Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 10:52

 

Quand la nature nous donne des cours de maths

Publié par Rédaction le 2/06/09 dans la catégorie Nature.


Des chercheurs français publient aujourd'hui les résultats d'une étude mathématique sur le métabolisme complexe des plantes, qui pourrait permettre d'améliorer notre maîtrise des flux de matière et d’énergie.


Les organismes vivants ont développé des systèmes de régulation de leurs voies métaboliques, qui leur sont nécessaires pour survivre. Pourquoi ne pas s’inspirer de ces mécanismes afin d’améliorer notre maîtrise des flux de matière et d’énergie ? C'est à cette question complexe que se sont attelées des spécialistes qui publient aujourd'hui les résultats de leur étude.


Des chercheurs du CNRS, de l’INRA et du CEA ont développé un modèle mathématique représentant les voies de biosynthèse des acides aminés chez la plante Arabidopsis. Ce modèle a permis de reproduire fidèlement des mesures réalisées avec des plantes entières, démontrant ainsi son exactitude. Des simulations ont alors permis de comprendre qualitativement et quantitativement le fonctionnement d’un tel réseau de contrôle. Ces résultats viennent d’être publiés en ligne par la revue Molecular Systems Biology.

Le CEA évoque l'image d'une usine qui fabrique simultanément, à partir d’un même stock de pièces détachées, plusieurs modèles de voiture à une vitesse de 20 000 voitures par seconde et qui doit, de plus, adapter sa vitesse de production à un apport de pièces détachées plus ou moins efficace ainsi qu’à une demande très fluctuante des consommateurs. À ce rythme, plus d’un milliard de voitures peuvent être fabriquées en une journée. On comprend aisément qu’à cette vitesse, le moindre retard lors d’une étape puisse conduire à un chaos indescriptible.

Vitesse extraordinaire

De tels flux sont caractéristiques des processus de synthèse des petites molécules dans les organismes vivants (métabolisme). Ces derniers ont en effet été capables, au cours de l’évolution, de développer des systèmes de contrôle permettant de gérer leur production de molécules, à des vitesses parfois encore 1 000 fois plus grandes. Ces mécanismes de contrôle sont nécessaires pour éviter une rupture de stock ou un engorgement qui ralentiraient la croissance de la plante, ou tueraient les cellules, lors d’un changement dans leur environnement. Par exemple, la lumière, source d’énergie pour les plantes, peut augmenter brusquement après le passage d’un nuage ; un coup de vent peut faire baisse la température d’une dizaine de degrés, divisant ainsi la vitesse de travail dans la cellule par deux.

Partant du principe que la nature, dans sa capacité à gérer des systèmes complexes, était sans doute un bon exemple à suivre pour améliorer notre maîtrise des flux de matière et d’énergie, les chercheurs se sont fixés comme objectif de modéliser un système métabolique comprenant de nombreuses bifurcations et un réseau dense de contrôles (synergie, feedback, inhibitions, activation, doubles contrôles). Ils se sont inspirés de modèles expérimentaux pour obtenir les informations nécessaires à la mise en place du modèle mathématique.

Vitesse et sensibilité des robots

Plus précisément, le modèle concerne la mesure de la vitesse à laquelle les « robots » (les enzymes) transforment ou assemblent des pièces (les métabolites). Les chercheurs se sont penchés également sur la mesure de la sensibilité de certains « robots » (les enzymes allostériques) à différents signaux (selon les niveaux de certains stocks, ces enzymes clé travailleront plus ou moins vite).

Chaque brique d’information n’est pas en elle-même porteuse de sens. Mais lorsque l’ensemble de ces données a été assemblé dans un modèle mathématique d’un niveau de complexité très élevé, il a été possible de simuler le comportement du système et de reproduire des mesures réalisées avec des plantes entières. Le modèle a également permis de reproduire quantitativement le comportement de certaines plantes mutantes. Ces résultats validant le modèle, des simulations, intégrant la modification de certains paramètres, ont alors été réalisées et ont permis de comprendre qualitativement et quantitativement le fonctionnement d’un tel réseau de contrôle.

Problématique du réseau électrique

Ces problématiques de contrôle rencontrées dans les systèmes vivants se rapprochent de celles rencontrées, par exemple, dans un réseau électrique. Ainsi, le modèle mathématique mis au point pourrait permettre d’améliorer l’efficacité de ce dernier. Les chercheurs s’intéressent dorénavant à d’autres systèmes métaboliques qui présentent une architecture de contrôle différente ainsi qu’à d’autres mécanismes de contrôle qui opèrent sur des gammes de temps plus lentes et qui ont pour fonction de contrôler le nombre d’enzymes.











Partager cet article
Repost0
11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:04

el khabar

la une 

Selon Rosoboronexport
La Russie a fourni 500 mille Kalachnikov à un pays Maghrébin

Des sources russes ont révélé, sans autre précision, que Moscou a fourni un demi million de mitrailleurs Kalachnikov, au profit d’un pays Maghrébin. A relever dans le même sillage que la Russie a conclu plus de contrats d’armement, les toutes dernières années, avec l’Algérie et la Libye. Cité par l’agence de presse russe, Ria Novosti, M. Igor Sevastianov, le directeur général adjoint de la centrale d’exportation d’armes russes Rosoboronexport, a indiqué que les 500 mille mitrailleurs ont été livrées aux forces armées de ce pays maghrébin, ajoutant que lesdits mitrailleurs ont été améliorés. Ceux-ci sont capables de tirer des coups de feu séparés, 3 balles consécutives, ou bien des rafale de balles. Selon le représentant de l’armateur russe, l’option de tir balle par balle a été installée afin de permettre aux appelés de ne pas tirer les 30 balles contenues dans le chargeur, à la fois. Dorénavant, les appelés en instruction ne peuvent plus tirer plus de trois coups, a-t-il soutenu. A noter que ce marché a été annoncé à l’occasion du 90e anniversaire du créateur russe de Kalachnikov, l’un des mitrailleurs les plus performants.    

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 00:15

 

Source : http://www.elwatan. com (Algérie). Edition du 17 janvier 2007

Le cerf de Berbérie. Une espèce en voie de disparition en Algérie
Parmi les cervidés qui ont vécu en Afrique, le cerf de Berbérie est le seul dont on puisse affirmer la survivance jusqu’à nos jours.

Endémique à l’Afrique du Nord, son aire de répartition géographique s’étendait pendant la période historique de l’Algérois à la Tunisie, y compris la côte méditerranéenne jusqu’à l’Atlas saharien. Vers 1740, l’espèce vivait encore aux environs de Skikda ainsi que dans les forêts de l’Edough au-dessus de Annaba, où pendant longtemps on découvrait ses bois enfouis dans l’Humus.
Caractère remarquable dénotant la plasticité de l’espèce, son aire s’étendait jusqu’au sud de Tébessa.
En 1918, le dernier cerf fut tué dans le massif de Bou-Djellal au nord de Djebel Onk (sud-ouest de Tébessa). Le cerf de Berbérie est classé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) au tableau C de la Convention africaine de 1969. Il figure aussi sur l’annexe III de la Convention internationale des espèces animales et végétales non commercialisé es (CITES).
En Algérie et en 1983, le cerf de Berbérie a bénéficié d’une protection totale par le biais du décret 83-509 du 20 août 1983, relatif aux espèces animales non domestiques protégées. L’ordonnance n°06-05 du 15 juillet 2006 relative à la protection et à la préservation de certaines espèces animales menacées de disparition cite le cerf de Berbérie espèce menacée de disparition, dont l’existence en tant qu’espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d’extinction et qui, de ce fait, fait l’objet de mesures de protection et de préservation particulière.
Les variations climatiques, une chasse excessive dans l’antiquité, l’exploitation et le défrichement abusif de forêts ont conduit à une régression alarmante de la population de cette espèce et l’ont amené au bord de l’extinction. Actuellement, l’espèce est localisée dans une étroite bande à l’extrême est algérien. Elle couvre la réserve de Beni Salah (Guelma), El Kala et dans une moindre mesure Souk Ahras, se déployant légèrement sur le territoire tunisien. La réserve de Beni Salah (Guelma) est une aire clôturée sur 2000 ha. Elle est située au nord-est de l’Algérie (à l’est de la daïra de Bouchegouf), elle est incluse dans la forêt domaniale des Beni Salah. C’est l’un des plus vastes massifs forestiers algériens.
Elle constitue l’élément la plus occidentale étendue de chêne-liège et de chêne zen développés sur les formations gréseuses à l’ouest de la Seybouse et jusqu’aux monts de la Medjerda en Tunisie. Le parc national d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf, reste le dernier refuge du cerf de Berbérie au nord.
Les plus importants effectifs ont été dénombrés dans les régions d’El Ayoune, Aïn El Assel, et Oum Ali dans les massifs forestiers de chêne-liège et de zen. Sa limite ouest semble être à l’heure actuelle Djebel El Koursi près de Cap Rosa.
A l’ouest du parc, le cerf est signalé dans la région de Asfour, à Djebel Bou Abed, dans la région d’El Tarf. La région de Souk Ahras semble être à l’heure actuelle la limite sud du cerf de Berbérie. Il est signalé dans les massifs de Ouled Bechih et Aïn Zana. Leurs statuts demeurent inconnus. Il semble que les cerfs de Ouled Bechih proviennent de la forêt de Beni Salah et de ceux de Aïn Zana de la réserve de Feija en Tunisie.
La présence du cerf en Algérie est étroitement liée à l’habitat forestier où il trouve quiétude et protection. Ainsi, les maquis et les forêts de chêne zen et chêne-liège lui procurent gagnage et remise. Il descend quelquefois en plaine pour chercher sa nourriture lorsque celle-ci se fait rare. La conservation du cerf de Berbérie en dehors de son habitat naturel (conservation ex situ) constitue la première démarche à accomplir pour sauvegarder le cerf de Berbérie.
Dans d’autres pays, ce type de mesure a déjà permis dans des situations d’extrême urgence d’éviter la disparition d’espèce. La conservation ex situ représente un impératif catégorique pour assurer la sauvegarde de cette espèce. Elle s’impose quand les populations naturelles de celle-ci deviendront trop peu nombreuses et sont exposées à de tels risques dans leurs habitats d’origine que leur survie dans la nature devient impossible.
Le Centre cynégétique de Zéralda, en collaboration avec la direction générale des forêts, a adopté l’élevage en captivité de cette espèce. Une unité de multiplication en intensive a été créée depuis 1995, le noyau de cerf existant a été constitué à partir d’animaux captifs de diverses provenances (réserve de chasse de Mascara, Parc zoologique d’Alger et le Parc national d’El Kala). L’objectif principal de cette unité est la multiplication de l’espèce, la maîtrise de sa population et sa réintroduction dans les sites où elle a existé.
Les recherches effectuées sur les sites de réintroduction ont permis de montrer que les chênaies du secteur numidien, en particulier les forêts de la région de Béjaïa, Jijel, Skikda et Annaba (toute la frange nord-est du pays) sont des sites potentiels et peuvent faire l’objet de la réintroduction du cerf de Berbérie.
En se basant sur ces informations, la forêt de l’Akfadou a été retenue comme premier site de réintroduction de l’espèce. L’opération de réintroduction est entamée et la forêt d’Akfadou a reçu son premier noyau de cerf de Berbérie qu’elle avait perdu depuis longtemps. Pour assurer la réussite de cette première réintroduction, un programme de suivi a été mis en place pour contrôler l’adaptation des cerfs à leur nouveau milieu et leur évolution dans le temps.
Enfin, nous pouvons dire que la préservation de notre diversité biologique est indispensable. C’est une partie de notre patrimoine naturel, socioculturel et économique. Son développement et sa préservation permettront d’accroître notre richesse collective et, de ce fait, de la léguer aux générations futures.
B. Lahmar
Source : http://www.elwatan. com (Algérie). Edition du 17 janvier 2007
Partager cet article
Repost0
8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:06
el watan 9 novembre 09

Collecte des ordures à Béjaïa : Des moyens dérisoires
Collecte des ordures à Béjaïa : Des moyens dérisoires

Des agents de nettoiement se retrouvent réaffectés à d’autres tâches et le nombre de balayeurs est en déclin. Les niches inadaptées et les godets à ordures seront supprimés.



La situation frôle le degré zéro, question hygiène dans la ville de Béjaïa. On a les pieds dans la vase, se trouve-t-on contraint ici à deviser sur le sujet. Les hideux, nauséabonds et extensifs à souhait dépôts d’ordures ménagères, qu’ils soient réglementaires ou sauvages, se multiplient et dénaturent le territoire de la commune. Il ne s’agit pas encore une fois de décrire une situation plusieurs fois dénoncée mais de dire comment et si les acteurs en charge du dossier de l’environnement comptent y remédier. Pour M. Ali Yahia, secrétaire général de la section syndicale Snapap au niveau de l’APC, il faut penser une politique de l’environnement fiable qui se traduise dans les grandes lignes par des méthodes, des moyens matériels en nombre et adéquats et un organigramme optimal drivé par des compétences spécialisées dans chaque domaine d’intervention.

Sur le plan humain, il préconise de mettre ensemble sur le coup les structures étatiques, les associations et les citoyens. En l’état actuel des choses, le syndicaliste n’approuve pas que soit confié le sensible dossier de collecte des ordures ménagères au privé. Reposant son argumentaire sur les projections citées plus haut, il reproche au privé un défaut de professionnalisme. Il faut, explique-t-il, de vraies sociétés de nettoiement, répondant aux mêmes conditions que celles inférées aux communes, en plus de l’exigence d’un même équipement (camions à bennes, niches et poubelles), l’habillement, le suivi sanitaire des personnels et leur hébergement (car les opérations d’enlèvement des ordures devraient se faire la nuit). Une base de vie doit être incluse dans le cahier des charges. Par ailleurs, M. Ali Yahia considère le service nettoiement important au même titre que le transport et la santé. Autrement dit, il estime que le secteur, improductif de plus values dans ces conditions, devrait être entièrement pris en charge par l’Etat.

Le Snapap propose de faire éclater le secteur en zones, avec une autonomie en personnels et en matériels. La situation actuelle se caractérise par un déficit en matériel roulant et en effectifs. Des agents de nettoiement se retrouvent réaffectés à d’autres tâches et le nombre de balayeurs est en déclin. La mauvaise mécanisation des opérations de collecte et les conditions d’hygiène régnantes éprouvent les personnels. De son coté, M. Allaoua Mouhoubi, vice président de l’APC, nouvellement chargé de l’environnement, dresse un inventaire des moyens alarmant. Le parc roulant se limite à 2 bennes tasseuses, 2 camions de 2,5 tonnes et 2 tracteurs. Et sont réellement actifs 128 éboueurs et 86 balayeurs. La ville produit quotidiennement 134 tonnes de déchets. Encore que le citoyen algérien produit en moyenne 500 à 700 grammes de déchets par jour, ce qui est loin des 1,5 kg produits par personne en Europe.

Déficits

La commune recourt donc au privé qui intervient avec 9 camions de 2,5 tonnes pour tenter d’absorber le déficit. M. Mouhoubi parle alors d’un schéma directeur qui a prévu de mettre dans le circuit 25 bennes tasseuses. 4 engins programmés pour 2008 sont réceptionnés et 12 autres inscrits dans le budget 2009, 4 dans le budget complémentaire 2009 et une benne tasseuse relevant du budget de la wilaya sont en cours d’acquisition. Le nouveau plan projette de faire les escaliers et les impasses durant la journée. Les niches inadaptées et les godets seront carrément supprimés. Il demeure un couac dans la programmation : la question des déchets migratoires (inter-quartiers et ramenés hors de la commune). Question effectifs, dans l’immédiat, il s’agit, selon notre interlocuteur, d’aller au delà des 128 agents en récupérant les personnels réaffectés à d’autres postes, et ce pour densifier particulièrement le secteur balayage. Enfin, on a vent d’une Maison de l’Environnement, un projet sectoriel qui pour l’instant est au stade du choix de terrain. Peut-on dès lors parler d’une mise en place d’une véritable politique de l’environnement pour Béjaïa ?



Par R. Oussada

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 18:30

Face au conflit du Sahara et du terrorisme islamique qui s'éternisent en Afrique du Nord, on se demande où se cachent les intellectuels Nord-Africains ? Ces conflits empêchent tout développement économique de la région et grugent toutes les ressources. Idem pour ce qu'il est convenu d'appeler la Catastrophe Écologique qui pollue les eaux et l'environnement Nord-Africain.
Les Ibn Khaldoune, Ibn Roshd, etc...se retourneront dans leur tombe.



Le roi du Maroc s’en prend à l’Algérie
Le ton belliqueux de Mohammed VI

Dans un discours de « célébration », transformé en mise en garde contre les « adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc », le roi Mohammed VI s’en prend vertement, et en usant de propos peu amènes, à l’Algérie qu’il accuse de vouloir « contrarier la dynamique de négociation sur le projet d’autonomie marocain ». Empruntant un ton de menace et affichant une mine sévère, le roi du Maroc, qui s’exprimait lors d’un discours à l’occasion du 34e anniversaire de l’invasion marocaine du Sahara occidental, baptisée « Marche verte » par le Maroc, qualifie l’Algérie d’« adversaire » et l’accuse d’« hypothéquer les relations bilatérales ». « Les adversaires de notre intégrité territoriale se sont évertués à contrarier la dynamique de négociation que notre initiative a enclenchée au niveau onusien. » Ils sont allés dans l’escalade et l’hostilité jusqu’à fomenter un plan de conspiration, recourant, entre autres stratagèmes et modes opératoires, à l’extorsion, aux pressions, à la provocation et à la perversion de l’esprit de la légalité internationale », dit-il.



Et d’ajouter : « En faisant de cette question la clef de voûte de leur stratégie belliqueuse, ils ne font que confirmer qu’ils sont bien le véritable protagoniste dans ce conflit artificiel, faisant fi des sentiments de fraternité réciproque existant entre les peuples marocain et algérien. » Le roi du Maroc, dont le discours est d’une rare agressivité à l’égard de l’Algérie, ne s’arrêtera pas à ces diatribes, il ordonnera la mise en branle de la machine diplomatique en vue, dit-il, de défendre la « marocanité du Sahara ». Vraisemblablement ébranlé par les critiques répétées et nombreuses sur le non-respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, Mohammed VI sort de ses retranchements pour sonner les clairons d’une campagne qui s’annonce virulente contre les adversaires du projet d’autonomie marocain. « Ils hypothèquent l’avenir des relations bilatérales et la concrétisation de l’UMA » Appel a été donné par le roi à « la diplomatie officielle et à la diplomatie parallèle de se déployer pour défendre la marocanité du Sahara et l’initiative d’autonomie ». Mohammed VI, qui semble avoir enterré les tentations de rapprochement et d’ouverture des frontières avec l’Algérie, estime « le moment venu d’affronter cette escalade belliqueuse avec toute la fermeté requise ».

S’adressant encore une fois à la RASD et à l’Algérie, le souverain marocain lance : « Quant aux adversaires de notre intégrité territoriale et ceux qui se meuvent dans leur giron, ils savent plus que d’autres que le Sahara est une cause cruciale pour le peuple marocain, uni autour de son Trône qui est le dépositaire et le garant de sa souveraineté, de son unité nationale et de son intégrité territoriale. Ce faisant, ils hypothèquent de surcroît l’avenir des relations bilatérales et la concrétisation de l’Union maghrébine, alors que le Maroc ne cesse d’appeler à l’intégration et à la complémentarité pour relever les défis majeurs de la région en matière de sécurité et de développement. » Mohammed VI menace les défenseurs des droits de l’homme Le souverain marocain ne s’empêchera pas non plus de tirer sur les défenseurs des droits de l’homme marocains qu’il somme de choisir entre leur marocanité ou leurs idées. « Notre attachement pour un Etat de droit n’a d’égal que notre refus de l’exploitation détestable des acquis dont jouit notre pays en matière de libertés et de droits humains, et le rejet de leur instrumentalisation par quiconque s’avise de comploter contre la souveraineté, l’unité et les constantes sacrées de notre pays », dit-il. Epinglé sur l’affaire des 7 militants des droits de l’homme arrêtés pour avoir rendu visite aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, l’image du Maroc dans le monde semble avoir reçu un sérieux coup, d’où la réaction musclée du roi. « En toute responsabilité, nous affirmons qu’il n’y a plus de place pour l’ambiguïté et la duplicité : ou le citoyen est marocain, ou il ne l’est pas. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L’heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître. On ne peut jouir des droits de la citoyenneté, et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie », a-t-il déclaré dans son discours en donnant ordre aux autorités publiques d’user de plus de fermeté. Revenant encore une fois aux adversaires du projet d’autonomie marocain, le souverain lance : « Nous disons à tous que le Maroc, pays de liberté et d’ouverture, refuse de se prêter à une surenchère sur les droits de l’homme, surtout de la part de régimes ou de groupes fondés précisément sur la négation et la violation de ces droits. » Jouant encore une fois la carte des camps de réfugiés de Tindouf, Mohammed VI indique : « Cette situation, douloureuse s’il en est, place l’Algérie et les organismes internationaux, notamment le HCR, devant leurs responsabilités pour que soit assurée à nos frères une protection effective. Ceci requiert, notamment, leur recensement, le respect de leur dignité et la faculté pour eux d’exercer leur droit naturel à la circulation et au retour librement consenti dans leur patrie, le Maroc. » Le roi Mohammed VI a fait de son discours une attaque frontale contre l’Algérie qui n’aura sans nul doute pour conséquence que de fragiliser davantage les relations bilatérales.



Par Nadjia Bouaricha


Réaction d'un Algérien :

Au lieu que les pays d’afrique du nord s’unissent pour construire les ETATS UNIS d’AFRIQUE DU NORD,à l’image de l’europe ou des ETATS FEDERES,comme les USA,ils font tout le contraire...(C’est l’auto destruction programmé par les gouvernants). Chaque dirigeant (Roi ou Dictateurs ),ne pense qu’à ses intérêts propres et non aux intérêts généraux des peuples de la région et à l’avenir de la région,d’autant que certains pays étrangers poussent directement ou indirectement à la division,voir à la guerre pour vendre leurs armes et expérimenter les nouvelles ! Pourquoi les extrémistes islamistes jouent le jeu de nos ennemis ? y’a t’il manipulation de ces derniers par des puissances extérieures ?

En outre, les lobby de l’industrie de l’armement ne veulent pas,non plus que ces pays fabriquent eux mêmes ,en les aidant à maitriser les technologies (pourtant,ils l’ont fait avec Israêl,y compris dans le domaine nucléaire !) car ils veulent qu’ils restent dépendants des pays développés pour toujours !

Pourtant les pays d’AFN doivent s’unir pour pouvoir réellement se développer,afin que leurs voix portent et pour mieux se préparer à un monde sans pitié avec la mondialisation ... IL ne faudrait surtout pas qu’il reste "une simple valeur ajoutée" ! D’ailleurs,dans une rélle union économique,politique et sociale,le problème du Sahara occidental se résoudra de lui-même,dans l’intérêt des sahraouis,des marocains,des Algériens et de tous les pays riverains ! Nous sommes tous des Maghrébins ,partageant la même religion,la même culture,alors voyons plus loin et laissons tomber ces querelles du "moyen âge" ,si on veut donner un avenir à notre jeunesse,à notre peuple,à la région ! Néansmoins, L’union ne pourra se faire sans démocratie concrète et sans laïcité !
Un maghrébin -Morad de Miliana (Algérie)

Nota :

Heureusement que nous avons une presse libre et indépendante,qui permet la liberté d’expression,comme El-Watan !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
  • Contact

Recherche

Liens