Réagissant aux derniers évènements qui ont secoué la Kabylie ces dernières semaines, le Front des forces socialistes (FFS), via sa fédération de Tizi Ouzou, estime que la région fait sans cesse l'objet d'un complot. « Après l'euthanasie de la région par sa mise en sous‑développement par les calculs avérés, pernicieux et haineux des décideurs, et l'anomie générale générée par les lobbies et les réseaux de l'informel, de la drogue et de surcroît, le phénomène du kidnapping qui trouve en cette région une terre de prédilection exacerbée par une récupération politique placide et sans âme, revoilà la région sous l'étau enserrant du duel grève‑émeute et autre occupation de place, rues et routes », écrit le parti dans une déclaration rendue publique, ce mercredi 10 août.
Pour le FFS, « ceux qui s'ingénient à fomenter sous cape des complots récurrents à visées déstabilisatrices et revanchardes ont fait perdre et repère et échelle de valeurs à une région pourtant ancestralement pétrie de sagesse et de raison ». C'est d'ailleurs dans cette lecture des événements que le FFS inscrit la bavure d'Azazga, qu’il qualifie de « dérive militaire, ou pire encore, énième complot pour entretenir un climat de terreur, d'insécurité et de peur sans lesquels la maffia politico‑financière peine à évoluer ».
C'est dans le même cheminement des événements que le FFS inscrit aussi la crise des transports qui a secoué pendant 47 jours la wilaya de Tizi Ouzou. « Le transport a été transformé en un moyen de persécution, de représailles prenant en otage une population déjà meurtrie face à un climat social délétère, conjugué à l'inhibition totale de la puissance publique « écrit le FFS dans sa déclaration où il évoque les « prémices frémissantes d'un embrasement annoncé » à la veille de la rentrée sociale.