ddk 10 sept
C’est devenu maintenant une habitude, la zakat el fitr que doit verser le chef de famille pour tous les membres à raison pour cette année de cent dinars par personne est collectée au niveau de la mosquée bien que d’autres continuent à la verser aux nécessiteux qu’ils connaissent.
Afin que cette opéraiton réussisse et que l’argent soit versé aux concernés au moins le vingt-huitième jour du mois sacré, l’imam a commencé depuis trois jours à sensibiliser les citoyens sur la portée religieux de cet acte. “Ceux qui ont l’intention de la verser à la mosquée peuvent se présenter à la commission dès maintenant car nous avons un travail à faire”, a-t-il dit. Et d’expliquer : “La liste n’est pas celle de l’an dernier. Elle n’est pas figée. La personne bénéficiaire doit répondre à une multitude de critières arrêtés par la commission. Des personnes dont la situation a changé positivement seront rayées de l’ancienne liste et remplacées par d’autres qui la méritent”, ne cesse de répéter l’imam chaque soir. Certes, cette méthode a donné des résultats si l’on voit le nombre de démunis et de nécessiteux qui en bénéficient, mais il faut dire que nombreux sont les citoyens qui n’acceptent pas d’y adhérer. “Je connais une famille qui n’habite pas la ville. C’est à elle que je la donne chaque année en répondant aux préceptes de notre religion”, nous a répondu un fidèle. Et d’ajouter : “Il faut commencer tout d’abord par les proches qui sont dans le besoin, puis par les voisins pour chercher ailleurs. Moi, je préfère la remettre à une personne de notre Aârch bien que j’habite la ville”.
Et tout cas, l’imam a expliqué dans son prêche que si la personne ne la remet pas à l’association religieuse de la mosquée, il n’est pas encore temps de la “sortir”, mais il faudra attendre le vingt-septième du mois. “L’opération réussit d’année en année”, nous a confié un membre de cette association.
Amar Ouramdane