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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 23:21

Liberté

 

RADAR (Mercredi 05 Janvier 2011)

 

Interviewé par une chaÎne de télé égyptienne
Al-Qaradhawi loue les “bienfaits” de la colonisation française
Par : Rubrique Radar

 

 

 “Le colonialisme français a occupé l´Algérie et l´a annexée à la France, mais il n´a pas nui à la population locale”.Qui donc a pu avancer une telle énormité ? Ce n’est en tout cas ni un nostalgique de l’Algérie française, ni un sympathisant de la loi du 23 février 2005 louant les “bienfaits” de la colonisation française en Algérie.
Cette appréciation a été livrée, tenez-vous bien, par quelqu’un qui est pourtant considéré comme une grande figure de l´islam sunnite, à savoir cheikh Youssouf Al-Qaradhawi. C’est ce que le “vénérable” cheikh a déclaré dans une interview diffusée sur la chaîne égyptienne Al-Hayat 2 TV le 17 décembre 2010. Les initiateurs de la loi française du 23 février n’auraient donc pas trouvé meilleur avocat pour défendre leur cause.
Est-ce à dire qu’Al-Qaradhawi ignore à ce point l’histoire de l’Algérie et les souffrances endurées par le peuple algérien durant 132 ans de colonisation, lui qui a toujours été reçu comme un prince par les autorités algériennes ?
Notre “beau-frère” (une de ses épouses est Algérienne qu’il vient d’ailleurs de répudier honteusement ), qui s’est fait soigner tout récemment dans un hôpital algérien (l’hôpital militaire d’Aïn-Naâdja) a su être reconnaissant

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 21:42

L'Expression

 

 
CULTURE


LES JOYAUX ÉCLATANTS DANS L’EXÉGÈSE DU CORAN DE CHEIKH ABDERRAHMANE AT-THAÂLIBI
L’Ami de Dieu et Saint Patron d’Alger
05 Janvier 2011 -

 

 

Quand la plus haute culture de l’homme se concilie avec la foi passionnée du mystique dans l’Islâm, le chemin de la vie est parsemé d’espérances humanistes.

Le professeur Issam Noureddine Toualbi At-Thaâlibî, ancien recteur de l’université d’Alger, fait oeuvre pie de grande importance culturelle en traduisant et commentant le livre Les Joyaux éclatants dans l’exégèse du Coran, El djawahir el hiçan fi tefsi el Qur’ân (*) de l’illustre et très vénéré théologien ‘Abderrahmâne eth-Tha‘âlibî. Dans sa préface à cette traduction, Abderrazzak Guessoum, professeur de philosophie et de pensée islamique, université d’Alger, en précise à bon droit les contours en écrivant: «- [Cette traduction] contribue en premier lieu, à l’ouverture de l’esprit de la jeunesse algérienne appelée à se familiariser avec l’élite religieuse de son pays dont la mémoire fut, malencontreusement, parfois entamée par des pratiques superstitieuses parfaitement étrangères à ses enseignements. - Elle met en évidence, en deuxième lieu, l’authenticité des hadiths contenus dans la dernière partie du tafsir d’At-Thaâlibi. Le traducteur aura eu, à cet égard, le mérite de nous proposer un modèle méthodologique original pour la réalisation de manuscrits autant que pour la vérification de l’authenticité des informations.»
On sait ce que représente - pour les Algériens et, à l’évidence, pour les Algérois - Sîdî ‘Abderrahmâne eth-Tha‘âlibî. Construit en 1696 par le dey El Hadj Ahmed, son sanctuaire, mitoyen de la Médersa (auj. Office national d’enseignement et de formation à distance, ex-CNEG), se trouve à la rue Mohammed Ben Cheneb (Le grand savant algérien), à l’orée ouest de la Casbah d’Alger, - cette cité était désignée autrefois par El Djazâir El-Mahmiya bi l-Lah, «la Protégée de Dieu». Les Algérois ont fait de cet homme de foi le saint patron de leur ville et ils révèrent sa mémoire en visitant son tombeau et en assistant, lors des mouâssam (des fêtes religieuses, spécialement celle du Mawlid en-Nabawî ech-charîf), à des séances de prière (des hadra) sous la direction d’un cheikh, - ces dernières années c’était parfois feu Cheikh ‘Abderrahmâne el-Djilâlî, accompagné de Sid Ahmed Serri.
Pour son mysticisme et sa culture générale, Cheikh Abderrahmâne eth-Tha‘âlibî est devenu le héros sacré de la cité, le détenteur d’un message spirituel qui caractérise l’essentiel de la sainteté en Islâm. Ce Saint musulman a pour nom complet: Abou Zaïd ‘Abderrahmâne ben Mohammed ben Makhloûf eth-Tha‘âlibî (le traducteur, nous en donne le détail de sa généalogie qui «remonte à Sidna Jâfar»). Il appartient à la grande fraction des Tha‘âliba dont certains, venus de Oued Yasser, se sont installés dans la Mitidja puis quelques-uns à Alger, où il est né vers l’an 1384 (ou 1383?); il y décédera en 1474 (ou 1470?). Il «s’initie très jeune au Coran, à l’histoire et aux sciences de la religion. À l’âge de quinze ans, il rejoignit avec son père la ville de Béjaïa où, celui-ci décéda. Il y demeura sept ans et eut l’occasion d’y côtoyer les plus grands disciples du célèbre Abderrah-mane El-Waghlissi tels que Abû El-Huceïn El-Mungalati.»
Il parfait ses études grâce à de nombreux voyages, à des rencontres fructueuses et à des études approfondies de science et de piété sous la direction de maîtres éminents à Tunis, au Caire, à Mekka, dans d’autres grandes villes de l’Islâm...Bardé de parchemins, ayant occupé de hautes fonctions religieuses à l’étranger, il rentre, en Algérie où il enseigne quelque temps puis il repart à Tunis. Enfin, renonçant à ses longues pérégrinations d’étude et d’expérience, il regagne Alger, en 1414, pour se consacrer à l’instruction de ses concitoyens et bientôt à l’écriture, en 1429, de son ouvrage El-Djawâhir.
Sa réputation de grand savant s’étend dans tout le pays et dans le monde musulman. Ses manuscrits sont nombreux, une trentaine ou plus, mais beaucoup sont perdus. Il a été publié de lui un grand commentaire du Coran, Tafsîr el-Qour’ân, un recueil de traditions et de méditations édifiantes sur l’Autre Monde, El-Djawâhir, Les Joyaux, et un ouvrage d’un mysticisme étonnant par ses «Visions», Les hautes sciences, El ‘Ouloûm el-fâkhira, où il développe largement sa pensée sur le soufisme.
C’est âgé de près de 90 ans qu’il décède à Alger, soit (écrit Georges Marçais, par ailleurs) «une quarantaine d’années avant la fondation du pouvoir turc en Algérie, ainsi qu’il résulte d’une inscription placée au-dessus de sa châsse (tâboût)» À ce propos, l’auteur Issam Toualbi nous donne de nombreux détails caractérisant «la lettre et l’esprit» de l’oeuvre de Abderrahmâne Eth-Tha‘âlibî et c’est d’autant émouvant et crédible que Toualbi éprouve l’envie de nous faire partager le sentiment profond d’une fidélité studieuse à l’ancêtre. C’est sans doute pourquoi la traduction in extenso de l’oeuvre en question est claire, c’est-à-dire directement accessible au sens du message originel de notre immense théologien qui ne s’est refusé aucune audace intellectuelle pour élaborer son exégèse à la fois personnelle et largement inspirée de l’exégèse traditionnelle, tout en s’imprégnant des analyses faisant autorité telles que celles d’Ibn ‘Atyyat, de l’Andalou Ibn El-Arabî ou de l’école du Maître soufi Abou el Haçan Es-Shadhûlî, par exemple.
La réussite, en dépit d’une méthodologie qui pourrait paraître «trop personnelle» (et, en ce qui me concerne, je la salue!) est évidente aux yeux de tous ceux qui s’intéressent à la découverte, à la redécouverte, à la promotion nouvelle des oeuvres méconnues ou oubliées de nos penseurs, nos anciens et nos contemporains. L’élite algérienne, dans tous les domaines de la vie de la nation, a besoin, à l’instar de toutes les nations du monde civilisé, d’une honnête chiquenaude, d’où qu’elle vienne, pour se construire, pour s’affirmer, pour avancer librement, sans exclusive. Au demeurant, eu égard au travail considérable de Issam Toualbi sur une oeuvre grandiose, volumineuse et difficile, El-Djawâhir, et s’agissant de traduire et de commenter abondamment L’Exégèse du Coran par le Cheikh Abderrahmâne eth-Tha‘âlibî, un ‘âlim parmi les ‘oulamâ’ religieux les plus illustres en pays d’Islâm, l’effort de ce chercheur est méritoire. Néanmoins, cette traduction française appelle, à mon sens, une révision scientifique bien fine et homogène de la transcription des termes arabes, une biographie de l’auteur plus approfondie expliquant son immense personnalité et ses activités et surtout un allègement du style et du mode de pensée souvent trop près de la langue d’origine sans vraiment en dégager toute la substantielle moelle attendue.

(*) Les Joyaux éclatants dans l’exégèse du Coran
El djawahir el hiçan fi tefsîr el qur’ân de Cheikh Abderrahmane At-Thaâlibi, traduction et commentaires: Issam Toualbi, Casbah Éditions, Alger, 2010, 234 pages.

Kaddour M’HAMSADJI

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 14:38

 

 

http://fr.news.yahoo.com/4/20101223/tts-france-luxe-hotels-top-crillon-ca02f96.html 

Alerte info

L'hôtel Crillon vendu par Starwood à des investisseurs saoudiens

 

L'HÔTEL CRILLON VENDU À DES INVESTISSEURS SAOUDIENS Agrandir la photo
  

Le prix de vente du prestigieux palace parisien situé sur la place de la Concorde n'est pas communiqué. Mais de source proche du dossier, on indique qu'il avoisine les 250 millions d'euros.

"A l'issue d'un avis positif rendu par les partenaires sociaux, le Groupe du Louvre a finalisé la vente de l'Hôtel de Crillon", a annoncé le Groupe du Louvre dans un communiqué, précisant que l'acquéreur était "un membre éminent" de la famille royale saoudienne.

Emblématique hôtel de la capitale, le Crillon, inauguré en 1909 dans un des bâtiments ornant la place et datant du XVIIIe siècle, nécessite aujourd'hui d'importants travaux de rénovation évalués à une centaine de millions d'euros.

Le Groupe du Louvre, filiale de Starwood Capital, est propriétaire d'hôtels de luxe du groupe Concorde Hotels & Resorts, des hôtels économiques de Louvre Hôtels (Campanile, Kyriad), de la cristallerie Baccarat ainsi que de la maison de parfums Annick Goutal.

Il continuera de gérer l'hôtel pendant une période de six à douze mois, assurant les services de réservations pour le compte du nouveau propriétaire.

Starwood, qui avait acquis le Crillon en rachetant l'ex-empire Taittinger en 2005, avait d'abord tenté de le vendre au groupe saoudien JJW Hotels & Resorts. L'opération avait débouché sur une bataille juridique au terme de laquelle la chambre de commerce de Paris avait condamné JJW à payer 100 millions d'euros à Starwood.

Le fonds américain, qui se désengage progressivement de l'hôtellerie de luxe, a déjà cédé l'été dernier le Lutetia, célèbre hôtel de la rive gauche, au groupe israélien Alrov.

Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 22:06
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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 19:45

Raouraoua , Kaoukaou...un aliéné aux égyptiens de première espèce

  

 

 

Le Matin

 

Lettre ouverte à monsieur le président de la FAF

 

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Monsieur le président de la FAF, Sur quoi et en quoi vous étiez au juste tenus et appelés à vous réconcilier vous et votre homologue de la   Fédération égyptienne de football   ? Les faits sont à ce propos simples, clairs et ne souffrent d’aucune ambiguïté. Pour rappel, il y a eu une agression caractérisée contre l’EN de football à son arrivée au Caire et vous étiez en droit, en tant que président de la FAF et comme vous l’autorise la réglementation de la FIFA, de refuser de jouer ce match. Mais vous avez préféré procéder autrement, notamment en vous mettant vous-même à la disposition et au service des décideurs politiques.

Vous avez ainsi obtempéré aux instructions de fakhamatouhou qui, berné à son tour par les assurances présentées à cet effet par son autre homologue, vous a fortement suggéré, par le biais de son ministre des sports, de jouer ce match malgré tout ce qui s’est passé. Il n’en demeure pas moins par ailleurs qu’un tel comportement reste, à bien des égards, indigne de la part d’un véritable président d’une Fédération nationale de football qui, faussement incapable de gérer cet incident au bénéfice de l’EN, décide de le relayer aux politiques. Comment expliquer les raisons d’une telle démission au profit des politiques ? Le désire de s’en rapprocher et d’être dans leurs grâces ? L’incompétence ? Les pressions ? Les quelles ? De qui ?… on peut disserter indéfiniment là-dessus, mais cela n’est pas l’objet principal de notre propos aujourd’hui. Il y a donc eu ce qu’il y a eu et des plaintes ont été déposé de part et d’autre devant les instances concernées de la FIFA pour arbitrer et juger ce litige. Malgré la gravité des faits avérés qui ont été reproché à la  Fédération égyptienne de football  la mollesse dont a fait preuve la FAF dans la gestion et la défense de ce dossier a été à l’origine de la prononciation d’un jugement d’une clémence inattendue, au point d’en étonner les responsables de la   Fédération égyptienne de football eux-mêmes. Satisfaite par ce prononcé, la   Fédération égyptienne de football  partie incriminée, s’est ainsi empressée à entériner ce jugement et s’est engagée à le respecter. Rien de plus et rien de moins. Il n’est nulle part spécifié dans le jugement de la FIFA que vous étiez tenus, vous personnellement, à vous «réconcilier» avec votre homologue égyptien.

Alors, à quoi obéit donc votre soudain et irrépressible désir de vous «réconcilier» à n’importe quel prix avec le président de la   Fédération égyptienne de football   ? Et pourquoi donc tout ce tintamarre médiatique fait autour de VOTRE «réconciliation» avec VOTRE frère de la   Fédération égyptienne de football   ? Anticipant les réactions de l’opinion publique, vous avez déclaré à la presse : «Je l’ai fait pour l’Algérie». Mais bien entendu ! Cela aurait été tout à votre honneur en d’autre circonstances, mais tout dans cette démarche démontre malheureusement que votre déclaration n’est qu’un autre grossier mensonge jeté cyniquement à la plèbe, au ghachi auquel les «responsables» de tous bords se sont trop accoutumé à jeter les miettes des restants de tables. Permettez-moi de vous rappeler que vous occupez les fonctions de président de la fédération algérienne de football et qu’à ce titre vous pouvez parler au nom du football algérien pour défendre ses intérêts, mais en aucun cas vous ne pouvez vous permettre de parler au nom de l’Algérie. Sachez que l’Algérie est une entité sacrée et trop précieuse aux yeux des algériens pour que n’importe quel quidam vienne parler en son nom et l’engager dans de douteuses entreprises. L’Algérie vous dépasse de loin monsieur !

En d’autres termes, vous n’êtes habilité à parler ni au nom de l’Algérie ni en celui des algériens. Et si un quelconque «responsable» politique s’est cru, du haut de ses fonctions usurpées, en mesure de vous mandater pour le faire, sachez que lui-même n’est, de ce fait même, ni habilité à parler au nom de l’Algérie ni en celui du peuple algérien, et ce quelque soit son niveau dans la hiérarchie. De là à vous autoriser, en plus, à évoquer nos valeureux chouhada…. !!! Mais pour qui vous prenez vous donc monsieur Raouraoua ?! Vous êtes indigne de parler au nom des algériens et encore moins en celui des chouhada qui eux ont vraiment fait quelque chose pour leur pays : ils ont donné leur vie pour l’Algérie ! Vous en êtes indigne pour la simple raison que votre «réconciliation» sonne comme une autre insulte, une autre gifle et une autre trahison infligée non seulement aux algériens, mais aussi et surtout à ces mêmes chouhada et à leur mémoire que vous avez, vous aussi, appris opportunément à instrumentaliser au profit de votre ambition personnelle.

Par votre geste vous avez vous-même tué une seconde fois tous nos chouhada ! Vous venez ainsi cautionner tout ce qui a été dit par ces courageux égyptiens qui ont déversé toute leur haine sur nos valeureux chouhada. Vous êtes vous souciés un seul instant de ce que peuvent bien penser de vous tous ces égyptiens en constatant que vous vous êtes «réconciliés» sans condition, malgré toutes les insultes proférées contre nos chouhada sans pour autant obtenir la moindre excuse ni le moindre regret de leur part ? Ils doivent certainement en penser des choses bien hideuses sur vous, et sur nous par ricocher ! Et vous osez vous permettre d’impliquer l’Algérie dans cette démarche ?! Mais pour qui vous prenez vous donc ? Pour ma part, jamais je ne pardonnerai cette méprisable félonie et à tout jamais vous serez pour moi ce «responsable», dénué de foi et de principes, qui à vendu jusqu’à la mémoire des chouhada de son pays pour un déshonorant soutien de la part de ceux qui nous ont pourtant souillé et traîné dans la boue de toutes la manières possibles et imaginables. Que ne feriez-vous pas pour un poste de responsabilité !? Et comment dans ces conditions ne pas croire toutes les «rumeurs» qui circulent à votre sujet, notamment celles jamais démenties.

De toutes les façons, vous comprendrez vite que le bénéfice de la trahison n’est que de courte duré et que la profanation de la mémoire de nos chouhada se paie cash.

Mahmoud Chiheb
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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 19:40

 

source : Le Matin

 

Le câble de WikiLeaks qui n’a été publié nulle part en Algérie : la corruption va jusqu’aux frères de Bouteflika

 

 

 

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« Les frères du président Boutflika, Saïd et Abdelghani Bouteflika, sont de véritables rapaces » C’est ce qu’on lit dans le dernier câble de WikiLeaks daté du 16 décembre 2010, dévoilé hier soir par le quotidien espagnol El Pais, et qui a curieusement été « ignoré » en Algérie. Tout est parti d’une confidence, le 25 Janvier 2008, de Bernard Bajolet, ambassadeur de la France en Algérie (2006-2008), à son homologue et ami des USA, Robert Ford, avec lequel il est très lié depuis une expérience commune à Bagdad. «  La corruption a atteint le sommet le plus haut, en Algérie, et va jusqu'aux frères de Bouteflika. Elle touche désormais de nouveaux pics jamais atteints dans la hiérarchie du pouvoir et interfère avec le développement économique  qu’elle menace désormais". Ford et Bajolet ont évoqué la publication, dans le journal El Khabar, en septembre 2007, d'un article sur le scandale Khalifa dans lequel étaient impliqué deux (Said et Abdelghani) des trois frères de Buteflika et ont conclu que cette parution n’aurait pu se faire « sans la promesse de protection (...) du service d'intelligence algérien ". Si les deux frères sont « authentiques rapaces », les ambassades à Alger ne croient pas, par contre, que le président est « spécialement corrompu ».

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 21:08

 Il aura fallu un peu plus de 40 ans de régime arabo-islamiste pour que l'Algérie soit le premier pays à valider la thèse de ce grand penseur qu'est Ibn khaldoune. ''Un pays qui s'arabise se ruine !''.

Les faits le prouvent de jour en jour : les harrages n'en démordent pas pour aller rejoindre les 7 millions d'Algériens expatriés, 14% de citoyens souffrant d'une extrême pauvreté, 60% de la population souffre de maladie chronique, sans compter les dégâts irréversibles déjà subis comme les 200 000 citoyens égorgés entre 1990 et 2000, les insultes égyptiennes, la haine des voisins aux quatre points cardinaux (incluant Tunisie et Maroc), le chômage des 50% de jeunes, la malvie et désespoir, un terrorisme persistant, la violence contre les femmes, une ''charia qui ne dit pas son nom'', l'inquisitation médiévale, une prostitution occultée,  etc... etc...

 

Pour ceux/celles qui pensent que j'exagère, regardez ce que j'ai extrait de la presse algérienne ce soir (pas de la presse sioniste) :

 

TSA

Enseignements de Wikileaks

L’Algérie a-t-elle des amis parmi ses voisins du Maghreb et du Sahel ? A la lecture des câbles américains révélés par WikiLeaks, la réponse est non. Marocains, Tunisiens, Maliens, Nigériens et bien sûr Libyens – on le savait avant WikiLeaks – semblent d’accord sur un point : l’Algérie est le principal obstacle dans la région. Les câbles américains le montrent bien : à aucun moment, les Marocains n’ont critiqué d’autres pays de la région. Idem pour les Tunisiens et les Maliens. Toutes les critiques rapportées ont ciblé l’Algérie.

Sans surprise, les Marocains sont les plus durs à l’égard des Algériens. En présence des Américains, les responsables de ce pays parlent de l’Algérie comme d’une menace pour leur pays et pour l’ensemble de la région. Ils imputent aux Algériens la responsabilité de l’émergence d'Al-Qaïda au Maghreb islamique au Sahel et les accusent de ne pas totalement coopérer en matière de lutte contre le terrorisme.

Mais si les critiques marocaines ne constituent pas une surprise et peuvent même paraître légitimes au regard des tensions entre les deux pays – fermeture des frontières, Sahara occidental… - la position tunisienne est plus surprenante. Le petit voisin de l’est qu’on croyait neutre n’est pas plus tendre avec l’Algérie. En présence d’un haut responsable américain, le président Ben Ali accuse l’Algérie d’être à l’origine de l’impasse actuelle au Sahara occidental et de bloquer l’Union du Maghreb arabe (UMA).

Du côté des voisins du sud, les rapports ne semblent guère meilleurs. Le Mali, qui bénéficie régulièrement d’aides militaires et civiles algériennes, n’hésite pas à critiquer l’Algérie en présence de responsables américains. Le président malien Amadou Toumani Touré s’est ainsi plaint devant un diplomate américain à Bamako : « les Algériens ne font pas grand-chose » en matière de lutte contre le terrorisme. Pour leur part, les Nigériens, toujours selon des câbles américains, préfèrent demander une aide militaire au Maroc pour contrer Aqmi venu d’Algérie plutot que de solliciter les Algériens, plus proches et plus expérimentés en matière de lutte contre le terrorisme. Les mémos américains n’ont encore rien révélé sur l’attitude de la Libye. Mais ce pays n’a jamais caché son hostilité à l’égard de l’Algérie.

Paradoxalement, toutes les critiques sont dirigées vers l’Algérie. Ainsi, à aucun moment les Marocains ne s'expriment négativement par exemple les Tunisiens ou les Maliens. Idem pour les Tunisiens et les Maliens qui ne se critiquent pas mutuellement et ne critiquent jamais le Maroc. Cette situation peut s’expliquer par la position de principale puissance militaire et économique qu’occupe l’Algérie en Afrique du Nord. Les câbles américains mettent en évidence, parfois explicitement, souvent indirectement, cette position algérienne. Un statut certes fragile au regard de la dépendance de l’économie à l’égard des hydrocarbures et de l’incapacité du gouvernement à mener les réformes nécessaires pour renforcer l’économie. Mais une position que lui envient ses voisins.

 

 

El Watan

 

36 harraga arrêtés par les garde-côtes de Tabarka
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le 12.12.10 | 20h14

Alors qu’ils tentaient la traversée à destination de la rive européenne, 36 jeunes émigrants clandestins ont été arrêtés ce samedi, par les garde-côtes de la ville de Tabarka située à l’extrême est de la Tunisie.

 

Ils ont appareillé à bord de deux embarcations artisanales, il y a une semaine, selon leurs proches, à partir des plages de Sidi Salem et Seybouse, à Annaba.

 

Alertés par les membres de leurs familles, les éléments des garde-côtes ont déclenché immédiatement des recherches intensives qui ont duré trois jours à l’effet de les sauver, mais en vain.

 

Avant d’être interceptées par la marine tunisienne, les deux embarcations de fortune ont échoué sur les cotes Est de Tabarka.

 

Ils ont été sauvés d’une mort certaine et se trouvent actuellement dans les locaux des garde-côtes tunisiens. Leurs familles attendent toujours la libération et le rapatriement de leurs enfants. 

 

 

Gaidi Mohamed Faouzi

 

 

Liberte

 

Chronique (Lundi 13 Décembre 2010)

 

L’antiterrorisme sans politique antiterroriste
Un ratissage de grande envergure enserre la Kabylie depuis quatre ou cinq jours. Comme pour les précédents, les informations sur l’opération, abondantes au début, se feront de plus en plus rares pour qu’enfin, le quadrillage prenne fin sans même qu’on ne s’en aperçoive, dans la discrétion et sans bilan.
Le ratissage commence toujours par des faits, des chiffres et des lieux précis : des terroristes, dont des “émirs”, parfois la direction d’Aqmi, sont encerclés dans des maquis précis, puis, après des jours de siège, le camp est levé, sans plus de détails. Cette
fois-ci, la rumeur court sur la mort, rééditée, de Droukdel, comme il en fut souvent de Hattab, tout au long de son règne avant qu’il ne réapparaisse à… la Chaîne I de la radio d’État en apôtre de la Réconciliation nationale. Alors même que la terreur connaît une certaine recrudescence en Kabylie et à ses confins, l’ancien chef du GSPC, déposé par ses compères, aujourd’hui converti aux “appels à la raison”, fait figure de symbole de “la paix revenue”. 
Décidément, la Réconciliation nationale apparaît comme bien plus porteuse d’avenir pour les terroristes que pour leurs cibles. Une telle démarche a la particularité de renvoyer dos à dos les terroristes et les forces de défense de la nation ; à la fin virtuelle de cette drôle de guerre, le résistant ou l’agent de l’ordre ne seront pas, statutairement, plus patriotes que le terroriste. Ce sera juste la fin heureuse d’un malentendu, après quoi les frères qu’ils sont tous “re-fraterniseront”. Et c’est avec cette représentation qu’on voudrait avoir et l’arrangement avec l’islamisme conquérant et l’illusion de l’avoir vaincu !
Et pour convaincre les islamistes armés de sa bonne volonté, l’État a commencé par désarmer l’autodéfense citoyenne. La résistance et l’autodéfense sont, malgré une gêne évidente, progressivement dissoutes : la disparition de l’antidote devrait signifier que le mal a disparu aussi ! Le pouvoir a fini par anesthésier entièrement  une société où le terrorisme a justement pu s’implanter parce qu’elle était déjà moralement déroutée. Aujourd’hui, les groupes se baladent dans des espaces qui, s’ils ne leur sont pas favorables, ne leur sont plus à risque.
Ce que le GIA n’a pas réussi, à cause de la clarté du débat qui, il y a vingt ans, mettait chacun devant ses responsabilités, Aqmi est en phase de le réussir grâce à la formidable entreprise de confusion qu’est la Réconciliation nationale. Le pouvoir a voulu désolidariser l’islamisme de la cause antiterroriste pour le disculper de sa meurtrière responsabilité.
En voulant banaliser la lutte antiterroriste, pour la désocialiser et la dépolitiser, et éviter la question de la responsabilité politique quant au malheur absolu qui frappe le pays depuis vingt ans, mais aussi en obligeant le citoyen à une neutralité morale vis-à-vis du terrorisme et de ses victimes, en le désolidarisant de la cause antiterroriste, le pouvoir a précipité les forces de l’ordre dans cette immense solitude sur le terrain.
La lutte antiterroriste, maladie honteuse du régime de la réconciliation, est gérée comme une simple tâche d’ordre public. Les vaines annonces d’éradication du fléau montrent bien qu’elle demeure une question éminemment politique. Il y a, à l’évidence, un problème de vision”.

M. H

 

 

Le Matin

 

Révélation : Droukdel, le chef de l’AQMI, a déjà été « tué » en juin 2004, puis ressuscité

 

Révélation : Droukdel, le chef de l’AQMI, a déjà été « tué » en juin 2004, puis ressuscité

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On apprenait hier, par différents médias, que le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, aurait été tué au cours de l’opération déclenchée depuis jeudi contre les maquis islamistes en Kabylie et dirigée par deux généraux,  à laquelle participent environ 4 000 militaires au sol, appuyés par des hélicoptères.

Sa mort devrait être confirmée une fois l’opération d’identification des corps terminée. Des agences de presse, citant une source de sécurité non identifiée, rapportent que le cadavre de Droukdel aurait été identifié parmi les terroristes abattus, et le journal électronique TSA, annonce que les services de sécurité ont prélevé, samedi 11 décembre, de l’ADN de la famille du chef d’Aqmi à Meftah (Blida) pour le comparer à celui d’un des terroristes tués et établir s’il s’agit ou non de Droukdel.


L’ennui, c’est que tout ce scénario a déjà eu lieu…en juin 2004 !

A l’époque, il s’agissait aussi d’une « opération militaire de grande envergure à laquelle participent des milliers de soldats » dans des forêts de l’Akfadou jusqu’à Béni-K’sila. Une même opération également supervisée par deux généraux,  le général Saïd Bey, alors chef de la 5e Région militaire, et son adjoint, le général Belkasmi. Une même opération au cours de laquelle ont été tués des chefs terroristes…parmi lesquels… Abdelmalek Droukdel !
Le 20 juin 2004, dans un communiqué  de l’état-major de l’ANP, l’armée algérienne annonçait OFFICIELLEMENT, la mort d’Abdelmalek Droukdel dans « une vaste opération antiterroriste » dans la région d’El-Kseur (wilaya de Béjaïa),  et confirmé l’identification de son cadavre à l’hôpital Frantz-Fanon de Béjaïa.
Le dit communiqué  de l’état-major de l’ANP avait été publié dans la presse du lundi 21 juin 2004 (voir illustration).
Voici son contenu :


                           Communiqué de l’état-major de l’ANP (20 juin 2004)
 

Les unités de l’Armée nationale populaire, engagées dans une vaste opération antiterroriste dans la région d’El-Kseur (wilaya de Béjaïa), ont abattu de nombreux criminels. Parmi ces terroristes figurent le criminel Sahraoui Nabil, alias Mustapha Abou Ibrahim, chef du groupe terroriste connu sous l’appellation du GSPC, ainsi que ses principaux adjoints dont Abbi Abdelaziz, alias Okacha El-Para, Khatab Mourad, alias Abdelber Abou Omar, Droukdel Abdelmalek, alias Abou Mossab Abdelouadoud. Des armes, des munitions et des documents ont été récupérés au cours de ces opérations qui se poursuivent toujours.
Source : Liberté, édition du Lundi 21 Juin 2004

Dans le même journal, le journaliste Kamel Ouhnia, dans un article paru ce même lundi 21 juin 2004 et intitulé « L’armée décapite le GSPC : Nabil Sahraoui et son bras droit Okacha tombent à Bourbaâtache (El-Kseur) », écrivait, de son côté, sur la foi d’une « source sécuritaire »,  que « Sur les sept terroristes abattus entre jeudi et samedi derniers par les forces de sécurité, cinq ont été identifiés au niveau de la morgue de l’hôpital Frantz-Fanon de Béjaïa » et souligne que « les recherches effectuées par les services de sécurité » dans la dite morgue,  « ont abouti à identifier le sieur Abdelmalek Droukdal, un spécialiste des attentats à la bombe (véhicules piégés…), chargé de l’explosif, il assure aussi la mission de coordinateur entre les “émirs” des différentes phalanges du GSPC. »
Tué donc en juin 2004,  Abdelmalek Droukdel  alias Abou Moussab Abdelwadoud, ressuscite une année plus tard et lance alors une fatwa contre Hattab l'accusant de publier de faux communiqués au nom du GSPC. On n'a plus de nouvelles de Droukdel 1, tué et identifié à la morgue de Béjaïa, mais Droukdel 2 est promu émir et  se fait appeler Abou Moussab Abdelwadoud, surnom du Jordanien al-Zarqaoui. Il devient chef de l'AQMI et participe à de grands attentats, formant une nouvelle génération de jeunes combattants aux opérations suicides. Il donne même une interview , le 1er juillet 2008, au New York Times dans laquelle Droukdel 2 réitère une nouvelle fois la paternité de l’organisation dans les attentats du 11 décembre contre le siège de l’ONU à Alger et plus globalement dans l’attentat contre l’ambassade d’Israël en Mauritanie et l’enlèvement de deux touristes autrichiens à la frontière algéro-tunisienne.
Droukdel 2, avait été condamné par contumace à la peine de mort, avec 48 autres accusés, pour l'attentat d'avril 2007 à Alger.
On attend donc la confirmation de sa mort...
...Et la naissance de Droukdel 3 !
Alors, Droukdel une fiction ou une taupe ?
Le mieux pour tout le monde est que  Abdelmalek Droukdel soit un chat, auquel cas il pourrait avoir droit à sept vies. Privilège qui n’est, hélas pour les officines, pas accordé aux taupes.

F. K.

 

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 20:45

TSA

 

Immigration clandestine

Partis clandestinement de la plage de Sidi Salem de Annaba dans la nuit du 6 au 7 décembre dernier pour tenter de rejoindre les côtes italiennes de la Sardaigne, 45 jeunes Algériens n’ont, depuis, plus donné signe de vie. Agés de 20 à 35 ans et originaires d’Annaba, Constantine, Skikda et El Tarf, ils avaient pris le large dans deux embarcations artisanales équipées chacune d’un puissant moteur et d’un système de guidage par satellite.

Leur disparition a été signalée par les parents de plusieurs d’entre eux, 72 heures après qu’ils ont pris la mer accompagnés par deux passeurs déjà fichés par la police. L’annonce de leur disparition a entraîné une mobilisation générale des garde-côtes de la façade maritime est qui ont lancé des recherches en haute mer aidés par un avion des forces aériennes nationales. Alors qu’une cellule de crise a été installée pour une meilleure coordination des recherches en mer, un parent d’un des harragas a informé les garde-côtes d’une communication téléphonique au portable qu’il aurait eue avec son fils hier samedi lui annonçant que les deux embarcations ont dérivé durant plusieurs heures avant d’échouer sur une plage tunisienne où les 45 passagers auraient été interceptés par les services tunisiens de sécurité.

 

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TSA

 

Procès des chrétiens de Larbaâ Nath Irathen

 

 

Le verdict dans l’affaire des quatre chrétiens poursuivis pour pratique d’un culte autre que musulman sans autorisation a été rendu, dimanche 12 décembre, par le tribunal de Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), a appris TSA sur place. Trois des mis en cause ont écopé en effet d’une peine de 3 mois de prison avec sursis sur la base de la loi 03/06 de février 2006 relative à la pratique des cultes. Le quatrième inculpé a été condamné également à 3 mois de prison avec sursis mais il a vu cette peine assortie d’une amende de 10.000 DA. Y. Mahmoud était en effet poursuivi par le tribunal dans deux dossiers : création de lieu de culte sans autorisation et hébergement illégal d’un étranger.

Le juge a pris le soin de préciser que l’Etat protège la liberté de culte dûment consacrée dans la loi fondamentale du pays. Les prévenus comptent faire appel. Un rassemblement de soutien de plusieurs centaines de personnes s'est tenu devant le palais de justice de Larbaâ Nath Irathen.

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 21:54

A propos de l'Algérie

 

La mise en ligne, mercredi 1er décembre, sur le site de Wikileaks du premier document consacré à l’Algérie a donné lieu à une série de dérapages. Ce document émanant de l’ambassade américaine à Alger a un intérêt informatif très limité. Et pour cause : les documents les plus importants qui contiennent de vraies révélations sur l’Algérie sont actuellement analysés par les cinq journaux partenaires de Wikileaks : Le Monde (France), El Pais (Espagne), The New York Times (USA), The Guardian (Angleterre) et Der Spiegel (Allemagne). Ils devraient sortir dans les prochains jours. Ils seront d’abord publiés par ces quotidiens avant d’être éventuellement disponibles sur le site Wikileaks.

Mais le document de Wikileaks publié hier pourrait causer des dégâts inattendus. Le texte contient en effet deux noms : celui d’une journaliste d’un quotidien national et celui d’une sénatrice du tiers présidentiel. Ces deux personnes ont été citées dans le document de l’ambassade américaine daté de janvier 2007 et consacré à l’élection du président du Conseil de la Nation. Elles se seraient exprimées lors de rencontres avec des diplomates américains. Leurs propos ne contiennent aucune information sensible ni révélation. Il s’agit de simples analyses sur la situation en Algérie et l’état de santé du président de la République à cette époque.

Pourtant tout le monde le sait : en Algérie, les représailles à l’égard de personnes citées dans ce type de documents peuvent être sévères. En plus de l’accusation classique d’intelligence avec une puissance étrangère – certains journaux n’ont d'ailleurs pas hésité à franchir le pas aujourd’hui, les "sanctions" peuvent être terribles : contrôle fiscaux pour les chefs d’entreprises, perte d’emploi pour des salariés, …

La publication des documents concernant les grands pays européens et les dossiers sensibles impliquant des Occidentaux obéit à une règle très stricte. Cette règle a été décidée d’un commun accord entre les cinq journaux partenaires et le site Wikileaks. Elle prévoit notamment la suppression de noms de personnes citées et susceptibles d’être mises en danger par la publication des documents américains. Pourquoi Wikileaks n’a-t-il pas respecté cette règle concernant l’Algérie ?

Le comportement de Wikileaks est dans ce contexte scandaleux. Tout comme celui des diplomates américains, auteurs du document. Leurs interlocuteurs les ont-ils autorisés à les citer en tant que source dans des documents aussi sensibles ? La journaliste et la sénatrice savaient-elles que leurs propos, tenus au cours d’une conversation, étaient destinés à figurer dans un document confidentiel américain ?

Comme dans beaucoup de sujets, l’affaire Wikileaks illustre le regard que portent sur nous les Occidentaux. Leur seul souci : protéger leurs ressortissants susceptibles de subir des représailles à cause des documents américains. Ils ont choisi de travailler avec cinq journaux sérieux et de mettre en place des règles très strictes pour la publication des documents. Pour l’Algérie, peu importent les conséquences.

 

 

A propos du Maroc

 

Dans leurs entretiens avec les diplomates et les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de mettre de la mauvaise volonté pour coopérer avec eux dans la lutte anti-terroriste. C'est par exemple le cas du Directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, Lors de la visite à Rabat de l'assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l'antiterrorisme, Frances Fragos Townsend. « La coopération avec les Algériens est erratique  affirme Hammouchi. Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu'il s'agit d'impasse. Ces sont des partenaires difficiles, ajoute Yassine Mansouri (chef de la Direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain, ndlr) », rapporte une note diplomatique du 31 juillet 2007, obtenue par TSA avant sa publication sur Wikileaks.
 
Plus tôt la même année, le Directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l'émergence d'AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique anti-terroriste de l'Algérie. A l'accusation de Amrani, un diplomate américain répond en effet que « le GSPC a été forcé de s'associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ».
Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l'Intérieur «s'est hérissé » lorsque les officiels américains ont cité l'Algérie comme « un modèle » dans la lutte anti-terroriste en Afrique du Nord. Pour Zerouali, « le Maroc est beaucoup plus stable et sûr alors que je ne peux pas voyager d'Alger à Oran sans crainte ».
 
Les documents de Wikileaks révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l'Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire. Une inquiétude rapportée notamment dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Omar Hilale et l'ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l'Iran. Hilale affirme ainsi qu' « un Iran doté de l'arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela provoquerait une course à l'armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu'il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire même s'il n'est que naissant ». « Si l'Iran réussit, dans les dix ans, d'autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après, a-t-il dit », précise la note.
 
Enfin, selon Rabat, si les relations bilatérales avec Alger ne s'arrangent pas, la responsabilité serait entièrement algérienne. Dans le mémo du 31 juillet 2007, les diplomates américains rapportent qu'après une visite à Alger, Fouad Ali Himma, adjoint au ministre de l'Intérieur leur a affirmé que « les efforts marocains répétés pour réduire l'abîme diplomatique ont été rejetés. Il a assuré avoir dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d'autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu'ils voulaient », citent-ils. Il a attribué ce qu'il décrit comme l'intransigeance algérienne à l'écart générationnel et de mentalités entre les dirigeants des deux pays », rapporte la note américaine qui précise que Himma est un proche du roi Mohammed VI souvent considéré comme plus puissant que le ministre de l'Intérieur lui-même.

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 23:37

These are the all the wikileaks about Algeria that have been released thanks to the cablegate.

http://ebookpedia.net/ebook/wikileaks-algeria.html

 

 

 

Human Rights

A state of emergency declared in 1992 remains in effect and has led to abuses bysecurity forces, who sometimes act independently of government authority. 4

According to the U.S. State Department  Country Report on Human Rights Practices -2007, other significant human rights problems include restrictions on political party activity, limiting the right to change the government peacefully; reports of abuse and torture; official impunity; prolonged pretrial detention; limited judicial independence; denial of fair public trials; restrictions on civil liberties, including freedom of speech, press, assembly, and association; security-based restrictions on movement; limitations on religious freedom,

including increased regulation of non-Muslim worship; corruption and lack of

government transparency; discrimination against women; and restrictions on workers’ rights. The U.S. State Department categorizes Algeria as a Tier 3 worst offender with regard to human trafficking because its government does not fully comply with the minimum standards for the elimination of trafficking in persons and is not making significant efforts to do so.5

 

Berbers, who are the natives of North Africa from before the 7 th

century Arab Muslim invasions, seek language and cultural rights and an end to government discrimination and neglect. In April 2001 (“black spring”), the death of a Berber youth in custody sparked riots in which security forces killed 126 people. The government agreed to compensate the victims and recognize Tamazight, the Berber language, as a national but not an official language (as Berber activists want but President Bouteflika opposes). The government has engaged in a dialogue with Berber representatives known as the Arouch . In January 2005, the government agreed to rehabilitate protesters and

remove security forces from Berber areas, and established a joint committee to follow up.

 

 

Terrorism

Up to 200,000 lives were lost to terrorism and related violence between 1992 and

2000. Two Algerian groups are U.S.-designated Foreign Terrorist Organizations (FTOs).

The Armed Islamic Group (GIA) was most active from 1991 to 2001 and last attacked in

2006. The Salafist Group for Preaching and Combat (GSPC) split from GIA in 1998,

declared its allegiance to Al Qaeda in 2003, and, after Abdelmalik Droukdal (aka Abu

Musab Abdulwadood) became “emir” or leader, united with it officially on September 11,

2006, taking the name Al Qaeda in the Land of the Islamic Maghreb (AQLIM or AQIM).

The practical meaning of the union is uncertain. AQLIM seeks to replace the current

Algerian regime with an Islamic state and calls for  jihad  against the United States and

France. Since 2006, it has increased attacks against the government, security forces, and

foreigner workers. In 2007, it shifted tactics to more frequent, “Iraqi style,” suicide

attacks, with simultaneous bombings of the Government Palace (the prime and interior

ministries) and a suburban police station on April 11, 2007 and of the Constitutional

Council and the U.N. headquarters on December 11, among other attacks. In addition, an

AQLIM suicide bomber unsuccessfully attempted to assassinate President Bouteflika on

September 6, 2007. All of these bombings resulted in many civilian casualties. AQLIM

raises funds by kidnaping for ransoms and by smuggling arms, vehicles, and drugs, and

communicates via internet with sophisticated videos. AQLIM operates in the Sahel and

has carried out attacks in Mauritania in line with its regional pretensions.

 

  Algeria is a major source of international terrorists and is the fourth largest supplier of anti-coalition fighters to Iraq. 3

 

 

Seventeen Algerians captured in Afghanistan are held  at the U.S. Naval Base at Guantanamo Bay, Cuba. The Bush Administration would liketo repatriate them, but first seeks assurances from Algiers that they would not pose a future danger and be treated fairly. Algerians have been arrested on suspicion of  belonging to or supporting AQLIM in France, Spain, Italy, Germany, and Britain.

Several international terrorist plots involved Algerians. In December 1999, Ahmed

Ressam, an Algerian who had trained in Afghanistan, was arrested after attempting to

enter the United States from Canada; he was convicted for the so-called Millennium Plot

to carry out bomb attacks in Los Angeles. His associates and other Algerians in Canada

were linked to the GIA and Al Qaeda. In January 2003, six Algerians were arrested in

a London apartment with traces of ricin, a deadly poison with no known antidote.

In September 1999, a national referendum approved the “Civil Concord,” an amnesty

for those who had fought the government. In September 2005, another referendum

approved the Charter for Peace and National Reconciliation, including an amnesty for all

except murderers, rapists, and bombers, exemption for security forces from prosecution

for crimes of the 1990s, and compensation for families of victims of violence and the

disappeared. Critics charge that it has resulted in the freeing of recidivist terrorists or that

it failed to provide accountability for the disappeared and for truth-telling about the role

of the security forces. A presidential commission determined that excesses of

unsupervised security forces were responsible for the disappearances of 6,146 civilians

from 1992 to 2000 and recommended compensation. Organizations representing victims’

families claim up to 20,000 disappeared. The government has extended the amnesty

period indefinitely and has controversially extended it to some former GSPC leaders.

  

 

 

 

 

 

 

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  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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