15 décembre 2009
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Dans un pays où l'on décréte même la culture des régions (jacobinisme oblige, et arabo-islamisme), et l'on interdit à la population ses libres choix et affinités, cela s'appelle une minable dictature. On vient de vivre en Algérie l'amère expérience avec l'Egypte, des choix décrétés d'en haut. En tout cas cette forfaiture du Ministere de l'Intérieur nous rappelle, si besoin était, l'urgence et la pertinence d'en finir avec ce genre de gouvernance, de revoir les choix identitaires imposées, et de passer à un régime fédéraliste basée sur des Régions Souveraines.
al khabar 16 - 12- 09
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Le FFS dénonce et informe l’ONU L’Intérieur interdit aux élus de se rendre à l’étranger sans une autorisation Le Ministre de l’intérieur vient d’interdire aux présidents et les membres des APC de voyager à l’étranger et de participer aux conférences internationales qui se tiennent partout dans le monde, sans avoir l’aval de la tutelle. Le président de la commune de Ouagnoune, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a été interdit de rallier Rotterdam, en Hollande, pour participer à un colloque sur la lutte contre la pauvreté, qui doit se tenir en Février prochain. Le ministère de l’intérieur a fait savoir au président de l’APC de Ouagnoune, militant au Front des forces sociales (FFS), via le wali de Tizi Ouzou, que sa demande d’avoir une autorisation pour participer audit colloque a été rejetée. Pour rappel, le ministère de l’intérieur a promulgué une instruction le mois dernier, « obligeant les présidents des APC et ses membres élus, d’aviser la tutelle à travers les walis, pour participer à un événement à l’étranger ou de signer des protocoles de jumelage ou d’échanges culturelle. » Pour sa part et lors d’une conférence de presse qu’il a animée, hier, le Secrétaire général du FFS, Karim Tabou, a dénoncé le rejet du ministère de l’intérieur de la demande du président de l’APC de Ouagnoune pour participer à la conférence de Rotterdam. Il a qualifié cette interdiction de répression administrative et une violation de la liberté de circulation des personnes et des idées. D’autre part, M. Tabou a ajouté que la direction du parti a adressé des requêtes à plusieurs ambassades européennes et aux institutions internationales qui activent dans le domaine des droits de l’homme, pour dénoncer ce que le FFS qualifie de « violations graves du droit de ses militants et ses cadres dans la wilaya de Ghardaïa, qui subissent des provocations et des harcèlements par la justice et par les services de sécurité ». Le président du FFS a notifié la présidente de la commission onusienne des droits de l’homme, sur ce même sujet, a-t-il indiqué. |
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Fédéralisme-autonomie