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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 21:40

DDK

 

Paris et Montréal donnent le là !
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C’est déjà le nouvel an Célébration de Yennayer chez la diaspora

Le nouvel an amazigh, Yennayer, ne passera pas inaperçu avec l’Association Kabylie-propre et Akfadou production à Paris ou à Montréal avec l’Association Azul de Kabylie.

Ce trio commémorera, en effet, le nouvel an amazigh. Pour le duo, Kabylie-propre et Akfadou Production, le nouvel an amazigh sera célébré en organisant du 12 au 15 janvier une batterie d’activités, qui englobera les commerçants de la Rue de Paris et de nombreuses associations berbères, nous informe un responsable de la boite de production. Le programme tracé par les deux partenaires se résume à des manifestations de rue, des expositions chez les commerçants, peintures, photos, dessins..., et ce du 12 au 15 du mois prochain. Pour la journée du samedi 15 janvier, à partir de 16h, une fanfare, Idebalen,  partira de la Porte de Montreuil pour se rendre à la place de la République, devant le centre socioculturel Matoub Lounès, et poursuivre son chemin vers le marché couvert de la Croix de Chavaux (avec en plus une animation de danses par le groupe Tilleli), avant d’arriver à l’Hôtel de Ville,  à la Salle des fêtes. A 20 heures, un grand concert kabyle est prévu avec comme invité Mourad Guerbas, Sihem Stiti, Moumouh, Iguercha, Hamid Lamara, Idebalen, et la participation exceptionnelle de Fahem Mohand Saïd.
A souligner que l’Association Kabylie-propre active dans la protection de l’environnement en Kabylie. Même topo au Canada, où l’Association Azul de Kabylie a concocté un riche programme, nous apprend la présidente Tassadit Ould-Hamouda. Le samedi 8 janvier 2011, à partir de 19h30, au centre des loisirs La jeunesse, des activités de danses, chants, musique et bien sûr un D.J, sont prévues. Un gala, spécial Yennayer aura lieu le samedi 22 janvier 2011, à partir de 19h30, à la salle Le Château, avec le jeune artiste Hacene Abani.  

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 22:48

 

Jeune Afrique

 

 

Souad Massi. Souad Massi. © www.souadmassi.net

À l’occasion de la sortie de son quatrième album, l’Algérienne revient sur son engagement pour la cause féminine. Rencontre avec une artiste libérée.

C’est dans un café du Quartier latin, à Paris, que Souad Massi reçoit les journalistes pour la promotion de son dernier album, Ô Houria (« Ô Liberté »), sorti chez Az. Maman d’un bébé de 3 mois, elle n’a presque pas dormi de la nuit mais accueille tout le monde avec enthousiasme. « J’adore parler », dit-elle dans un éclat de rire. Son quatrième album devrait ravir ses fans. Fidèle à ses amours, l’artiste oscille entre ballades folks et sonorités rock, textes poétiques et discours militants. Mais l’album contient aussi son lot de nouveautés. Une collaboration avec l’auteur et compositeur Michel Françoise, qui lui a écrit deux chansons en français. Et un duo avec le célèbre chanteur Francis Cabrel, qui a voulu participer à la réalisation du disque. Le résultat : un album dépouillé, avec des mélodies simples et pures, servies par des musiciens hors pair, comme Denis Benarrosh aux percussions, Bernard Paganotti à la basse et le prodige du oud (instrument à corde répandu dans le monde arabe) Mehdi Haddab, leader de Speed Caravan.

 

Jeune Afrique : Sur cet album, fait nouveau, vous chantez en français. Pourquoi ?

Souad Massi : Cela faisait un moment que j’en avais envie. Je voulais rendre hommage à mon public, qui est à 95 % français. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce ne sont pas spécialement des Maghrébins ou des gens de la diaspora. Ils sont à mes côtés depuis mes débuts, ils ne comprennent pas l’arabe mais viennent à tous les concerts et chantent mes chansons par cœur. Certains font même la démarche d’apprendre l’arabe, alors je pouvais bien faire l’effort de chanter en français !

Mais cela vous a néanmoins été reproché, parfois même de manière assez violente, notamment sur votre site…

C’est vrai. Certains fans n’aiment pas, parce qu’ils ont pris l’habitude de m’entendre chanter en arabe. Je respecte leur choix, mais moi, j’ai envie de chanter dans plusieurs langues. Je suis une artiste internationale.

Composez-vous avec autant de facilité dans les trois langues – l’anglais, le français et l’arabe – de l’album ?

Oh ! non, je compose plus facilement en arabe. On ne se rend pas compte à quel point l’arabe se prête à tous les styles musicaux. Au Maroc, en Algérie, j’ai rencontré des groupes qui faisaient du rock, du punk, du ska ou même du reggae en arabe. En France, on le sait peu, mais c’est une langue très malléable.

Pourquoi les femmes se sont-elles imposées sur cet album ?

J’ai rencontré une femme battue qui m’a beaucoup marquée, qui m’a fait de la peine et j’ai écrit le morceau « Nacera ». J’ai ensuite composé « Samira Meskina », sur une femme qui a plein de rêves et qui malheureusement est frustrée, parce qu’elle ne peut pas les réaliser. Il faut qu’elle se marie jeune, qu’elle ait des enfants, qu’elle ne sorte pas. Au Maghreb, c’est la réalité quotidienne de beaucoup de femmes qui sont écrasées sous le poids des convenances.

Mes fans me parlent beaucoup de cela. Dernièrement, après un concert, une femme est venue me voir. Elle m’a demandé : « Souad, comment as-tu fait pour te lancer dans la musique ? Tes parents t’ont laissée faire ? » Elle m’a raconté ses envies, ses difficultés familiales. J’ai compris qu’elle venait d’une famille très traditionaliste.

Vous avez une relation très forte avec vos fans ?

Bien sûr. Ils sont comme mes amis et l’on se parle très facilement. J’adore cette confiance qu’ils ont en moi. J’essaie d’être proche d’eux, de parler de choses qui les touchent.

La dernière fois, en Suisse, une femme m’a dit : « Samira Meskina, c’est moi ! » Mais finalement, c’est aussi un peu moi-même. Quand j’avais 17 ans, moi aussi je rêvais de rencontrer l’homme idéal. Mais aujourd’hui, j’évite de parler de prince charmant à ma fille de 5 ans. Je lui parle de l’espace, des planètes, du foot, de tout. Ce n’est pas parce que c’est une fille que je vais lui acheter une poupée et une dînette ! Moi j’ai eu l’habitude d’entendre : « Tu dois te marier, faire à manger, ne jamais dire ce que tu penses. Attention à ce que vont dire les voisins ! » Je ne veux pas imposer la même chose à ma fille.

Cela fait plus de six ans que vous avez quitté l’Algérie. Quels sont vos liens avec ce pays et avec vos fans qui y vivent ?

J’y vais souvent, mais je m’y produis peu. À vrai dire, je suis peu sollicitée par les producteurs algériens, mon style ne leur convient peut-être pas…

Je suis contente parce que le pays a trouvé une certaine stabilité. Les gens ont envie d’aller de l’avant, de construire, de profiter de la vie. Mais comme je le dis dans « Enta Ouzahrek » (« Toi et ta chance »), « chaque fois que je descends au bled, je me prends la tête ». Avant de partir, j’essaie de me régler à la mentalité algérienne, et ce n’est pas facile, parce que je me suis habituée au mode de vie européen. En Algérie, une femme attire plus l’attention, quoi qu’elle porte et quoi qu’elle fasse.

Dans ma chanson « Une lettre à Si H’med », je me suis inspirée de l’histoire d’un ancien maire d’Alger qui a détourné de l’argent et qui est aujourd’hui en prison pour corruption. Je suis heureuse de voir que ces gens-là sont aujourd’hui punis.

Vous considérez-vous comme une artiste militante, engagée ?

Je suis malgré moi porte-parole d’une génération. Ça me fait plaisir, mais ce n’est pas moi qui l’ai décidé.

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 16:27

el watan

 

Une centaine interceptée à Oran, 30 débarquent en tunisie
Rien n’arrête les harraga
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le 13.12.10 | 03h00

Portés disparus en haute mer jeudi dernier, 36 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés et arrêtés, avant-hier dans l’après-midi, selon des sources sûres, par les gardes-côtes tunisiens de la ville de Tabarka.

Les familles des harraga, qui ont confirmé l’information, nous ont déclaré que leurs enfants avaient embarqué mardi dernier à partir des plages de Seybouse et Sidi Salem. Cette interception intervient quelques jours seulement après celle qui a concerné une centaine
de harraga qui avaient pris le large mardi dernier à partir des côtes oranaises, pour tenter de rejoindre la rive nord de la Méditerranée, sur la côte ibérique.

C’est dire si le phénomène prend des proportions importantes ces derniers temps. Les familles des harraga interceptés à Tabarka, qui avaient perdu tout contact avec eux, ont décidé d’alerter le Groupement territorial des garde-côtes (GTGC) de Annaba. Aussitôt, d’importants moyens marins ont été déployés par le GTGC à la recherche des deux embarcations avec à leur bord 17 et 19 jeunes harraga. Appelés à la rescousse, deux avions militaires de la base aérienne 142 de Boufarik ont participé aux recherches qui ont concerné toute la façade maritime algérienne. Pour un bilan négatif, cependant. Les autorités italiennes et espagnoles ont été également saisies de la disparition des deux embarcations ; leurs recherches ont été aussi vaines.


Originaires de Skikda, El Tarf et Annaba, les 36 candidats à l’émigration clandestine, dont l’âge varie de 20 à 39 ans, ont dérivé vers les eaux territoriales tunisiennes vu le caractère de leurs embarcations de fortune, les vents en haute mer et surtout leur inexpérience dans le domaine de la navigation maritime.
La sœur d’un harrag de Skikda a appelé, avant-hier, les garde-côtes de Annaba pour leur dire : «A mon dernier appel, il m’a informé qu’ils sont près des plages tunisiennes. Depuis, j’ai perdu tout contact avec lui.» D’autres parents nous ont confirmé que les 36 clandestins ont été «accueillis» par les garde-côtes tunisiens et reconduits pour les besoins d’identification. Quel sera leur sort ? Seront-ils libérés ou enfermés dans les centres de rétention tunisiens, aux côtés de leurs compatriotes ?

Tant de questions que les parents et proches des 36 harraga se posent d’ores et déjà. Leurs craintes sont d’autant plus justifiées lorsqu’on sait que plusieurs ONG internationales militant pour la défense des droits des migrants ont déclaré que 300 harraga croupissent actuellement dans les centres de rétention tunisiens. Ces ONG ont même fait état de l’existence, en plus d’un centre à la périphérie de Tunis et d’un autre entre la ville de Gabès et la frontière libyenne, de 11 camps d’enfermement secrets dont la réalisation a été financée par l’Italie en contrepartie de sa coopération dans la lutte contre l’immigration clandestine. Une coopération instituée par deux accords bilatéraux dont le premier remonte à 1998. A l’époque, l’Italie, par cet engagement économique vis-à-vis de la Tunisie, a déboursé plusieurs milliards de lires en trois ans pour l’industrie, dont 500 millions de lires pour la réalisation en Tunisie de centres de rétention, précisent ces organisations humanitaires.


Kamel Belabed, porte-parole du collectif des familles de harraga disparus en mer, le confirme : «Ce chiffre de 300 est important et précis. Le nombre est accablant, mais reste probable et je ne serais pas surpris si on me disait qu’il y en a davantage.» Ainsi, les familles de harraga attendent toujours pour connaître le sort réservé à leurs enfants. Elles espèrent l’intervention de la représentation diplomatique algérienne dans le pays de Ben Ali pour le rapatriement des 36 jeunes harraga. 

Mohamed Fawzi Gaïdi
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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 19:02

 

On reproche souvent à  nos concitoyens, très critiques à l'égard du régime, qu'ils dénigrent leur mère patrie. C'est archi faux car ils ne critiquent pas le pays MAIS LE RÉGIME POLITIQUE ! Je n'ai jamais entendu un Algérien dire du mal de son pays; par contre 100% d'Algériens expatriés ou exilés sont écoeurés du système  et en ont gros sur le coeur. Ceux qui critiquent sont au contraire ceux qui aiment leur patrie.

 

 

Réaction parue dans el watan :

 

 les danseurs algeriens au Canada
Je dois tout d abord repondre a eeljam qui ecrit que les algeriens ne sont pas travailleurs bien au contraire ce sont des personnes qui travaillent autant que n importe quel citoyen du monde pour peu qu on les laisse s exprimer librement et evoluer dans un cadre de tolerance ou ils peuvent s epanouir. Je pense qu il est inutile de blamer ces jeunes danseurs pour qui leur aventure ne fait que commencer afin de leur assurer un avenir qui je leur souhaite sera radieux. Arretons de briser notre jeunesse et soyons plutot attentifs a leurs attentes. L ALGERIE est un pays jeune;la jeunesse doit etre ecoutee car tot ou tard c est elle qui prendra le pouvoir;c est la loi du cycle de la vie.Nul n est eternel a part DIEU. Bonne chance a tous les algeriens vivant a l etranger.Je vous demande une seule chose ne denigraient pas votre pays car sachez que vous n avez qu une seule mere patrie.

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 22:14

 

 

Asmi ara d-yezzi waḍu
As nekker i ucengu
Tinṭṭ-as aqlaγ nuγal-ed

 

Tamurt ičča-t udabu
Tarewla s uγeṛṛabu
Yerna lekwaγeḍ ulaḥed

 

Nenfa yakw am_gaymru
Yalwa am itbir yettru
kečč deg naγ sendaf-ed

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 19:15

 

 

Glané dans KC

 

Par Louisa K (internaute)

 

.....Quand on va en vacances là-bas, on aimerait trouver des villages fleuris, des femmes aux robes chatoyantes se mêler aux fleurs, des enfants beaux et propres, des hommes heureux.. L’éloignement augmente le prestige dit la sagesse populaire. L’exil à sa façon aussi mythifie nos ailleurs d’origine. Nous oublions presque pourquoi nous sommes partis. Des moments de doute, des années de souffrance, il nous reste la nostalgie de la solidarité, des soirées interminables autour du feu. Il nous reste le trésor de ce qui nous constitue substantiellement, ce qui préserve les liens avec nos familles, les oliviers, les fontaines et les montagnes. Et c’est tant mieux ! Ce lien vous a donné envie de retourner.. vous y êtes allé.. La réalité d’aujourd’hui, est-elle pire que celle des années 80 ? par certains aspects, c’est sur. Par d’autres, non !...

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 23:06

 

 

ILS ONT ANIMÉ UN GALA AU PALAIS DES SPORTS
Aït Menguellet et Yahiatène envoûtent Paris
04 Mai 2010

 

 

Les deux géants de la chanson kabyle ont montré l’immensité de leur talent et fait vivre au public quatre heures et demie de bonheur et de communion. Quel beau cadeau de Berbère TV!

Lorsque Lounis Aït Menguellet rejoint sur scène Akli Yahiatène pour chanter ensemble El Menfi, les 4500 fans du Palais des sports de Paris comprennent qu’ils vont vivre un moment inédit. Un moment fort. La symbolique de l’acte n’échappe à personne. L’un, ancien prisonnier de la guerre de Libération nationale, et l’autre, mis aux arrêts aussi, mais durant une période faste de l’Algérie indépendante.
Da Akli avait combattu le colonialisme français avec les armes, Lounis a combattu l’aliénation culturelle, guitare à la main. Et c’est ainsi que ce grand tube, El Menfi, des années 60 fait vibrer encore les coeurs avec une partie chantée en kabyle, signée Aït Menguellet.
Cela s’est passé, avant-hier, à l’occasion du 10e anniversaire de la création de Berbère TV où les 30 bougies du Printemps berbère n’ont pas été aussi oubliées. Pour ce faire, les responsables de cette chaîne ont fait les choses en grand en organisant un gala à l’intention de notre communauté émigrée. Comme pour donner raison au slogan de ce concert, «Deux géants pour un grand spectacle», Lounis Aït Menguellet et Akli Yahiatène ont été merveilleux. Une fois encore, ils ont montré l’immensité de leur talent, à la grande joie d’un public qui a vécu quatre heures et demie de bonheur et de communion qu’il n’oubliera pas de sitôt.
Le Palais des sports, dont l’acoustique vient d’être refaite et qui a vu se produire les plus grands noms de la chanson mondiale, retrouve, 47 ans après son premier passage, Akli Yahiatène, l’artiste au long cours, et découvre Aït Menguellet, le ciseleur du verbe, qui s’excuse presque que sa poésie soit aussi belle et sublime.
Dès midi, les spectateurs commencent à affluer vers la grande salle du XVe arrondissement de la capitale française. Seuls ou en groupe, ils arrivent de partout. De Paris et de sa banlieue. De Saint-Etienne, de Lyon et de Mulhouse. Certains viennent de Marseille, comme Brahim et Smaïl. Ils ont démarré la veille, profitant de la journée chômée du 1er Mai. En aucun cas, ils n’auraient raté ce concert. L’un est amoureux fou de la poésie de Lounis dont il connaît presque tout du répertoire. L’autre est un fervent admirateur de la chanson à texte et Da Akli fait, selon lui, partie des grands interprètes de ce genre.
«Avec ce plateau, Berbère TV nous a fait un beau cadeau, une vraie offrande. Un grand merci et bravo pour tout ce que fait cette chaîne!», disent-ils à l’unisson avant de se noyer dans la foule qui se fait de plus en plus dense. D’autres débarquent de lointaines contrées comme la Finlande et certains ont carrément traversé l’Atlantique à partir de Washington et du Canada. Il est vrai que quand on aime, on ne compte... ni les miles, ni les kilomètres.
Beaucoup viennent en famille. Les femmes, pour un grand nombre d’entre elles, portent foutas et robes kabyles. Un air de fête règne déjà malgré un ciel maussade et menaçant. Et la fête fut! Grandiose et colorée. Conviviale et chaleureuse, à l’image de Nadia qui n’a pas arrêté de danser, et de sa grand-mère Na Aldjia qui a «youyouté» tout son saoul. C’est la jeune Nabila Dali qui entame le spectacle, en vedette américaine. Avec une voix chaude et bien maîtrisée, elle interprète deux chansons qui recueillent un bon succès d’estime. Puis arrive Akli Yahiatène, accueilli par une salve d’applaudissements et une standing-ovation. L’artiste est ému. Il entame sans attendre la chanson Yir zemane puis Cheh cheh. La très attendue Ayakheme est reprise en choeur par toute l’assistance.
L’une après l’autre, Zine di Michelet, Aminigh awal, Jahegh dhameziane et autre Tharemente sont déclamées avec une voix toujours aussi chaude et forte. El Menfi clôt ce tour de chant avec la surprise dont on a parlé plus haut. Car des surprises, Kamel Tarwiht, le très attachant animateur de Berbère TV et maître de céans de cette soirée, en a réservé beaucoup au public. Comme Djaâfar Aït Menguellet qui a rendu hommage à son père Lounis à travers une chanson qui lui est dédiée. Comme dit l’adage, «bon sang ne saurait mentir».
C’est au tour du père de venir sur scène et là, le fils reprend sa place aux côtés des musiciens pour battre la mesure. Lounis Aït Menguellet entame son tour de chant par Enouvak. Le tempo est donné.
Puis suivent Af yismim et Aylam aâklith. Lorsqu’il attaque les premières notes de JSK, le public se lève et applaudit à tout rompre. Une autre surprise attend l’auditoire: Idir monte sur scène et chante en duo avec Lounis. C’est l’extase! Afenane, Achimi, Anfiyi, Ayarech ennegh et Ch’na amehvoul s’enchaînent. En chantant, Aït Menguellet ne donne pas de leçon. Il ne montre pas la voie. Il ouvre des pistes et passe son chemin. Il décrit ce qu’il voit. Dit ce qu’il croit et laisse aux autres le soin de faire leur choix. «Pardonnez-moi, je ne suis qu’un insolent Meddah que la marche n’épuise pas et qui s’arrête à chaque porte pour dire ce qu’il croit être la vérité», résume-t-il dans sa chanson Ammeddah.
Le verbe est haut. Le mot très fort. Le message, lui, est subliminal. Aux autres d’apprécier, de prendre ou de laisser tomber. Il poursuit avec Anda anrouh, Adnoughal et Ennagh a Sidi Rebi. En tout, une vingtaine de chansons que le public reprend en osmose totale avec l’artiste à la voix mélodieuse à souhait.
Il termine par Kechini rouh, accompagné d’un choeur de rêve composé de Idir, Akli Yahiatène, Wardia et Kamel Hammadi qui le rejoignent sur scène.
Auparavant, Lounis Aït Menguellet avait offert un gros bouquet de fleurs à Nouara, la plus belle voix que la chanson kabyle ait connue, pour lui rendre hommage. La soirée s’est terminée sur cette belle image de tous ces artistes chantant ensemble.
Une image que beaucoup ont prise sur leur appareil photo et qu’ils garderont sûrement longtemps, pour immortaliser ce grand moment.

De notre envoyé spécial à Paris Madjid AYAD

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 21:50


RADAR (Mardi 16 Mars 2010)

Belgique
Algebel convie les Bruxellois à un “goûter à l’algérienne”
Par : Rubrique Radar

L'association belgo-algérienne Algebel a convié avant-hier dimanche les Bruxellois à un “goûter à l'algérienne”, une occasion pour exhiber les traditions culturelles et les valeurs humanitaires de l’Algérie. Cette rencontre, à laquelle ont pris part des responsables belges et des diplomates algériens, a été mise à profit pour récolter des fonds pour les victimes du tremblement de terre en Haïti. La rencontre a été agrémentée d’un gala de chants puisés de toutes les régions du pays et interprétés par le groupe Imesdhourer et un jeune chanteur raï, Karim Adoui. L'assemblée venue très nombreuse a également apprécié les richesses du patrimoine du pays, notamment un défilé de mode représentant les genres de l’habit traditionnel. Des douceurs et des plats typiquement algériens ont été offerts par des femmes fières de montrer aux invités, surtout aux étrangers, la variété du terroir culinaire du pays.

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:08
Jijel.info
Posté par MedSouilah le 21/12/2009 19:20:00 (47 lectures)

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La décision du gouvernement de recenser les cerveaux algériens pour récupérer « l’élite perdue » et bénéficier de ses compétences ne semble pas très interessante pour une grande partie des Algériens.


Parmi ces derniers, il y a ceux qui considèrent cette décision comme inutile tant que l’Etat n’est pas prêt à fournir tous les moyens nécessaires au profit de ces cadres. Pour d’autres, le gouvernement aurait du prendre en charge les intellectuels qui sont encore au pays au lieu de chercher à récupérer ceux qui sont perdus à jamais et qui ont definitivement opté pour la desertion forcée d'un climat hostile à toute évolution.


Par Halima Nine


Ce recensement se fait pour la troisième fois, selon un Algérien qui se nomme Dr. Fodil, installé en Allemagne, mais rien n’a été pour autant concretisé.. « Mr. Le Premier Ministre, mais vous nous connaissez déjà, vous l´avez déjà fait au moins 3 fois ce fameux recensement des cadres supérieurs algériens en Europe...mais…il n´y avait jamais de suite comme toujours… », estime-t-il.
A défaut d’une volonté affichée de garder son élite scientifique, l’état algérien est vu comme étant à l’origine de la fuite des cerveaux en raison de son indifférence envers les intellectuels algériens qui sont oubliés dans leur souffrance. « Depuis l'indépendance, des scientifiques de haut niveau partent chaque jour vers l'étranger jusqu'au moment ou l'on écrit ces lignes. Pourquoi? », s’interroge Mohamed, qui vit au pays et qui accuse les politiciens « incompétents et parfois emprisonnés » d’avoir marginalisé les cadres de l’Algérie. Il évoque également le problème du salaire auquel est confrontée cette catégorie de la société. A titre d’exemple, Mohamed estime qu’un haut cadre exerçant son métier a un salaire égal au cinquième perçu par un député ou un politicien qui n’a aucune qualification.
A la fin de son commentaire publié sur Echoroukonline, il recommande au gouvernement de commencer par les compétences qui sont en Algérie car «les compétences qui sont à l'étranger sont bien où elles sont ».
La question que posent les cerveaux algériens à l’étranger, qui pourraient rentrer au pays, s’articule sur les opportunités qu’ils trouveraient au pays et le champ du travail censé être réservé pour eux. Un commentateur ouvre le feu sur ceux qui ont poussé les cerveaux à quitter le pays. « Vous leur offrez quoi à ses cerveaux que vous avez vous même mis à la porte de l'occident? Si vous voulez que ses cerveaux reviennent un jour chez eux, il faut que vous déguerpissiez en premier lieu et vous verrez comment ils sauteront dans le premier avion pour rentrer en Algérie ».
Avec les privilèges dont jouissent nos intellectuels dans les pays qui ont su profiter des compétences algériennes, nos cerveaux ne voient pas pourquoi ils sont appelés à revenir au pays. C’est ainsi que pense Aziz qui a passé plusieurs d’années à Dubaï et qui n’admet pas l’idée de rentrer chez-soi. « Vous savez après tant d'années passées avec tous les privilèges, je ne sais pas si les mêmes opportunités nous seraient réservées chez nous ». Bien que le fait de contribuer au développement d’un autre pays que le sien lui fasse mal, il préfère ne pas revenir car « c'est la faute des responsables mis en place dans nos entreprises et qui sont des Algériens ».
La transparence, la perception politique de la récupération des cadres et la mise en place d’un fond considérable constituent la pierre angulaire pour une récupération pratique et bénéfique des cerveaux algériens ainsi que pour un transfert efficace des compétences.
Encore, les Algériens, selon un lecteur d’Echoroukonline, ne demandent rien d'autre que le respect et la considération. « Ceux qui aiment leur pays donneront sans compter tant qu'on crée le climat favorable et ceux qui veulent s'enrichir, il y'en déjà des masses en Algérie », estime-t-il.

 

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 18:20



Selon les statistiques onusiennes : 200 millions de personnes vivent loin de leur pays
Selon les statistiques onusiennes : 200 millions de personnes vivent loin de leur pays

Une étude sur le nombre de ressortissants algériens établis à l’étranger est en cours, a indiqué jeudi le secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, Abdellah Bouchenak Khelladi.



« Cette étude, qui est en cours de réalisation, en collaboration avec le réseau associatif algérien à l’étranger et les secteurs concernés, a pour but de recenser le maximum de nos ressortissants afin de pouvoir agir en matière de prise en charge », a précisé M. Bouchenak lors d’une rencontre, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des migrants. Evoquant le nombre de ressortissants algériens à l’étranger, le même responsable a indiqué qu’il est estimé « entre 5 à 7 millions » de personnes, alors que le nombre de ressortissants algériens enregistrés au niveau des ambassades s’élève à « plus de 1,6 million de ressortissants », a-t-il dit. Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale a relevé que, selon les estimations des Nations unies, quelque 214 millions de personnes résident en dehors de leur pays de naissance ou de nationalité en 2010.

S’agissant de la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, il a noté que jusqu’en 2009, seuls 42 Etats ont ratifié cette convention, dont l’Algérie en 2005, tandis que 15 autres Etats l’on signée. Quelque 200 millions de personnes à travers le monde vivent loin de leur pays, selon des statistiques de l’Organisation des Nations unies, rendues publiques hier à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre. « La question de la migration touche chaque pays, qui peut être une terre d’origine, de transit ou de destination, ou encore les trois à la fois », a indiqué le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, affirmant qu’en 2009, « quelque 200 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale, vivent hors du pays où elles sont nées ».

M. Ban Ki-moon s’exprimait dans un message transmis à la presse, à Dakar, par le Centre d’information de l’ONU (CINU) pour le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal. Après avoir souligné que beaucoup de migrants « font face à la discrimination, à l’exploitation et aux mauvais traitements », M. Ban Ki-moon a assuré, dans son message, que « la migration peut être une bonne chose pour les migrants eux-mêmes, qui ont ainsi la possibilité de réaliser leur potentiel, de même que pour les sociétés dont ils sont originaires et celles qui les accueillent ». Par ailleurs, même si de nombreux pays ont imposé des restrictions plus sévères à l’immigration, et adopté des mesures plus fermes pour lutter contre les migrations clandestines, M. Ban Ki-moon a averti que « ces mesures peuvent renforcer le risque d’exploitation et de mauvais traitements ».



Par R. N.


Avis des lecteurs...


Le 19.12.2009 à 12h13

Au lieu de prétendre de prendre en charge les ressortissants vivant à l’étranger qui d’ailleurs la plupart ne le demandent pas, l’Algérie serait mieux inspirée de s’occuper de ses ressortissants vivant au pays,en leur assurant des conditions de vie digne.

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Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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