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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 22:56

 

L’une des îles les plus mystérieuses de la planète est Oak Island (ou île-aux-Chênes), située dans la baie de Mahone en Nouvelle-Écosse, à quelques kilomètres de la côte. Edgar Allan Poe, Robert Louis Stevenson, Jules Verne et plusieurs autres s’en sont inspirés pour composer leurs romans et nouvelles. À la fin du XXe siècle, Douglas Preston et Lincoln Child ont d’ailleurs repris ce thème dans Le piège de l’architecte (paru en 1998 sous le titre Riptide), mais ils situent l’île de leur roman au large du Maine.

Tout porte à croire qu’un pirate a choisi Oak Island pour cacher un fabuleux trésor. Mais après des décennies de fouilles de plus en plus sophistiquées et une douzaine de morts, on ignore toujours ce qui se trouve dans les profondeurs de l’île.

 

 À la 9e plate-forme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante: une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d'une inscription dans un langage indéchiffrable. Elle est mise de côté, et il faudra longtemps avant que quiconque ne la juge digne d'intérêt... On peut voir sur cette vidéo que cette inscription ressemble étrangement au Tifinagh !

 

 

 

 

 

 

Source : http://www.dinosoria.com/insolite_tresor.htm

 

L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes

C'est l'Ile mystérieuse. On y cherche un trésor depuis deux siècles. On sait où chercher. Mais après plus de 200 ans de fouilles avec des techniques de plus en plus perfectionnées, plusieurs faillites et quelques morts, on ne sait toujours pas qui a caché quoi sur Oak Island, l'Ile-aux-Chênes, au large de la Nouvelle-écosse.


C'est la plus bizarre des "îles au trésor" de la planète. On sait où se trouve le "trésor". Mais on n'a pas l'ombre d'une idée de ce qu'il contient. Et surtout, on ignore qui a pu construire le système de pièges le plus ingénieux qu'une île au trésor ait jamais renfermé.

En 1795, Daniel McGinnis, un adolescent habitant sur le continent, qui s'amusait à chasser la perdrix dans cette île inhabitée, aperçoit une poulie de navire pendue à une branche de chêne. Juste au-dessous, il remarque une légère dépression du sol, comme si on avait rebouché un trou. Persuadé qu'il s'agit d'un trésor laissé par les pirates, il court prévenir deux copains.

À quelques pieds de profondeur, ils rencontrent une rangée de dalles. Ils l'enlèvent et continuent à creuser. À trois mètres (dix pieds), c'est une deuxième plate-forme, faite de billes de chêne. Ils l'enlèvent et continuent à creuser.

Et ça continue ainsi pendant des jours. A six mètres (20 pieds), nouvelle plate-forme en chêne. À neuf mètres (30 pieds), une autre. Et sous elle, toujours cette terre tassée, avec de l'argile et des roches. Les garçons comprennent que ces plates-formes servent à se partager le poids des tonnes de terre. Sauf que neuf mètres de profondeur, c'est trop pour eux.

Ils abandonnent donc, et les choses en restent jusqu'en 1804.

Une compagnie prend les choses en main. Les ouvriers dépassent sans problème le niveau atteint dix ans plus tôt et, en continuant à creuser, découvrent à leur tour, tous les dix pieds, des plates-formes recouvertes tantôt de couches d'algues, tantôt de charbon et même de fibres de cocotier!

À la 9e plate-forme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante: une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d'une inscription dans un langage indéchiffrable. Elle est mise de côté.
Les ouvriers atteignent 33 mètres et s'arrêtent pour la nuit. Le lendemain matin, surprise: le puits est rempli aux trois quarts d'eau! D'où vient-elle? On ne sait pas. Mais surtout, pourquoi le puits ne s'est-il pas rempli plus tôt? Sur le coup, on n'a pas de réponse. Pendant des semaines, les hommes écopent avec des seaux et des pompes improvisées, sans parvenir à abaisser le niveau d'eau.

Au printemps suivant, ils creusent un deuxième puits, dans l'espoir de prendre le trésor par en dessous. Ils descendent jusqu'à 37 mètres (123 pieds) puis se dirigent vers le puits au trésor. Alors qu'ils l'atteignent, l'eau commence à jaillir avec force. Les ouvriers n'échappent que de justesse à la noyade. Le deuxième puits est lui aussi inondé.

Certains s'interrogent: l'eau a, comme par hasard, commencé à jaillir lorsqu'on a enlevé la dalle gravée. Cette dalle aurait-elle agi comme un bouchon? Le puits aurait donc été conçu comme une paille à l'intérieur de laquelle l'eau ne montera pas si on en bouche l'extrémité avec le doigt?

Les recherches ne reprendront qu'en 1849.

Il ne s'agit plus cette fois de creuser mais de faire des forages, pour savoir une fois pour toutes ce qui se trouve au fond. Les premiers résultats confirment les espoirs les plus fous: après avoir dépassé les 110 pieds, la foreuse passe à travers 10 cm de bois (le sommet d'une caisse?) et pénètre dans du métal en vrac!

Lorsqu'on remonte la foreuse, on y trouve des échantillons de chêne et ce qui semble être trois maillons en or d'une chaîne de gousset. C'est la première fois qu'on a la preuve que quelque chose de payant se trouve au fond.

Persuadés d'avoir enfin atteint la chambre au trésor, les chercheurs ne sont pas pour autant au bout de leurs peines: personne n'est encore parvenu à abaisser l'eau du puits, même avec des pompes.

A l'été 1850, ils décident donc de forer un second puits pour faciliter le pompage. Ils creusent jusqu'à 36 mètres (120 pieds).
C'est la catastrophe: en moins de 20 minutes, le second puits se remplit au même niveau que le premier.

Ce n'est qu'à ce moment qu'un ouvrier a l'idée de goûter l'eau du puits: elle est salée. C'est donc de l'eau de mer, et non un lac souterrain. Le puits est relié à la mer: pas étonnant qu'on n'arrive pas à le pomper!

On finit par trouver dans une anse, à une centaine de mètres de là, un endroit d'où l'eau s'échappe, à marée basse, à travers le sable. Les ouvriers enlèvent aussitôt le sable et le gravier et s'aperçoivent que la plage a été recouverte d'une couche compacte de galets et de roches entre lesquels on a tassé des algues et des fibres de noix de coco. Autrement dit, quelqu'un a transformé 45 mètres de plage en éponge, puis recouvert le tout de sable. La plage au complet est artificielle!

Ce n'est pas tout: cinq conduits souterrains d'écoulement recouverts de gros galets et de roches plates conduisent à l'entrée d'un tunnel. À marée haute, l'eau s'infiltre par ces cinq conduits, et de là par le tunnel, en direction du puits au trésor. Et l'hypothèse de la paille se révèle exacte: quiconque enlève les plates-formes de chêne du puits, enlève les "bouchons" qui empêchaient l'eau de la mer d'atteindre le puits.

De toute évidence, les mystérieux constructeurs de cet ingénieux système se sont donnés un mal fou pour empêcher des intrus d'accéder à leur trésor.

Mais qui sont ces constructeurs? Au fil des générations, toutes les hypothèses y sont passées. Sauf qu'on estime que la construction du puits et des conduits aurait exigé une centaine d'hommes pendant six mois. Or, la région n'a gardé aucun souvenir d'une quelconque activité.

Aucune légende dans aucun port. On n'a jamais retrouvé la moindre trace d'une habitation humaine sur l'île.

Du milieu du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui, plus d'une dizaine de compagnies ont tenté de récupérer le trésor de la mystérieuse Ile-aux-Chênes. Toutes se sont butées aux problèmes d'inondations souterraines. Quelques personnes ont même perdu la vie.

En 1897, on fore cinq trous dans le sol, dans lesquels on insère des charges de dynamite, le long de la direction présumée du tunnel d'irrigation, qui amène l'eau de mer jusqu'au puits. On fait sauter. L'eau est pompée, avec succès, pour la première fois en 90 ans.

Le forage reprend. À 50 mètres (163 pieds), la pointe de la foreuse rencontre un obstacle: 17,5 cm de ce qui semble être du ciment. Sous le ciment, il y a dix centimètres de bois, puis un mètre de métal, puis de nouveau du bois et du ciment. Il semble y avoir là une voûte de deux mètres.

Les forages continuent, se multiplient. Après des semaines de travail, dans un amoncellement de boue, les hommes ne peuvent même plus localiser le puits original. Après avoir investi plus de 115 000$, les nouveaux actionnaires décident d'abandonner.

Leurs successeurs n'auront pas plus de succès. En fait, le travail est devenu aujourd'hui considérablement plus difficile: l'île a tant et si bien été creusée qu'elle s'est transformée en une éponge. Les chênes ont disparu. Plus personne ne sait où se trouve le puits original. Et on n'a toujours pas l'ombre d'un indice sur ses constructeurs.

Mais on continue à creuser. Les actuels chercheurs sont ceux de la compagnie Triton Alliance, qui creusait toujours, à l'été 1997. Mais c'est là tout ce qu'il était possible d'arracher à son président, M. Tobias. On ne sait donc pas si Triton a trouvé quelque chose.

Source

Article original sur sciencepress.qc.ca

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