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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 21:31


Le caroubier est un arbre dioïque de la famille des fabacées, originaire des régions méditerranéennes (îles Canaries, Afrique du Nord, Proche-Orient, Europe méridionale). Cette essence thermophile a été largement répandue par la culture et se plaît sur des pentes arides. Elle est cultivée pour son fruit, la caroube. Le caroubier est cultivé dans les pays méditerranéens, notamment en Espagne et en Italie du sud (Sicile). Le Maroc est le deuxième pays producteur mondial de caroubes. Les Berbères zayanes l'utilisent pour ses vertus médicinales car, grâce à sa teneur élevée en fibres, elle exerce un effet régulateur sur la fonction intestinale et est utilisée dans les cas de diarrhée ou de constipation chez les enfants. Elle est alors administrée sous forme de préparation instantanée, comme un chocolat chaud.
caroubier : Ceratonia siliqua


http://mazaris.blogspot.com/2009/11/caroubier.html

 Caroubier est a-khaRuv en kabyle. Il est attesté en toponymie kabyle, shawie (amazigh en général), et en conséquence dans les patronymes kabyles d'Afrique du Nord...
Le vrai nom de l'ancien président algérien (1965-79) Boumedienne était Boukherrouba. Des patronymes issus du caroubier (xeRuv) sont attestés surtout dans le pays shawi (dans l'est algérien) comme Ben-kherroub, Bou-kherroub. 
De la même façon le toponyme a-xeRuv (El-Khroub) près de Cirta - Constantine, oû se trouve le mausolée du roi numide Massinissa, a probablement sauvegardé sa forme amazigh (shawi)...

Le caroubier (axerub) prend de la valeur
http://tassaft.blogs-de-voyage.fr/archive/2009/10/05/kabylie-les-fruits-de-la-croissance-economique.html

Tous les Kabyles connaissent la caroube (axerub) et la pâte que l'on extrait de ses gousses, sorte de Nutella nord-africain 100% artisanal. Cependant, le caroubier est de nos jours généralement délaissé et considéré comme un "arbre de pauvres", dont le fruit sert essentiellement à nourrir le bétail. Mais tandis que la Kabylie s'en détourne, la caroube fait son entrée en force dans les habitudes alimentaires mondiales.

Depuis un certain temps déjà, la caroube est un produit utilisé de manière massive par l'industrie agro-alimentaire. Sous le nom d' "agent épaissisant E410" le monde entier mange de la caroube ! On en retrouve un peu partout : dans les glaces, les sauces, les plats préparés, les charcuteries... Les plus gros producteurs de caroube se trouvent dans le bassin méditerranéen : Sicile (Italie), Maroc, Chypre, Andalousie (Espagne), Portugal. L'Algérie (et donc la Kabylie) est absente de ce palmarès.

Pourtant, la caroube a le vent en poupe : en plus de ses usages dans l'industrie alimentaire grand-public, elle est également de plus en plus utilisée par l'industrie des aliments pharmaceutiques en tant qu'aliment de substitution au chocolat pour le traitement des hypoallergies. En raison de ses qualités nutritionelles, la caroube devient en effet à la mode chez les végétariens et autres adeptes de nourritures bio : ce fruit ne contient qu'un tiers des calories du chocolat, est quasiment sans gras, riche en pectine, ne provoque pas d'allergies, ne contient pas d'acide oxalique et est riche en protéines.

En plus de ses usages industriels et pharmaceutiques, la caroube retrouve son statut d'aliment-plaisir sur de nouveaux continents : en Amérique du Nord et en Australie, des agriculteurs commercialisent des confiseries à base de caroube, lesquels séduisent les consommateurs argentés, soucieux de leurs santé et avides de produits sains. Macarob, une ferme australienne spécialisée, propose ses grains de caroube au détail à 3,20 euros (soit environ 300 dinars algériens) le kilogramme. Sachant qu'un arbre bien entretenu produit 100 kg de caroube par an, la vente au détail de la récolte d'un seul arbre se monterait aux alentours de 300 000 dinars. Pour rappel, un SMICard algérien gagne 120 000 dinars par an. Les produits transformés en diverses confiseries se négocient à des prix encore plus élevés. Il serait donc dommage que les Kabyles se désengagent d'une niche qui fait vivre de nombreux agriculteurs parmi nos voisins méditerranéens.

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 22:24
el watan

Forêt de l'Akfadou : Massacre à la tronçonneuse
Forêt de l’Akfadou : Massacre à la tronçonneuse

Des quantités faramineuses de bois de chauffage et de « pieds droits », ces jeunes arbres d’à peine 10 à 20 cm de diamètre, sont abattues dans l’impunité la plus totale.



C’est un véritable SOS qu’il faudra lancer à l’endroit des pouvoirs publics pour mettre un terme au massacre du massif forestier de l’Akfadou. Les citoyens ne comprennent pas comment des quantités faramineuses de bois de chauffage et de « pieds droits », ces jeunes arbres d’à peine 10 à 20 cm de diamètre, peuvent être emportées avec une telle facilité. Il faut se rendre dans ces périmètres boisés pour constater l’ampleur du massacre. La délivrance d’un bon de payement par les services forestiers ne constitue, en fait, qu’une couverture pour s’adonner, ensuite, à un massacre ininterrompu. Munis de scies à chaînes (tronçonneuses), les nouveaux bûcherons abattent sans distinction plusieurs arbres. Ils ramènent quelques chargements, mais abandonnent les autres arbres jusqu’à ce qu’ils sèchent un peu, un argument crédible, qui leur permettra d’acheminer ensuite tout le bois en toute impunité.

La forêt de l’Akfadou est enclavée entre les communes de Bouzeguène, Ath Ghobri, Yakourene et la wilaya de Bejaïa. Ces désastres s’opéraient de part et d’autres. Si des saisies, que l’on peut compter sur les doigts d’une seule main, ont été opérées dans le passé par les services des forêts mais aussi et surtout par les gendarmes, elles témoignent en tout cas de l’existence d’un trafic beaucoup plus important, constituant la partie invisible de l’iceberg et le fléau n’en reste pas moins éradiqué. La coupe illicite, en effet, a atteint des proportions inquiétantes au niveau de la forêt de l’Akfadou. Certains trabendistes se sont même accaparés certains espaces en les délimitant par des repères. Ils deviennent, ainsi, des propriétés privées. « C’est un scandale au vu et au su de tout le monde », s’est exprimé un vieil homme, qui paraissait dépité par ces interminables ballets de tracteurs chargés de troncs d’arbres et admirablement installés sur la benne (8 000 à 10 000 dinars le prix d’une benne de bois).

Un marché juteux, sans taxe, sans impôts et avec, en prime, un désastre écologique ! Pourtant, la loi est bien claire. Des amendes et des peines de prison sont prévues en application de l’article 75 de la loi 84/12 portant régime général des forêts. Malheureusement, cette loi, même appliquée ne compensait pas les pertes inestimables de cet important patrimoine. Cette loi, bien sûr, s’applique à certaines catégories d’arbres protégés comme le cèdre, protégé par la loi 83/03 du 5 février 1983. Au regard du désastre, les peines à encourir sont insuffisantes pour ces crimes commis aux dépens de l’environnement.

En Algérie, les forêts ne sont plus à l’abri. En plus du feu, de la désertification, de l’érosion hydrique et éolienne, le déboisement a accéléré la disparition progressive de ce patrimoine. A noter que la forêt d’Akfadou, qui chevauche entre les deux wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou, représente l’un des espaces forestiers les plus riches du pays. Au demeurant, sa promotion en parc national protégé devrait-être envisagée par les autorités. Il semblerait qu’un dossier portant la proposition avait été déposé auprès du ministère de l’environnement.



Par Lies Adli

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 21:20



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L’Algérie profonde (Jeudi 17 Décembre 2009)

Association environnement Iboudrarène
À la recherche de la nature perdue
Par : O. O.


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En Kabylie, l’homme et la nature ont toujours coexisté en bonne intelligence. Cet équilibre, une des vertus millénaires de la région, est malheureusement menacé par les effets de l’anthropie. Si bien qu’aujourd’hui, le seuil d’alerte est quasiment atteint.

Et qui mieux qu’une association à vocation écologique pour rappeler les habitants à leur devoir de préserver leur environnement avant qu’il ne soit trop tard.
C’est précisément l’objectif que l’association environnement Iboudrarène se fixe. Son président Mouloud Ould Hamouda et les autre membres du bureau, renouvelé en octobre dernier, que nous avions rencontrés il y a quelques semaines dans le cadre bucolique du restaurant Le Tassaft, malheureusement fermé, sont vraiment portés par un désir de secouer les consciences. “Notre action s’inscrit dans une perspective de sensibilisation”, insiste Mouloud Ould Hamouda, qui cible, à travers des actions pédagogiques, les élèves, les femmes rurales et le citoyen de façon plus générale.
Le programme arrêté à l’occasion du renouvellement du bureau s’articule autour de nombreux projets d’action qui sont vraiment de nature à réhabiliter le cadre de vie.
Parmi ces actions, la pépinière à Ighil Bwamas, en partenariat avec le Parc national du Djurdjura, la dépollution et l’aménagement de la montagne, l’instauration d’une semaine de l’environnement entre le 21 et le 29 mars, qui correspond à la Journée mondiale de l’arbre.
Une autre action qui mérite d’être saluée, à savoir l’inventaire et la réhabilitation des fontaines, des sources, des moulins et des maisons traditionnelles. C’est le cas à Aït Ali Ouherzoune où une vieille maison a été restaurée. Autant de lieux chargés de mémoire qui fondaient l’identité sociologique de la Kabylie. Outre la mise en œuvre d’un programme de curage des ravins, oueds et sources, l’association Iboudrarène compte lancer dans la même dynamique tout un programme de plantation d’arbres le long des pistes agricoles, chemins communaux, la route nationale 30, les cimetières, les écoles et les dispensaires. Des randonnées pédagogiques en partenariat avec le Parc national du Djurdjura, à l’effet de faire connaître les merveilles de ce massif montagneux, mais ô combien fragile, sont également inscrites sur les tablettes de l’association. Une excursion à Zoubga, un village érigé comme modèle dans la wilaya.
Les réclamations en rapport avec les atteintes à l’environnement (askarel, fientes des poulaillers, élevage clandestins) feront l’objet d’un suivi auprès des instances concernées. En parallèle à toutes ces actions, qui sont vraiment de nature à changer radicalement le visage de notre région, Mouloud Ould Hamouda explique que les militants de l’association entendent faire aussi dans le réseautage en créant des liens avec d’autres “associations activant dans le domaine de l’environnement et le développement durable pour dégager une vision commune sur le devenir économique de la région dans le cadre de son développement intégré”. La sensibilisation, qui est le souci majeur de l’association, fait qu’elle compte élargir son champ d’action aux autres communes environnantes.
En tout cas, à Yattafen, Abderrahmane Challali et Mohamed Aoudia, deux amoureux de la nature, ont à cœur de s’investir à fond dans les actions de cette association. Une association à aider, à soutenir et à saluer à travers ses membres en espérant que d’autres suivent son exemple pour une véritable prise de conscience écologique en Kabylie.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 23:08










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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 23:48

Le corail risque de disparaître, des centaines de milliards de dollars avec
03/09/2009 2:12 pm

 


BERLIN (AFP) - Les barrières de corail menacent de disparaître du globe, emportant avec elles l'équivalent de 170 milliards de dollars de "services" fournis gratuitement aux habitants de la Terre chaque année par ces écosystèmes, selon un rapport publié mercredi sous l'égide de l'Onu.

Ce rapport destiné aux décideurs politiques qui se réuniront dans trois mois à Copenhague pour décider de l'après-Kyoto laisse peu de place au doute: "le changement climatique menace les récifs de coraux d'une disparition imminente".

L'originalité du travail de l'économiste indien Pavan Sukhdev, à l'instar de celui du Britannique Nicholas Stern sur le réchauffement climatique, est de tenter de chiffrer le manque à gagner de la planète si cet écosystème venait à être détruit.

Il entend prendre en compte l'ensemble des services que les coraux et les organismes qui y vivent rendent aux êtres humains.

"Les services fournis par l'écosystème des récifs de coraux - qui vont de la protection des côtes à l'élevage de poissons - ont une valeur qui atteint jusqu'à 170 milliards d'euros par an", affirme Pavan Sukhdev, mandaté par l'Union européenne et le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE).

Ainsi, un hectare de corail rapporte chaque année 80.000 à un million de dollars, en "opportunités pour le tourisme et les loisirs", selon les estimations compilées par ce rapport.

La protection des littoraux contre les catastrophes naturelles, comme les inondations, est évaluée à entre 25.000 et 34.000 dollars par an et par hectare de corail.

Les récifs de corail disparus, la planète devrait également dire adieu à plusieurs dizaines de milliers de dollars de services rendus en matière de diversité génétique, et des centaines de dollars de nourriture.

"Les barrières de corail ne sont pas seulement des lieux de vacances de luxe" mais "un écosystème à part entière", a souligné Achim Steiner, directeur du PNUE, lors de la présentation du rapport à Berlin.

Il tente aussi de chiffrer le coût d'une restauration des barrières de coraux: jusqu'à 542.000 dollars par hectare. Mais une telle opération rapporterait ensuite 129.000 dollars par an en services rendus, selon les premières estimations du rapport.

"Il est donc largement préférable de conserver ces écosystème que de les laisser se détériorer et de les restaurer ensuite", conclut-t-il.

L'idée d'estimer la valeur des services rendus par la nature fait son chemin, mais rencontre de nombreuses critiques, certains spécialistes soulignant la difficulté de chiffrer des services hors marché, d'autres une banalisation du patrimoine naturel.

Le rapport souligne d'ailleurs qu'au point où en sont les coraux, "les arbitrages à faire ne sont plus simplement des analyses coût/bénéfice", mais "des choix éthiques".

Le taux de CO2 dans l'atmosphère est aujourd'hui de 387 ppm (partie par million), mais pour sauver les barrières de corail, il faudrait un taux "bien inférieur à 350 ppm", largement en-dessous des objectifs actuellement discutés.

"Accepter un objectif de stabilisation des taux de CO2 à 350 ppm signifie que la société a décidé de se passer des récifs de coraux", soulignent les auteurs du rapport, dont une version finale sera rendue en novembre.

© 2009 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

 

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 23:24
source: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/20090324.OBS0383/corail_une_croissance_lente_pour_une_longevite_record.html


Corail: une croissance lente pour une longévité record
Protection de l'environnementUn plongeur averti sait que si par un geste malencontreux il brise un corail ce sont des décennies de croissance qui sont détruites… Et s’il fallait maintenant compter en centaines ou en milliers d’années?

Les coraux de l'espèce Gerardia vivent à 500 mètres de profondeur, autour des îles hawaïennes.

Les coraux de l'espèce Gerardia vivent à 500 mètres de profondeur, autour des îles hawaïennes. (NOAA's Hawaii Undersea Research Laboratory)
Rejoignant dans le livre des records des arbres millénaires comme le pin de Bristlecone, certaines espèces de coraux auraient une longévité exceptionnelle pouvant dépasser les 4.000 ans, selon une étude publiée aujourd’hui.

La longévité des coraux a fait l’objet d’études contradictoires, certains affirmant qu’ils pouvaient perdurer jusqu’à environ 100 ans, d’autres, comme Brendan Roark, qu’ils pouvaient avoir plus milliers d’années. Ce chercheur de l’Université de Stanford (Californie, USA) utilise la méthode de datation au carbone 14 pour estimer l’âge des coraux, tandis que d’autres comptent les anneaux de croissance, comme pour les arbres.

Dans une nouvelle étude publiée dans les PNAS, Roark et ses collègues expliquent que la croissance des coraux –pour les espèces Gerardia et Leiopathes- est plus lente qu’on ne pensait, de 4 à 35 micromètres par an, et que ces coraux atteignent une longévité respective de 2.742 ans et 4.265 ans. Cet âge s’applique au squelette de calcite bâti par les polypes qui vivent en colonie et forment les coraux.

Pour s’assurer que le carbone mesuré dans le squelette a bien le même âge que les coraux, et qu’il ne s’agit pas de carbone plus ancien présent dans son environnement, l’équipe de Roark a comparé les isotopes de carbone des derniers millimètres de squelette formés avec ceux du carbone présent dans l’eau et dans des coraux moins profonds. Ils constatent que le carbone capté par les polypes est ‘frais’, autrement dit qu’il a été rapidement transporté depuis la surface.

Les chercheurs confirment donc une longévité exceptionnelle pour ces deux espèces de coraux. Jusqu’à présent les records sont détenus par des arbres, notamment le pin de Bristlecone qui peut vivre près de 5.000 ans. Si ces résultats ne sont pas démentis, ils donneront une nouvelle urgence à la protection des coraux.


2è Sommet de l’Initiative du Triangle de Corail aux Salomon

19/11/2009 08:33
http://24hdanslepacifique.com/2e-sommet-de-linitiative-du-triangle-de-corail-aux-salomon

Conférence du Triangle de Corail aux îles Salomon [Reuters]
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Conférence du Triangle de Corail aux îles Salomon [Reuters]

L’archipel accueille aujourd’hui les ministres de l’Environnement et des Ressources halieutiques des 5 autres États du Triangle de Corail: la Malaisie, l’Indonésie, le Timor Oriental, la Papouasie Nouvelle-Guinée et les Philippines.

L’Australie, en tant qu’État partenaire, a également envoyé son ministre de l’Environnement, Peter Garrett.

Les ministres évalueront l’efficacité des mesures mises en place depuis la création de l’Initiative du Triangle de Corail en 2007 pour préserver les récifs coralliens, les pêcheries et la sécurité alimentaire dans la région.

Au centre des discussions: l’établissement de nouveaux quotas de pêche. Une négociation qui aboutira, estime le Ministre de l’Environnement des Iles Salomon, Gordon Darcy Lilo. Il se dit confiant, car “les pays donateurs nous ont confirmé leur soutien, donc nous serons en mesure de fixer des programmes ambitieux de protection du Triangle de Corail“.

L’Initiative devrait également créer un secrétariat régional permanent et adresser une déclaration sur le changement climatique à l’ONU en vue du Sommet de Copenhague.

Il y a urgence environnementale, car le Triangle de Corail détient tous les records: il possède la plus grande superficie de récifs coralliens au monde -53%- et héberge 76% des espèces de corail ainsi que 37% des espèces de poissons de récif.

Une large partie de l’économie des 6 États du Triangle de Corail repose sur l’exploitation des ressources maritimes. Aux Îles Salomon par exemple, 80% des gens tirent leur revenu des récifs coralliens.

Selon Agnetha Vave-Karamui, la coordinatrice de l’Initiative du Triangle de Corail aux Iles Salomon, « Les récifs souffrent de la pression démographique et de la surpêche. Les populations de poissons sont décimées, particulièrement les espèces de thon. Cela ne va pas s’arranger dans les prochaines décennies avec le blanchiment du corail à grande échelle et l’élévation du niveau des océans lié au réchauffement climatique. »







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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 13:05





LOGO Le chardonneret, "roi" incontesté du marché des oiseaux de Souk Ahras

[Aps 28/11/09]  SOUK AHRAS - Le marché hebdomadaire des oiseaux, qui se tient régulièrement sur une des places de la ville de Souk Ahras, offre aux amateurs plusieurs espèces avifaunes, notamment les canaris mais surtout les chardonnerets qui attirent des acquéreurs de toute la wilaya. Selon plusieurs marchands et visiteurs du marché, le chardonneret de la région de Souk Ahras, multicolore, frêle et excellent chanteur, est présent dans de nombreux foyers de la ville, de même qu'il sert de fidèle compagnon à de jeunes citadins qui n'hésitent pas à le "promener" dans les rues pour lui faire prendre le soleil ou simplement l'exhiber fièrement.


Le chardonneret de Souk Ahras, une espèce endémique, est surtout chassé dans la région de Ain Snoune, à 30 km à l'Ouest du chef-lieu de wilaya, à Lakhdara, Ouled Chebih et Ouled Idriss où il est surtout recherché pour son plumage chatoyant et son chant incomparable.

Selon Rabah, un fin connaisseur de 68 ans, le chardonneret a toujours été apprécié par les citadins. A Annaba et alentour, on l'appelle "Boumzyène" contre "Moqnine" du côté de Constantine ou d'Alger.

Ce bel oiseau de cage peut vivre de 5 à 11 ans et même 19 ans, s'il est bien soigné. Son prix peut atteindre les 3.000 DA voire 5.000 s'il s'agit d'un spécimen parfaitement dressé au chant en cage, un "haggani" (authentique), comme le surnomment les amateurs dans ce souk empli des joyeux gazouillis de plusieurs espèces.

Rabah rappelle que du temps de la colonisation, le chardonneret de Souk Akras était exporté vers la France. Aujourd'hui, il est menacé de disparition

en raison d'une chasse massive et incontrôlée, et sa protection devient "urgente et nécessaire, estime-t-il.

Une fois "dressé", le chardonneret de Souk Ahras s'attache à l'homme dont il devient un excellent compagnon, et même si on lui ouvre la cage, il peut voler loin, mais revient toujours spontanément vers son maître.

Pour un jeune amateur de 25 ans, Samir T., le chardonneret de Souk Ahras est reconnaissable à son chant particulier qui le distingue de son semblable de l'ouest du pays.

Samir qui chasse cet oiseau dans la forêt de Guesmia, dans la commune de Hammam Nail (Guelma), avoue que cette activité lui assure un revenu complémentaire moyen assez intéressant estimé à 12.000 DA par mois environ.

Le commerce du chardonneret est ainsi devenu florissant et attire un grand nombre de jeunes chômeurs qui trouvent dans le braconnage des oiseaux une activité lucrative. Mais ce commerce se développe aux dépens de la survie de cette espèce qui n'est pas épargnée, même au moment de la couvée et de la nidification au printemps, une période durant laquelle la surveillance des forestiers devrait être "assurée plus que d'ordinaire", pense le vieux Rabah.

Des jeunes amateurs inquiets du sort de cette espèce faisant partie du patrimoine biologique et naturel du pays, témoignent que sur 200 spécimens capturés, 7 ou 8 seulement survivent en élevage. Ils considèrent aussi que la chasse au chardonneret doit connaître une trêve de 2 à 4 ans, pour permettre une bonne reconstitution de la population, "un bienfait certain pour la biodiversité et pour la chaîne écologique", considèrent-ils.

Les braconniers utilisent la glue et l'alfa pour capturer le chardonneret, une méthode qui contribue malheureusement à le décimer. La conservation des forêts de la wilaya de Souk Ahras, qui interdit toute chasse de cette espèce protégée par la loi, a organisé plusieurs campagnes de sensibilisation et a procédé à la saisie d'un grand nombre de cages, pour ensuite relâcher les oiseaux dans la nature.

De son côté, la direction de l'éducation de la wilaya de Souk Ahras a introduit des cours de sensibilisation des élèves autour de la protection du chardonneret.

L'achat d'un chardonneret entraîne des dépenses importantes à l'origine d'un commerce élaboré. C'est ainsi que les graines qui composent la nourriture de l'oiseau coûtent 130 à 200 dinars le kilo, le prix d'une cage peut atteindre 500 dinars, en plus de nombreux autres accessoires qui sont exposés au marché hebdomadaire.

[Aps   28/11/09]

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 00:53


argan : arganier (collectif) et huile d'argane.
targant (pl. targinin) : arganier (unité), petit nombre d'arganiers.
aregginen : pluriel de petit nombre d'argan, " quelques arganiers ".
Ce mot s'appliquerait à des arganiers plus grands que les targinin.
ayyaw (pl. ayyawen) : rejet partant de la souche.
tagwntift : petit arganier.
asennan (pl. isennanen) : petite épine sortant du petit fruit par la
fleur.
ajdur (pl. ijduren - ijdar) : fleur d'arganier.

aghray (pl. ighrayn) : fruit à peine formé.
admam (pl. idmamen) : fruit qui commence à se former ; d'abord
rougeâtre, lorsqu'il devient vert, il est appelé :
zêrgemmu (collectif) ;tazêrgemmut (pl. tizêrgwmma) (unité). Lorsque
celui-ci jaunit et mûrit il est appelé :
bilzîz (collectif) ; tibilzîzt (pl. tibilzîzin) (unité) . Après le
bilzîz, lorsque le fruit est sec il est appelé, qu'il soit resté sur
l'arbre ou qu'il soit tombé :
tifiyyict (collectif).

La tifiyyict restée sur l'arbre est gaulée (zwi :
gauler , azway : gaulage) et celle tombée sur le sol est ramassée
(gru : ramasser , tigri : ramassage).

Le tout est mis dans des paniers (agwnin, pl. igwninen) faits avec la
plante inif ; ou tazgawt (pl. tizgiwin) faits en palmier nain
(tiznirt) ou en palmes (ifrawn) de palmier-dattier (tayniwt, pl.
tayniwin) ; la tazgawt contient trois igwninen, l'agwnin lui-même
contient trois tigwninin, une et demie dans chaque poche (tamnâtt,
pl. timnadîn).

Le tout est transporté et emmagasiné dans les pièces du rez-de-
chaussée pour éviter les dommages causés par les rats. On les retire
au fur et à mesure des besoins, mais il arrive qu'on les laisse
plusieurs années.


Les femmes pendant les intervalles de repas, prennent les tifiyyict
et les concassent sur une pierre dite : assargw (pl. issurag) et à
l'aide d'une pierre dite taggunt n wawrag (pl. tigguna n wawrag) ou
plutôt taggunt n tifiyyict pour séparer (sfiyc : éplucher, asfiyc :
épluchage) l'enveloppe sèche (agalim, pl. igalimen ou alig, pl.
iligen) du noyau (aqqa, pl. aqqayn). L'agalim est donné aux animaux
(chameaux, bœufs, moutons, chèvres) ; les chevaux, les ânes et les
mulets (lebhaym n wazag : animaux à frange) ne le mangent pas.

Les femmes mettent les noyaux aqqayn dans des paniers igwninen, puis
les concassent (erg : concasser, awrag : concassage), sur une pierre
assargw n wawrag à l'aide d'une pierre taggunt n wawrag. Les
concasseuses sont appelées tamragt (pl. timragin) : le pluriel
masculin imragen est employé dans l'expression : " flan, llan dars
imragen - on concasse chez un tel = il bénéficie d'une tiwizi
entr'aide collective ".
Lorsque le noyau est cassé, les hommes séparent l'amande (tîznint,
pl. tîznin) des morceaux (irgen) de la coque (irg) et mettent les
amandes dans un panier (tagwnint).
Les débris de la coque, irgen, tombés sur le sol sont utilisés comme
combustible.

Les amandes tîznin sont torréfiées (ssli : torréfier, asslay :
torréfaction) dans un plat en terre (afellun, pl. ifellan) posé sur
le feu.

Les amandes torréfiées sont moulues dans un moulin à bras appelé
azerg n tîznin. Du moulin sort par un conduit (ils n wazerg) une
espèce de pâte (amlû) qui tombe dans un récipient en terre appelé
tazlaft n yîzmi muni d'un conduit (ils n dezlaft).

La femme verse sur cette pâte, à l'aide d'une cuillère à pot
(aghwnja, pl. ighenjawen) un peu d'eau tiède (aman ulbanin) et
mélange le tout d'une main, jusqu'à ce que la pâte se forme en
grumeaux ressemblant à du couscous.

Les grumeaux s'agglomèrent et forment la tazgemmut ou tazegmut,
nageant dans l'huile d'argan. La tazgemmut est pressée (zêm :
presser, îzmi : pressage) pour extraire l'huile qu'elle contient
encore. L'huile est mise dans des récipients faits de citrouilles
sèches (taxsayt n wargan) et la tazgemmut est donnée au bétail
(chameaux, bœufs, moutons et chèvres).

Source: La vie berbère par les textes. Parlers du sud-ouest marocain
(tachelhit)". Arsène Roux.

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 21:41


blog à visiter http://gdyel.blogspot.com/
Réunion des Associations de Gdyel pour l'Environnement

Mesdames et messieurs,
Nous venons de découvrir votre blog Iflisen.Nous vous invitons à visiter le notre pour vous informer sur les atteintes aux lois nationales et aux conventions internationales , dans la région Est d'Oran où plusieurs hectares de forêt ont été rasés par des promoteurs.Merci et salutations militantes.
Http://gdyel.blogspot.com/
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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:16
DDK 15 octobre 09

Boghni Gestion des déchets ménagers
Un casse-tête pour toutes les communes de la daïra

Sur un autre plan, même l’environnement des alentours, une zone classée réserve naturelle, a subi des changements en raison de la menace qui pèse sur le singe magot, une espèce animale attirée par les restes de nourritures jetées dans la décharge, créant ainsi une forme d’exode de leur espace naturel, à savoir la forêt de Tala Guilef.

Une grave atteinte à l’environnement est en train de se produire à la limite du parc national du Djurdjura à cause d’une décharge publique non contrôlée, créée il y a maintenant plus de décennie, soit après la création de la commune d’Assi Youcef. Située dans une zone où est exploitée une carrière d’agrégat, la décharge en question ne cesse d’empoisonner la vie des riverains, notamment les habitants de Mehuane, relevant de la localité d’Aït Mendès, dans la commune de Boghni.

Et pour cause, à chaque fois qu’il y a des vents forts qui emportent tout sur leur passage, les propriétés des villageois sont envahis par des déchets énormes, plus particulièrement les sachets et autres produits d’emballages de la commune d’Assi Youcef. A ce sujet, le président de l’APC, M. Benkallem, affirme que “même nous en tant qu’autorités locales nous n’avons jamais cessé de nous plaindre de cette situation car en fin de compte, le problème, on peut le situer autrement”.  En effet, notre interlocuteur se dit prêt à engager un cadre de concertation avec les autres communes de la daïra, afin, dit-il, “de doter la région d’un centre d’enfouissement pour toute la daïra, sinon on est contraints de maintenir le cap tout en restant disponible à mettre les moyens pour au moins limiter l’avancée de la décharge vers la route”. Sur un autre plan, même l’environnement des alentours, une zone classée réserve naturelle, a subi des changements en raison de la menace qui pèse sur le singe magot, une espèce animale attirée par les restes de nourritures jetées dans la décharge, créant ainsi une forme d’exode de leur espace naturel, à savoir la forêt de Tala Guilef.

L’autre atteinte constatée, selon le 2e vice-président à l’APC de Boghni, “c’est la menace sur l’eau des sources, notamment la source El Ansser d’Aït Mendès, toujours à cause des eaux provenant de la décharge en période hivernale”.

En somme, il y a lieu de rappeler que mis à part l’effort déployé par les pouvoirs publics en créant un centre d’enfouissement pour la commune de Draâ El Mizan, les autres communes du sud de la wilaya continuent de souffrir du problème de la gestion des ordures ménagères, avec toutes les conséquences qu’on connaît sur la préservation d’un bon cadre de vie pour les citoyens.

M. Haddadi


Source: Jijel info


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A proximité de l'une des meilleures plages de Jijel, est née une décharge publique au lieudit Plage El Djenah à quelques dizaines de mètres du fameux et splendide rocher aux moules et, à quelques mètres du bord de la plage, avec la complicité de la commune.


les images que vous allez voir démontrent que l’environnement dans notre pays se délabre de jour en jour au vu et au su de tous presque dans l’indifférence absolue des autorités concernées et de la population. C’est aussi le rôle d’encadrement échu aux différentes associations du domaine. C’est regrettable qu’elles ne désirent se faire exhiber qu’en compagnie des autorités locales et centrales. Elles confondent entre travail du terrain et celui des salons.

la question principale est là : Pourquoi sommes-nous si hostiles à la propreté et à l’environnement ?...

Par Med Souilah
Images du 17.10.2009
Source: Témoingnages sur le lieu du drame
Algerie-Monde.com
Le Quotidien d'Oran



Dans notre religion, la saleté est synonyme de paresse. On n’arrive pas à expliquer l’association de notre religion aux puanteurs que nous respirons de partout. En se référant aux préceptes fondamentaux de notre religion, nous sommes tenus d’être plus soignés mais c’est tout l’opposé qui règne en maître absolu. Que fera-t-on du hadith de notre prophète qui précise nettement que la propreté émane de la foi dont est issue l’amour de la patrie. La propreté, la foi et l’amour de la patrie sont étroitement liés; ils ne peuvent être dissociées dans l’islam.

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Ne pas supporter nos gouvernants est une chose qui ne doit en aucun cas signifier le reniement à l’adoration du pays et le laisser-aller. Que dira-t-on sur nous ailleurs à la vue de la décharge publique à ciel ouvert qu’est devenue notre chère Algérie. En effet, les décharges sauvages se sont propagées à une allure sans précédent, conséquences des ordures jetées anarchiquement à n’importe quels endroits.

La zone humide de Béni Belaid à coté de  l'oued  El Kébir "en image" n'a pas été épargnée, cliquez sur les images pour les agrandir...!

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 Il suffit qu’une personne jette un sac rempli d’ordures dans un coin non approprié que tout de suite c’est la ruée vers ce lieu, une journée ou deux journées permettront l’inauguration d’une décharge fraîche. Les Algériens sont devenus des champions de la réalisation furtive de ce type d’avilissantes décharges. Même les décharges officielles sont devenues sauvages.


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Les étrangers en visite dans notre pays sont sidérés par notre carence à abandonner un si beau pays en pleine déconfiture écologique. Le malheur est plus profond que l’on ne s’imagine si nous n’arrivons pas à sortir de ce m...(il n’y a pas d’autre mot plus qualificatif). Une véritable révolution des esprits s’impose. La propreté est l’affaire de tous. Sans des citoyens éduqués ayant un sens profond et évident du civisme, on ne peut faire long feu. Rendre nos rues propres, c’est entretenir l’espoir de développement du pays. Avec cet encombrant lourd fardeau, il est illusoire pour notre pays de rêver à rejoindre les nations en voie de propreté.


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Juste derrière cette dune de sable ravagée par les pilleurs de nuit, vous avez le rocher aux moules...


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Le voici ce fameux rocher que tout le monde connait...


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Enfin avant de vous laisser avec ces iamges très choquantes, C’est aussi ça le paradoxe algérien qui peut faire l’objet d’un bon sujet de recherche pour les sociologues, les psychologues et pourquoi pas ... les psychanalystes et les psychiatres puisqu’on est en pleine détresse. LES VILLES DÉPOTOIRS La première constatation que font les visiteurs nationaux de passage à Sidi Abdelaziz, Cavallo, Jijel ou Ziama , est la saleté de la ville comparativement aux leurs. Mais lorsqu’on veut translater cette remarque par rapport aux villes de nos voisins immédiats marocains et surtout tunisiens, on s’aperçoit amèrement que l’on est loin du compte. On ne rêve même pas d’entretenir l’espoir de pousser la comparaison avec les pays développés, c’est comme le jour et la nuit....
 
Alors la question révoltée qui me vient à l’esprit est la suivante : pourquoi nos villes sont-elles aussi sales et abîmées ? Pourquoi cette indiscipline collective ?
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