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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 22:07

Isγi
Tanina m'ad iyi taγeḍ
d nek i d aεṛḍi l-leḍyuṛ
lmakla-w ad am-t-mleγ
d aksum win ẓiden i lfatuṛ
llebsa-w ladγa teẓṛiḍ
d ccac yuraden lmeqsuṛ

Veux-tu m'épouser Tanina
je suis des oiseaux le plus sage
ma nourriture apprends que
c'est viande douce à manger
mon vêtement c'est n'est-ce pas
tulle blanc lavé et brillant
Mouloud Mammeri -Poèmes Kabyles Anciens


Vautour percnoptère

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 14:20





ay aẓerẓur urqim
ittunagen bγir aεwin
di tmurt utwil ur d-yeqim
Γewden abrid at tismin
la ttnejlin akken d lqim
ay teččamt a timdinin


Étourneau sansonnet
Originaire d'Europe, cet oiseau s'est étendu dans le monde entier.Étourneau sansonnet

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:16
Étourneau sansonnet (sturnus vulgaris)
 

Cc
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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 22:14

Tenna-yas timeṛqemt :
"ccbaḥa n tefsut d iγi
 ccbaḥa n iger d imγi
 ccbaḥa n unebdu t-tirni
 ccbaḥa n tegrest t-timessi"





Le Chardonneret est un trés beau oiseau, appelé chez les Iflisen Umellil (timerqemt en kabyle et  MAKNINE en arabe populaire), au masque rouge, noir et blanc. Son plumage est brun, rehaussé de jaune.
Il se plaît dans presque tous les milieux : parcs urbains,champs et jardins d’arbres fruitiers. Il est même présent au coeur de la ville. Néanmoins, il est absent des forêts et la mangeoire hivernale peut l’attirer à la recherche de graines de blé par exemple.

Voir El Watan : http://www.elwatan.com/Le-cri-d-alarme-du-chardonneret
Le cri d’alarme du chardonneret. Il ne s’élèvera jamais assez haut notre chardonneret pour échapper à la main vandale de l’homme. Prisé déjà sous la dynastie omeyyade en Syrie, le chardonneret a conquis les cœurs quand les hommes conquéraient les Etats. Les croisades ont permis au chardonneret d’accroître sa malheureuse renommée de chanteur hors pair instruite par le biais d’élevage toujours plus important. Aujourd’hui, nous sommes bien loin des croisades mais l’engouement attaché à l’espèce n’a fait que s’accentuer, mettant en péril sa survie en Algérie.

La danse du chardonneret

Le chardonneret est un oiseau de petite taille, entre 20 et 25 cm d’envergure, aux couleurs chatoyantes. L’adulte est paré de rouge écarlate, entouré de blanc et de noir, le dos et les flancs sont bruns et la queue est noire avec des taches blanches et le croupion est blanc. Quant aux ailes sont noires traversées par une grande bande d’un jaune vif. Le dimorphisme sexuel est peu marqué et seul le plumage rouge de la face qui passe derrière les yeux permet de distinguer le mâle de la femelle. Hormis sa parure qui aguiche, le chardonneret a la particularité d’avoir un caractère bien trempé : il est sociable et à la fois très farouche, surtout à la saison des nids. En effet, à la période nuptiale, les mâles n’hésitent pas à se disputer ou à s’en prendre à l’élue de leur cœur. Et si leurs cris gutturaux laissent coi quant à leurs intentions, il suffit de les voir bomber du torse et étirer une aile ou la queue pour comprendre qu’il s’agit là de leur technique de séduction. La femelle, « très à l’écoute », se dandine à gauche et à droite en attendant que monsieur lui fasse la becter… pour un apport de nourriture. Les préliminaires terminés, leurs danses finiront par la ponte de 4 à 6 œufs qui mesureront environ 20 x 14 mm. Tout cela deux à trois fois par an. Un réseau installé, depuis peu en Algérie, permet de répondre à une forte demande française et belge de chardonneret. Et pour cause, le chardonneret a de grandes facultés à assimiler tous les répertoires de ramage, et leur virilité dans la fécondation des canaris de race est particulièrement appréciée. A tel point qu’aujourd’hui, il est classé parmi les espèces en danger. Un danger qui se mesure déjà en Europe puisque leur population a considérablement diminué, pour avoisiner les 23 à 57 millions d’individus. D’abord, l’usage extensif de pesticides à appauvri les ressources alimentaires du chardonneret qui trouve donc de moins en moins de graines. Et puis, s’agissant d’un ornement apprécié depuis le début du XXe siècle, le chardonneret a été capturé à grande échelle. En Algérie, il est possible d’ajouter à la liste des menaces, son braconnage excessif pour des raisons mercantiles. Un commerce mené par des éleveurs, mais surtout par des chasseurs peu scrupuleux qui piègent les oiseaux à la glu ou les attrapent avec des filets. Le chardonneret blanc coûte 10 000 euros. Le chardonneret classique peut coûter entre 500 et 50 000 DA. Le chardonneret a pratiquement disparu de la région est du pays qui est pourtant sa région privilégiée. Pratiquement inexistant d’Est en Ouest, c’est au Maroc que la filière a poussé les frontières et capture donc le chardonneret pour le revendre sur les étals du marché de Boumaâti à El Harrach. A la barbe des autorités qui ont pourtant interdit la détention, le transport et la vente du chardonneret. Une loi non appliquée qui n’aura même pas dissuadé les chasseurs de limiter leurs activités mercantile.
Par Zineb A. Maiche


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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 22:02
source: http://jinka.wordpress.com/

Ici un autre beau oiseau de la region des Iflisen Umellil (Kadiria) , protégée en Algérie,le huppe fasciée, appelée chez nous TIBBIB.


Yenna-yas tibbib
 "ṭṭmaε issexṣaṛ ṭbaε
  lkerc ibeṭṭu d waḥbib
  ṛuḥ ay alγem di talwit
  tibbib ad imet d aγṛib"



Huppe fasciée


 

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 21:25
DDK 08 Nov 2008

Parc national du Djurdjura
Des projets pour protéger la réserve naturelle
En plus de son rôle dans la Protection de la faune et du patrimoine forestier s’étendant sur des centaines d’hectares, la direction du Parc national du Djurdjura essaye d’innover en prenant des initiatives en faveur des populations des villages situés à proximité de l’espace naturel protégé par la loi.

Ainsi, à l’instar des autres secteurs de la réserve de biosphère, celui de Boghni compte bien s’investir pour faire participer les citoyens dans des projets d’utilité publique, mais aussi faire en sorte que leur cadre de vie soit amélioré. De ce fait, il est question selon le plan établi par les responsables du parc, d’aider les villageois à se lancer dans les cultures maraîchères, dans l’arboriculture et dans l’élevage.

Toutes les communes situées en amont des grands centres urbains du sud de la wilaya, en l’occurrence Aït Bouaddou, Assi Youcef et Agouni Gueghrane, devront en principe bénéficier de plants fruitiers dans la première étape du projet.

Leur distribution s’effectuera à travers les villages dès que les quantités demandées seront disponibles, toutefois après les recensements qui seront établis pour situer les besoins. Ce rapprochement avec les villages constitue une manière pour les responsables du parc d’éviter les situations conflictuelles avec les riverains, d’autant plus que des empiétements sont souvent signalés à la limite du parc du Djurdjura.

Par ailleurs, sur un autre registre, le site touristique de Tala Guillef qui comprend des infrastructures hôtelières abandonnées depuis l’événement du terrorisme, verra cette année l’installation des bâches à eau sur les principaux accès donnant sur le massif forestier, d’autant plus que celles-ci peuvent être reliées à des cours d’eau. En lançant ce genre de projet, il est question de lutter contre les incendies de forêts et de créer un espace de reboisement du chêne.

Enfin, il faut signaler que la RN30 reliant la ville de Boghni à la station de Tala Guillef a fait l’objet d’une grande opération d’élargissement de la chaussée et d’un revêtement en tapis butimineux et ce dans la perspective de relancer le tourisme de montagne dans la région.

M. Haddadi

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 21:56

source: Jour d'Algérie

Espèces animales menacées de disparition

Arrêter la saignée et reconstituer les niches écologiques

Les différentes agressions subies par les milieux naturels en Algérie risquent de se prolonger par une menace sérieuse contre l’existence même de certaines espèces végétales et animales qui font jusqu’à présent le joyau de la biodiversité du pays.

Même si depuis le milieu des années 1980 des textes législatifs ont été élaborés pour protéger le patrimoine naturel algérien – non seulement en énonçant des clauses coercitives, mais également en mettant en place des structures spécialisées dans la défense et la promotion de la biodiversité – la réalité du terrain contraste étrangement avec cette politique initiée par les pouvoirs publics sur proposition des milieux scientifiques et universitaires.

La déforestation continue des massifs montagneux, les différentes formes de pollution des milieux d’habitat de la faune, le processus d’urbanisation et les différentes interventions anthropiques en milieu rural ont eu raison de certaines niches écologiques où évoluaient et où étaient abritées des espèces animales autrefois abondantes.

Le patrimoine faunistique national ne cesse ainsi de se dégrader au fil des jours à tel point que certaines espèces familières à l’homme et vivant dans son entourage immédiat se sont volatilisées en quelques années. Le gouvernement, conscient de la menace de disparition complète qui pèse sur certaines espèces animales, entend prendre sérieusement en charge ce très complexe problème en adoptant une ordonnance en juillet 2006 portant sur les mesures de protection des espèces animales en voie de disparition dans les différentes zones écologiques d’Algérie. En effet, le constat d’une baisse graduelle de la fréquence de certaines espèces dans des milieux où ils évoluaient habituellement – biotopes – a été fait il y a plusieurs années. Du garde-forestier jusqu’au simple flâneur, en passant par la corporation des chasseurs et des passionnés de la nature, tout le mode a pu s’apercevoir de la régression des espaces vitaux où, naguère, pullulaient tritons, grenouilles, hérissons, perdreaux et autres curiosités animalières. Dans les forêts, les maquis, les mares, les lacs et autres milieux de vie, le nombre et les espèces d’animaux ne font que reculer. Un déséquilibre écologique est à craindre, particulièrement lorsqu’on sait à quoi sont réduits les tissus forestiers au cours de la décennie de terrorisme et de lutte antiterroriste. Dans un grand nombre de bois, il n’y a que le sanglier et le chacal qui manifestent leur présence, parfois même d’une façon insolente et dangereuse. L’ordonnance n°06-05 du 15 juillet 2006  dresse une liste non exhaustive d’animaux menacés de disparition tout en précisant que ladite liste «peut être étendue à d’autres espèces animales menacés de disparition par voie réglementaire». Les animaux ciblés par cette loi sont «les espèces de faune sauvage dont l’existence en tant qu’espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d’extinction et qui, de ce fait, font l’objet de mesures de protection et de préservation particulières». Trois classes animales sont touchées par ces mesures de protection et de préservation: les mammifères (mouflon à manchettes, oryx, cerf de Barbarie, hyène rayée, cinq variétés de gazelle, le fennec, le guépard, le chat des sables et l’addax), les oiseaux (ibis chauve, erismature à tête blanche, faucon crécerelle, faucon pèlerin et trois espèces d’outarde) et les reptiles (tortue grecque, fouette-queue et varan du désert).

Protéger l’animal et son biotope

La loi sur la protection des animaux en voie de disparition s’appuie sur les articles de la Constitution qui portent sur la préservation et la protection de l’environnement, sur la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction signée à Washington le 3 mars 1973 et à la quelle a adhéré notre pays en décembre 1982, et enfin, sur la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage faite à Bonn le 23 juin 1979  et approuvée par l’Algérie en mars 2005. «La chasse des animaux mentionnés sur la liste fixée à l’article trois de la présente ordonnance est interdite par tout moyen», précise le texte réglementaire, qui ajoute que sont également interdits «la capture, la détention, le transport, la naturalisation et la commercialisation des animaux ou parties d’animaux d’espèces menacées de disparition».

La seule dérogation à cette mesure coercitive demeure l’utilisation de spécimens de ces animaux à des fins scientifiques ou de reproduction pour repeuplement.

Pour coordonner la politique de préservation et de protection d’espèces animales menacées de disparition, le gouvernement met en place une commission présidée par le ministre chargé de la chasse, autrement dit, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural. Cette commission sera consultée sur «toutes les questions relatives à la situation générale de ces espèces, leur protection et leur préservation».

Il est également prévu la délimitation des aires dans lesquelles subsistent les animaux menacés de disparition, leurs espaces de reproduction et leurs zones de repos. Dans ces périmètres, il sera procédé à l’observation et à l’évaluation des effectifs des espèces concernées ainsi qu’au suivi de leur reproduction/multiplication. Sur ces questions, un rapport annuel devrait être élaboré et adressé au ministre de l’Agriculture par la commission spécialisée. Les clause répressives de la nouvelle réglementation précisent que les contrevenants – ceux qui seraient tentés par le braconnage des espèces classées comme étant menacées de disparition – sont passibles d’une peine d’emprisonnement d’un an à trois ans et d’une amende de deux cent mille à cinq cent mille dinars. En cas de récidive, la peine sera doublée. Le texte n’omet pas de souligner que même les complices seront punis d’emprisonnement et contraints à payer une forte amende. Il s’agit de toute personne ayant permis, facilité, aidé ou contribué, par quelque moyen que ce soit, à la chasse ou à la capture, la détention, le transport et la commercialisation sur la ou parties d’animaux mentionnés sur la liste fixée à l’article 3 de l’ordonnance.

Pour une meilleure politique d’aménagement du territoire

Les dysfonctionnements des systèmes écologiques et environnementaux en Algérie ont atteint un tel degré de menace sur les ressources naturelles et les équilibres spatiaux qu’ils risquent même de compromettre la vie des générations futures. Le paradoxe pour l’Algérie – et pour un grand nombre de pays en développement – est de subir les retombées et les tares du monde moderne sans qu’elle puisse en goûter aux doux fruits : l’urbanisation effrénée et anarchique a déstabilisé le cadre de vie des citoyens victimes de l’exode rural et du chômage; les monticules de décharges sauvages se multiplient à vue d’œil sans soulever une indignation particulière; les cimenteries, dont certaines sont implantées au cœur de la ville et dont la production ne nous dispense pas de l’importation, sont trop polluantes car techniquement mal gérées ; le couvert forestier se réduit en peau de chagrin sous les coups de boutoir des pyromanes et délinquants de tous bords. La dégradation du couvert végétal  a induit des phénomènes négatifs en chaîne: dérèglement de l’écoulement des eaux (inondations), tarissement des sources de résurgence où s’abreuvaient les animaux sauvages et domestiques, diminution de l’offre fourragère dans les pâturages naturels, envasement des barrages d’eau et réduction des produits ligneux (bois et liège) et sous-produits forestiers (plantes médicinales, aromatiques, tanin…). La prise de conscience par les spécialistes et les pouvoirs publics du grave danger qui pourrait mettre en péril l’équilibre général du territoire a donné naissance à l’idée d’un schéma d’aménagement qui intégrerait les données physiques et biotiques des différentes zones du pays (littoral, monts du Tell, Atlas saharien, système oasien et zones arides du Sahara) à la composante humaine et à l’activité économique de ces territoires. Les aires et zones désignées comme étant des périmètres d’habitat, de reproduction ou de repos des espèces animales proposées à l’action de sauvegarde sont également protégées, puisque «tout usage, activité, construction ou établissement non expressément autorisé» est interdit. Toute infraction à cette disposition entraîne une peine d’emprisonnement et une amende à l’encontre du contrevenant. Participant des grands équilibres de la nature et des sources de la biodiversité, la faune et la flore sont menacées dans notre pays par une politique de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme qui ne s’est ouverte à la donne écologique et environnementale qu’au cours de ces dernières années. L’avancée du béton sur des terrains agricoles, les défrichements délictueux et anarchiques des espaces forestiers, les incendies de forêts, la pollution des sources et des espaces de nourriture, sont, entre autres, quelques facteurs qui mettent à mal, sinon annihilent, des centaines de niches écologiques.

Un arsenal de lois et un déficit d’application

D’autres lois et règlements censés défendre la nature et les patrimoines naturels – loi forestière, code des eaux, loi sur la chasse, sur l’environnement – ont existé par le passé et sont toujours en vigueur. C’est visiblement leur application sur le terrain qui pose problème comme pour une grande partie de la législation algérienne. Il y a aussi, il faut le souligner, le manque de coordination entre les services et les directions concernés. Alors que la protection de la nature sous toutes ses formes doit être une préoccupation de tout le monde – commune, wilaya, directions techniques et instituts chargés de la protection –, la réalité du terrain est beaucoup plus nuancée puisqu’on re-trouve souvent une seule institution sur laquelle sont braqués tous les regards et qui patauge dans de pires difficultés pour des résultats pas toujours brillants. Il faut souligner aussi que l’état de délabrement dans lequel se trouve la forêt algérienne après plus d’une décennie d’une guerre qui ne dit pas son nom a presque annihilé toutes les énergies et abattu les volontés qui étaient à l’avant-garde de la protection de la nature et de la promotion des valeurs de l’environnement. L’espoir d’une réhabilitation des espaces forestiers après les mesures prises pour le repeuplement et la régénération des forêts algériennes, y compris dans le programme Hauts Plateaux lancé en 2006, est naturellement accompagné de l’espoir de voir se reconstituer et se multiplier les différentes niches écologiques, sources de biodiversité.

L’Algérie a, depuis l’Indépendance, élaboré de beaux textes réglementaires et législatifs relatifs au domaine de l’environnement, de même qu’elle a signé toutes les conventions internationales y afférentes. Mais, en matière de mise en œuvre sur le terrain, il y a loin de la coupe aux lèvres. Même s’il y a lieu de prendre acte de certaines initiatives – certes très cloisonnées dans leurs secteurs respectifs – force est de constater que le meilleur des investissements n’est visiblement pas encore à l’œuvre : la formation du citoyen par l’école et par une culture environnementale conséquente à tous les niveaux.

Dans une économie rentière comme la nôtre, qui installe les solutions de facilité dans les esprits et donne l’illusion d’une richesse inépuisable, c’est de révolution des mentalités qu’il s’agit pour faire prendre conscience aux citoyens et aux autres segments de la société civile du danger qui guette notre environnement immédiat et celui aussi qu’on léguera à nos enfants.                        

Par Saâd Taferka

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 23:27
 Source: Liberté
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L’Algérie profonde (Lundi 03 Novembre 2008)

PARC NATIONAL DU GOURAYA (BÉJAÏA)
Une réserve de biosphère à protéger
Par : KAMEL OUHNIA

Ses 11,5 km de côte méditerranéenne constituent l’un des principaux atouts qui justifient la particularité de la région de Béjaïa, connue et reconnue pour sa beauté exceptionnelle. Ce réservoir de biodiversité, qui recèle en son sein des monuments historiques et archéologiques inestimables et des sites pittoresques inégalables, figure aussi dans la nomenclature des réserves mondiales  de la biosphère.

S’étendant sur une superficie de 2 080 ha, le Parc national du Gouraya (PNG) est une aire protégée créée par décret n°84/327 du 3 novembre 1984. Patrimoine historique et touristique par excellence, il renferme des richesses faunistique et floristique incommensurables. Un vaste massif forestier, surplombant le golf de Béjaïa, couvre une grande partie du parc et regorge de sources d’eau pure et naturelle. En dépit des coups durs que subit de plein fouet le PNG, à l’image de ces actes d’incivisme entraînant la dégradation du site, celui-ci constitue un pôle d’attraction incontournable pour les visiteurs de la capitale des Hammadides. C’est grâce aux efforts que déploie quotidiennement l’équipe dirigeante du PNG, à sa tête le dynamique Ali Mahmoudi, directeur du parc, que cette réserve naturelle a pu s’assurer une surveillance écologique et préserver son biotope.
Pour M. Mahmoudi, le développement de l’écotourisme reste le meilleur moyen de permettre à Béjaïa et à sa région une croissance économique durable. C’est dans cette optique d’ailleurs que ce responsable a pris cette louable initiative qui consistait à doter le PNG de quatre infrastructures d’accueil, à savoir : Un écomusée central au siège du PNG, un musée de géologie situé au Bois Sacré, sur les hauteurs de la ville, un musée des savoir-faire locaux au niveau du lieudit 13 Martyrs et enfin un autre écomusée des zones humides implanté près du lac Mézaïa qui se trouve dans l’enceinte du parc d’attraction de la ville de Béjaïa.
L’équipe du PNG, qui veille vigoureusement à la préservation des différents sites y existants, s’est chargée d’accomplir trois missions principales : les activités de protection qui consistent à gérer les dossiers du contentieux (suivi de tous les délits, délits et infractions constatées sur le terrain), la protection de la faune et de la flore, et le suivi de la pépinière et autres travaux de mise en valeur. La seconde tâche se rapporte aux actions de sensibilisation et d’éducation environnementales (intégration des populations riveraines, communication et information, accueil et orientation…). Enfin, la troisième activité est relative aux travaux de recherche s’effectuant sur la biodiversité, le développement durable et la surveillance écologique du territoire.

RICHESSES FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE DU PNG
Selon le directeur du PNG, le Gouraya est le dernier contrefort de ce qui est appelé chaîne calcaire kabyle. Il s’avance brusquement dans la mer et forme l’extrémité occidentale du golf de Béjaïa. Très riche en espèces animales et végétales, il renferme trois écosystèmes : terrestre, marin et lacustre.
Abordant les variétés faunistiques, M. Mahmoudi nous fera savoir que sur les 35 espèces animales recensées au niveau du PNG, 5 sont des mammifères marins et 16 espèces sont protégées par la loi, telles que le singe magot, le porc-épic et le dauphin commun. En outre, le parc de Gouraya regorge d’une faune aviaire composée de 152 espèces dont 10 rapaces et environ 20 espèces d’oiseaux d’eau. 36 d’entre elles sont aussi protégées, à l’exemple de la chouette hulotte, de l’aigle royal et de l’aigrette. Il y a aussi la faune marine qui renferme quelque 211 espèces (dorade royale, mérou, thon, ombrine côtière, saule…), dont la liste a été mise à jour grâce à une étude confiée à l’Institut des sciences de la mer et de l’aménagement du littoral.
Concernant la flore, le PNG recèle pas moins de 460 espèces végétales (euphorbe, arborescente, acanthe molle…), dont 13 champignons et 7 lichens. Quant à la flore algale du parc, celle-ci est estimée à 285 espèces (lithophyllum lichenoides, cystoseira ercegovicii, cystoseira mediterranea…). À tout cela s’ajoutent les 428 espèces d’invertébrés (l’entomofaune), dont 19 protégées, comme c’est le cas du Mantis religiosa. On a recensé également 11 reptiles dont une espèce protégée (tortue grecque) ainsi que 4 batraciens (amphibiens), dont la grenouille verte.
Par ailleurs, le lac Mézaïa, s’étalant sur une superficie de 3 ha, recèle lui aussi un écosystème lacustre très riche (canard colvert, foulque, fuligule nyroca et autres palmipèdes…). Il est à noter que cette petite zone humide artificielle a été intégrée au parc du Gouraya par décision du wali de Béjaïa
en l’an 2000.

PATRIMOINE HISTORIQUE ET PITTORESQUE
D’une beauté éblouissante, le Parc national du Gouraya offre un paysage féerique susceptible de subjuguer les esprits et les cœurs des plus romantiques de ses visiteurs. Ses 15 sites historiques et 9 endroits pittoresques, recensés par les responsables du PNG, ont fait de lui un lieu de pèlerinage et de détente hors du commun. Le fort de Gouraya qui offre une vaste vue panoramique sur la splendide baie de Béjaïa, Ile des Pisans qui émerge dans la merveilleuse plage de Boulimat, le Marabout de Sidi Touati, la Muraille hammadide, Cap Carbon, Les Aiguades, Pic des Singes, Cap Bouak… sont autant de monuments historiques et sites touristiques qui ne cessent d’attirer chaque année de nombreux visiteurs nationaux et étrangers. Il y a lieu de préciser que le Fort de Gouraya est la destination privilégiée des hôtes de la ville des Hammadides.
   
MENACES ET CONTRAINTES
On ne peut parler de l’avenir du Parc national du Gouraya sans évoquer les vraies menaces qui pèsent sur l’environnement dans cette région pourtant à vocation touristique. Il y a tout d’abord les contraintes quotidiennes auxquelles font face les responsables du PNG, telles que les actes d’incivisme dont font preuve certains visiteurs du site.
En effet, l’équipe du PNG procède quotidiennement à la collecte d’une importante quantité d’ordures propres aux produits alimentaires. Des centaines de bouteilles de bière, de canettes de jus et autres détritus sont ramassés chaque jour par les fonctionnaires du parc. Par ailleurs, on déplore l’implantation d’une décharge publique au cœur du PNG, plus précisément au niveau du versant nord surplombant la merveilleuse station balnéaire de Boulimat, l’une des destinations privilégiées des estivants. En dépit des nombreuses mises en garde des écologistes et des différents animateurs du mouvement associatif de la région qui n’ont eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les désagréments que cause cette décharge, les autorités locales demeurent insensibles à cette préoccupation majeure. Sinon, comment expliquer le retard qu’accuse le fameux projet portant délocalisation de cette dernière. La réalisation du centre d’enfouissement technique (CET) de la ville de Béjaïa semble renvoyée aux calendes grecques.
À ce casse-tête qui constitue un véritable désastre écologique sont venues se greffer les trois carrières d’agrégats, installées sur les hauteurs du mont Gouraya.
Malgré les démarches entreprises par les responsables du PNG qui ont engagé des poursuites judiciaires contre les exploitants de ces carrières, ces derniers continuent à sévir impunément. En outre, la volonté et les efforts des autorités en charge de préserver le PNG sont en butte à un autre phénomène, non moins négligeable.
Il s’agit des indus occupants qui squattent les lieux, à l’exemple de cette famille expulsée d’Alger qui n’a rien trouvé de mieux que de se réfugier dans la bâtisse abritant l’antenne de la Protection civile au niveau de la plage des Aiguades.  Ainsi, les écologistes et les férus de la nature de la région assistent impuissants à la dégradation continue de l’une des meilleures réserves de biosphère au monde.

KAMEL OUHNIA

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 01:50

 

On n’est pas en plein dans le film L’opium et le bâton lorsque, dans l’une des séquences, on abattait des oliviers à coups de hache ou de scie et où la population était très chagrinée de voir partir leur seule richesse.
La vérité est là, à l’approche de la saison oléicole, où tous les villageois vaquaient au défrichage des terrains dans le but de procéder au ramassage des olives, cette année, un climat de désolation et de remords a pris place. En effet, les incendies de forêt du mois de septembre dernier ont réduit à néant une récolte qu’on prédisait satisfaisante, et sur laquelle reposait l’espoir des dizaines de centaines de familles, très souvent nécessiteuses. Eh oui, il ne reste que des cendres de ces milliers d’oliviers, dans la majorité des cas centenaires, qui jadis faisaient le bonheur de ces pauvres villageois qui ne cessent de les pleurer aujourd’hui après le passage de ce que redoute le plus toute végétation : le feu.

Il est pratiquement impossible d’oublier cette tragédie pour ces oléiculteurs, surtout en cette période d’automne où «la fête des olives» bat son plein dans toute la région de Kabylie. Malgré le recensement de l’ensemble des oliviers brûlés dans le but d’indemniser les propriétaires, la douleur demeure vive chez ces gens-là. En témoignent ces interrogations de l’un d’eux : «Quelle indemnisations ? On nous parle de vingt mille dinars l’unité (l’olivier). Que feront ces quelques sous ? Régénéreront-ils nos arbres ? Il s’agit bien de nos seules ressources de subsistance, voyez-vous le mal que ça nous fait ?» Un autre interlocuteur a tenu à ajouter : «N’oublie pas que cette année, nous serons dans l’obligation d’acheter de l’huile d’olive, on ne peut se passer de sa consommation. Nous qui trouvons des difficultés à faire nourrir nos familles, voilà que des dépenses supplémentaires non prévues nous rattrapent, c’est un véritable fardeau !»

Les propriétaires des huileries sont aussi inquiets. Déjà l’année dernière, nombreux parmi eux ont carrément gardé leurs établissements fermés à cause d’un très mauvais rendement saisonnier de ce fruit. Cette saison, après que tous les spécialistes en la matière eurent prédit un meilleur rendement, voilà que des incendies ont remis les compteurs à zéro et même en dessous. La campagne de ramassage des olives est lancée depuis quelque temps ; on espère une saison plus productive pour que le prix du litre d’huile ne soit pas inaccessible car la majorité des plats cuisinés en Kabylie sont assaisonnés avec ce précieux liquide.

Slimane S.

Journal: 
Le Soir d'Algérie
Edition: 
10/02/2008
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 12:53
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Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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