ces véhicules transportait 4 personnes. Les 8 policiers seront tous tués et un parmi eux sera même sauvagement achevé à l’arme blanche. Parmi le personnel civil se trouvant dans la voiture de l’APC, 2 ont été tués et deux autres blessés. Seuls les trois autres policiers du convoi qui se trouvaient à bord d’un véhicule blindé, ont eu la vie sauve. Et cela a été dû à l’intervention courageuse de cinq patriotes qui étaient en poste d’observation à quelques centaines de mètres de là et dont la présence, semble-t-il, n’avait pas été notée par le groupe terroriste. « Dès que nous avons entendu la déflagration et les coups de feu nous nous sommes mis à tirer et à avancer en direction du lieu de l’attentat », a dit un patriote.

Sans les patriotes le bilan aurait pu être plus lourd

A partir de leur véhicule qui a dérapé suite à l’attaque, les trois policiers ont courageusement contribué à repousser l’assaut que voulaient parachever en leur direction les terroristes. Ceux-ci ont réussi cependant à incendier un des véhicules de la police et à s’emparer de 6 kalachnikovs et 7 pistolets automatiques appartenant aux policiers tués. Leur sale besogne accomplie, ils se sont retirés dans la forêt. L’armée est arrivée par la suite. Les terroristes sont pris en chasse et il s’ensuivit un violent accrochage qui durera jusqu’à une heure tardive de la nuit. Encore une fois, ce sont les patriotes qui se retrouvent aux premiers rangs, mais la République n’a pas été suffisamment généreuse envers eux. Hier l’endroit où a eu lieu cet ignoble attentat a été investi par les forces de sécurité : l’armée, la police et les patriotes étaient là en grand nombre à notre arrivée sur les lieux en milieu de journée.

La police scientifique s’échinait à trouver le moindre indice exploitable dans les investigations qui vont suivre cet énième carnage commis dans la wilaya de Boumerdès. Une fois le travail de celle-ci terminée, il est attendu une « opération de grande envergure devant ratisser les maquis de la région ». Sur place nous avons appris qu’un corps a été retrouvé en début de matinée dans ce maquis. Il s’agirait du cadavre du chef du groupe terroriste qui a perpétré cette attaque. Les nombreuses traces de sang retrouvées sur les lieux « indiquent que d’autres membres du groupe auraient été mortellement atteints ». Les recherches se poursuivaient lorsque nous avons quitté les lieux et l’on avait déjà découvert des casemates non loin de là. Nous avons vu les artificiers de la police retirer 2 bombes artisanales qu’ils ont désamorcées et une quantité de fils électriques. Il y avait sur les lieux de hauts officiers de l’armée et de la police et un nombre impressionnant de militaires lourdement équipés. Mais « ces ratissages lancés après-coup se sont révélés quasi inefficaces », estime un observateur de la scène sécuritaire locale.

Les habitants de la région, hostiles au terrorisme, font remarquer que « malgré la présence de l’armée depuis des années à Timezrit, le terrorisme continue d’ensanglanter la région ». En effet, entre la caserne installée à la sortie des Issers et le premier campement militaire au niveau de Timezrit, c’est une route longue de plus de 20 km qui n’est pas du tout sécurisée. Pourtant on y enregistre des attentats depuis le début de la tragédie, il y a bientôt 20 ans. « Tout ce temps n’a pas suffi à l’Etat pour penser une stratégie de lutte efficace contre des groupes qui ont failli être totalement anéantis vers la fin de l’année 1997. Lorsque l’insécurité persiste durant 17 ans dans un petit village comme Zemmouri, si Mustapha ou encore Timezrit, il y a lieu de s’interroger. Il faut tout revoir », dit un citoyen de Boumerdès qui note que « ceci est valable pour toute la wilaya ». La situation est d’autant plus alarmante que les terroristes semblent refuser l’accès à ce territoire aux forces de sécurité. Le mois d’avril dernier en allant y organiser une opération de vote (la présidentielle) l’Etat a laissé un policier mort et 3 autres blessés suite à un attentat à la bombe près de Azouza. Cette fois l’Etat revient y organiser un examen scolaire et l’on déplore la perte de 8 policiers et 2 fonctionnaires, quelques kilomètres plus loin sur la même route. Le défi est lancé depuis longtemps. Sera-t-il « bientôt » relevé ? Toute la Kabylie se pose la question et l’Algérie entière attend une réponse.



Par Kamel Omar

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 23:57
Le Soir, 3 juin09

Régions : BÉJAÏA
Le wali signe des arrêtés pour la protection de six sites historiques


Des arrêtés pour l’inscription de six sites historiques à l’inventaire du patrimoine culturel de la wilaya ont été signés ces derniers jours par le wali de Béjaïa. Des arrêtés pris en faveur de la protection des sites historiques suivants : «l’ensemble» de Cheikh Ahedad à Seddouk Oufella, la Qualaâ de Béni Abbès, l’aqueducs romain, le fort de Sidi Abdelkader, le fort de Gouraya et la grotte Afalou dans la commune de Melbou où furent, pour rappel, découverts des ossements datant de la préhistoire sont désormais classés.
Ali Bedrici, wali de Béjaïa, s’est dit étonné de constater que les précieux vestiges historiques n’avaient pas été classés dans le registre du patrimoine historique durant toutes les années passées. L’initiative de la première autorité de la wilaya qui s’inscrit, lit-on dans un communiqué de presse, dans le cadre d’une action «soutenue» pour la sauvegarde du patrimoine d’une région constitue une première étape vers un programme de restauration de ces témoins de la grandeur de la capitale des Hammadites.
A. Kersani

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  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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