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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 23:39

 

Stephen Hawking soutient que Dieu

 n'a pas créé l'univers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«L’univers a-t-il eu besoin d’un créateur? Non», répond dans son dernier livre le plus célèbre scientifique britannique, l'astrophysicien Stephen Hawking, selon lequel les lois de la physique ont rendu le «big bang» inéluctable.

Dans The Grand Design, dont le Times publie des extraits jeudi, le chercheur britannique, associé pour l'occasion à l'Américain Leonard Mlodinov, expose plusieurs théories nouvelles qui, dit-il, rendent l'intervention divine superflue.

«Parce qu'il existe des lois telles que la gravité, l'univers peut naître du néant (...) La création spontanée est la raison pour laquelle il y a quelque chose plutôt que rien, pour laquelle l'univers existe, pour laquelle nous existons», dit-il.

Stephen Hawking a connu un succès mondial avec Une brève histoire du temps, publié en 1988, qui plonge aux origines de l'univers, et ses travaux sur les trous noirs, la cosmologie et la physique quantique font autorité.

Depuis 1974, le scientifique cherche à marier la théorie de la relativité d'Albert Einstein et la physique quantique, les deux clés de la physique moderne qui portent respectivement sur les effets à grand échelle de la gravité et les particules plus petites que l'atome.

«LA PENSÉE DE DIEU»

Dans son dernier ouvrage, il semble rompre avec les positions qu'il affichait jusqu'ici au sujet de la religion.

«Si nous découvrons une théorie complète [de l'univers, alors] ce sera le triomphe ultime de la raison humaine, dès lors nous pourrions connaître la pensée de Dieu», écrivait-il dans Une brève histoire du temps.

Or, la découverte, en 1992, d'une planète tournant autour d'une étoile autre que le Soleil a permis de déconstruire l'idée d'Isaac Newton, père de la physique, selon lequel l'univers ne peut avoir émergé du chaos sans l'intervention divine, dit-il dans The Grand Design.

«Cela rend la coïncidence de nos conditions planétaires - un soleil unique, la combinaison de la distance Terre-Soleil et la masse solaire - nettement moins remarquable et beaucoup moins convaincante l'idée selon laquelle la Terre a été soigneusement conçue pour plaire aux êtres humains», poursuit-il.

Âgé de 68 ans, Stephen Hawking est atteint d'une dystrophie neuromusculaire qui le paralyse totalement. Il s'exprime par l'intermédiaire d'un synthétiseur vocal commandé par un ordinateur.

The Grand Design paraîtra le 9 septembre.

 

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jeudi 2 septembre 2010 à 13H19

Stephen Hawking soutient que Dieu n'a pas créé l'univers

Le célèbre scientifique britannique Stephen Hawking soutient que l'univers n'a pas eu besoin de Dieu pour être créé.

Dasn un nouvel ouvrage, intitulé «The Grand Design», l'astrophysicien soutient en fait que l'univers peut se créer à partir de rien. Il ajoute qu'il n'y a pas de place pour Dieu dans les théories de création de l'univers. Cela intervient en contradiction avec certains propos compris dans son best-seller de 1998, «A Brief History of Time», dans lequel il n'écartait pas le rôle de Dieu dans la création de l'univers.

«La création spontanée est la raison pour laquelle il y a quelque chose plutôt que rien, la raison pour laquelle l'univers existe, la raison pour laquelle nous existons» soutient le scientifique dans l'ouvrage qui paraîtra en librairies le 9 septembre. «Parce qu'il existe une loi comme la gravité, l'univers peut et va se créer à partir de rien» ajoute Hawking.

Des extraits de l'ouvrage, coécrit avec le physicien américain Leonard Mlodinow, sont publiés jeudi sur le site Internet payant du Times britannique. Toujours dans le Times, Jonathan Henry Sacks, leader de la communauté juive britannique, s'oppose aux propos de l'astrophysicien et lui répond que la science ne nous apprend rien sur Dieu.

Le sujet fait passablement réagir jeudi. Le site Internet du Guardian mène entre autres un sondage en ligne auprès de ses lecteurs, et plus de 85% partagent l'opinion de Stephen Hawking.

Le professeur de 68 ans a travaillé au département des mathématiques appliquées et de physique théorique de l'Université de Cambridge pendant près de 30 ans. Le scientifique est surtout connu pour ses travaux sur les trous noirs et pour le fait qu'il est atteint, depuis ses 21 ans, d'une maladie dégénérative appelée sclérose latérale amyotrophique. Il se déplace en fauteuil roulant et communique avec un synthétiseur vocal.

(image: NASA)

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 23:04

alel watan 3 mai 2010

 

La recherche médicale en panne : « J’ai peur pour mon pays »

« Youm el ilm » est une occasion pour se ressourcer et être fidèle à un homme qui a brûlé pour son pays, il l’a illuminé. Souvenez-vous, Benbadis c’est : « Nous œuvrons, en tant qu’Algériens, à rassembler la nation algérienne, à ranimer en ses enfants le sentiment national et à leur inculquer la volonté de s’instruire et d’agir jusqu’à ce qu’ils s’éveillent en tant que nation ayant droit à la vie... ».

 



Cet enseignement doit guider chacun de nous pour qu’il puisse donner, en obole, une pierre blanche à notre nation. A la vérité, j’avoue ma tendance partisane, je défends un sacerdoce et tous les moyens sont bons, mon obole est pour la recherche, et je prélude mon apologie par une autre citation : « La recherche scientifique et ses résultats ne sont plus simplement un objectif intellectuel abstrait, mais un facteur central dans la vie de tout peuple civilisé. » C’était David Ben Gourion qui, en 1962, avait anticipé le rôle sociétal de la recherche, et depuis, Israël investit 5% de son PIB dans la recherche-développement, soit deux fois plus que la France qu’on cite souvent en exemple, mais qui est loin d’être le meilleur modèle.

Israël, incrusté dans notre espace intime, s’est approprié des infrastructures de recherche médicale et paramédicale très développées. Les biens de recherche générés en médecine clinique, en biotechnologie et en recherche biomédicale dépassent la moitié des biens de recherche de ce pays, et ce, toutes disciplines confondues, il est question de survie. Apprendre des autres et sans complexes permet aussi de concevoir notre avenir. La recherche biomédicale est une industrie d’avenir à très forte plus-value, les réalisations de la Jordanie, de I’Inde et de la Chine sont à visiter. Elle est aussi un outil de défense contre l’extrêmement petit (microorganisme, prion, mélanine, etc.), des microparticules porteuses d’un potentiel nocif incommensurable du fait de l’avènement inopiné, de la forte mobilité et des délais nécessaires à l’identification, puis à l’élaboration des outils de défense, la recherche biomédicale est l’arme du nouveau millénaire.

La panique déclenchée par la grippe porcine, à l’échelle planétaire, doit être méditée, nous sommes totalement dépendants de l’étranger, et nous n’avions que Pasteur, l’Institut, qui, orphelin, doit couvrir tous les besoins d’un immense pays ouvert sur l’Afrique, l’Europe et l’Asie. J’ai peur pour mon pays qui reste très vulnérable à l’agression du petit et de la maladie, le cancer fait des ravages. J’augure qu’un pays qui n’a pas ses vaccins, entre autres, est en danger. Les outils de veille et de défense sanitaires font défaut et les grippes aviaire, porcine et autres seront encore d’actualité.

Ce dénuement s’explique en partie par une recherche qui reste et qui est voulue académique, peut-être par méconnaissance des besoins. Et faute d’une définition claire des objectifs, elle tarde à devenir mature et outil de développement. Mais elle est présente, et ce, malgré les dénis de certains experts adeptes de standards où la visibilité et la publication deviennent un dogme. Ces experts, eux-mêmes, peu visibles pour les équipes de recherche, doivent s’informer des réalités du terrain, sous peine d’être accusés de myopie. La recherche, qui se focalise sur le chercheur en quantité, sur ceux qui sont partis, sur la publication de là-bas, n’a aucun avenir sociétal. Une autre leçon d’Israël, d’où un chercheur sur six migre ; la mobilité est perçue comme un label de qualité : « Si nous réussissons à tel point à intégrer les meilleurs établissements du monde, cela veut dire que nos universités ont un niveau d’excellence international ».

Le départ, 650 000 chercheurs, dont 450 000 aux Etats-Unis, est capitalisé en forces et en lobbys qui n’oublient pas Israël. J’adhère totalement à la déclaration des collègues israéliens et pour mon pays, je suis convaincu que « les chercheurs algériens d’ailleurs sont la preuve de la vitalité de nos universités », et chez nous, une matière première abondante est en attente. Bon vent à nos confrères, ils peuvent être des vecteurs de coopération mais à des niveaux institutionnels, les visites personnelles ne sont pas très fructueuses. Revenons chez nous, et je continue avec une autre citation : « Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt. »

Nous avons admiré la « Lune » avec le sage et négligé nos ressources à portée de doigt, et ce, pour être soft et tendance. Nous avons oublié, aussi, que le peuple qui ne fabrique pas ses savoirs est un peuple en danger. Quand on se regarde avec attention, on est déroutés par notre ambivalence, nous sommes si riches et si pauvres à la fois ? Riches à faire pâlir Crésus par des moyens humains très appréciables, et pauvres par l’impact sociétal des savoirs engrangés, pourquoi ? La recherche, malgré un engagement politique réel, reste marginalisée, elle est encore juvénile par ses élans, mais désorganisée et peu efficiente. Elle réclame une organisation, un appui logistique et un accompagnement qui ne se limitent pas aux simples sentences lapidaires. Je suis médecin chef de service, responsable d’une chaire de post-graduation et directeur de recherche depuis la création des premiers laboratoires en 2000, c’est ma richesse et c’est aussi mon handicap, j’y reviendrai.

A ces titres, je me dois de plaider la cause de la recherche et de la recherche médicale en particulier. J’offre mon vécu et j’espère que ce retour d’expérience contribuera à une meilleure organisation de la recherche. Nous avons besoin de soins de haut niveau, nous avons des vaccins pour nos filles et garçons qui attendent les produits qui les protègent, et à choisir entre le vaccin pour mes enfants et la publication, j’opterai, sans hésitation, pour la fidélité à mes enfants, c’est ça la recherche utile. Le papier et la visibilité viendront après, rappelez-vous Ben Gourion. La recherche médicale a sa plus-value, et aux sceptiques je rappelle des données méconnues par certains experts cooptés pour l’évaluation de ce domaine.

La recherche médicale, soutenue par une élite, des doctorants, et par une agence thématique, l’ANDRS, a favorisé l’autosuffisance sanitaire de notre pays. Les transferts pour soins à l’étranger sont passés de 10 000 transferts en 1990 à 430 en 2009, ils avaient consommé auparavant 10 milliards de dinars et la journée de soins à l’étranger était facturée à plus de 1000 euros. Il s’agit d’une priorité de chez nous, assumée en partie, et beaucoup d’autres malades espèrent en la recherche. La recherche médicale a ouvert le chantier des outils de la gestion managériale des soins, nous sommes à l’assurance qualité et à l’ISO, mais anonymes. Elle a aussi généré la domestication de la génétique qui peut être asservie aux soins, le diagnostic prénatal est possible, le conseil génétique aussi, l’identification des gènes marqueurs de maladies est possible.

Les soubassements de la greffe d’organes et l’anatomopathologie performante s’installent, ils sont à soutenir. Des qualifications en virologie sont thésaurisées par des docteurs d’Etat mais elles restent inexploitées faute d’intérêt. Tout ce capital reste peu médiatisé et peu visible chez nous, là où il doit l’être, là où il doit servir. Je peux continuer à citer les services publics rendus, mais j’invite nos experts à faire l’inventaire de ces acquis afin d’organiser et d’exploiter les potentialités. Je rappelle que la recherche médicale est une exception par sa double appartenance, elle est intersectorielle de fait, et son impact sur la dispense des soins est direct. De ces faits, elle est par conséquent un terrain électif de la valorisation de la recherche et l’acquisition des lettres de noblesse.

Les avancées en santé sont visibles pour l’ensemble de la population. La recherche médicale reste, il est vrai, largement en deçà des besoins, l’inadéquation a ses raisons, il faut s’y intéresser prioritairement et en urgence si on veut préserver l’existant ; la démobilisation est contagieuse. Elle est, faute d’espaces propres, apatride et écartelée entre des locaux squatterisés au niveau des facultés et CHU, et elle est tout juste tolérée. L’avenir sera peut-être meilleur, des projets sont inscrits à travers tout le pays, il s’agit de CHU, de facultés et d’unités de recherche scientifique et d’aide au diagnostic (Ursad). Mais chaque projet évolue pour son propre compte sans unité d’espace ni de réflexion. Le manque de coordination porterait préjudice à des investissements majeurs dédiés aux générations futures.

Des comités intersectoriels de pilotage sont attendus et les laboratoires de recherche peuvent être de bons conseils. Les équipements sont éparpillés, l’inventaire est imprécis et le doctorant algérien part à l’étranger pour une simple « manip ». Au retour, si retour il y a, nous aurons peut-être un docteur, mais le bien de recherche produit sera capitalisé ailleurs et rarement en Algérie. La visibilité des équipements disponibles est une urgence et les plateformes communes sont un besoin. Le financement doit privilégier l’équipement beaucoup plus que le fonctionnement, la seule opération d’équipement date de 2001 et l’existant n’est plus de première jeunesse et l’inexistence d’un personnel de maintenance favorise les dysfonctionnements.

A l’absence de structures de recherche s’associe l’anonymat des laboratoires, le MSPRH n’a même pas un listing des laboratoires de recherche qu’il héberge. Les expertises sont aux CHU, mais il n’existe aucune relation formalisée malgré des objectifs qui convergent. La réglementation, nécessaire à la collaboration et aux prestations des services, reste à imaginer.

La recherche reste une activité bénévole et les défections sont légion, l’activité complémentaire et les cliniques privées sont plus lucratives. Et ceux qui partent en stage sont immédiatement soudoyés et harponnés, le doctorant est une espèce rare en Occident où les cycles longs manquent d’émules. La valorisation du chercheur et l’abolition du bénévolat tardent et le désintéressement augmente. Augmenter le nombre de chercheurs et de laboratoires ne servira à rien dans le contexte actuel, la recherche obéit aux mêmes impératifs qui régissent le recrutement d’un étudiant, la disponibilité d’une place pédagogique, d’un environnement et des encadrements. En ce qui concerne la recherche médicale, à ce jour, il n’y a que le chercheur et encore ! Les places « recherche » sont à créer. Elle obéit, aussi, aux règles de la gestion d’une entreprise ; l’improductivité ne sera, en aucun cas, corrigée par le nombre.

Le directeur et les équipes de recherche sont submergés, hommes à tout faire, ils sont le démarcheur, la secrétaire et autre chose encore. Ils doivent concilier les activités de recherche avec les charges de soins et d’enseignement. Le temps alloué à la recherche est réduit de façon drastique. La recherche n’est pas un chercheur isolé, elle est environnement adéquat et organisation, sinon elle est improvisation, amateurisme et inefficience. Les personnels de soutien, maintes fois annoncés, sont toujours attendus. Autre handicap, les jeunes aspirants, chercheurs et doctorants arrivent aux laboratoires sans aucune qualification en méthodologie, nous sommes l’un des rares pays où on peut être à un rang magistral sans aucune habilitation à la recherche et sans avoir conduit un seul projet de recherche et on peut même être expert. L’acquisition de qualifications en méthodologie doit être requise pour tous les universitaires, elle est une condition indispensable à l’émergence précoce des vocations et des compétences, on ne devient pas chercheur à quarante ans si on ne l’est pas à trente.

Nous restons indigents en matière de rédaction scientifique, l’absence d’une formation dans ce domaine et les handicaps de langues expliquent le peu de production scientifique. A ces obstacles s’ajoutent d’autres indigences : l’absence de revues de la recherche et le suicide provoqué pour celles qui existaient. Au lieu d’exiger de nos doctorants des articles internationaux, nous devons valoriser les revues algériennes, travailler pour leur indexation et mettre en place des groupes de lecture qui aident à l’expression des résultats de recherche ; il est temps, il faut publier chez nous et donner une renommée à nos revues. La correction des dysfonctions sus-cités impose en contrepartie une évaluation des activités.

L’audit est fréquemment cité, il est l’outil, mais il doit s’inscrire dans une démarche qualité, il n’est pas une fin en soi, il est l’outil d’une dynamique d’amélioration de la qualité qui se base sur un référentiel où sont définis les attendus. L’évaluation a pour objectifs l’identification des écarts ou dysfonctions et la proposition de programmes d’amélioration structurés en mesures correctrices. Le premier obstacle est l’absence de référentiel qui rend l’évaluation caduque. A nos marques et commençons par écrire ce qui est attendu, c’est le référentiel qui permettra à chacun de nous d’agir en toute visibilité pour nos gestionnaires, nos concitoyens et pour tous les autres par la suite. Il faut se rappeler que, pour toute chose, l’alchimie de la réussite est l’organisation, et pour la recherche médicale, le besoin est structuration de l’environnement. C’est par la porte qu’on sort,pourquoi personne ne veut utilsier cette sortie ? (Confucius).

Pr O. M. : Chef de service anesthésie, CHU Constantine



Par Pr Ouchtati Mohamed

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 00:04

  Le premier bipède connu est un reptile !
Eudibamus cursoris vivait il y a
290 millions d'année

Eudibamus cursoris
Eudibamus cursoris

Découvert en 1993 à Gotha en Allemagne, cet herbivore de la fin du permien devait mesurer 26.1 cm et pouvait atteindre une vitesse de 24 km/heure (selon David Berman du Carnegie Museum of Natural History).
On suppose qu'il utilisait cette faculté pour échapper à ses prédateurs.
Eudibamus cursoris prouve que la bipédie est apparue au moins plusieurs fois au cours de l'évolution dans des classes différentes...

 

La bipédie
Les premières traces de pas d'hominidés à Laetoli
La bipédie... une vieille histoire de 3.6 millions d'années (au moins) !
C'est à Laetoli en Tanzanie que Mary Leakey a découvert le plus ancien témoignage de bipédie : préservées dans la cendre volcanique, les empreintes de pas d'un hominidé adulte se doublent de celles d'un enfant marchant dans ses traces !
Il y a quelques 3.5 millions d'années, tous deux se dirigeaient vers le nord, traversant les cendres d'un volcan voisin. Leurs traces se perdent ensuite, recouvertes par les scories d'autres éruptions.
Elles sont attribuées à
Autralopithecus Afarensis.
Mars 2003 - Les récentes traces de pas trouvées à Roccamonfina (Italie) ne datent que de - 350 000 ans (paléolithique)... Si elles sont les premiers témoignages de bipédie en Europe, elles ne sont pas (et de loin !) les plus anciennes. Elles sont attribuées, selon le Muséum de Science Naturelle de Trente, à nos ancêtres européens
Homo erectus ou heidelbergensis.
Mais les origines de la bipédie sont plus anciennes...
Un peu d'histoire...
Au début du siècle dernier, la chose était entendue... ce qui différencie l'homme de l'animal... c'est qu'il marche sur ses deux jambes...
Cela permettait une différenciation simple et rapide, voire rassurante : je marche donc je suis un homme et donc je ne suis pas un animal !

Une première hypothèse abandonnée... l'environnement aurait provoqué la bipédie.
Les premiers scientifiques étudiant la bipédie humaine ont tout d'abord pensé que la nécessité fait force de loi.
Le changement de milieu serait à l'origine de cette évolution, les autralopithèques seraient passés de la forêt à la savane... Ils se seraient redressés afin d'avoir un angle de vision supérieur et d'anticiper d'éventuelles agressions ou pour trouver plus facilement des proies. En se redressant ils pouvaient également impressionner leurs éventuels adversaires.
La bipédie libérant les mains, nos ancêtres pouvaient plus facilement transporter des outils ou des armes.
Cette hypothèse où l'individu évolue (et devient bipède) sous la pression de l'environnement n'est plus développée. De plus, les exemples d'animaux utilisant des outils sans être pour autant bipèdes sont nombreux...
(image : comparaison gorille / homo sapiens)

 
Une deuxième hypothèse : la bipédie... c'est pas nouveau !
Une simple observation de la faune actuelle nous montre que l'homme n'est pas le seul à utiliser la bipédie comme moyen de locomotion. Les grands singes comme les chimpanzés, les bonobos ou les gorilles marchent régulièrement sur 2 jambes (avec leur style propre !).
La bipédie n'est donc pas une évolution mais un trait commun à tous les hominidés. Cette faculté n'est pas utilisée par tous à la même fréquence, mais elle est commune.

On peut faire remonter les premières traces de bipédie à
Orrorin Tugenensis (6 millions d'années) qui nous a laissé un squelette explicite sur ses aptitudes à la marche : un fémur très long, couronné d' une tête épaisse. Avec les Australopithecus anamensis c'est la première lignée de vrais bipèdes annonçant l'arrivée de l'Homo ergaster et enfin de l'homme moderne.
Une autre lignée regoupe les australophitèques (afarensis et
africanus). Si elle conserve les aptitudes au grimper et à la suspension, elle possède également les traits morphologiques pour la bipédie. Cela nous indique un mode de locomotion mixte et varié... suivant la situation !

La bipédie existe depuis plus de 6 millions d'années, elle est utilisée aussi bien par nos ancêtres que par de grands singes actuels... Chez les hominidés, cette aptitude s'est amplifiée au fur et à mesure du temps pour devenir chez les hommes modernes l' unique moyen de locomotion, ce n'est donc pas un trait de différenciation.

(image : Premières traces de pas découvertes à Laetoli, Tanzanie, par Mary Leakey)
 
Une nouvelle hypothèse : la bipédie originelle.
A contre courant de la pensée générale (et du politiquement correct !), plusieurs scientifiques ne voient plus la bipédie comme une acquisition récente des hominidés. Ils avancent la théorie que nous avons, au contraire, un ancêtre dont la bipédie était le principal mode de locomotion. Deux idées en découlent naturellement :
- les grands singes actuels utilisent moins la bipédie que leur (notre) ancêtre commun, et sont devenus arboricoles .
- la lignée humaine n'a pas adopté ce mode de locomotion puisque nos ancêtres le maîtrisaient déjà...


Yvette DeloisonYvette Deloison, chercheur au CNRS, s'est spécialisée dans l'analyse de la mécanique des membres inférieurs des hominidés. S'appuyant sur les études de l'anatomie de nos ancêtres mais aussi des grands singes, elle tire les conclusions suivantes :
- la main humaine n'a jamais pu être une patte (elle est beaucoup plus primitive que celle des grands singes)
- le pied humain est lui, au contraire, très spécialisé pour une marche bipède.
Ces éléments, en tenant compte de la loi de Bollo (irréversibilité de l'évolution) amènent Yvette Deloison à proposer un ancêtre doté d'une attitude bipède redressée : le protohominoïde.
De petite taille et vivant dans un milieu semi-aquatique, il aurait vécu il y a 15 millions d'années (sans que nous ayions encore trouvé de restes fossiles)
.
Yvette Deloison a pour la première fois publié cette hypothèse en 1999 dans la revue "Biométrie Humaine et Anthropologie", 1999, 17, p. 147 - 150.
Lire la communication :
L'homme ne descend pas d'un primate arboricole, Yvette Deloison

 

Pascal Picq (paléoanthropologue au Collège de France) remet lui aussi en cause le principe d'acquisition de la bipédie. Il a declaré, le 10 août 2003, lors d'une émission consacrée aux bonobos (sur France Inter) : "... la bipédie, les bipédies sont certainement plus anciennes qu'on ne le pense... j'avais fait l'hypothèse... la bipédie est ancestrale"
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 22:51

Le système solaire a été formé il y a 4,5 milliards d'années.
La Terre est alors constituée de gaz et de poussière














C'est à partir de - 4 milliards d'années que l'eau  se condense et forme petit à petit les Océans














Les premières formes de vie apparues sur Terre sont des Cyanobactéries, il y a 3,5 milliards d'années









L'origine de la vie et la création de l'univers

La Voie Lactée, qui origine depuis environ 13.2 milliards d’années âge évalué de sa plus vieille étoile connu HE 1523-0901, a donné naissance à notre nébuleuse protosolaire (il y a environ 8 milliards d’années selon « Ciel et espace, novembre 2009), laquelle engendra notre Soleil il y a de cela près de 4.6 milliards d’années (4.567 milliards d’années selon « Ciel et espace, novembre 2009) (http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/la-formation-des-planetesimaux-la-chronologie-se-precise_14003/).

 

De ce nuage originel émergea le disque protoplanétaire où se forma notre Terre durant à peu près le même temps, soit 4.55 milliards d’années (http://www.talkorigins.org/faqs/geohist.html) (4.565 milliards d’années selon « Ciel et espace, novembre 2009).





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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 10:16


Un système dissipatif (ou structure dissipative) est un système ouvert qui opère loin de l'équilibre thermodynamique dans un environnement qui échange de l'énergie, de la matière ou de l'entropie.

Un système dissipatif est caractérisé par l'apparition spontanée d'une structure complexe quelquefois chaotique.

Près de l'équilibre, un système produit un minimum d'entropie. Loin de l'équilibre, c'est le
contraire. Un système loin de l'équilibre va donc choisir à chaque bifurcation, celle qui conduit à une dissipation maximale d'entropie, d'où une augmentation d'entropie, d'où une structure plus complexe.

Ilya Prigogine dans « Temps à devenir » :

« On a découvert que quand vous allez loin de l’équilibre, par exemple, en considérant une réaction chimique, que vous empêchez d’arriver à l’équilibre, se produisent des phénomènes extraordinaires que personne n’aurait cru possibles ; par exemple, des horloges chimiques. Une horloge chimique, qu’est-ce que c’est ? Prenons un exemple : vous avez des molécules qui de rouges peuvent devenir bleues. Comment imaginez-vous voir ce phénomène ? Si vous pensez que les molécules vont au hasard, vous allez voir des flashes de bleu, puis de flashes de rouge. Mais il se produit, loin de l’équilibre, dans d’importantes classes de réactions chimiques, des phénomènes rythmiques. Tout devient bleu, puis tout devient rouge, puis tout devient bleu, c’est-à-dire qu’une cohérence naît, qui n’existe que loin de l’équilibre. (…) Donc, loin de l’équilibre, se produisent des phénomènes ordonnés qui n’existent pas près de l’équilibre. Si vous chauffez un liquide par en-dessous, il se produit des tourbillons dans lesquels des milliards de milliards de molécules se suivent l’une l’autre. De même, un être vivant, vous le savez bien, est un ensemble de rythmes, tels le rythme cardiaque, le rythme hormonal, le rythme des ondes cérébrales, de division cellulaire, etc. Tous ces rythmes ne sont possibles que parce que l’être vivant est loin de l’équilibre. Le non-équilibre, ce n’est pas du tout les tasses qui se cassent ; le non-équilibre, c’est la voie la plus extraordinaire que la nature ait inventée pour coordonner les phénomènes, pour rendre possibles des phénomènes complexes.

Donc, loin d’être simplement un effet du hasard, les phénomènes de non-équilibre sont notre accès vers la complexité. Et des concepts comme l’auto-organisation loin de l’équilibre, ou de structure dissipative, sont aujourd’hui des lieux communs qui sont appliqués dans des domaines nombreux, non seulement de la physique, mais de la sociologie, de l’économie, et jusqu’à l’anthropologie et la linguistique. »

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 00:15

ref: http://www.astronoo.com/actualites/arbreDeLaVie.html

La frontière entre l'inanimé et le vivant

     
   

       
La vie est un processus chimique dont les organismes vivants sont issus. La matière du vivant est présente sur Terre et certainement ailleurs dans l'univers depuis des milliards d'années.
Dans les météorites organiques, les matériaux les plus anciens, les scientifiques y trouvent les bases de la vie qui ont alimenté la soupe primitive sur Terre, il y a 4 milliards d'années.
La vie a commencé en se protégeant à l'intérieur de membranes cellulaires, la vie sur Terre est donc cellulaire. Un mélange de composés organiques aussi simple que ceux contenus dans une météorite carbonée peut former des membranes cellulaires et cela a contribué à la formation des premières cellules sur la Terre primitive.
Les scientifiques entrevoient les premières étapes de la création des premières cellules vivantes, mais les très vieilles molécules organiques et membranes cellulaires ne dévoilent  presque rien du mystérieux passage de la matière, à la vie.
Ce qui est certain, c'est que nous sommes fait de matière mais en même temps, nous nous en distinguons. Ce qui nous distingue de la matière c'est que nous sommes vivants et non «  inertes ».
  On dit qu'un organisme est vivant s'il peut se nourrir, évoluer et se reproduire afin de traverser le temps.
Puisque la vie est chimique et trouve son origine dans la matière inerte, pourquoi ne trouve-t-on pas la frontière précise entre le vivant et l'inanimé ?
Un virus par exemple, n'est qu'un assemblage d'atomes inertes, il est inanimé et pourtant il agit comme un organisme vivant se reproduisant et mutant, lorsqu'il infecte une cellule.
L'inanimé et le vivant se ressemble étrangement dans le cristal qui croît et se multiplie tout en étant inerte.
Les archéas sont des cellules 10 fois plus petites que les bactéries et la séquence de leur ADN montre qu'elles sont plus proches du premier organisme vivant que les bactéries. On en trouve sur terre qui vivent dans les conditions les plus extrêmes, ce qui démontre leurs capacités phénoménales à s'adapter.
C'est pourquoi les chercheurs essaient de supprimer le maximum d'informations enregistrées dans leur ADN pour ne garder qu'un organisme vivant « minimal » et ainsi atteindre cette frontière entre l'inanimé et le vivant.


ref: http://penserlereel.free.fr/article1b.html

      Existe-t-il une frontière entre l’inanimé et le vivant ? Prenons l’exemple de la mosaïque du tabac, qui est une maladie occasionnée par un virus qui se développe sur les feuilles de plans de tabac créant ainsi de nombreuses taches en expansion. Si on isole une très grande quantité de ces virus, dans une ampoule de verre hermétiquement fermée, sans aucune trace d’eau, ils forment une poussière extrêmement fine que l’on pourra conserver intacte, sans aucune modification, ni nourriture, pendant des milliers d’années. Les virus resteront inactifs à l’état d’une poudre minérale. Si l’ampoule est ouverte, après un temps très long, et que la poudre soit répandue sur un plan de tabac humide, les virus reprendront aussitôt leur activité et développeront la maladie sur ce même plan, ils revivront après un temps de latence, pouvant être extrêmement long . Des questions se posent alors, qu’elle est cette mémoire qui fait que, après un temps considérable, un corps inerte, à l’état de minéral, devient un être vivant pouvant se développer et se reproduire ? Où se trouve donc la frontière entre l’inerte et le vivant dans le monde de l’infiniment petit ?
          Encore aussi surprenant, nous savons, maintenant, qu’il existe des animalcules qui peuvent vivre normalement au fond des océans, près des cratères de volcans sous-marins, où la température dépasse les plus 120 degrés Celsius, ou que certaines vivent aussi dans les glaces du Groenland à des températures extrêmement basses. On appelle ces êtres vivants des « extrémophiles ».
          Les êtres unicellulaires se reproduisent en se scindant en deux parties, chacune des parties se scindant ainsi indéfiniment, éternellement comme on le croyait encore en 2005 (des travaux de recherche récents démontreraient que la bactérie vieillirait après cent générations ?).
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 01:22


Les biologistes soupçonnent depuis longtemps les abeilles de naviguer en se repérant aux lignes de champ que dresse le magnétisme terrestre tout le long de notre planète.
Le sens de l'orientation des abeilles est particulièrement remarquable parcequ'elles recèlent dans leur abdomen de minuscules cristaux de magnétite. Ce matériau formé de fer et d'oxygène est naturellement capable de se magnétiser et de devenir sensible aux champs qui l'entourent. Contenu dans des millions de cellules vivantes pourvues de cils, sensibles aux moindres déplacements des cristaux, cette magnétite serait l'aiguille d'une parfaite boussole biologique. Un appareil simple et efficace, puisqu'il permettrait aux abeilles, mais aussi à la plupart des animaux au long cours, et même à l'homme pour s'orienter.
Au cours des deux dernières décennies, ce sont les oiseaux qui ont fait l'objet de nombreuses expériences. Des chercheurs britanniques et américains, comme Keeton, Walcott ou Schmidt Koenig ont montré que de nombreuses espèces, dont le pigeon voyageur, utilisent de préférence le Soleil pour s'orienter, mais que par temps couvert, c'est leur boussole interne, toujours faite de petits cristaux de magnétite, qui leur sert de centrale de navigation. Un instrument impressionnant par ses performances, largement plus sensible que les compas des navigateurs humains.

S'il est désormais montré que certains animaux sont pourvus des détecteurs de champ magnétqiue, l'homme serait-il dépourvu de ces organes discrets mais efficaces ? Pas du tout aux yeux du physicien Yves Rocard. Après un long travail, ce scientifique pense avoir localisé les "organes" magnétiques du corps humain.

Il s'agit des arcades sourcillières, des attaches des muscles du cou sur le crâne, dans la nuque, au creux des coudes, à l'endroit de l'attache des biceps, mais aussi sous les omoplates, aux creux des genoux et sur les talons. Des détecteurs dont l'un des résiultats serait d'influer sur les postures, sur le tonus musculaire des sourciers, quand ceux-ci traversent une perturbation du champ magnétique terrestre lié à la présence d'eau.

L e toucher, la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et… le magnétisme. Les êtres humains seraient-ils dotés d’un sixième sens, celui de percevoir les champs magnétiques ? Ce n’est pas impossible. Des chercheurs du CNRS ont montré qu’un photorécepteur présent chez tous les êtres vivants, le cryptochrome, était également sensible aux variations du champ magnétique.

Les cryptochromes sont des récepteurs sensibles à la lumière bleue. Ils participent à la régulation du rythme biologique des êtres vivants. Des expériences ont montré que l’activation des cryptochromes par la lumière bleue avait des répercussions sur la croissance de la plante. Chez les oiseaux migrateurs, les cryptochromes sont présents sur la rétine de l’œil, organe essentiel pour l’orientation de ces grands voyageurs. La capacité des migrateurs à percevoir le champ magnétique de la Terre étant liée à la lumière, les chercheurs ont voulu savoir si ces photorécepteurs jouaient dans un rôle dans leur sens de l’orientation.


source:
http://www.aubepine-avesnois.fr/forum/viewtopic.php?f=4&t=158

de Bubo » Mar 17 Nov 2009 19:22

La boussole des oiseaux serait chimique

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

La sensibilité au champ magnétique terrestre de certains animaux, toujours mystérieuse, repose peut-être sur un phénomène physico-chimique affectant un photorécepteur de la rétine, le cryptochrome. C'est ce qu'affirment deux nouvelles études, contredisant des travaux antérieurs pointant, eux, la magnétite. Mais tout le monde a peut-être raison...

La complexité du sens de l'orientation de certains animaux a de quoi... déboussoler les scientifiques. Chez le pigeon, comme chez d'autres espèces, la sensibilité au champ magnétique terrestre est avérée mais le mécanisme, lui, reste inconnu. En 2007, une équipe allemande mettait en évidence une sorte de boussole dans le bec des pigeons, constituée de cristaux de magnétite et de maghémite (un oxyde de fer de même structure que la magnétite).

Mais une autre hypothèse met en vedette le cryptochrome, une protéine sensible à la lumière bleue, que l'on trouve chez les végétaux et chez les animaux, où il constitue l'un des pigments de la rétine. Il est établi que la réponse de ce photorécepteur à la lumière (qui passe par des réactions chimiques avec d'autres molécules) est modifiée par la présence d'un champ magnétique environnant. Le phénomène est compris à l'échelle moléculaire. Un des électrons non appariés peut occuper deux positions différentes selon le champ magnétique. Un chimiste dira qu'il existe deux radicaux différents.

Plusieurs travaux ont démontré que ce mécanisme semble bien responsable d'une magnétosensibilité chez la fauvette mais aussi le papillon Monarque, migrateur célèbre, et même la mouche.
Aujourd'hui, deux travaux indépendants viennent conforter l'hypothèse cryptochrome. Une équipe, composée de chercheurs allemands et néo-zélandais, a mené une expérience sur des rouges-gorges européens (Erithacus rubecula), publiée dans la revue Nature. Le sectionnement de la connexion nerveuse entre le bec et le cerveau n'empêche pas l'oiseau de détecter le champ magnétique, affirment ces scientifiques. Exit, donc, le bec-boussole. En revanche, cette magnétosensibilité disparaît quand les chercheurs provoquent une lésion dans le cerveau en une zone appelée noyau N, dont plusieurs travaux antérieurs montrent qu'elle joue un rôle dans la détection d'un champ magnétique via les cryptochromes.

ROUGEGORGE 3.jpg
Rougegorge Photo de Alain leduc


Deux boussoles valent mieux qu'une

L'autre étude est théorique et explore une critique émise à l'encontre de cette hypothèse. Pour obtenir une sensibilité magnétique, il faudrait que les molécules de cryptochrome soient soigneusement alignées. Or, c'est loin d'être le cas dans les cellules de la rétine. Comment une répartition désordonnée pourrait permettre d'extraire un signal précis sur l'orientation du champ magnétique ? La question était valable mais la réponse est « c'est possible », expliquent Erin Hill et Thorsten Ritz, de l'Université de Californie à Irvine.

Sur leurs ordinateurs, ces deux chercheurs ont simulé les arrangements géométriques possibles de paires de radicaux de cryptochrome avec des degrés de désordres variables. En s'appuyant sur ce que l'on sait de la réponse de ces pigments au champ magnétique, ils ont déterminé le nombre minimal de récepteurs nécessaire pour compenser le brouillage du signal induit par le désordre dans leur arrangement. Leurs résultats, détaillés dans le Journal of the Royal Society Interface, indiquent que ce nombre est très faible. « Une seule cellule suffirait peut-être » affirment-ils.

Alors qu'une cellule contient des millions de protéines, « il n'est certainement pas déraisonnable de penser que seulement 50.000 d'entre elles puissent servir de récepteurs dans des cellules spécialisées ». Selon eux, un oiseau pourrait de cette manière estimer la direction du champ magnétique avec une précision de 15°, ce qui semble cohérent avec ce que montrent les observations d'oiseaux migrateurs.

Doit-on pour autant abandonner la piste de la magnétite ? Sûrement pas car les arguments en sa faveur restent valables. Les oiseaux pourraient bien, comme les aviateurs, disposer de plusieurs méthodes de navigation aérienne...
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 15:31
source: http://www.lecactusheuristique.com/article-auto-organisation-et-motifs-biologiques-38585774.html


Auto-organisation et motifs biologiques

Face à des variations de formes ou de couleurs présentes chez des plantes ou des animaux, nous nous posons fréquemment la question : est-ce que cela a une cause génétique ou est-ce dû aux conditions de vie ? Ou alors, est que ce caractère est transmissible aux descendants ou bien aléatoire ?

Ces questions rejoignent deux courants qui animent la biologie du développement depuis quelques décennies et confrontent les partisans de deux camps, sinon opposés, du moins complémentaires.

Deux courants :

Pour schématiser, on peut dire qu’il y a d’un côté des biologistes qui pensent que le développement et le fonctionnement des organismes découlent de la mise en œuvre d’un programme. Ceux-ci sont motivés par le formidable essor et les succès considérables de la génétique, qui ont permis de décrypter le fonctionnement intime des organismes : l’information génétique contenue dans un organisme, transmise d’un individu à un autre, code et organise localement son développement et son fonctionnement.

De l’autre côté il y a des biologistes qui pensent que le développement des organismes - et éventuellement leur fonctionnement - se fait par des mécanismes d’organisation globaux qui sont peu programmés. La théorie des systèmes dynamiques postule que des motifs complexes peuvent apparaître sans qu’il soit nécessaire de réguler la formation de leurs diverses parties par des instructions spécifiques. Ces biologistes, largement issus ou inspirés par le monde de la physique, insistent sur le fait que les gènes ne peuvent pas tout coder et que l’essentiel du développement des organismes se fait grâce à des processus dynamiques, parfois aléatoires avec des étapes de sélection-élimination.


Ces 2 courants se définissent chacun par un mot : information versus auto-organisation (ou bien instruction locale versus mécanisme global). Cependant il n’existe pas de développement biologique qui soit strictement d’origine génétique ou résultant totalement d’une auto-organisation : les deux phénomènes sont intimement liés, fonctionnent de concert, se régulent l’un l’autre et ne s’opposent donc pas.

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 23:46
reference: http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/la-complexite-du-vivant-expliquee-15309

La complexité du vivant expliquée simplement !

Je me propose ici de donner au lecteur novice un fil d’Ariane qui permette de ne pas se perdre dans le labyrinthe que constitue la complexité du vivant. Je montre un chemin, ce n’est pas le seul possible. Il ne s’agit pas d’un exposé magistral mais d’un outil pédagogique qui pourrait être utile à des non-scientifiques intéressés par les sciences du vivant ou à des scientifiques formés dans d’autres domaines. J’espère que cette brève synthèse leur sera d’une lecture facile, tout en leur ouvrant un large champ de réflexion. Je donnerai ici une conception totalement physicaliste du vivant. C’est la position de la plupart des savants qui se penchent sur les propriétés du cerveau notamment, et sur les mécanismes de l’évolution, mais pas de tous. C’est celle de Gérald Edelman : « Ma... présupposition est fondée sur le fait d’admettre qu’on doit strictement obéir aux principes de la physique et que le monde défini par la physique est causalement fermé. Il ne comprend pas de forces fantomatiques contrevenant à la thermodynamique. » J’essaierai de suivre les conseils d’un grand pédagogue : « Si vous n’arrivez pas à expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne maîtrisez pas ce concept. » A. Einstein.

Le sujet étant un peu long, je le diviserai en plusieurs parties :
1. Des briques de la matière aux briques du vivant
2. L’émergence du vivant
3. La socialisation des cellules
4. L’émergence de la conscience
5. La société humaine

Première partie : Des briques de la matière aux briques du vivant.

Si dans le détail, le phénomène vivant est bien le summum de la complexité, le mécanisme qui le conduit est accessible à tous, pour peu qu’on ne s’enferme pas dans des dogmes et des préjugés.

La nature utilise des lois simples : il y a quatre sortes de forces qui agissent chacune dans un domaine particulier et une « énergie / matière » qui sont deux aspects différents de la même réalité.

Notre histoire commence il y a 13,7 milliards d’années, dans une fulgurante explosion à qui un grand physicien a donné le nom de Big Bang, par analogie avec la description mythologique que donne la Bible de la construction de l’univers et pour tourner en dérision une théorie qu’il contestait mais qui s’est imposée. En réalité, il n’y avait ni tonnerre ni éclair, car le son et la lumière restaient prisonniers de cette super gravité qui dominait tout. •Nous nous limiterons à notre univers familier, celui que nous connaissons le mieux, composé de galaxies, de soleils et de planètes où est apparue la vie. Il ne représente que 5% du contenu du cosmos, dont le reste se partage entre une matière sombre inconnue et pour 70% d’une énergie encore plus mystérieuse qui serait à l’origine d’une antigravité responsable de l’expansion continue de l’univers. •Nous ne nous aventurerons pas non plus sur les infimes fractions de la première seconde pendant les 10-43 seconde que dure l’Ere de Planck car la physique que nous connaissons n’y a aucun sens. •Nous laisserons aussi débuter cette inflation de l’univers où les quatre forces fondamentales vont se dissocier une à une de la super force originelle : la gravité d’abord, puis les forces nucléaires fortes et faibles, et enfin la force électromagnétique. Désormais ces forces vont présider à l’organisation de l’univers. •Nous attendrons encore cent millièmes de seconde, que d’infimes particules élémentaires, les quarks, se groupent par trois pour former les protons et les neutrons, ces objets familiers qui sont les premières briques qui construiront la matière. •Laissons encore passer le reste de la première seconde pendant laquelle se joue la plus titanesque guerre de tous les temps, un formidable combat de deux frères ennemis, totalement jumeaux et symétriques, mais fondamentalement incompatibles. Un fabuleux élan de destruction oppose deux forces gigantesques en tout point identiques et va en un instant anéantir l’antimatière au profit de la matière qui règnera désormais !

Après la première seconde, le décor est posé : nous avons les forces fondamentales qui imposeront leurs lois à cette matière énergétique qui ne pourra que les suivre. Commence alors un mécanisme très simple : à partir de cette profusion surabondante d’énergie, une construction patiente va se faire, par assemblages successifs des éléments précédemment construits. L’univers va se complexifier, sans fin et sans limite si ce n’est le temps et l’énergie dont il dispose et que nous considérons comme infini.

Nous avons vu que les quarks avaient donné naissance aux premières briques, les protons et les neutrons, en s’associant trois à trois. Commence alors la première construction : protons ou neutrons s’associent à leur tour pour former des noyaux plus gros. Un rien les distingue : une simple charge électrique, mais ils ont la même masse, à cette charge près. Un proton tout seul, c’est un noyau d’hydrogène. Groupés par deux, c’est un noyau d’hélium. Ces éléments les plus simples resteront les plus abondants de l’univers : 73% pour l’hydrogène, 25% pour l’hélium. Mais les 2% qui restent vont connaître un destin fabuleux ! Nous n’en sommes encore qu’aux premières minutes de l’histoire. L’univers est toujours invisible, ni bruyant ni lumineux, mais cette soupe primordiale bout à un milliard de degrés ! Il faudra 400 000 ans pour que la lumière soit ! À force d’expansion, l’univers devient moins dense, la température descend à 3000 degrés, la gravité diminue et laisse s’échapper la lumière qui se propage librement dans une matière devenue transparente. L’assemblage de protons continue sous l’influence des forces nucléaires, ils s’associent par deux, par trois, par quatre, on ne voit pas de raison pour que ça s’arrête. Mais il y en a une : tout se fait au hasard et évidemment, plus c’est compliqué, moins ça a de chance de se produire et plus la construction est fragile. Ce jeu de construction a un seul type de brique voit vite ses limites : quand on en met trop, la construction devient instable et autour de cent, elle s’avère improbable et éphémère. Le nombre de noyaux possibles se limite donc à la centaine. Pour que les constructions continuent, il faudra trouver d’autres règles et d’autres briques. Cela ne tardera pas : les électrons dotés d’une charge électrique négative vont se lier aux noyaux et constituer des entités électriquement neutres : les atomes. Les atomes sont les premiers éléments construits qui seront à leur tour les nouvelles briques élémentaires destinées à la poursuite des édifices à un degré de complexité supérieure : il n’y a plus un seul type de briques, mais près d’une centaine sont utilisables. Et comme toutes les combinaisons sont possibles, atomes semblables, atomes différents, par deux, par trois, par dix, les combinaisons possibles deviennent infinies. On est passé des différentes sortes d’atomes, une centaine, aux différentes sortes de molécules : une infinité ! On touche là l’extraordinaire richesse de la méthode cumulative dans la construction de cette complexité. Chaque fois qu’un édifice construit devient à son tour une brique pour les constructions suivantes, se produit une émergence : des propriétés nouvelles et d’une autre nature que ne laissaient pas prévoir les propriétés de leurs composants. Mais le domaine d’épanouissement de la chimie nécessite des conditions bien particulières : la température ne doit pas être trop élevée et les atomes doivent être disponibles en abondance. L’environnement nécessaire va se créer à partir de la turbulence de la mixture cosmique : de petits grumeaux se forment sous l’influence des ondes gravitationnelles et se structurent en amas qui se condensent, s’illuminent et où s’agglutine la matière. Ces structures dessinent des filaments, des plans ou des bulles où se forment les étoiles et les galaxies séparées par du vide. Les étoiles sont des concentrations de matière, c’est-à-dire essentiellement d’hydrogène, solidarisées par la gravité que provoque leur masse. Elles grandissent en captant la matière de proximité et plus leur masse augmente, plus efficace est la gravité qui capte et agglutine cette matière. La pression interne augmente alors, et avec elle la température. Quand la température atteindra 15 millions de degrés, les noyaux d’hydrogène vont fusionner par deux pour donner un noyau d’hélium qui à son tour pourra fusionner en carbone. Cette fusion nucléaire, en libérant une fantastique énergie, permet aux étoiles d’être lumineuses. Et si elle n’arrivent pas à grandir, elles restent noires. Autour d’elles, les amas de matière ne sont pas toujours absorbés. S’ils passent trop loin, ils échappent à l’attraction de l’étoile. A une distance intermédiaire, qui dépend de leur masse, ils s’installent au contraire sur une trajectoire en orbite. Ces satellites de petite taille, vite refroidis, formeront les planètes. Certaines planètes vont pouvoir fournir un environnement propice à l’essor de la chimie : notre soleil (et ses planètes) est vieux de seulement 4,5 milliards d’années. C’est une étoile naine jaune. Parmi ses huit planètes, la Terre offre des conditions privilégiées : sa température est modérée, l’eau liquide s’y est abondamment formée et toutes sortes d’atomes ont essayé de se combiner. La chimie a trouvé des conditions idéales et la complexité y atteindra des sommets.

Les molécules ouvrent une nouvelle voie à la complexification de la matière : elles sont infiniment plus nombreuses que les atomes, infiniment plus variées et leurs propriétés sont bien différentes.

Mais la construction des molécules est plus complexe que celle des atomes. Les liaisons se font au hasard, mais sont conditionnées par les formes respectives des atomes et des molécules ainsi que par le type des charges électriques qui s’attirent ou se repoussent. Ces liaisons sont faibles, de nature électromagnétique. A ce stade, même si toutes les combinaisons d’atomes et de molécules sont possibles, elles se font au hasard et à un seul exemplaire. Des configurations simples peuvent se reproduire et s’accumuler si elles sont stables. Mais plus elles sont complexes, moins leur construction devient probable et ces évènements rares, qui ne se reproduisent pratiquement jamais, finissent pas être détruits quand se poursuivent les processus chimiques. La chimie est alors limitée dans sa complexité par l’improbabilité et l’instabilité des molécules complexes. Il fallait donc d’autres briques pour aller plus loin.

Ces autres briques furent celles qui acquirent une propriété particulière : celle de se reproduire. Ce n’est pas si difficile que ça : certains minéraux, comme les cristaux ou les argiles, ont la propriété de se reproduire identiques à eux-mêmes. L’avantage, c’est que leur formation ne dépend plus d’un aléa plus ou moins probable, mais qu’elle est mécanique et spontanée. Quand une molécule est stable et se reproduit elle-même, elle a tendance à supplanter toutes les autres et à envahir le territoire. Il lui faut cependant des conditions physico-chimiques particulières et la multiplication s’arrêtera dès qu’elle aura épuisé un des éléments nécessaires à sa composition. Dès ce stade, il y a compétition entre les molécules pour s’approprier les éléments nécessaires à leur croissance et à leur survie.

Quand on parle de survie c’est déjà qu’on considère qu’il y a de la vie : et en effet, ces molécules réplicatives sont les ancêtres du vivant !

La chimie d’un des atomes était promise à un bel avenir : la chimie du carbone ! Pas trop gros, (6 protons et 6 neutrons), le carbone est un atome stable qui a quatre charges électriques disponibles, comme quatre bras par lesquels il peut accrocher autant d’atomes d’hydrogène ou d’autres corps de formes complémentaires, ou même constituer des chaînes avec plusieurs atomes semblables. C’est l’exploitation de ses propriétés très riches qui a donné naissance à la chimie organique. La chimie du vivant est à 100% une chimie du carbone. Ce privilège est dû à ses propriétés de s’enchaîner pour former un répertoire illimité de très grosses molécules aux formes multiples et variées que les chimistes exploitent aussi pour la fabrication des matières synthétiques. D’autres atomes, tel le silicium, possèdent aussi des propriétés analogues. Mais sur la Terre, c’est le carbone qui s’est imposé.

La chimie du carbone allait fabriquer des réplicateurs hautement élaborés : des molécules assez simples qu’on a pu obtenir en laboratoire dans des conditions proches de celles de la Terre à ses débuts et qui sont des substances organiques appelées purines et pyrimidines. Ces petites molécules se comportent comme des briques d’un nouveau type qui se lient entre elles pour former des chaînes plus longues. Ce n’est pas nouveau, bien des molécules s’associent ainsi entre elles en deux points différents et forment ainsi des chaînes. Mais une fois disposées en chaîne, celles-ci, qui sont des bases azotées (1), attirent encore leurs semblables par le côté si bien qu’une autre série de ces briques se dispose à son tour en chaîne, attachée à la précédente par chaque couple qui s’était trouvé des affinités complémentaires. Mais les liens qui unissent ces couples sont fragiles : les lésions latérales se défont et les deux chaînes se détachent bientôt pour former deux chaînes séparées mais symétriques, chacune étant le miroir de l’autre. Par la suite, d’autres couples se formeront, construisant d’autres chaînes en miroir, de telle sorte que le miroir du miroir sera l’exacte réplique de la première chaîne !

La vie avait trouvé sa voie.


(1) Bases azotées :. On parle d’acide et de base en chimie pour distinguer deux comportements symétriques des molécules selon qu’ils ont tendance à libérer ou à capter des protons. Ces bases sont dites azotées parce que leurs chaînes, composées d’un ou de deux hexagones, comportent de l’azote en plus de l’indispensable carbone. Ces détails n’ont pas d’importance pour la compréhension générale.

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 23:34






À cette question fondamentale que chacun se pose un jour ou l’autre, « sommes-nous seuls dans l’Univers ? », les frères Bogdanov répondent avec assurance que non. D’où leur vient cette certitude ? Des résultats de nombreuses études scientifiques récentes et fiables. En effet, ce qui a eu lieu sur Terre il y a 4 milliards d’années – l’apparition de la vie – a non seulement pu se produire ailleurs, mais s’est même très certainement produit « près de chez nous », sur Mars et sur Vénus. Et lorsqu’on sait qu’on ne cesse de découvrir hors de notre système solaire mais dans notre galaxie, de nouvelles planètes, les statistiques incitent à penser que, forcément, quelque part, les conditions favorables à la vie ont dû être (ou sont aujourd’hui) réunies. Quelles formes cette vie « extra-terrestre » pourrait-elle prendre ? Comment la matière s’organise-t-elle ? Comment la complexité finit-elle par créer du vivant ? Et comment pourrait-on communiquer avec « eux » ? Une nouvelle fois, Igor et Grichka mettent à la portée du grand public des connaissances et des travaux complexes et fascinants. Comme dans leur précédent ouvrage, « Voyage vers l’instant zéro », c’est une histoire extraordinaire que nous racontent Igor et Grichka Bogdanov, illustrée de documents époustouflants.

" Sommes-nous seuls dans l'univers ? ". Pour la première fois, la science apporte des éléments de réponse à cette fascinante question. La vie a-t-elle pu apparaître ailleurs que sur la Terre, autour des milliards de soleils qui rayonnent à l'infini dans les milliards de galaxies ? Et quelles formes étonnantes cette vie a-t-elle pu adopter ? S'appuyant sur des découvertes enthousiasmantes, comme celles d'acides aminés dans des météorites, de bactéries fossiles dans des roches martiennes ou, en avril 2007 de Gliese 581c , une planète située à l'extérieur de notre Système solaire où les critères nécessaires à l'épanouissement de la vie semblent réunis, Igor et Grichka Bogdanov nous donnent les clés pour comprendre ces formidables enjeux scientifiques. L'observation d'organismes terrestres vivant dans des conditions extrêmes - lacs acides, profondeurs inouïes ou environnements hostiles - permet d'extrapoler des modes d'existence qui semblaient impossibles il y a peu. Convaincus que l'Univers tend naturellement à s'organiser jusqu'à produire de la vie puisque les molécules simples évoluent inéluctablement vers des états de plus en plus complexes, Igor et Grichka nous entraînent dans un voyage fabuleux grâce à des images spectaculaires, et souvent inédites, réalisées entre autres par des artistes de la Nasa.

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  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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