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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 19:22


MOSTAFA BOUZIDI, PSYCHIATRE
«12 millions d’Algériens sont malades»
29 Juillet 2009
-

 

L'Expression 

 

 

Mostafa Bouzidi a mis sur pied une nouvelle thérapie pour la prise en charge des patients qui souffrent de troubles psychologiques. Il s’agit de la thérapie de l’équilibre qui, contrairement aux thérapies existant à travers le monde, prend en considération pas moins de vingt facteurs de la vie des patients. Mostafa Bouzidi est chef de service psychiatrie au CHU de Tizi Ouzou et enseignant à la Faculté de médecine de la même ville. Il a étudié la psychiatrie à Paris puis exercé à l’hôpital Pitié Salpêtrière de Paris pendant sept ans avant de revenir en Algérie. Il est en train d’apporter les dernières retouches à son livre où il présente sa théorie et livre ses expériences.

L’Expression: Comment l’idée de mettre en place la thérapie de l’équilibre est-elle née?
Mostafa Bouzidi: J’ai toujours été pour le concept de la complémentarité. C’est pourquoi je n’étais pas convaincu par les théories qui tentent d’expliquer les troubles psychiques en se basant sur un seul facteur: la sexualité ou le comportement par exemple. J’ai compris depuis longtemps (en 1989) que les troubles psychiques ne peuvent être expliqués que si on prenait en considération plusieurs facteurs. Cette idée est de plus en plus confortée par le courant bio-psycho-social, la clinique de concertation et le nouveau Programme neurolinguistique.

En quoi consiste la thérapie de l’équilibre?
L’OMS définit la santé comme un état de bien-être complet: physique, psychique et social. Je définis le psychique comme étant divisé en trois domaines: l’intelligence, les sentiments et le comportement. Le physique représente le corps humain. Quant au social, je le divise en 16 chapitres qui sont: le travail, l’argent, la famille, la culture, la foi en Dieu, la liberté, la responsabilité, la démocratie, la justice, l’éducation, la communication, la société, la paix, la mort et la morale (éthique). Depuis 1989, j’utilise comme méthode thérapeutique la thérapie de l’équilibre.

Sur quoi est-elle basée?
La thérapie de l’équilibre est basée sur deux principes: les vingt facteurs sont tous importants et chaque être humain possède un Smig de capacités au niveau de chacun de ces facteurs; les personnes sont différentes au-delà du Smig. Il ne s’agit pas d’être parfait pour être équilibré (utiliser le maximum de capacités au-dessus du Smig), mais il suffit d’utiliser au moins le Smig de capacités au niveau des vingt facteurs pour être équilibré.

Avez-vous des statistiques concernant la prévalence des maladies psychiatriques en Algérie?
Non, il n’existe pas de statistiques des maladies mentales en Algérie au niveau de la population générale, mais à quelques variations près, nous retrouvons les mêmes statistiques partout dans le monde. En Algérie, le nombre de personnes atteintes de maladies psychiatriques avoisine les onze à douze millions (1/3 de la population générale) dont près de 360.000 patients psychotiques. Il s’agit de la prévalence sur la vie entière. On constate bien que ces dernières sont beaucoup moins fréquentes que les maladies non psychotiques. Pourtant, c’est la catégorie des psychotiques qui consulte le plus chez le psychiatre.

Quels sont les principaux troubles psychiatriques enregistrés en Algérie?
On retrouve les même pathologies un peu partout dans le monde. Il n’y a que les formes qui varient d’un pays à un autre. Il y a l’état dépressif, l’anxiété chronique et généralisée, les troubles phobiques, les troubles obsessionnels et hystériques, la toxicomanie, etc. Par toxicomanie, il faut entendre tabac, alcool, drogue et tranquillisants, sans omettre les maladies psychosomatiques.

Les événements extérieurs à la personne peuvent-ils provoquer des maladies psychiatriques? Par exemple, un tremblement de terre, l’insécurité, des émeutes...
A ce sujet, la prudence doit prévaloir. L’intervention des corrélations n’implique pas obligatoirement un lien de causabilité. Les éléments génétiques et socio-environnementaux ont certes un poids important dans le déterminisme et l’évolution de la situation d’une personne. Les facteurs précipitants les plus connus sont le deuil, la séparation, le chômage et les situations catastrophiques, selon une étude réalisée par les chercheurs français J-D.Guelfi et F.Rouillon.

Pourtant, ce genre d’événements qui peuvent survenir dans la vie de n’importe qui d’entre nous, ne provoquent pas forcément des maladies psychiatriques...
Effectivement. Tout comme il existe des éléments précipitants, il y a des facteurs protecteurs.

De quoi s’agit-il au juste?
Les facteurs protecteurs sont la qualité de l’entourage, celle du tissu social, la résilience et le style de coping ou bien ce qui est appelé la stratégie d’ajustement. L’ensemble de ces variables s’inscrit dans le déterminisme multifactoriel des troubles psychiatriques. En fonction du pays où nous vivons, nous sommes exposés à des facteurs précipitants différents. Mais la souffrance est la même partout.

A partir de quel moment une personne doit-elle aller consulter un psychologue ou un psychiatre?
A n’importe quel moment, on peut aller voir un psychiatre même à titre préventif. Ce n’est pas la peine d’attendre jusqu’à ressentir la maladie. De même qu’il nous est possible, avant d’aller chez un psychiatre, de demander des conseils à des gens de notre entourage que nous jugeons capables de nous aider. Il faut chercher dans son entourage des personnes auxquelles on peut faire confiance et ayant réussi à avoir un certain équilibre intérieur. Tout seul, on peut aller à la quête d’un bien-être sans forcément aller chez le psychiatre.
C’est vrai que ce dernier ainsi que les psychologues et les psychothérapeutes sont les mieux indiqués, mais tout le monde peut avoir son mot à dire. Car, dans ce genre de situations, autant les causes sont multifactorielles, autant les traitements sont multifactoriels. Il serait intéressant si on pouvait créer des groupes où l’on pourrait discuter de ces problèmes.

Qui doit-on consulter?
Il serait plus judicieux de se renseigner à l’avance sur ce que ce psy fait, sur sa méthode, sur ses théories.

L’un des troubles psychiatriques dont souffrirait la majorité est le manque de confiance en soi. A quoi est dû ce problème?
Le manque de confiance en soi est provoqué par la non-utilisation des capacités individuelles que chacun de nous possède. Nous avons tous dans notre personnalité une moyenne de capacités qui nous permet, si nous les utilisons bien sûr, d’affronter n’importe quelle situation difficile de notre vie. L’individu doit chercher à s’entraîner pour pouvoir faire usage de ces capacités. Ils peuvent le faire avec des gens qui ont l’habitude de les utiliser. Ces derniers prouvent qu’il est humainement possible de faire ce travail sur soi. Dans cette démarche, il ne faut surtout pas tomber dans le piège de se comparer à l’autre. Ces capacités existent dans l’inconscient. Tout le travail consiste à les ramener vers le conscient.

Vous ne parlez pas d’une seule capacité mais de plusieurs capacités. Quelle est la différence?
Effectivement, il est important de souligner que ces capacités sont plurifactorielles. C’est pour cela qu’il est nécessaire de faire attention aux psychothérapeutes et aux psychanalystes qui se basent uniquement sur un seul facteur, aussi important soit-il. Le facteur sur lequel se basent les psychanalystes est sûrement utile mais insuffisant. Le psychanalyste ne regarde qu’une seule cause alors qu’on a évolué et découvert que les causes d’une souffrance psychologique sont multiples tout comme les traitements: d’ordre bio-psycho-social.

Les gens souffrent souvent intérieurement pour des raisons héritées d’un passé douloureux. A-t-on tous la capacité de faire face aux séquelles du passé?
Oui, tout humain, excepté les patients arriérés et psychotiques graves, a la capacité de s’adapter à son passé, quelle que soit son histoire. La capacité existe. Le problème réside dans son utilisation ou pas. Le rôle du psychiatre ou du psychologue consiste à aider la personne à ramener cette capacité du subconscient vers le conscient. On confond souvent entre deux mots: impossible et difficile, voire très difficile. C’est quand on arrive à reconnaître qu’il est très difficile de s’adapter à son passé, et non pas impossible, que le vrai travail commence. C’est à ce moment que la capacité dont on parle commence à apparaître. Il n’ y a pas un moment dans la vie où on ne peut pas se rattraper quelle que soit la nature de notre vécu.

Qu’en est-il des stigmates négatifs de l’enfance. Sont-ils plus prégnants?
Une fois adulte, on a les capacités de tout corriger. Ce que nous avons vécu dans notre enfance n’est pas une fatalité. Certes, c’est une grande difficulté mais elle a des solutions. Mais dans la société, il faut travailler la main dans la main pour faire face à toutes ces situations. Etre complémentaire peut faire avancer les choses dans le bon sens.

Quelle est l’explication psychologique donnez-vous au phénomène des haraga?
Ils vivent l’Algérie comme une prison. Ils pensent que sortir de l’Algérie est comme sortir d’une prison. Il y a un grand déséquilibre entre l’indépendance et la dépendance. On dépend tous de sa famille, de son travail et de sa société. Mais en même temps, on doit avoir une liberté de circuler pour découvrir le monde. Ceci ne signifie nullement partir et tout abandonner derrière soi. Il faut chercher l’équilibre entre voyager et rester chez soi. On parle d’un «monde meilleur» et d’«une situation catastrophique» ici. Ces gens ont besoin de voir la réalité en face car pour l’instant, ils ont idéalisé la réalité de l’étranger, mais ce phénomène a des raisons multiples qui différent d’un individu à un autre. En plus des raisons admises, souvent, ces personnes vivent un problème grave et elles pensent qu’il faut fuir. Pour eux, c’est une solution.

Qu’en est-il des problèmes de l’instabilité du couple, qui touchent de plus en plus notre société?
Le pire problème psychologique que peut avoir une personne est la solitude. Croire que le mariage peut régler tous les problèmes est une illusion grave. La personne, en se mariant, découvre d’autres problèmes qui peuvent être plus compliqués. On pense toujours avant le mariage que l’autre sera compréhensif. Souvent, ce n’est pas le cas. Le mariage est très utile mais il est insuffisant.

On parle aussi d’une crise spirituelle de plus en plus aiguë dans le monde d’aujourd’hui...
Il est clair que la vie matérielle et la vie spirituelle se complètent. L’une ne va jamais sans l’autre..

La religion joue un rôle, n’est-ce pas?
La religion est un choix. Il y a lieu de se demander si on n’est pas en contradiction avec soi-même. Surtout ne jamais se comparer aux autres. Il faut se comparer à soi-même et par rapport à ses propres croyances.

Plusieurs psychothérapeutes et psychanalystes suggèrent que pour être bien, il faudrait vivre au jour le jour. Partagez-vous cette suggestion?
C’est utile mais c’est insuffisant. Il faut utiliser toutes ses capacités pour le passé, le présent et l’avenir. En utilisant ses capacités, on en découvre d’autres et ainsi de suite jusqu’à se rapprocher de plus en plus de l’équilibre: dans la vie, il faudrait avoir un objectif, l’équilibre permet de préparer l’avenir dans la sérénité.

On dit des Algériens qu’ils sont trop nerveux. Etes-vous d’accord?
Attention! ce n’est pas forcément le plus calme qui est le plus équilibré. Il faut se méfier des apparences. On ne cherche pas la perfection. On cherche plutôt l’équilibre. Il y a une grande différence entre les deux.

Entretien réalisé par Aomar MOHELLEBI

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 23:05
source : el watan 13 juillet

Université Mohamed-Seddik Benyahia

Les pathologies cardiaques en débat

Les services des urgences médicales enregistrent de plus en plus de cas parmi les sujets âgés de 75 ans et plus.



Fidèle à une tradition déjà acquise, l’association des praticiens de la wilaya de Jijel a organisé, jeudi dernier, à la salle des conférences de l’université Mohamed-Seddik Benyahia, les 1ères journées de la cardiologie de Jijel. En effet, après le diabète et les affections rhumatismales, c’est au tour des pathologies cardiaques d’être proposées au débat par cette association qui a pris le soin de faire appel à une pléiade de spécialistes et de professeurs venus principalement des CHU de Constantine et de Sétif. Reparties en trois séances, ces journées ont également passé en revue trois thèmes, à savoir, les urgences en cardiologie, les pathologies vasculaires périphériques et l’insuffisance cardiaque. Lors d’une première communication, le Dr Sioual, un spécialiste en anesthésie réanimation, s’est attardée sur la prise en charge du syndrome coronarien aigu ST à la lumière des dernières recommandations. Le conférencier a fait savoir, dans le sillage de son intervention, que 49 cas de thrombolyse ont été réalisés à l’EPH de Jijel sur des malades présentant principalement pour signe majeur la douleur.

L’âge moyen des malades pour lesquels ces thrombolyses ont été réalisés, dont 5% sont des femmes et 95% des hommes, est de 60 ans, selon le conférencier. Le Dr Boudjit, un autre spécialiste en anesthésie réanimation, venu du CHU de Constantine, a évoqué dans son intervention le diagnostic et la prise en charge de l’OAP, précisant que 20% des motifs de consultation des personnes âgées de 75 ans et plus au service des urgences médicales sont dus à des insuffisances respiratoires. « Les sujets concernés présentent généralement des pathologies cardiaques sous adjacentes », note le conférencier. « L’embolie pulmonaire, diagnostic et prise en charge », est le thème d’une autre communication présentée par un anesthésiste réanimateur, le Dr Rahmoune, en l’occurrence, lequel a rappelé que cette pathologie reste encore mortelle en dépit de progrès enregistrés dans ce domaine. Le Dr Bouferroum, médecin interniste exerçant dans un cabinet privé, à Taher, est intervenu pour s’étaler sur les urgences hypertensives qui restent, selon lui, un sujet d’extrême urgence qui représente 3% des cas d’admission aux services des urgences médicales.

En deuxième séance de ces journées, les Dr Kitouni, et Ali Khodja, des internistes du CHU de Constantine, ont présenté des communications liées aux thèmes de l’ischémie aigue des membres inférieurs, avant qu’un débat ne soit ouvert pour l’assistance. L’insuffisance cardiaque est le dernier thème des ces journées qui ont vu les Pr. Meddour et Roula, respectivement spécialistes en cardiologie et en médecine interne, intervenir pour faire des exposés sur « la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à la lumière des dernières recommandations » et « l’insuffisance cardiaque chez le diabétique ». En avant clôture, un film documentaire, pas sur la cardiologie, mais sur les charmes et les attraits de la corniche jijelienne, pour reprendre les termes du docteur Bouferroum, a été présenté à l’assistance. Soigneusement réalisé par Melle Boukhedenna, le documentaire en question n’a pas manqué de vanter les mérites touristiques de la région.



Par Rami Zouikri

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 14:08



Ils favorisent l’émergence du sida : les hôpitaux rejettent des milliers de tonnes de déchets sans précaution - La Tribune - Algérie - 25/12/2008

Les Déchets des Activités de Soins à Risque Infectieux (DASRI) sont un véritable danger public en Algérie. Les hôpitaux de tout le pays rejettent chaque jour des milliers de tonnes de déchets infectés, exposant ainsi la santé des citoyens à de graves risques de contracter des maladies dangereuses. «C’est une situation terrible à laquelle il faut vraiment remédier. Nous devons gérer le risque de ces déchets que l’on rejette inconsciemment en plein air», nous a confié, hier à ce sujet, le professeur Soukhal en marge de la journée de sensibilisation sur les «droits des personnes vivant avec le VIH» organisée par l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF) à l’Institut Pasteur de Sidi Fredj.

A cette occasion, le Pr Soukhal a présenté une communication portant sur la sécurisation de la filière d’élimination des DASRI dans les centres de prélèvements et les laboratoires. Pour notre interlocuteur, les DASRI sont un problème de santé publique puisqu’ils favorisent l’émergence de maladies incurables, à l’image du sida. D’autant plus que les hôpitaux algériens ne disposent pas actuellement de matériel spécialisé pour le tri des déchets à risque. Le même constat est à dresser pour les structures privées. Ces dernières ne répondent pas, elles non plus, aux normes internationales exigées en matière de traitement de différents déchets et de leur évacuation. «Il faut savoir que, pour chaque lit d’hôpital, il y a un kilo de déchets par jour. Les personnels de la santé sont les premiers à être infectés. Mais le danger pèse sur tous les citoyens», affirme le Pr Soukhal qui précise au passage que les autorités sont «conscientes de la nécessite d’un plan d’action pour le traitement et la récupération de ces déchets».

Pour ce faire, il est urgent, selon le Pr Soukhal, de mettre en application la réglementation de 2003 qui oblige tous les hôpitaux, privés comme publics, à se doter de collecteurs dédiés aux DASRI, avec des emballages de couleur jaune, et ce, afin de sécuriser ces déchets, notamment les PTC (piquant, tranchant, coupant) qui peuvent carrément mettre en péril la vie des citoyens. Notons par ailleurs que, chaque année, on enregistre près de 28 000 tonnes de DASRI en Algérie. Quant aux déchets de soins sanitaires (DAS), ils seraient plus de 62 000 tonnes à être déversées annuellement dans nos poubelles.

Le danger est tel que le ministère de la Santé a diffusé une instruction, datée du 8 août 2008, dans laquelle il appelle toutes les composantes du secteur sanitaire à assumer leurs responsabilités et à s’engager avec sérieux, sous peine de sanction, dans l’élimination des DASRI et des DAS. Sur un autre chapitre, il est à signaler que le problème du dépistage a été largement évoqué au cours de cette journée de sensibilisation organisée par l’AAPF. Selon plusieurs intervenants, les CHU ne déclarent pas les cas de VIH pour la bonne raison qu’une procédure bureaucratique empêche de le faire. En effet, seul le Laboratoire national de référence (LNF) est à même de diagnostiquer la présence du VIH et de déclarer les cas prouvés. Cette centralisation nuit beaucoup à la lutte contre le sida puisque, chaque année, des centaines de personnes vivant avec le VIH sont de cette façon ignorées.

D’autre part, les participants à cette journée de sensibilisation ont appelé à lutter efficacement contre la stigmatisation des séropositifs qui se voient souvent exclus des soins au niveau des hôpitaux. La surveillance épidémiologique accuse de nombreuses défaillances dans notre pays. Pour preuve, aucune enquête de séro-surveillance sentinelle (ESSS) n’a été réalisée en cette année 2008. Il est donc impossible de savoir si la prévalence au sida a augmenté ou pas chez les populations à risque (femmes enceintes, travailleuses du sexe, etc.). Selon un responsable du ministère de la Santé, il faut attendre l’année prochaine pour qu’une véritable enquête nationale sur le sida voie le jour. C’est à croire que la lutte contre cette épidémie qui décime l’humanité ne préoccupe plus personne dans ce pays. A quand enfin une réelle prise de conscience ?

Par Abderrahmane Semmar

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 23:24

D

’une capacité de 80 lits pour le service de pédiatrie, 42 pour la chirurgie infantile et 80 autres pour la gynécologie obstétrique, cette structure sera réceptionnée au plus tard au mois de mars de cette année.

Le projet de l’hôpital de gériatrie (hôpital des personnes âgées) en construction à El-Bez sera désormais transformé en un hôpital mère-enfant. C’est ce qu’on a appris du docteur Rédha Lehtihet, directeur de la santé, de la population et des réformes hospitalières de la wilaya de Sétif. Selon notre interlocuteur, la nécessité d’en finir avec les opérations de bricolage au niveau de l’unité mère-enfant du CHU Saâdna-Abdenour a motivé les décideurs au niveau du département de Saïd Barket pour transformer la structure, qui devrait abriter la gériatrie et dont le taux d’avancement avoisine les 90%, en un hôpital de pédiatrie et maternité.

D’une capacité de 80 lits pour le service de pédiatrie, 42 pour la chirurgie infantile et 80 autres pour la gynécologie obstétrique, cette structure, qui sera réceptionnée au plus tard au mois de mars de l’année en cours, mettra fin au calvaire qu’endurent les malades et le personnel médical et paramédical dans la deuxième wilaya du pays de par le nombre de ses habitants. Outre les services précités, la nouvelle structure comportera un service des urgences médicales et chirurgicales, un autre pour les consultations, la réanimation et un service de radiologie équipé de moyens très sophistiqués. Ce dernier aura, selon le directeur de la santé, son propre scanner. Les responsables ont aussi prévu un service de chirurgie dentaire. Par ailleurs, notre interlocuteur nous a rassuré que l’hôpital de gériatrie sera implanté au niveau du site abritant actuellement la maternité. “Il ne faut pas parler de renonciation au projet de gériatrie. Il faut noter que ce dernier sera implanté incessamment au niveau de la ville de Sétif. Nous avons jugé qu’il était grand temps de mettre fin aux problèmes de l’ancienne structure qui n’honore guère le secteur”, nous a déclaré le Dr Lehtihet. “La structure actuelle est dans un état lamentable. Je dirai même qu’elle est ingérable car elle n’est pas fonctionnelle. Les opérations de réhabilitation n’étaient que gaspillage d’efforts, de temps et d’argent”, a renchéri notre interlocuteur qui voit que régler le problème de l’actuel hôpital mère-enfant est une priorité, voire une urgence. Pour ce qui est du statut du nouvel hôpital, le DSP nous a affirmé que l’essentiel c’est ouvrir cette structure le plus tôt possible.

“Il importe peu que cette nouvelle structure soit un EHS qui aura son propre staff administratif et son indépendance financière ou une unité du CHU, le plus important pour nous, c’est qu’elle ouvre ses portes le plus tôt possible”, dira notre interlocuteur.

Pour régler le sempiternel problème de gynécologues, nous avons appris que la faculté de médecine de Sétif entamera à partir de cette année la formation de résidents en gynécologie obstétrique. Le premier responsable du secteur voit que la formation à l’université Ferhat-Abbes de Sétif est le seul moyen pour mettre fin à ce problème qui perdure depuis des années.


Faouzi Senoussaoui, Liberté
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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 23:14


L’Algérie profonde (Mardi 13 Janvier 2009)

Une première à Sétif
Dix greffes de cornée au CHU de Saâdna
Par : F. Senoussaoui

Le professeur Chachoua Louiza, médecin chef du service d’ophtalmologie de l’hôpital Parnet (Alger) a dirigé dans la matinée d’avant-hier des interventions chirurgicales pour l’implant de cornées. En effet, 10 malades âgés entre 21 et 60 ans, dont cinq femmes et cinq hommes, ont bénéficié de ce précieux implant qui va leur rendre la vue. En effet, le nouveau bloc opératoire du service d’ophtalmologie du CHU Saâdna Abdennour a connu la première greffe de cornée à Sétif. “Sur les 28 malades enregistrés au niveau du service d’ophtalmologie pour bénéficier de cette greffe, dix se sont présentés après avoir été convoqués et ont subi l’intervention”, s’est réjouie Mme Fouial Souad directrice de l’unité ORL du CHU. “Nous sommes en retard par rapport à d’autres wilayas, mais je tiens à souligner qu’à partir de ce jour, nous allons rattraper le retard enregistré et nous allons bientôt entamer d’autres opérations à savoir le décollement de la rétine, l’implant cochléaire et la greffe de rein. C’était une question de plateau qui ne répondait pas aux normes internationales de l’OMS. Maintenant tout est rentré dans l’ordre et nous allons retrousser nos manches”, dira le professeur Soualili qui n’a pas manqué de dire que cet exploit est dédié à la population de Gaza.

F. Se

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 20:46

référence : http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-12-31/59264.html


MALADIES CHRONIQUES
8 millions d’Algériens sont atteints
31 Décembre 2008 - Page : 24

 


Les associations ont insisté sur la prise en charge préventive de ces maladies.

Le réseau des associations des malades chroniques tire la sonnette d’alarme. Abdelhamid Boualègue, coordinateur du réseau, qui regroupe huit associations, a, dans une conférence de presse animée hier à El Moudjahid, relevé la souffrance des malades dans les structures hospitalières. Les maladies chroniques constituent aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Les intervenants à cette rencontre ont tous insisté sur la prise en charge préventive des maladies chroniques. Le représentant de l’association des insuffisants rénaux s’inquiète de la situation de ces malades. «L’hépatite B et C guettent ces malades», a-t-il prévenu avant d’avancer le taux de 40% des dialysés, au nombre de 13.000, en sont atteints. Il indique aussi que 6 millions de malades chroniques sont menacés par la maladie de l’insuffisance rénale. Sur la prise en charge des insuffisants rénaux, dont le nombre augmentera pour atteindre les 20.000 cas d’ici cinq années, le conférencier informe qu’un malade coûte à l’Etat 200.000DA par mois alors que la greffe est évaluée à 1.200.000DA. Dans ce sens, le Dr Benachenhou, membre du réseau, estime qu’il faut passer à la vitesse supérieure et travailler en amont avec les hypertendus et les diabétiques pour réduire le nombre d’insuffisants rénaux, mais surtout privilégier la prévention. «Il faut élaborer une politique de prévention, d’information et de sensibilisation solide», a-t-il plaidé.
De son côté, la présidente de l’association Nour Doha d’aide aux personnes atteintes de cancer, Mme Samia Gasmi, souhaite que les cancéreux soient pris en charge dans l’immédiat citant, entre autres, le problème de la procuration de médicaments. La lutte contre le cancer en général s’exprime, explique l’intervenante, à travers de nombreuses actions sur le terrain, telles que les campagnes de sensibilisation pour la prévention et le dépistage de la maladie à l’échelle nationale. Sur ce point, elle estime que la prévention ne se fait suffisamment plus, particulièrement dans les régions de l’intérieur et du sud du pays. S’agissant du vaccin contre le cancer du col de l’utérus, dont le coût est de 30.000DA l’ampoule, Mme Gasmi dira qu’il n’est pas encore disponible en Algérie.
Par ailleurs, le président du réseau a regretté l’«absence» du ministère de la Santé qui n’a, dit-il, engagé aucune action avec les associations des malades. «Seul le ministère du Travail oeuvre avec nous en concertation et d’une façon régulière», a précisé M.Boualègue et de poursuivre qu’il faut que les associations soient acceptées en tant que partenaires. En un quart de siècle (1971-2007), une recrudescence critique des maladies chroniques a été enregistrée en Algérie. Selon les chiffres, elles ont représenté en 2007, 60% du nombre global des maladies non transmissibles recensées dans le pays, contre à peine 15% en 1971. Ils sont aujourd’hui plus de 8 millions de malades chroniques en Algérie.

Naïma HAMIDACHE

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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 22:34

1ère journée de diabétologie à Jijel

Les risques cardiovasculaires en débat

L’association des praticiens de la wilaya de Jijel, en collaboration avec la direction de la santé, a organisé, jeudi dernier, à la salle de conférences de l’université Mohamed-Seddik Benyahia, sa première journée de diabétologie.



Cette manifestation scientifique a été aussi concoctée avec le concours d’une douzaine de sponsors, principalement des laboratoires pharmaceutiques qui, à l’occasion, ont programmé des stands pour exposer les produits traitant les affections liées au diabète. Le thème retenu pour cette journée, fort instructive, concerne le diabète de l’enfant et de l’adolescent, ainsi que les facteurs de risques cardiovasculaires. Avec près de 200 participants, la journée de diabétologie de l’association, présidée par le Dr Abdelhamid Boufferoum, a réuni des spécialistes activant au niveau de Jijel et les CHU de Constantine, Sétif et Batna.

Le Pr. Malek du CHU de Sétif a présenté les avancées thérapeutiques dans le diabète de type 2, alors que le Pr. Bouderda du CHU de Constantine s’est étalé sur la prise en charge du diabète de type 1. Les perspectives thérapeutiques du diabète de type 1 et l’auto-surveillance glycémique chez le diabétique de type 2 ont été au centre des communications de, respectivement, Dr Mallem (CHU de Batna) et Dr Zaâmouche (CHU de Constantine). Après un débat, suivi par une pause-café, les travaux ont repris avec des communications du Pr. Roula du CHU de Constantine (La néphropathie diabétique), le Dr Bouferroum, interniste à Jijel (Les facteurs de risques cardiovasculaires) et le Pr. Benabbès du CHU de Constantine (La dyslipidémie). En marge des travaux, le Dr Dia Eddine, membre du comité d’organisation, dira que le diabète touche actuellement près de 9% des sujets algériens âgés de plus de 30 ans.

Et d’ajouter : « Certes, le diabète de type 2 qui se traite par comprimé est le plus fréquent, néanmoins, celui de type 1, qui touche le sujet jeune (moins de 30 ans) et qui se traite par l’insuline, ne cesse de croître ». Expliquant les facteurs favorisant l’apparition d’un diabète, notre interlocuteur précisera que même si le facteur le plus connu est l’obésité, les autres sont l’hérédité, la sédentarité et le changement des habitudes alimentaires qui s’occidentalisent au détriment du régime méditerranéen reconnu plus sain. Le diabète, apprendrons-nous, est la première cause de cécité chez le sujet de moins de 60 ans, des amputations du pied, en dehors des périodes de guerre, et de l’insuffisance rénale terminale.

En outre, 42% des dialysés se traitant au niveau des services publics de la wilaya de Jijel sont des diabétiques. Ces derniers, notera le Dr Bouab, sont interdits de greffe de rein, sauf dans le cas d’une double greffe (pancréas et rein).



Par Fodil S.




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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 02:59
Liberté
L’Algérie profonde (Mercredi 03 Décembre 2008)

Santé mentale à Tizi Ouzou
Des malades livrés à la rue
Par : KOCILA TIGHILT

Pour beaucoup, la consultation chez le psychologue n’est pas de mise dans nos régions ; cela demeure encore tabou

Ces malades, on les retrouve quelquefois dans nos rues, souvent abandonnés par les leurs, livrés à eux-mêmes. On n’a qu’à faire le tour du chef-lieu de wilaya ou des chefs-lieux communaux pour se rendre compte de ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur à côté de la mendicité. Existe-t-il un organisme de prise en charge sociale pour ces malades ? Existe-il une assistance pouvant agir sur le terrain afin de leur apporter une aide effective ?
Où commence le champ d’action des services sanitaires publics et où se termine la responsabilité des parents, qui pour certains ont du mal à accepter l’aliénation de l’un des leurs ? Un problème très apparent, notamment dans les localités isolées de cette wilaya où la prise en charge ne semble pas importante. Une unité d’écoute et de suivi vient d’ouvrir ses portes à Aïn El Hammam. Sa première mission, écouter et faire dans la prévention. Mais qu’en est-il des malades qui souffrent quelquefois sans aucune médication ?
Pour un médecin du CISM (Centre intermédiaire de santé mentale) d’Aïn El-Hammam, cette catégorie de patients est hors de notre portée. La plupart sont issus de familles fragiles, pauvres et comptant plusieurs malades mentaux à leur charge.
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que les médicaments, sur ordonnance, sont servis gratuitement par nos soins. Les cas les plus délicats sont orientés vers le CHU ou vers l’hôpital psychiatrique d’Oued Aïssi, à Tizi Ouzou.  “Des malades errants” que les services médicaux ont du mal à prendre en charge, faute d’une orientation efficace vers les centres de santé. “Un médecin ne peut pas, à lui seul, gérer la situation.” “Il faut que le suivi débute de la cellule familiale, d’une association ou d’un organisme d’État, comme le service social de la commune…”.
C’est un mal qui interpelle la société dans son ensemble afin d’établir des relais adéquats, car ces aliénés ouvrent sûrement droit à un soutien réel, à une aide concrète. Il faudra bien prévenir les dérives souvent dues au laisser-aller des familles. Si certains ont investi nos ruelles, à côté des mendiants, d’autres restent cloîtrés chez eux, enfermés et battus, loin de la lumière du jour. Quelle est leur situation ? Personne ne peut dresser de constat faute de coordination. Où se place le travail des services sociaux au niveau des APC ? Le champ d’action de ces derniers se limite malheureusement à la distribution des denrées alimentaires ! Pour nos interlocuteurs, des médecins en particulier, un travail collectif s’impose, notamment en multipliant les cellules d’écoute au niveau des maisons de jeunes, des associations et autres structures d’accueil.
Selon une étude, la frange des jeunes reste sensiblement touchée par ce phénomène ; nombreux sont ceux qui souffrent de troubles psychologiques, notamment dans les zones isolées. Des maux dus essentiellement au chômage endémique, au manque de loisirs, aux problèmes familiaux, aux carences de toutes sortes… ce qui conduit souvent vers des actes dramatiques comme le suicide, la consommation de drogue, la dérive sociale, la délinquance, la fuite, la folie… Les chiffres avancés par les spécialistes font état de 5.000 jeunes Algériens, âgés entre 17 et 25 ans, souffrant de schizophrénie. Pour beaucoup, la consultation chez le psychologue n’est pas de mise dans nos régions ; cela demeure encore tabou.
Pour les jeunes que nous avons rencontrés : “Il n’y a que les fous qui vont voir un psychologue…”. Un malade mental ne dira jamais qu’il est malade. C’est pourquoi des cellules d’écoute existent au niveau de certains centres urbains, mais celles-ci sont rarement sollicitées.
Ce qui nécessite un travail de sensibilisation envers les familles des malades pour les inciter au recours à des consultations préventives et servir par-là même la bonne cause. 

KOCILA TIGHILT

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 02:57
Liberté
L’Algérie profonde (Mercredi 03 Décembre 2008)

Blida
Journée de sensibilisation sur les prélèvements d’organes
Par : K. Fawzi

“En Algérie, il y a 13 000 insuffisants rénaux et aujourd’hui, les dons ne se font  que par les vivants. Ce n’est pas une solution car ces donneurs sont très peu, c’est pour cela nous voulons créer une banque d’organes à l’échelle nationale car la demande est très forte”, c’est ce qu’a déclaré le Professeur Bouyoucef, chef de service en neurologie au CHU de Blida lors d’un débat organisé a la bibliothèque de l’hôpital Frantz-Fanon de Blida sur le prélèvement d’organes à partir d’un mort encéphalique.
Des professeurs venus de tout bord ont, lors de ce rendez-vous, longuement débattu le sujet. A cet effet, ils lancent un appel pour sensibiliser pas uniquement les médecins mais également le corps médical, les associations et de simples citoyens. Le professeur Benyoucef explique encore que les familles refusent qu’un quelconque prélèvement d’organes soit retiré du corps d’un de leur mort malgré l’existence d’une Fetwa qui date de 1985 de plusieurs hommes de religion tels El Karadhaoui ou encore El Boti pour ne citer que ces deux imminents Oulémas de notre siècle et qui autorisent et approuvent de telles pratiques pour sauver des vies humaines. Donc, la sensibilisation concernerait beaucoup plus les familles des morts puisque généralement, elles sont toujours réticentes et évoquent dans la plupart des cas la raison religieuse. “En 1985, il y a eu une Fetwa du haut conseil islamique qui a permis le don d’organes. En Arabie Saoudite où j’ai travaillé pendant quelque temps ; tous les matins, les néphrologues venaient nous faire signer des morts cérébrales. Donc la loi divine existe, la loi humaine existe, donc les gens n’ont rien à craindre”, explique le professeur qui par la même occasion lance un appel en direction de la population algérienne. Pour dire : “La générosité des Algériens est célèbre et elle a dépassé nos frontières. Il ne reste plus qu’un geste de la part des membres de la famille du mort”, a-t-il conclu.

K. Fawzi



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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 22:29

Le Quotidien d'Oran 01/12/2008

 

Les médecins du diabète s'organisent en réseau

par H. Barti

Un réseau local regroupant les médecins traitants du diabète est en train d'être mis sur pied à Oran, a-t-on appris hier en marge de la journée d'étude consacrée à cette pathologie et à ses complications dont les travaux se sont déroulés à l'Institut technologique de santé publique (ITSP). L'annonce a été faite par le professeur Belhadj de l'EHU d'Oran, également président du Comité national du diabète, qui a déclaré que l'activation de ce réseau «n'est qu'une question de quelques jours». Selon les médecins, l'intérêt d'un tel réseau réside dans le fait qu'il permettra une analyse actualisée des données relatives au traitement du diabète et, par ricochet, assurer une prise en charge optimale de la maladie. La communication du professeur Belhadj a justement porté sur les nouvelles recommandations préconisées par l'ADA (organisme spécialisé américain) à travers une étude publiée en octobre 2008. Les quelque 60 médecins participants à cette journée d'étude ont pu, grâce à ces nouvelles données, mettre à jour leurs connaissances, conformément à ce qui se fait actuellement dans les pays développés en matière de traitement du diabète. Des pays, est-il souligné, où l'efficacité de la prise en charge est désormais calculée en terme d'années de vie gagnées par le malade. Cette efficacité en Algérie, qui peut différer d'un centre de soins à un autre, précisent les médecins, peut facilement être vérifiée par les services de la direction de la Santé et de la Population, par une simple vérification de la liste des patients diabétiques admis en urgence au niveau des UMC.

Une deuxième communication a été présentée par le professeur Ayad sur le thème de la neuropathie diabétique. Parrainée par Bayer Schering Pharma, cette journée d'étude a été, pour rappel, organisée au profit des médecins des différents établissements de proximité de santé publique de la wilaya par la Maison du Diabète d'Oran et l'EPSP Front de Mer. Après les médecins, une autre journée d'étude sera programmée au profit des paramédicaux, ont annoncé les organisateurs à la clôture des travaux.
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