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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 19:52

Algerie Focus

 

Assasinat des moines de Tibéhirine : Un nouveau livre accuse les services secrets algériens

Poste par sept 10th, 2011

 

Un nouvel ouvrage sur la mort des moines de Tibéhirine, écrit par le journaliste Jean-Baptiste Rivoire, dévoile des témoignages inédits, mais difficiles à corroborer, mettant de nouveau en cause la sécurité militaire algérienne. Le livre, “Le crime de Tibhirine” (Editions La Découverte), s’appuie notamment sur les déclarations d’anciens membres des services algériens et d’un islamiste affirmant que l’enlèvement a été ordonné par la DRS (sécurité militaire) et réalisé conjointement avec des islamistes.

Dans le livre, les services algériens sont directement mis en cause dans le rapt par un ancien lieutenant dénommé “Kamel”, décrit comme un proche du patron du Centre territorial de recherche et d’investigaton (CTRI) de Blida. Selon lui, un petit groupe d’agents infiltrés a accepté, à la demande des chefs de la sécurité militaire, d’organiser l’enlèvement avec une quinzaine de vrais islamistes ignorant la manipulation. Objectif selon “Kamel”: débarrasser la région de témoins gênants, discréditer les islamistes et faire pression sur la France. L’opération se serait décidée début mars 1996 lors d’une réunion au CTRI en présence notamment du patron de la principale unité du contre-espionnage algérien, aujourd’hui décédé. Le livre rapporte aussi les déclarations de “Rachid”, ancien islamiste qui dit avoir été membre du commando ayant enlevé les moines et relate l’encerclement du monastère et la difficile marche avec les trappistes dans la nuit qui a suivi. Selon lui, les moines ont été remis quatre jours plus tard à un groupe d’islamistes dirigé par Abderrazak El Para, présenté comme un proche de Zitouni et soupçonné d’avoir été membre du contre-espionnage. L’inconnu demeure sur ce que sont ensuite devenus les trappistes jusqu’à la découverte de leurs têtes.

Espoir de nouvelles investigations

“Ces éléments doivent être accueillis avec beaucoup d’intérêt mais aussi précaution et prudence”, a dit Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. “Le grand intérêt de cet ouvrage est, j’espère, qu’il va ouvrir la voie à de nouvelles investigations judiciaires”, a-t-il ajouté. “Une nouvelle fois, la vérité assénée depuis l’origine par les autorités algériennes sur l’enlèvement, la séquestration et l’exécution des moines par les islamistes est battue en brèche”, dit-il.

Les sept moines ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Medea. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des moines. Leurs têtes ont été retrouvées le 30 mai au bord d’une route de montagne. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête judiciaire s’est réorientée depuis 2009 et le témoignage d’un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l’armée algérienne. Avant ces révélations, des témoignages d’officiers algériens dissidents avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d’avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l’enlèvement.

AFP

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 19:45

TSA

 

 

Anniversaire du 11 septembre et lutte contre le terrorisme

Une contribution de l’Ambassadeur des Etats-Unis à Alger

 

 

Le 11 Septembre 2001, nos vies ont changé à jamais. En ce Mardi matin, 19 pirates ont détourné deux avions et les ont fait écrasés sur les tours jumelles du World Trade Center à New York, un sur le Pentagone, et un sur un champ à Shanksville, Pennsylvanie. Dans ces actes haineux de terreur périrent environs 3000 personnes, y compris des citoyens de 90 pays différents.
Le 11 Septembre a été un réveil brutal pour l’Amérique. Mais de nombreux innocents avaient déjà fait face au mal qu’est le terrorisme. L’Algérie a en particulier souffert durant les années 90, lorsque les gens vivaient dans la peur constante de la menace de la violence. Cette décennie noire a pris les vies de plus de 200,000 Algériens- un chiffre incompréhensible sans justification ni prétexte.
Malheureusement, ceux qui ont perpétré cette violence sont encore en mesure de détruire des vies. Il n’y a pas si longtemps, nous avons été témoins d’une attaque terroriste à l’encontre de l’Académie militaire de Cherchell à un moment qui devait être une joyeuse célébration d’un Iftar. Les victimes innocentes de ces attaques suicides, de différents pays, ont donné leurs vies pour la quête d’un monde plus sûr et sécurisé. Il est à nous tous de continuer cette quête et vaincre l’extrémisme qui a mené à une telle destruction.
Après les attentats du 11 Septembre 2001, l’Algérie a été une des premières nations à les condamner et à exprimer ses sincères condoléances. Notre forte relation bilatérale n’a depuis fait que grandir. Le Président Bouteflika a visité Washington à deux reprises après le 11 Septembre – la première en Novembre 2001 – pour montrer la solidarité et le soutien de l’Algérie. Dans les années suivantes, un Secrétaire à la Défense, deux Secrétaires d’Etat, un ministre de la Justice, deux sous-secrétaires, de nombreux membres du Congrès, ainsi que le Chef du Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique, en plus d’autres officiels américains militaires et civiles ont visité l’Algérie en signe de soutien à notre combat commun contre l’extrémisme et le terrorisme qu’il engendre. De nombreux officiels étaient à Alger la semaine dernière pour la Conférence de sécurité régionale que l’Algérie et ses partenaires régionaux avaient organisée pour débattre de la sécurité régionale et de la menace terroriste.
Les Etats-Unis continuent à considérer l’Algérie comme un partenaire stratégique dans la lutte antiterroriste et nous nous engageons à renforcer d’avantage cet aspect de notre relation.
Comme mentionné auparavant, l’Algérie a abrité une conférence capitale les 7 et 8 Septembre sur la sécurité régionale et le contreterrorisme.
Ses efforts admirables dans l’organisation de cette rencontre démontrent encore une fois le dévouement de l’Algérie pour travailler avec ses partenaires régionaux en vue de faire face aux multiples challenges dans la région du trans-Sahara qui alimentent l’extrémisme et le terrorisme, notamment les problèmes d’accès aux services élémentaires et au travail, le crime transnational et les capacités locales insuffisantes pour faire face de manière effective aux groupes terroristes et criminels.
Durant les dix dernières années, les pays ont œuvré collectivement pour réduire la menace du terrorisme. La présence de plus de 15 pays à cette conférence régionale sur la sécurité et la lutte antiterroriste à Alger a souligné cet engagement. A travers les efforts conjoints de la communauté internationale, nous pouvons bloquer les capacités des groupes terroristes dans le recrutement, la formation et le financement de leurs activités. Les Etats-Unis demeurent indéfectiblement dévoués à travailler avec leurs partenaires à travers le globe pour faire face aux violents extrémistes.
Les terroristes ont échoué à atteindre leurs objectifs. Les personnes, communautés et nations ont montré qu’ils étaient plus forts que la peur. Loin d’être paralysés par les actions violentes d’une minorité, les peuples, de par le monde, sont concentrés sur la poursuite de plus grandes ambitions pour eux-mêmes et pour leurs enfants: atteindre des niveaux plus élevés d’enseignement, créer de nouvelles opportunités économiques, et améliorer les systèmes qui les gouvernent.
L’anniversaire du 11 Septembre est un jour pour se rappeler de ceux que nous avons perdus. Aujourd’hui, nous rendons hommage à ceux qui ont trouvé la mort le 11 Septembre 2001 – à New York, Washington, et Shanksville – et réaffirmons qu’ils nous ont laissé un monde plus sûr, fort et déterminé, nous sommes dévoués à travailler avec nos partenaires pour déraciner le terrorisme. Durant les dix dernières années, les Etats-Unis ont exercé une pression forte et sans relâche sur Al Qaida dans sa forme infinie. Cela a aidé à renouveler les alliances et bâtir de nouveaux partenariats internationaux. La vision d’Al Qaida du meurtre et de la destruction divergent d’avantage aujourd’hui qu’avant le 11 Septembre avec les soutiens pour la paix, la sécurité, la prospérité et les droits universels de nos partenaires dans tous les coins du globe.
En ce jour sombre, alors que nous honorons toutes les victimes du terrorisme, nous honorons également la détermination des survivants, des familles et de toutes les communautés de ceux touchés par le terrorisme dans tous les continents de la Terre. Nous nous devons de ne jamais oublier ceux qui sont partis, et nous devons rester unis pour prévenir de futures attentats et de futures victimes. Le dixième anniversaire du 11 Septembre est une étape importante, un moment où toutes les sociétés peuvent réfléchir à la force de l’esprit humain. En faisant ainsi, nous envoyons un message unifié: le terrorisme ne prévaudra pas. Il n’a pas religion. Il n’a pas de pays. Il n’a pas de future. Nous demeurons vigilants et nous continuerons nos vies sans peur et avec la confiance et la conviction côte à côte avec nos alliés.

*Henry S. Ensher est ambassadeur des Etats-Unis à Alger

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 21:30

 

 

 
 
RADAR (Samedi 10 Septembre 2011) 

Auteur présumé de 13 agressions sexuelles
L’imam de Toronto arrêté par la police
Par : Rubrique Radar

La police de Toronto a lancé mercredi un appel à témoins à la suite de l’arrestation pour 13 agressions sexuelles de l’imam d’une mosquée de la grande ville canadienne, laissant entendre qu’il pouvait y avoir d’autres victimes, hommes et femmes. Une porte-parole de la police de Toronto, Karen Armstrong, a souligné que Mohammad Masroor, imam de la mosquée Baïtul Mukarram (qui porte le même nom que la grande mosquée nationale du Bangladesh à Dacca) occupait une position de confiance dans sa communauté et que d’éventuelles victimes, notamment parmi ses élèves, pouvaient avoir des réticences à se manifester. Elle a assuré, lors d’une conférence de presse transmise par les télévisions, qu’elles pouvaient compter sur le soutien d’une unité spéciale qui prend en charge les victimes des crimes sexuels. L’enquête s’étend bien au-delà de Toronto et du Canada, car le suspect se déplaçait beaucoup, prêchant en Floride, dans le Michigan et au Bangladesh. Il a été arrêté la semaine dernière à Calgary, en Alberta, dans l’Ouest.

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 20:23

 

Ainsi pour le pouvoir Algérien, cette revolution Libyenne, Tunisienne et Égyptienne n'est pas l'oeuvre des peuples de la région mais de ''supplétifs au service des Occidentaux traités de maîtres-chiens ''. C'est hallucinant de traiter ainsi les peuples nord-africains et arabes d'incapables par eux-mêmes d'abattre les dictatures !

Le pouvoir algérien accuse le CNT d'être à la solde de l'AQMI , et affirme via cet éditorial : ''..Tout le monde sait aujourd'hui que le chef des rebelles libyens, Abdelhakim Benhadj, est un responsable d'Al Qaîda...''

 

Jusqu'à date, s'il y a un pouvoir dans la région qui a scellé une alliance avec les sanguinaires islamistes, c'est bien le pouvoir Algérien ! Et cela aussi, tous les Algériens le savent. Le vivier de l'islamisme international est malheureusement en Algérie, implanté dans les 40 000 mosquées construites par le pouvoir, dans l'école Algérienne salafisée, dans la justice algérienne soumise à une chariaa qui ne dit pas son nom, dans toutes les sphères du pouvoir squatées par les islamistes etc...

 

 

 

 

Editorial de l'Expression (La Voix de son Maître)

Les supplétifs sortent de l'ombre
Par La couverture des activités terroristes dans notre pays par les médias occidentaux ne nous étonne plus. Ils sont dans leur rôle de chiens de garde prêts à hurler à la mort contre tout pays montré par leurs maîtres. Qu'ils n'attendent pas une quelconque revendication de l'attentat contre l'Académie militaire de Cherchell pour l'attribuer d'office au terrorisme islamisme en général et à l'Aqmi en particulier, cela se comprend aisément. Ils entrent dans la stratégie qui consiste à «encercler» l'Algérie par de multiples moyens de pression dans l'espoir de la «pousser» dans le chaos créé dans la région. Jusqu'à la chaîne TV Euronews qui affirmait que «l'Algérie, peut-être une piste dans la traque d'El Gueddafi». Et ceci malgré tous les démentis du ministère algérien des AE. Les maîtres-chiens à la recherche du moindre prétexte pour le «droit de poursuite». Depuis le mois de janvier dernier, ils ont essayé par mille et un moyens de nous pousser dans le désordre qu'ils ont organisé dans la région et dans lequel ils ont réussi à «jeter» plusieurs des pays environnants. L'Algérie résiste vaillamment et cela rend fou furieux ces maîtres-chiens. Tout le monde sait aujourd'hui que le chef des rebelles libyens, Abdelhakim Benhadj, est un responsable d'Al Qaîda. Que donc le CNT n'est qu'une marionnette agitée par les maîtres-chiens pour mettre à feu et à sang la Libye et ensuite tous les pays de la région qui ne se soumettront pas. A qui? On vous donne juste une piste et vous aurez la réponse. Après avoir tout essayé contre la Syrie (réseaux sociaux, désinformation, Conseil de sécurité, etc.) il est maintenant question, tenez-vous bien, d'armes de destruction massive que ce pays détiendrait. Et qui affirme cela? C'est l'AFP qui rapporte un article du Wall Street Journal de samedi dernier dans lequel l'ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, Michael Oren, a rendu publique l'information qu'il détiendrait des services d'espionnage et qui le rend inquiet au point qu' «avec l'administration américaine, nous suivons de très près la situation» précise-t-il. C'est Israël qui veut refaire le coup de l'Irak à la Syrie. Revenons dans notre pays qui se trouve d'ailleurs sur la même feuille de route que la Libye et la Syrie. Admettons que c'est Aqmi, comme il est avancé ici et là, qui aurait commis l'attentat de Cherchell. Pour quelle finalité? Pour quel programme politique, idéologique ou religieux, se bat ce groupe de criminels? Aucun. Tous les leaders algériens de la mouvance islamiste vous le diront. Les groupes sous label «AQMI» sont faits pour tuer et créer le désordre. Uniquement. Du mercenariat organisé sur le modèle de la franchise des multinationales. Qu'une minuscule partie de notre opinion publique soit tentée de subir cette désinformation et essaie de faire allégeance aux maîtres-chiens évoqués plus haut, cela relèverait du parjure pur et simple. Alors que dans le même temps, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Henry S. Ensher, déclarait la satisfaction de son pays à l'APS: «Nous respectons beaucoup le rôle de l'Algérie dans cette crise», a-t-il précisé. Un avis, un appui qui ne sont pas de trop pour les citoyens algériens qui ont, plus que jamais, conscience de la nécessité de faire barrage à toutes les tentatives des maîtres-chiens et leurs animaux contre notre pays.
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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 18:52

Source: L'Expression

 

UN COUPLE ÉCHAPPE AU LYNCHAGE À LA PLACE AUDIN

Le short interdit aux filles à Alger
Par L'Inquisition est-elle de retour? L'Inquisition est-elle de retour?

La jeune fille porte une tenue vestimentaire légère: un short court et c'est l'ire des passants...

En cette soirée du 27e jour de Ramadhan, Alger-centre est noir de monde. Chacun vaque à ses occupations, profitant des dernières soirées mouvementées de cette année. Les terrasses des cafétérias de la place Audin sont pleines à craquer. Impossible de trouver une place pour s'attabler. L'ambiance était à son comble et tout le monde semble satisfait. Mais subitement, tout a failli basculer et l'ambiance festive gâchée. Un couple de jeunes atterrit à la place Audin. Il est 23h40. La jeune fille porte une tenue vestimentaire légère: un short court.
Cette tenue a aussitôt provoqué l'ire des passants. Le couple est d'abord, chahuté, puis une meute de plus de 60 personnes s'est formée derrière lui. Le malheureux couple presse le pas. Mais mal lui en prit. La foule suit le couple et prend de l'ampleur au fil des mètres. Arrivé en face de la Fac centrale, le couple est totalement assiégé. Après avoir essuyé les insultes des mécontents de cette tenue vestimentaire, il a frôlé le passage à tabac et le lynchage. Il n'a dû son salut qu'à l'intervention rapide des policiers.
«Qu'est-ce qui se passe ici?», s'interroge un passant. «Tu ne vois pas ce qu'elle porte?», lui répond un autre. Cette foule était constituée pour la majorité, de jeunes et d'adolescents dont la moyenne d'âge ne dépassait pas la vingtaine. Aucun parmi eux ne porte une barbe ou un quelconque signe ostentatoire d'ordre religieux. Mieux, certains portaient des shorts courts comme celui de la jeune fille.
«Ils sont en train d'exprimer une frustration, car ne supportant pas de voir une fille porter une telle tenue», estime un curieux.
Entre-temps, le couple toujours assiégé a été sauvé in extremis par les agents de l'ordre.
Ces derniers ont installé le jeune homme dont l'âge ne dépasse pas 20 ans et la jeune fille, environ 17 ans, à l'intérieur du fourgon de la police, posté au niveau de la place Audin, en face du siège d'Air Algérie. Les policiers, pour la plupart en civil, ont intimé l'ordre aux «protestataires» de se disperser. Peine perdue, puisque ces derniers sont toujours aux aguets.
En premier lieu, on a donné un pantalon à la jeune fille, à l'intérieur même du fourgon. Mais le pire était à craindre. Finalement, on a dépêché un autre véhicule de la police qui a procédé à l'évacuation du couple, sifflé par la foule. Il est minuit. Le couple a été transporté au commissariat de police du 8e arrondissement, sis rue Didouche-Mourad.
Quelques minutes plus tard, un couple, certainement européen, a échangé un baiser, publiquement sans s'attirer la foudre des passants. Comme si de rien n'était. Certains mécontents, devinant la destination du couple évacué par la police, se sont déplacés sur ce commissariat, attendant la sortie du couple qui aurait trop tardé. A minuit donc, alors que le 28e jour du mois sacré venait juste de commencer, le pire a été évité de justesse à la place Audin, au coeur d'Alger.

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 00:20

 

 

Actualité (Dimanche 28 Août 2011)

 

L’attentat contre l’académie interarmes de Cherchell a fait 18 morts et 20 blessés
Le Ramadhan le plus sanglant depuis 10 ans
Par : Farid Belgacem

 

 

La grande majorité des attentats a été enregistrée en Kabylie, dont Tizi Ouzou et Boumerdès. Avec un bilan aussi macabre, les Algériens ont renoué avec le deuil et la sinistrose.

Le Ramadhan 2011 restera dans les annales au vu des nouveaux indices sécuritaires. La multiplication remarquable des attentats spectaculaires laisse penser a priori que les groupes armés se sont redéployés. Ainsi, et après une légère accalmie constatée notamment en juin, les terroristes ont signé leur retour en force dès le 4 juillet en Kabylie, avant d’ensanglanter toute la région, de Boumerdès à Azeffoun, en passant par Tigzirt, Dellys, les Issers, Bordj Menaïel Maâtkas, Azazga et Bouira.
Viendra ensuite le mois de carême où les groupes armés passent aux procédés les plus meurtriers, à savoir les attentats à la bombe et les attentats kamikazes à proximité de casernes, de cantonnements de gardes communaux et de commissariats de police. Mieux, les sbires de la branche d’Al-Qaïda au Maghreb sont passés à un mode opératoire ciblant les personnes, y compris celles qui ne sont plus au front de la lutte antiterroriste. Mais devant un décompte des plus macabres, le Ramadhan 2011 demeure le plus sanglant et nous rappelle les années 1990 quand la sinistrose avait pris le dessus chez la population.
Le double attentat kamikaze perpétré vendredi à l’École interarmes de Cherchell (Tipasa), à lui seul, a fait 18 morts et des dizaines de blessés. La veille, ce sont deux policiers et un militaire qui ont été tués dans deux attentats distincts à Bordj Bou-Arréridj. Les deux policiers étaient en faction devant une mosquée de la ville à l'heure des tarawih, lorsque des criminels circulant à bord de deux véhicules les ont mitraillés, les tuant sur le coup.
Un militaire a été tué et deux autres ont été blessés le même jour par l'explosion d'une bombe au passage d'un convoi de l'armée dans la zone montagneuse de Taouarga, près de Boumerdès. Ciblée mais pas atteinte, la capitale a échappé à plusieurs attentats durant ce mois sacré. En effet, les services de sécurité avaient intercepté et abattu deux kamikazes, à Thénia (Boumerdès), qui s’apprêtaient à rallier Alger pour commettre leur sale besogne.
Les groupes armés, qui ont multiplié depuis le début du Ramadhan les attentats spectaculaires, avaient assassiné, le 19 août dernier, trois civils alors que deux autres citoyens avaient été blessés à Maâtkas, à Tizi Ouzou, lors d'un accrochage avec des terroristes venus kidnapper un habitant de ce village. Cinq jours auparavant, Tizi Ouzou a été le théâtre d'un attentat-suicide contre un commissariat de police situé au centre-ville des Genêts. Un attentat, rappelle-t-on, revendiqué par la branche d'Al-Qaïda (Aqmi), et qui avait fait 33 blessés, dont deux Chinois.
La riposte des services de sécurité a été immédiate. Trois terroristes seront abattus dans la région de Boumerdès dans une embuscade tendue par les forces de sécurité dans la zone de Bouidal, près d'Amal. Des armes et des munitions ont été récupérées à l'issue de cette opération déclenchée sur la base de renseignements fournis aux forces de sécurité. Deux autres terroristes seront également éliminés dans une autre embuscade dans la même zone. Les gendarmes avaient récupéré deux kalachnikovs et des munitions.
Entre-temps, un autre groupe armé s’en est pris au chauffeur du chef de sûreté de daïra de Béni Douala, à Tizi Ouzou, et un transporteur de voyageurs de la même région. Mortellement touchées, les deux victimes ont succombé à leurs blessures quelque temps après leur admission au CHU de la ville des Genêts. Le chef de la sûreté de daïra s’en est sorti indemne. Suite à quoi, les éléments dudit groupe terroriste, seront accrochés, le lendemain, au centre-ville de Béni Douala, par des policiers qui ont intercepté leur véhicule. Un citoyen a été blessé lors de cet accrochage. La nuit même, trois terroristes seront abattus à Boumerdès alors que trois citoyens seront lâchement assassinés dans la même localité quelques jours plus tard. Le bilan s’alourdira davantage avec les attentats ciblés contre des individus, notamment les policiers en faction et les GLD.
Au moins vingt-cinq morts ont été enregistrés, notamment à Chlef, Sidi Bel-Abbès, Si Mustapha (Boumerdès), Kadiria (Bouira) et Béni K’sila (Béjaïa). Cela, sans compter les fausses alertes à la bombe signalées çà et là, notamment dans la région de Bouira, où la psychose a atteint son summum. D’autres attaques et incursions terroristes ont également eu lieu à Tizi Ouzou et Boumerdès, leur bilan total s’élevant à une dizaine de morts et une vingtaine de blessés.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 22:19

 

Source: Setif info

 

vendredi 26 août 2011 | Ammar Koroghli

 

 

« L’intellectuel arabe se laisse emprisonner dans l’antinomie stérile : se moderniser, c’est se trahir ; rester fidèle à soi, c’est mourir à l’histoire » (Abdallah Laroui).

Du point de vue de l’anthropologie politique, l’Islam peut être observé comme une révolution. De fait, il est apparu pour mettre fin à une époque où les rivalités tribales transformaient la société en une arène de combat où l’emportait la morale de l’intérêt sur l’éthique de la justice.

Ainsi, selon l’historiographie musulmane, la Mecque était gouvernée par une oligarchie de marchands, ce qui atteste d’évidence du caractère mercantile des schèmes mentaux d’alors tournés vers le lucre. La péninsule arabique vivait dans un état barbare ou naturel, pour reprendre le mot d’Ibn Khaldoun ; dans ce contexte, l’avènement de l’Etat repose sur la force et l’esprit de clan (la Açabya). Ainsi, pour Abdallah Laroui (« Islam et modernité »), l’idée essentielle d’Ibn Khaldoun, c’est que les entités politiques qui se sont succédé en terre d’Islam - de l’Inde jusqu’à l’Andalousie - contiennent, à des degrés divers, trois éléments : le pouvoir naturel, brut ; la politique rationnelle créatrice d’ordre et de justice ; le califat, c’est-à-dire l’héritage d’une partie de l’inspiration prophétique.

Or, selon la logique de l’analyse khaldounienne, l’idéal éthique islamique exige un miracle comparable ayant eu lieu durant la vie du Prophète et qui a préfiguré la cité idéale, objet de toutes les sollicitudes des musulmans jusqu’à ce jour, car à cette utopie succéda une autocratie coupable de tous les maux à leurs yeux. En réalité, les conflits dominent l’histoire islamique ; la grande discorde (el-fitna el-kobra) en est la plus tristement célèbre, trois des quatre califes succédant au Prophète Mohammed (S) furent assassinés. Le pouvoir fut au centre des préoccupations des tribus intéressées par ces conflits, délaissant le champ de la pensée, notamment en matière de droit public pouvant servir de fondement à une théorie politique (voire à une théorie générale du pouvoir).

Nous aurions aujourd’hui une pensée politique d’où auraient été expurgées l’arrogance du verbiage et la violence physique comme préalables sine qua non en vue d’une renaissance culturelle reposant sur une volonté politique réelle d’émancipation moderne de la cité. En ce sens, les régimes politiques et les systèmes économiques doivent répondre aux besoins des citoyens électeurs. Dans cette perspective, dans « L’Islam politique », Mohamed Saïd El-Achmaoui pense que le gouvernement islamique est une revendication due aux causes suivantes : « l’histoire du colonialisme, la fondation du Pakistan, la création de l’Etat d’Israël, les régimes militaires et semi-militaires, la corruption, le déclin de l’Occident, la richesse pétrolière, les frustrations dues à la technologie, le désordre croissant du système international, la morale sexuelle, l’instauration de l’imamat en Iran ».
Dans l’historiographie musulmane, le califat fut le mode de gouvernement adopté : à l’Imam le leadership religieux et politique. Pourtant, au regard du Fiqh, le Coran et la Sunna laissent le libre choix aux musulmans du système politique au sens d’organisation sociale (Oua amroukoum choura baynakoum). Et la fascination pour la gloire du passé ne doit pas déboucher sur une sublimation de la cité idéale, tant il est vrai que l’Histoire nous révèle que les musulmans d’Espagne andalouse ne dédaignaient pas les plaisirs de ce bas-monde. Etait-ce là un comportement immoral au regard de l’éthique islamique au sens du Coran et de la Sunna ? Aussi, plutôt que de s’aliéner aux aspects formels de l’Islam, il serait sans doute profitable de se référer à EI ijtihad (l’effort intellectuel) appliqué au politique, en faisant appel à El aql (la raison) et El qyas (la logique). Le Coran est explicite : « Dieu ne modifie rien en un pays avant que celui-ci ne change ce qui est en lui » (XIII, 11). Ainsi, si le pouvoir religieux émane de Dieu, le pouvoir politique relève de la volonté de l’homme dans sa tentative d’organiser la cité, donc de la société civile qui s’appuie sur le Fiqh (Droit positif).

Comme l’observe El-Achmaoui : « Sur les six mille versets coraniques, deux cents seulement comportent une dimension juridique, soit un trentième du Coran environ... Cela montre que le principal objet du Coran est d’ordre moral ». En matière civile, le Coran compte un verset ayant valeur normative (II, 275 : « Dieu a permis la vente et interdit l’usure »). En matière procédurale, le Coran comprend un verset relatif à l’authentification des reconnaissances de dettes (II, 282 : « O vous qui croyez, écrivez la dette que vous contractez et qui est payable à une échéance déterminée »). Relativement au statut personnel, toutes les dispositions concernent le mariage, le divorce et les successions. En matière pénale, les peines coraniques (houdoud) sont l’amputation de la main pour le vol ; quatre-vingt coups de fouets concernent le délit de fornication ; cent coups de fouet pour l’adultère ; le bannissement ou la détention pour brigandage.

Quant aux peines inhérentes à l’apostasie et l’absorption de boisson alcoolisée, la première se fonde sur deux hadiths et la seconde a été posée par l’Imam Ali Abi Taleb. En ce qui concerne l’homicide, il est prescrit le talion (II, 178). Toutefois, la loi du talion n’est pas applicable si la victime (ou ses ayants cause) pardonne au coupable, que ce dernier ait ou non versé une diya (compensation pécuniaire). La doctrine musulmane a inventé une autre peine - le ta’zir - en vertu de laquelle l’autorité publique peut incriminer tout acte jugé préjudiciable à la sécurité publique, aux droits des personnes, à leurs biens ou à leur honneur ; si c’est nécessaire, la peine capitale est requise.
Toutefois, le prophète Mohamed (S) n’a pas manqué de dire : « Efforcez-vous d’être cléments les uns envers les autres dans l’application des châtiments coraniques ». Dans cette optique, seule la raison (a fortiori, celle critique) est à même de féconder une analyse et une pratique de nature à expurger tout esprit radicalisant, générateur du couple violence/résistance comme il a été donné à chacun de nous de l’observer en Algérie même. Cette dualité s’articule autour de ces deux concepts qui obèrent sérieusement le développement politique dans les pays musulmans. En effet, c’est l’insuffisance de structuration institutionnelle et mentale qui a ouvert le jeu politique à d’autres sphères que les partis politiques (ainsi l’école, l’université et la famille dont les statuts ont été dévoyés par le prisme déformant du dogme absolu que d’aucuns désignent sous le vocable d’« intégrisme ») alors que le champ politique devait être circonscrit à la sphère classique du pouvoir (exécutif, législatif, judiciaire).

Islamisme ou cité idéale

En Algérie, le mimétisme -qui plus est sans discernement- a sérieusement entamé la crédibilité des animateurs politiques. Dès lors qu’ils n’ont plus été en mesure d’« acheter » la paix sociale au vu des ressources de l’Etat qui fondaient d’année en année, ceux-ci ont été de plus en plus interpellés. Aussi, la question de la démocratie mérite d’être posée, sous réserve d’opérer un rappel historique au terme duquel il apparaît que le califat -en tant que mode de gouvernement- s’est finalement transformé en autocratie chez les Omeyyades comme chez les Abbassides. L’édification de l’Etat a reposé sur la Açabya (l’esprit de clan), comme l’avait observé Ibn Khaldoun en son temps.
En effet, quand on admet que le moteur de l’évolution historique est constitué par la genèse de l’autorité politique en tant que moyen d’organisation de la cité (cf. les analyses d’Ibn Rochd et d’Ibn Baja par exemple), force est d’admettre que l’Etat idéal -Makarim el-Akhlaq- s’offre à l’analyse critique. Cet idéal qui n’a existé que durant la vie du Prophète est assimilé à du « patrimonialisme » défini ainsi : « Le leader possède tout, il exige la soumission de tous, l’armée est la base de la puissance de ce leader ». Il est possible de dire qu’en Algérie, nous sommes dans ce cas d’espèce. Voilà pourquoi d’aucuns estiment qu’aujourd’hui on est face à un néo-Islam qui est plus une idéologie politico-sociale qu’une théologie ou une pratique sociale, étant précisé qu’une partie de l’élite s’identifie aux solutions préconisées par cette idéologie qui serait à la base de ce qu’il a été convenu d’appeler « l’islamisme ».
Le terme d’islamisme correspond à celui, en langue arabe, d’el-islamyia (d’où el islamyioune, les islamistes). Né dans l’aire musulmane contemporaine, il a été élevé au rang de concept pour analyser la volonté mise en mouvement pour s’affranchir des systèmes de pensée dominants (notamment le libéralisme et le socialisme). L’ « intégrisme », quant à lui, semble se caractériser principalement par la recherche du respect intransigeant de la tradition ; il concerne la minorité politiquement agissante sur la scène par le biais de la violence. Le vocable de fondamentalisme peut être défini comme étant un réformisme visant le retour aux sources à concilier avec la modernité ; il met l’accent sur l’échec de l’occidentalisation et prône le rejet de la laïcité. Ainsi, par commodité sémantique, le terme d’islamisme semble correspondre le plus au phénomène de la réémergence de l’Islam dans l’arène politique.
Au-delà de l’aspect purement spirituel, il exprime la détermination à mettre en œuvre un projet politique avec le texte coranique comme infrastructure intellectuelle. Ce, d’autant plus que le nombre de Musulmans à travers le monde (plus d’un milliard, du Maroc à l’Ouest à l’Indonésie à l’Est et du Kazakhstan au nord au Sénégal au Sud) constitue une donne non négligeable (la démographie étant recensée comme un élément de puissance et se conjugue à l’élément géostratégique, les Musulmans étant répartis sur l’ensemble des continents). D’un point de vue politique et idéologique, l’islamisme rejette la rupture d’avec le sacré et la modernité conçue comme un facteur exogène au corps musulman comme au corpus théologique.
D’évidence, le ressentiment des Musulmans est historiquement justifié devant l’arrogance d’une partie de l’Occident face à « l’homme malade » que fut l’Empire ottoman. En effet, les Musulmans colonisés ont été relégués à la périphérie des principes fondateurs de la démocratie contemporaine, mais il est vrai que l’attitude de rejet ne permet pas un dialogue fécond. En Algérie, centre trente deux années d’occupation coloniale n’ont pas permis d’édifier cette démocratie. Pourtant, d’aucuns ont pu observer que : « Pendant plus d’un millier d’années, l’Islam a fourni le seul corpus universellement acceptable de règles et de principes devant régir la sphère publique et la vie sociale » (Bernard Lewis « L’Islam en crise » pour qui « L’islam fut la civilisation la plus brillante grâce à ses grands et puissants royaumes, à son industrie et à son commerce florissants, à son originalité et à son inventivité dans les sciences et les lettres »).
Intégrant dans sa doctrine la vision qui consiste à reconquérir un passé prestigieux, l’islamisme est devenu davantage une idéologie de combat que la recherche de l’édification de la cité idéale. Pour Laroui, ce néo-Islam est « le reflet de la crise historique que vit la société arabe sans en être à aucun moment la solution ». Dans ces conditions, une question substantielle se fait jour : comment réfléchir à une synthèse entre tradition et modernité par le moyen d’une pensée à base d’analyse critique ? Comment faire l’économie de la violence comme tentative de résolution de la question du pouvoir ? Comment analyser le substrat intellectuel et spirituel de l’Islam, notamment au Maghreb ?
S’il appert que la recherche de l’identité culturelle, intellectuelle et spirituelle semble être à l’origine de la radicalisation de l’islamisme, force est d’observer que la marginalisation sociale et économique par les régimes politiques des pays musulmans issus des indépendances confine les citoyens au statut d’un nouvel « indigénat » qui ne veut pas dire son nom. Les frustrations accumulées par les populations juvéniles, rongées notamment par la drogue et la harga, les appétits voraces des gérontocraties militaro-bureaucratisées et alliées aux bourgeoisies mercantiles locales et exogènes figurent, entre autres, parmi les causes ayant engendré des mentalités propices à la réception d’idées situées aux antipodes de tout développement politique qui serait à même d’aboutir à un autre âge d’or.
C’est dans ce contexte que l’islamisme préconise pour les pays musulmans une « réislamisation » de la société et des institutions avec une moralisation de la vie publique. Ainsi, parmi les éléments explicatifs de cet état d’esprit figure la corruption secrétée en Algérie par le système politique bureaucratisé, ce système ayant entraîné des inégalités importantes dans la répartition du revenu national dont l’essentiel provient de la rente des hydrocarbures. En effet, dès lors que l’on admet l’échec de leurs politiques économiques, il n’y a plus matière à étonnement ; ce d’autant plus que la société civile et ses intellectuels ont été largement marginalisées. D’où sans doute l’apparition d’un tissu d’associations caritatives plaidant pour un ordre éthique s’inspirant de la seule morale comme mode de répartition des richesses pour palier la carence flagrante de l’Etat.

C’est sans doute l’Ijtihad, l’effort intellectuel cher aux Musulmans, qui devrait permettre de nouveau l’accès à la Civilisation par l’appropriation de l’esprit scientifique. Pourrions-nous, en effet, nous affranchir de l’analyse critique de l’apport des pays les plus développés en la matière, ces derniers étant conçus comme un vaste laboratoire qui s’étend sur plusieurs continents ? De là, découle probablement la nécessité d’une synthèse comme moyen de dépassement des contradictions présentes pour le passage à l’Histoire car, comme le dit Laroui dans « Islam et Modernité » : « L’intellectuel arabe se laisse emprisonner dans l’antinomie stérile : se moderniser, c’est se trahir ; rester fidèle à soi, c’est mourir à l’histoire ».

Par Ammar Koroghli (Avocat – auteur Algérien)

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 21:50

Algérie-Focus

 

Tipaza. 18 morts dans le double attentat kamikaze contre l’académie interarmes de Cherchell

Poste par août 27th, 2011

Dix-huit personnes ont été tuées vendredi soir dans un attentat-suicide à l’entrée de l’académie interarmes de Cherchell (100 km à l’ouest d’Alger), a-t-on appris de sources hospitalières.

L’attentat, qui a fait également des dizaines de blessés, s’est produit moins de dix minutes après la rupture du jeûne du ramadan, vers 19h30 (14h30 heure locale), quand deux kamikazes, dont l’un à moto, se sont fait exploser à quelques secondes d’intervalle devant l’entrée du mess des officiers de l’école militaire, a précisé le quotidien francophone El Watan sur son site internet.

Cette information n’a pas été confirmée de source officielle.

Parmi les victimes figurent 16 militaires et deux civils, a précisé une source hospitalière.

Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux des villes voisines de Sidi Ghiles et de Tipaza et vers l’hôpital central de l’armée à Aïn-Naadja à Alger, a indiqué une source hospitalière.

Selon El Watan, les deux kamikazes voulaient faire un nombre important de victimes en tentant de s’introduire à l’intérieur du mess des officiers de l’école au moment ou tous les militaires étaient rassemblés pour rompre le jeûne.

Les groupes islamistes ont multiplié depuis le début du ramadan, le 1er août, les attentats à l’est d’Alger, particulièrement en Kabylie.

Deux policiers et un militaire ont été tués mardi soir dans deux attentats distincts dans la région de Bordj Bou Arreridj, à quelque 220 km sud-est de la capitale, et Boumerdes (50 km à l’est d’Alger).

Trois civils ont également été tués et deux autres blessés le 19 août près de la commune de Maâtkas, à 25 kilomètres au sud de Tizi Ouzou, en Kabylie (110 km à l’est d’Alger) lors d’un accrochage avec des hommes armés venus kidnapper un habitant de ce village.

Tizi Ouzou avait été le théâtre le 14 août d’un attentat-suicide, revendiqué par la branche maghrébine d’A-Qaïda (Aqmi), contre un commissariat de cette ville et qui avait fait 33 blessés, parmi lesquels deux Chinois.

Le mois du ramadan est considéré par les groupes armés islamistes comme une période propice au djihad.

La plupart des attaques contre les forces de sécurité sont attribuées à Aqmi, dont des groupes sont actifs en Kabylie.

AFP

 

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Deux kamikazes se font exploser devant le mess des officiers de l’école inter armes de Cherchell

Poste par août 26th, 2011

Vendredi, moins de dix minutes après la rupture du jeun, deux kamikazes, dont l’un à bord d’une moto, se sont fait exploser devant l’entrée du mess des officiers de l’école inter armes de cherchell, wilaya de Tipaza. Le premier bilan, fait état d’un mort et de plus d’une quinzaine de blessés.

Il était environ 19h40, lorsque la première explosion a ébranlé Cherchell, suivi quelques secondes plus tard par une deuxième.

Selon nos informations, les deux kamikazes voulaient faire le maximum de victimes en tentant de s’introduire à l’interieur du mess des officiers, de l’école inter armes de cherchell, au moment ou tous les militaires étaient en train de manger.

C’est un civil de passage qui est décédé dans l’explosion. Plus d’une heure après l’explosion le ballet des ambulance continuait encore à transporter les blessés vers les hopitaux de Sidi Ghiles et de Tipaza.

Depuis l’avenement du terrorisme, au début des années 90, c’est la première fois que l’école militaire des Cherchell est ciblée. Selon des informations concordantes , les services de sécurité ont réussi, il y’a quelques jours à démanteler un réseau de soutien, dans la région.

Depuis l’avenement du terrorisme, au début des années 90, c’est la première fois que l’école militaire des Cherchell est ciblée. Selon des informations concordantes , les services de sécurité ont réussi, il y’a quelques jours à démanteler un réseau de soutien, dans la région.

Source : El Watan

 

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Attentat au Nigeria : Nous avons 100 hommes prêts à mourir pour Allah
Par |

Un kamikaze est à l'origine de l'explosion qui a fait au moins 18 morts dans les locaux de l'Onu. La secte islamiste Boko Haram revendique l'attentat d'Abuja

Un homme affirmant être un porte-parole de Boko Haram a indiqué que cette secte islamiste nigériane avait perpétré l'attentat suicide vendredi 26 août contre le siège de l'Onu à Abuja qui a fait au moins 18, et il a promis de nouveaux attentats. "Nous avons lancé l'attaque avec une précision absolue. L'attaque a été minutieusement préparée et exécutée. Nous avons dit à plusieurs reprises que l'Onu est l'une de nos principales cibles", a affirmé par téléphone cet homme disant s'appeler Abu Darda. Ses propos n'ont pu être vérifiés de source indépendante.

"D'autres attaques vont avoir lieu. Et par la volonté d'Allah, nous aurons un accès libre à tout lieu que nous choisirons d'attaquer", a prévenu Abu Darda, qui s'exprimait en langue haoussa. "Nous avons plus de cent hommes prêts à donner leur vie pour la cause d'Allah", a-t-il poursuivi. "Nous allons donner des informations sur le martyr qui a mené l'attentat suicide" de vendredi, a-t-il encore indiqué.

L'attentat suicide de ce vendredi à Abuja a fait au moins dix-huit morts et huit blessés et endommagé largement le bâtiment, dans lequel des employés étaient pris au piège. Il s'agit d’une des pires attaques de ce type menée contre l'Onu, a indiqué la police nigériane.

L'explosion, selon des témoins, a eu lieu après qu'une voiture eut forcé son passage à travers le dispositif de sécurité et percuté l'entrée de l'immeuble. Le responsable de la police à Abuja, Mike Zuokumor, a indiqué lors d'un point de presse que dix-huit personnes au moins avaient été tuées. "Pour l'instant, nous avons 18 morts et 8 blessés", a-t-il déclaré, précisant que les opérations de secours se poursuivaient. "C'était une Honda Accord, le kamikaze est mort sur le coup", a t-il ajouté.

Des précédents

Le siège de la police nationale à Abuja avait été la cible en juin d'un attentat ayant fait deux morts, revendiqué par Boko Haram. Des blessés étaient évacués sur des civières et transportés vers un hôpital. De nombreux Nigérians et expatriés travaillaient dans ce bâtiment abritant plusieurs agences onusiennes dont l'Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L'Onu a été frappée ces dernières années par plusieurs attentats sanglants à travers le monde et celui de vendredi vient s'inscrire parmi les pires. A New York, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a condamné cet attentat "abominable", déclarant s'attendre à des pertes "considérables". "C'est une agression contre ceux qui ont mis leur vie au service des autres. Nous condamnons vigoureusement cet acte abominable", a-t-il dit à des journalistes. Celui, qui avait visité il y a deux mois ces bureaux à Abuja, a expliqué que du personnel de 26 agences de l'Onu se trouvait sur place lors de l'explosion.

Vives tensions politico-religieuses

La secte Boko Haram a multiplié depuis un an les attaques meurtrières, essentiellement dans le nord du Nigeria, faisant de nombreux morts. Elle veut instaurer un Etat islamique au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique dont les 150 millions d'habitants vivent pour moitié dans le nord majoritairement musulman et pour moitié dans le sud à dominante chrétienne. Selon des experts, une série d'indices fait craindre l'existence de liens entre Boko Haram et des groupes extérieurs, notamment la branche maghrébine d'Al-Qaïda, Aqmi. En 2003, le QG onusien à Bagdad avait été soufflé par un kamikaze. 22 personnes avaient été tuées dont l'envoyé spécial de l'ONU Sergio Vieira de Mello. En 2007 à Alger, 18 employés onusiens mouraient dans l'explosion d'une voiture piégée devant les immeubles du HCR et du PNUD.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 21:15

Ceci est la conséquence du soutien au sanguinaire Khadafi par le régime Algérien. On se rappelle de ces mercenaires transportés en Libye par des avions militaires Algériens, de ce bateau bourré d'armes ayant accosté à Jijel avant d'êtres livrés par les ''islamo-salafistes''  aux milices de khadafi. On sait que Jijel est depuis la décennie noire une base avancée des salafistes alliés du régime Algérien.

 

Libye : L'ambassade d'Algérie à Tripoli attaquée
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le 22.08.11 | 14h19

L'ambassade d'Algérie à Tripoli a fait l'objet, dans  la nuit du 21 au 22 août, d'une "série de violations" de la part d'une bande  d'individus qui a emporté plusieurs véhicules appartenant à la mission, a-t-on  appris lundi auprès du ministère des Affaires étrangères

Dans une déclaration à l'APS, le porte-parole du MAE, a indiqué que  le chef de la diplomatie algérienne, M. Mourad Medelci, a adressé une correspondance  "urgente" au secrétaire général des Nations unies pour "attirer son attention  sur les violations de l'enceinte diplomatique algérienne en lui demandant de  faire prendre les mesures nécessaires par le système des Nations unies afin  d'assurer la protection des diplomates et des locaux de la mission algérienne  ainsi que ses biens, conformément aux règles du droit international".          

Le porte-parole a souligné que la cellule de suivi du ministère est  en contact "permanent" avec les représentants diplomatiques algériens à Tripoli  pour s'assurer de leur sécurité ainsi que de celle des ressortissants algériens  ayant choisi de rester en Libye. 

APS
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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 20:56

 

     Dans la région et dans le monde, son meilleur ami n'est-il pas celui qui lui a envoyé des mercenaires et qui aux yeux du monde entier avait apporté son soutien à Khadafi depuis le début. Donc, nul besoin de chercher ailleurs, Khadafi sait où se trouve ses ''vrais'' amis !

 

 

 

L'Expression

 

MALTE ET L'AFRIQUE DU SUD NE VEULENT PAS LE RECEVOIR

Où se cache El Gueddafi?
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Les rebelles ont conquis Tripoli sans aucune peine Les rebelles ont conquis Tripoli sans aucune peine

Le président libyen est-il déjà chez son ami Hugo Chavez ou bien se cache-t-il encore en Libye?

Les rebelles sont entrés à Tripoli où les combats ont fait rage autour de la demeure du guide libyen. Mais ils n'étaient pas parvenus à mettre la main sur Mouamar El Gueddafi. Se trouve-t-il encore à Tripoli? Le suspense reste donc entier.
Le colonel, comme tout au long de son règne, veut-il narguer les Occidentaux en échappant à leur emprise? Même Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, dit ne pas savoir où est El Guedhafi. C'est donc le mystère sur son sort. Certains se demandent même si le président libyen n'est pas déjà chez son ami Hugo Chavez, président du Venezuela, qui se bat contre un cancer.
El Gueddafi est-il capable de surgir à nouveau pour mener une ultime bataille? Il n'a pas cessé d'affirmer qu'il ne quitterait jamais la Libye. Et quand on connaît l'obsession du dirigent libyen, certains sont loin de l'imaginer fuir en laissant ce qui lui reste de fidèles derrière lui. Deux de ses enfants dont Seif El Islam sont entre les mains du Conseil national de transition (CNT).
L'absence d'informations sur El Gueddafi donne libre cours aux rumeurs les plus folles. Celles concernant un éventuel exil sont les plus persistantes. A ce propos, le Conseil national de transition n'a pas raté l'occasion de s'en prendre encore une fois à l'Algérie. Un des porte-parole du CNT, basé à Londres, a affirmé des les premières heures de la bataille de Tripoli qu'El Gueddafi s'est exilé en Algérie. Pourtant, le chef du CNT atteste qu'il ignorait où se trouvait El Gueddafi. Mais le mal est fait. Même l'envoyé spécial du Guardian, l'un des plus grands tabloïds de Grande-Bretagne, reprenait l'information, faisant état de rumeurs indiquant que le colonel se trouverait en Algérie ou du moins à proximité, proche de la frontière algérienne. Cependant, d'après un diplomate, à Tripoli, sous couvert de l'anonymat, interrogé par l'agence Reuters, le colonel serait toujours à Tripoli dans sa résidence de Bab Al-Aziziya qui n'était pas tombée en totalité. Mais d'autres hypothèses circulent, dont celle qui fait état de sa fuite vers sa ville natale de Syrte, à 400 km de la capitale. Pour sa part, le journaliste libyen Abdul Madjid Mohamed, certifie qu'El Gueddafi est dans l'un de ses bunkers dans le Sabha avec certains de ses collaborateurs. «Je suis sûr à 99,99% qu'il se cache dans un terrier dans le Sabha», ajoute-t-il. Il dit également qu'il ne pouvait pas révéler ses sources. Il a toutefois nié qu'il se cachait dans une zone de construction à Tajoura à Tripoli, comme indiqué précédemment. Autre destination évoquée: l'Afrique du Sud. Mais ses dirigeants nient en bloc.
«Le gouvernement sud-africain voudrait réfuter et démentir les rumeurs selon lesquelles il a envoyé des avions en Libye pour transporter le colonel et sa famille vers une destination inconnue [...] «Personne n'a demandé l'asile en Afrique du Sud», martèle la ministre des Affaires étrangères, Maïte Nkoana-Mashabane. «Pour nous, il est toujours en Libye», dit-elle. Malte est une autre destination évoquée pour la sortie du colonel. Mais pour elle, il est hors de question que le colonel El Gueddafi ou d'autres dirigeants de son régime faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international puissent être accueillis en exil.
Les soutiens à El Gueddafi se font donc de moins en moins nombreux. Le Vénézuélien Hugo Chavez n'a encore fait aucun geste pour offrir sa protection au leader libyen, mais il s'en est pris à l'Europe et aux Etats-Unis.
Les dernières heures du Guide de la Révolution sont des plus mystérieuses. Il n'a plus fait d'apparition publique depuis plusieurs jours, préférant s'adresser aux Libyens par messages audio.
Hier après-midi, le porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan, a affirmé qu'El Gueddafi se trouvait toujours en Libye. «Nous pensons qu'il est toujours dans le pays. Nous n'avons pas d'information selon laquelle il aurait quitté le pays», a déclaré le colonel Lapan à des journalistes.

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