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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 01:54

el Watan 15 juin

Journée nationale de l’artiste à Béjaïa

L’hommage des autorités

A l’occasion de la journée nationale de l’artiste, une cérémonie d’hommage à tous les artistes originaires de la wilaya de Béjaïa a été organisée le week-end dernier par la wilaya de Béjaïa au niveau de la Maison de la culture.




En effet, pour la première fois, 23 hommes de culture et des arts ont été honorés par le wali. Un hommage à titre posthume a été rendu à Cheikh Sadek Abdjaoui, un grand maître incontesté de la chanson andalouse. « Il est doté d’une voix puissante et mélodieuse grâce à laquelle il s’est hasardé à des envolées lyriques périlleuses mais toujours réussies » nous a déclaré un fan, les yeux braqués sur le reportage vidéo retraçant l’itinéraire de l’artiste réalisé à l’occasion par la cellule de communication de la wilaya. D’autres artistes ont également reçu les mêmes honneurs, à l’exemple de l’auteur de « iguma woul akmitsou », l’artiste Youcef Abdjaoui. Avant de recevoir l’attestation de reconnaissance et le cadeau symbolique, son épouse suivait avec admiration et beaucoup de timidité le portrait vidéo de Youcef Abdjaoui qui, pendant trente années de carrière, a chanté la jeunesse, l’espoir, l’amour, la vie, la patrie, la trahison, le nif et la misère. D’autres personnalités, en vie ou décédées, du monde des arts et de la culture ont été honorées à l’exemple de Zerrouki Alloua, Azzedine Meddour, Abderahmane Bougermouh, El Ghazi, Djamel Alla, etc.

L’hommage qui a marqué le plus et qui n’est pas passé inaperçu, était celui rendu à Taos et Jean Amrouche. Taos est la première romancière algérienne de langue française et une chanteuse berbérophone (1913-1976). Dans ses romans fortement autobiographiques, elle analyse son déracinement, l’exil, la solitude et exprime le besoin d’émancipation des femmes étouffées par la tradition. Elle a écrit quatre romans : Jacinthe noire (1947), Rue des tambourins (1969), L’amant imaginaire (1975) roman autobiographique, Solitude ma mère (1995) roman posthume, et un recueil de contes et de poèmes, Le Grain magique (1966). Les membres de sa famille, touchés par ce geste symbolique, ont souhaité concrétiser cet hommage en baptisant la Maison de la culture de Béjaïa du nom de Taos Amrouche. Un vœu qui demeure entre les mains de l’administration. Par ailleurs, on apprend de source sûre que le théâtre régional de Béjaïa portera le nom du dramaturge et homme de théâtre Abdelmalek Bougermouh.



Par Amina A

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