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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 22:45


    Un projet de recherche international impliquant l'université de Béjaia, des chercheurs français et canadiens est en branle en vue de développer un traitement de l'ostéoporose à base de granules de corail traité et des cellules souches. Cette approche a été développée par Dr Cirotteau et validée récemment par des essais menés par des cliniciens finlandais et israéliens.
   Il est donc urgent que les autorités algériennes mettent un terme à cette exploitation sauvage et illégale des ressources marines de la Corniche allant de Annaba à Dellys.



Entre Algérie, Tunisie et Italie

La mafia

du corail

Il s'agit d'une véritable mafia spécialisée dans la commercialisation du corail algérien, réputé pour sa grande qualité. C'est ce qui explique le grand engouement sur ce trésor marin, pourtant interdit à la pêche par un décret exécutif promulgué en 2000.



Vendu par les trafiquants à 800 euros/kg

La mafia italienne et tunisienne pille le corail algérien

Il s’agit d’une véritable mafia spécialisée dans la commercialisation du corail algérien, réputé pour sa grande qualité. C’est ce qui explique le grand engouement sur ce trésor marin, pourtant interdit à la pêche par un décret exécutif promulgué en 2000.

Une vraie mafia du corail sévit depuis plusieurs années dans la wilaya d’El Tarf. En moins de deux mois, plus de 120 kilogrammes de corail ont été saisis par la Gendarmerie nationale. A la fin de la semaine passée, 26 kilos et 400 grammes ont été retrouvés chez un groupe de trois individus à El Kala. Les trafiquants s’apprêtaient à rejoindre les frontières algéro-tunisiennes pour écouler leur marchandise. Selon Hocine Bellout, président du Comité national des marins pêcheurs, «les pilleurs s’arrangent pour se mettre en contact avec des réseaux internationaux composés principalement d’Italiens et de Tunisiens». Il s’agit d’une véritable mafia spécialisée dans la commercialisation du corail algérien, réputé pour sa grande qualité. C’est ce qui explique le grand engouement sur ce trésor marin, pourtant interdit à la pêche par un décret exécutif promulgué en 2000. Un texte qui n’a finalement pas abouti à mettre un terme à la destruction des récifs coralliens aujourd’hui sérieusement menacés de disparition. M. Bellout, tout en exprimant son inquiétude quant aux proportions que prend ce phénomène sur le territoire national, révèle que malgré les grands efforts consentis par les services de sécurité et les garde-côtes, les pilleurs continuent d’occasionner de grands ravages à cet animal marin. «Des prises importantes ont été opérées ces dernières semaines, mais les services de sécurité ne mettent la main que sur ¼ de ce qui a été extrait et vendu illégalement sur le marché noir» estime-t-il. L’extraction du corail, notamment à El Taref, est devenue un vrai métier pratiqué par des jeunes chômeurs qui parviennent à tromper la vigilance des services de l’ordre. Le drame, ajoute-t-il, c’est que ces individus procèdent à son arrachement en recourant à des méthodes et instruments ravageurs tels que la croix de Saint André. «Les trafiquants s’intéressent peu à la manière, ce qui importe  c’est la quantité» regrette M. Bellout, précisant que «1 kilo de corail algérien coûte 800 euros». Une somme considérable ayant fait que de simples plongeurs et soi-disant pêcheurs sont devenus des nouveaux riches en un temps record. Le président du Comité national des marins pêcheurs reconnaît que la lutte contre ce trafic n’est pas une sinécure d’où la nécessité de la mise en place, comme il a été avancé depuis des années, d’une police de la pêche. Un projet qui tarde à voir le jour malgré l’urgence de la situation. Cependant, notre interlocuteur reconnaît que la vente et l’achat du corail en pleine mer ne se pratique plus. «Grâce aux radars et aux moyens ultrasophistiqués dont disposent les garde-côtes, les trafiquants sont contraints d’abandonner ce mode opératoire et d’opter pour la voie terrestre». Dans le passé, les transactions se faisaient par voie maritime avant que les trafiquants ne se rabattent, faute de choix, sur les frontières est du pays ou carrément sur les marchés de l’intérieur du pays, ce qui permet l’interception de quantités inestimables par les services de sécurité. Il est à préciser que l’extraction du corail devient de plus en plus une pratique courante dans plusieurs villes côtières, à l’image d’El Kala, Collo, Skikda et Azzefoun...

Par Aomar Fekrache

 

C’est quoi le corail ?

Qu’il soit dur, mou, blanc ou coloré, solitaire ou en colonie, le corail est une création pour le moins atypique de la nature. En effet, son aspect incroyablement diversifié et sa composition étonnante en font un animal. Ce que, encore aujourd’hui, beaucoup de gens ignorent ! Il est constitué d’une conglomération de polypes dont le squelette, qu’il produit lui-même, est fait de calcaire. S’il fut pierre pour les uns, fleur pour les autres, ce n’est qu’au XVIIIe siècle qu’un jeune médecin marseillais du nom de Peyssonnel déclara : «La fleur de cette prétendue plante n’est au vrai qu’un insecte semblable à une petite ortie». Hélas, comme toute découverte scientifique, celle-ci ne fut tout d’abord pas admise, et il fallut attendre que le Hollandais Tremblay remit ses travaux au grand savant Réaumur, pour que celui-ci en soit convaincu et décide de reconnaître la nature animale de cette «fleur».

R. N.

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