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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 01:55


Voici Aïcha Qeblawi, la vieille dame amazigh libyenne de 70 ans, attaquée récemment chez elle, dans son domicile, à coups de pierre, par une meute de fanatiques baâthistes à la solde de Khadafi. Il encourage les pogroms anti-amazighs comme ceux contre les Imazighen mozabites de Berriane dans le M'zab algérien.






Submitted by Mohamed Eljahmi, Mar 3, 2009 16:47

The Amazighs are the indigenous people of North Africa – in Egypt they primarily inhabit the Siwa Oasis and its surrounding area.

Libya has a sizeable Amazigh population that is oppressed by the Qadhafi regime. The law that bans Libyan parents from giving their children non-Arabic names was specifically tailored to oppress and marginalize the Amazigh. The Libyan government will not issue birth certificate to any Libyan baby with non-Arabic name.

On December 25, 2008 and under the protection of Libyan Central Security, members of the Revolutionary Committees and followers of Saif al-Islam al-Qadhafi attacked the home of a 71 year old Amazigh woman in Yefren, Libya.

Here are links to YouTube clips:

Here are YouTube images clips of the incident [Libyan Central Security dressed in blue]:

http://www.tawalt.com/letter_display.cfm?lg=_TZ&ID=7212

Here are YouTube with different angels:

http://www.libya-al-mostakbal.com/YouTube/251208_ahdath_yefren.html

Photos of the elderly woman after the attack:

http://www.tawalt.com/letter_display.cfm?lg=_TZ&ID=7119&mStartRow=1

Translations of some of the chants and epithet:

"Physical liquidation is coming", "Death is coming.", "oh Madi you are a coward and an agent of the Americans", "The Revolution shall continue and traitors should be kicked out", "Whoever joins a political party commits treason"

There were also speeches proclaiming loyalty to the Leader and his Revolution.

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 23:00

source: http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2510p020-026.xml0/-emigration-Un-tabou-maghrebin.html

Afrique du Nord - par Nicolas Marmié
17/02/2009 14:12:27
Un tabou maghrébin
Un tabou maghrébin© Jeune Afrique

 

Ils sont prêts à tout pour fuir leur pays et tenter l’aventure ailleurs. Ce ne sont pas de simples migrants à la recherche d’un emploi, mais des désespérés.

 

« Mektoub ! » C’est le destin… Les harraga (ceux qui « brûlent » les frontières) sont les héros modernes d’une tragédie antique, d’un face-à-face incertain avec la mort ou la réussite. Des jeunes gens qui, au péril de leur vie, défient Mare Nostrum pour rejoindre des hypothétiques lendemains radieux, aperçus dans le poste de télévision familial ou sur l’écran d’ordinateur d’un cybercafé. Faute d’outils statistiques fiables – une solide chape de plomb entoure le sujet, car il est toujours pénible de jauger ses propres échecs –, il est difficile de mesurer précisément l’ampleur du phénomène. Mais en recoupant, en interrogeant, en compilant, il est possible d’en évaluer l’importance et la lourde signification pour les sociétés maghrébines.

Avec en corollaire cette lancinante question : pourquoi ? Pourquoi « brûler » sa jeunesse, sa vie dans une mer sombre et glacée ou sur les rochers de la forteresse européenne ? C’est à cette question que Jeune Afrique a voulu répondre avec cette enquête sur ce douloureux tabou maghrébin jusque-là occulté par l’immigration d’origine subsaharienne. De Rabat à Tunis en passant par Alger, une piste de conclusion se dessine. C’est autant un eldorado virtuel que recherchent ces aventuriers que la fuite d’un quotidien bouché, obéré par des gouvernements encore trop déconnectés de leur vraie richesse : leur jeunesse, souvent méprisée et, in fine, déshéritée

On sait par diverses sources antiques (Tertullien entre autres)  que les Carthaginois pratiquaient des sacrifices de jeunes enfants en l'honneur de divinités tutélaires de la ville.

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:11
DDK 17/01/09

Rachid Moutchou, directeur artistique du Festival Isni N’Ouragh du film amazigh d’Agadir
«Le film amazigh au Maroc est en plein développement et épanouissement»

Jeune cinéaste marocain, directeur artistique du Festival Isni N’Ouragh du film amazigh d’Agadir au Maroc, Rachid Moutchou est de ceux qui ne désespèrent pas de voir les deux festivals consacrés au cinéma amazigh, celui marocain et algérien, de coopérer pour mieux promouvoir le cinéma amazigh. Il revient dans cet entretien sur la situation du cinéma amazigh chez les frères amazighs du Maroc, les moyens mis à sa disposition et les problèmes dont il fait face.  

 

La Dépêche de Kabylie : Vous êtes ici présent au Festival du film amazigh d’Algérie, quels sont vos sentiments et vos impressions ?

Rachid Moutchou : Le Festival du film amazigh d’Algérie étant partenaire du Festival Isni N’Ourgh du film amateur d’Agadir  est justement là pour promouvoir le cinéma amazigh. Le film amazigh est un “bébé”. Au Maroc, le film amazigh n’a que 18 ans d’existence et nous sommes là pour travailler ensemble et en collaboration pour le développement et l’amélioration de la qualité et de la diffusion de ce film au niveau  national ou international.

 

Parlez-nous de la situation du cinéma amazigh au Maroc après 18 ans d’existence ?

Le film amazigh au Maroc est en plein développement et épanouissement. Maintenant et Dieu merci on a obtenu une certaine aide au niveau gouvernemental : c’est-à-dire que le centre cinématographique marocain, la société nationale de la radio et de la télévision sont des bailleurs de fonds qui aident les producteurs de films. Avec le quota de l’amazighité, les télévisions émettent 30% du programme en tamazight, donc elles sont dans l’obligation de soutenir et aider la production cinématographique amazighe. Mais cela reste encore très faible ; d’ailleurs le centre cinématographique marocain, qui finance les films (35 mm), n’a financé que cinq films durant les quatre dernières années. Nous militons justement pour décrocher plus de budget pour notre cinéma. Pour ce qui est de la production proprement dite, je dirais qu’elles sont des productions privées. Donc, ce sont les réalisateurs qui produisent avec leurs propres moyens. Je les considère comme des militants. Il faut signaler que le piratage tue la production artistique. Donc, si l’on met à leur disposition des moyens et que l’on assure une diffusion, les producteurs vont créer des merveilles pour le film amazigh.  Côté technique, le groupe de techniciens qui travaillent sont des autoformés et des autodidactes. Ils ont acquis ces dernières années beaucoup d’expérience qu’ils mettent au service du film amazigh.

 

Si j’ai bien compris, il y a au Maroc une production de films amazighs en dehors des cercles officiels …?

Le film amazigh marocain a débuté en 1990 avec le film Tamghart N’Ouragh. C’était une autoproduction et plusieurs autres films ont été produits de la même manière. Ce sont des films destinés au marché et qui n’ont jamais participé à un festival ou sont passés à la télévision. Mais ils restent, tout de même, des films inconnus du grand public. Le mérite de ces films et producteurs, c’est qu’ils ont forcé le gouvernement à admettre qu’une production cinématographique amazighe existe et que nous sommes obligés de l’aider. Les problèmes que rencontrent les producteurs c’est qu’ils puisent de leur force physique et morale en tant que réalisateurs. Nous aimerions bien que le problème d’argent ne se pose plus pour les réalisateurs afin qu’ils puissent se concentrer sur leur travail, la production, loin des problèmes de financement, de diffusion ou autre chose… On  a vu de grands réalisateurs produire moins à cause de ces problèmes. On a vu un manque de qualité aussi et toujours à cause de ces problèmes récurrents à la production cinématographique amazighe. Donc, s’il y a une aide au niveau gouvernementale cela va aider la création.

 

Le problème du financement est récurent au cinéma amazigh, et si nous abordions le côté des libertés de création chez vous au Maroc... Le cinéaste amazigh au Maroc a-t-il une liberté d’agir ?

Certainement ! Au Maroc une liberté d’action est assurée aux cinéastes amazighs. Le film amazigh peut traiter de n’importe quel sujet sauf les questions touchant ou remettent en cause les constantes et les choses sacrées au Maroc. Sinon, vous pouvez aborder le sujet que vous voulez. Au Maroc nous ne connaissons pas la censure comme elle se pratique dans d’autres pays. En plus, les sujets traités sont les drames sociaux, la vie quotidienne de l’Amazigh... Il faut signaler aussi que les producteurs pensent aussi au public qu’il faut impliquer et à la diffusion de leurs produits. Nos partenaires comme le Festival du film amazigh en Algérie, celui de Los Angeles… sont des mécanismes qui peuvent apporter des solutions aux problèmes des réalisateurs et des producteurs, afin d’améliorer la qualité.  Même si la mission parait difficile notamment avec le manque de moyens, mais nous avions  quand même réussi à changer d’abord les idées, réunir les producteurs et ensuite à produire plusieurs films pour le compte de la culture amazighe. J’ajouterai aussi que des grands films sont en cours de réalisation. Donc, je dirai que notre mission est de travailler à moyen et à long terme. Nos festivals sont jeunes et nous avons tout le temps devant nous pour beaucoup mieux faire . Avec plus d’efforts, le cinéma amazigh aura sa place parmi les grands cinémas du monde entier.

 

Existe-il des projets de partenariats entre les deux festivals ?

Oui, nous avons déjà parlé d’un projet commun. Nous avons abordé cette coopération lors du Festival de Sétif et à Agadir. Je pense que le projet est en cours et c’est à moyen terme que nous souhaitons le faire. Même s’il parait difficile, mais on essayera d’aboutir.

Propos recueillis par M. Mouloudj

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 01:13




Le maghribi, vernaculaire majoritaire à l’épreuve de la minoration

Abdou Elimam

ENSET – Oran

aelimamfr@yahoo.fr

Article en pdf : http://www.u-picardie.fr/LESCLaP/IMG/pdf/elimam_maghribi-2.pdf

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