Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 17:45

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 23:09
Partager cet article
Repost0
20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 00:28

 

source : Le Matin

Par : : D. Messaoudi

 

Ignorant le véritable sens du message coranique, fiers de la grandeur de « leur » civilisation [1] , se croyant les élus de Dieu, et profitant de la crainte de ne pas être de bons musulmans qu’inspirent aux convertis à l’islam tous ces hadiths qu’évoquent pour l’occasion des théologiens incultes hissés au rang de grands savants de la Umma, les arabistes déclarent une guerre sans nom à toutes les identités du monde. Dans les quatre coins de ce monde ensorcelé, on assiste presque passifs à l’effondrement des piliers de l’identité des peuples: la langue, l’anthroponyme [2], et le mode de vie. D’anciens peuples, comme les Coptes, ont déjà tout perdu de leur identité ; d’autres comme les Berbères et les Kurdes en ont peu conservé ; et d’autres encore comme certains asiatiques commencent à subir l’influence d’un arabisme aux couleurs islamiques dévastateur. Leurs plans et stratagèmes : De la tromperie pour l’adoption des prénoms arabes : D’après les théologiens arabes, seuls les prénoms issus de la langue du Coran, l’arabe, sont appropriés. On dit que Dieu appellera ses serviteurs musulmans par des prénoms arabes ! Certains ont limité la liste à des Mohammed, Abdullah, et bien peu d’autres qui seront départagés par des millions d’individus dans le monde! Le critère du rejet d’un prénom non-arabe peut inclure aussi l’appartenance du prénom à la période antéislamique.

Ainsi, un prénom amazigh comme Yugurten serait inadapté, voire illicite, car il renvoie à une ère païenne. N’est-ce pas par ce genre d’arguments absurdes que des « Cassius Marcellus Clay Jr », « Kat Stevens », « Bruno Di Dardonni », « Olivier Saint-Jean », « Nicolas Anelka » et Mohand Oussaid ont été persuadés de devenir respectivement « Mohammed Ali », « Yusuf Islam » « Abdul Haq », « Tariq Abdul-Wahad », « Abdul-Salam Bilal » et Mohammed Said? Bien entendu, il n’y a dans le Coran aucun verset qui confirme qu’on soit appelé par des prénoms arabes au jugement dernier ; ce ne sont là que des mensonges destinés à tromper. Et puis, en plus du problème d’identification provoqué par l’usage excessif des mêmes prénoms surtout dans la même grande famille, le prénom Mohammed, considéré un anthroponyme islamique, n’a-t-il pas précédé l’islam ? Le prophète l’a-t-il porté depuis sa naissance ou après la révélation ? De la loi pour l’interdiction des prénoms autochtones : Dans certains pays à majorité arabophone, comme ceux du Maghreb, les gouvernements sont allés jusqu’à interdire tout autre prénom qui ne soit pas arabe. Le refus du prénom est toujours justifié par son indisponibilité sur le registre officiel des prénoms. Certes, dans certains pays comme l’Algérie, ils en ont toléré quelques-uns, comme Idir, Meziane, Mokrane, Lounis, Mohand, etc., mais détrompez-vous, car ceux-ci ont été déjà inscrits dans l’état civil par les agents de l’administration coloniale, ce qui a empêché leur prohibition. D’ailleurs, nous-mêmes avions fait la triste expérience à trois reprises lorsque nous avions à enregistrer nos nouveau-nés aux services de l’état civil de la mairie de Tazmalt (Béjaia) ; n’était-ce notre entêtement face à des agents qui exécutaient des ordres racistes, nos enfants n’auraient jamais porté officiellement les noms kabyles qu’ils portent fièrement aujourd’hui, à savoir Zeddgan (Le-Propre), Tamazgha (Bérbérie) et Tafrara (Lueur-du-Matin). Survalorisation des personnages historiques arabes : Quand ils illustrent dans leurs écrits et discours des concepts comme la bravoure, la modestie, la justice, la sagesse, la générosité, etc., les théologiens, les politiciens et les gens ordinaires arabes se réfèrent toujours et uniquement aux personnages historiques arabes. Et ici même la barrière de l’islam tombe, puisque l’on inclue même des figures de la période préislamique, dite en arabe « âsr al-jahiliyya ».

Ainsi, ayant été victimes de la sacralisation de tout ce qui vient de l’Arabie, les musulmans non-arabes leur emboîtent-ils le pas aveuglément et oublient-ils leur propre héros, leur propre histoire. De nos jours, les théologiens kabyles, d’ailleurs même les gens ordinaires, font l’éloge des Aïcha Um Al-Muminin, Oqba bnu Nafiâ, et Omar bnu Khettab au détriment des Fadhma n Soumer, Amirouche Aït Hamouda, et Juba. Même l’amazigh dit Tarek bnu Ziyyad, pourtant bien connu et musulman, est très rarement cité en exemple. De cette façon, le passé des non-arabes, négligé, se perd et emporte avec lui à chaque fois un petit bout de leur identité. Sacralisation de la langue arabe : Profitant du fait qu’elle soit l’idiome dans lequel est écrit le Coran, les Arabes ont sacralisé leur langue à tel point que tout individu ou groupe d’individus converti à l’islam doit non seulement l’apprendre, mais aussi la travailler et la défendre bien plus que sa propre langue. On dit que la langue arabe est la langue des habitants du Paradis !

Des exemples d’intellectuels non arabes tombés dans ce piège ne manquent pas ; rien qu’en Algérie, des dizaines d’intellectuels, d’oulémas et de personnalités influentes amazighs (Mufdi Zakaria, Belkacem Naït Belkacem, Othmane Saâdi, Ahmed Ouyahia, Abderrahmane Chibane) ont, au nom de l’islam, foulé au pied le drapeau de leur propre langue pour hisser haut celui de la langue arabe, tout en scandant fièrement le slogan creux et stupide : « Je suis Amazigh, l’islam m’a arabisé » ! Or, l’islam n’a jamais eu comme objectif l’arabisation des peuples, sinon il serait en totale contradiction avec le message divin que véhicule le verset suivant : « [30:22] – (Ar-Rum) : "Et parmi Ses signes la création des cieux et de la terre et la variété de vos idiomes et de vos couleurs. Il y a en cela des preuves pour les savants" ». Donc, vouloir effacer de l’existence une langue équivaut à vouloir effacer un des signes de Dieu sur cette terre ; autrement dit, c’est aller à l’encontre de la volonté divine d’établir la diversité linguistique, qui rajoute du dynamisme à la vie. Et puis si l’on fondait son argument sur cette logique selon laquelle l’arabe est sacrée en raison qu’elle véhicule un message divin, ne serait-on pas obligé d’inclure l’hébreu dont les diverses variantes anciennes ont été parlées par les prophètes d’Israël et ont servi pour l’écriture des livres sacrés comme la Bible, la Thora, etc. ? Et si l’on se réfère au Coran, l’on conclura que toutes les langues du monde actuel, qui sont les descendantes des langues anciennes, sont, selon la logique susmentionnée, des langues sacrées ; Dieu dit : « [14:4] – (Abraham) : "Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. " » ; et Il dit encore : « [16:36] - (An-Nahl) : "Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager " » [3].

Peu importe si elles sont sacrées ou pas, toutes les langues sont donc finalement égales. Imposition de la langue arabe dans la pratique religieuse : Si, dans l’invocation individuelle et collective, d’autres langues que l’arabe sont tolérées, dans la deuxième partie du prêche du vendredi et dans les cinq prières quotidiennes, la seule langue admise est l’arabe, faute de quoi, dit-on, la prière sortirait du cadre de la sunna, donc de l’islam, et ne serait pas acceptée par Allah ! Bien entendu, l’objectif de cette contrainte est d’amener les gens à apprendre la langue arabe et à l’intégrer dans leur pratique langagière petit à petit jusqu’à ce qu’elle envahisse la langue autochtone et la remplace. Des cas d’idiomes fragilisés, en voie de disparition ou déjà disparus à cause de l’influence forcée de la langue arabe ne sont pas rares ; on n’a qu’à regarder du côté des langues comme le perse, le kurde, le berbère, etc., pour mesurer l’ampleur des dégâts. Pourtant, aucun verset du Coran n’indique explicitement ou implicitement que le prêche et la prière doivent se faire en langue arabe [4]. En n’ayant pas abordé cette question dans son Livre, Dieu a voulu laisser le choix au musulman, car Lui comprend toutes les langues ; Allah n’est pas arabe. Sacralisation du style de vie arabe : Dès sa conversion à l’islam, l’individu est vivement conseillé de faire table rase de ses coutumes jugées païennes et épouser celles des Arabes / Moyen-orientaux estimées sacrées. Ainsi, « salam âalaïkoum » doit prendre la place de « salut » et de « azul » dans les salutations quotidiennes ; rompre le ramadan avec des dattes perpétue la tradition issue de l’Arabie à l’évènement de l’islam ; s’habiller à l’orientale renforce la foi ; et j’en passe. Or, là également, l’islam n’a jamais eu comme objectif l’uniformisation de la société ; bien au contraire, comme l’atteste le verset suivant : « 49:13-Al-Hujurat :"Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux." ».

Donc, vouloir bâtir une société unique en effaçant toute diversité comportementale, langagière, religieuse, alimentaire et vestimentaire ne peut être conçu que comme un défi à la volonté de Dieu de faire cohabiter sur terre des peuples divers. L’entretien de l’amalgame « musulman = arabe » : Les arabistes excellent dans ce jeu malhonnête par lequel ils s’approprient les victoires, les inventions et les découvertes des peuples musulmans non arabes qui vivent avec eux ou sous leur domination. Ne dit-on pas que l’Andalousie a été conquise par les Arabes, alors que ce sont les soldats du chef berbère Tarik bnu Ziad qui l’a soumise et islamisée ? Ne considère-t-on pas Saladine comme un héros arabe ayant remporté plusieurs victoires sur les Croisés, alors qu’il est en réalité un Kurde ? Ne vante-t-on pas le génie arabe dans l’invention de l’astrolabe, alors que cet instrument a été en fait le fruit du travail du mathématicien perse Fazari ? [5] Même l’ascension de l’égyptien Boutros Ghali à la tête des NU et l’élection de l’algérienne Mouna Hamitouche à la tête de la mairie d’Islington (Angleterre) a été présentée comme un honneur rendu aux Arabes, alors que l’homme est copte et que la dame est kabyle ! Mais le plus triste encore est que même les Occidentaux, supposés posséder un esprit de discernement, emboîtent le pas aveuglément à ces imposteurs et entretiennent cet amalgame en faveur d’un arabisme cataclysmique.

En conclusion, cette tromperie universelle qui consiste à arabiser le monde sous couvert d’un islam hypnotisant car soutenu pour l’occasion par une sunna truffée de mensonges [6] et par une histoire islamique détournée au profit de l’arabisme, ne doit plus être tu sous aucun prétexte, sinon nous serions complices dans l’extinction de notre propre identité et de toutes les identités existant dans ce bas-monde que le Créateur veut être divers.

 Dr Messaoudi

1. L’ex-ministre de l’Éducation algérien, actuellement mathématicien et chercheur en histoire des sciences au sein du laboratoire Paul Painlevé (CNRS) et également professeur d'histoire des mathématiques à l'université des sciences et technologies de Lille., Ahmed Djebbar, a publié plusieurs ouvrages, dont « L’Age d’or des sciences arabes » où il parle exclusivement de savants arabes. Alors qu’en réalité ce sont des non-arabes en majorité qui, en utilisant la langue arabe comme moyen d’expression, ont fait la gloire de ces sciences apparues au monde dit arabe.

2. L’on peut rajouter le toponyme, car bien des régions, villes et villages des pays sous domination arabe ont vu leurs noms arabisés sémantiquement, formellement ou les deux à la fois; Eg. : Al-Jazaïr (traduit en îles) provient en fait du nom d’un prince sanhadji, Ziri (lune); Mchedallah, Msila, Al-Aghwat, sont les déformations de Imcheddalen, Tamsilt, Aleghwatd, etc.

3. Dieu dit aussi : [43:6] L'ornement (Azzukhruf) : « Que de prophètes avons-Nous envoyés aux Anciens ! » ou [2:213] La vache (Al-Baqarah) : « Les gens formaient (à l'origine) une seule communauté ».

4. Le Coran étant de nos jours traduit en plusieurs langues, les musulmans non-arabes pourraient désormais faire leur prière en leurs propres langues. Point besoin d’un mufti arabiste et de surcroît inculte pour rendre cela licite, puisque le Coran ne l’a pas proscrit.

5. Les chiffres dits arabes ont été en fait inventés en Inde ; c’est le fameux mathématicien perse Al-Khawarizmi, dont les écrits ont été rédigés en arabe, qui les a introduits dans le monde musulman à partir du ixe siècle avant que les musulmans les transmettent au xe siècle, via l’Espagne, à l’Occident médiéval.

6. Même le président libyen Al-Kadhafi, pourtant connu pour son panarabisme démesuré, a finalement exclut l'usage des hadiths et de la sunna pour le droit musulman, consacrant ainsi le Coran comme son unique source. En ce qui nous concerne, nous ne appelons pas à tout rejeter, mais à purifier la liste de tout hadith qui soutient l’arabisme et contredit ainsi le Coran qui est un message universel.

Partager cet article
Repost0
16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:22
Partager cet article
Repost0
10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 22:53

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 23:25


Deux semaines de prison pour un pitbull
AFP
26/03/2010 |

Un pitbull a été remis en liberté conditionnelle sur ordre d'une juge aux Etats-Unis après avoir passé deux semaines en "prison" pour avoir démantibulé le pare-choc d'une voiture de police, rapportent aujourd'hui les médias locaux.

Le chien, répondant au doux nom de Winston, a passé deux semaines enfermé dans un chenil de Chattanooga après son attaque. L'animal, qui avait réussi à échapper à son enclos en rognant deux clôtures, s'est attaqué à quatre voitures différentes. Le chien n'avait jamais montré la moindre agressivité jusqu'à ce coup de folie, qui a eu lieu le 14 mars, a assuré sa propriétaire, Nancy Emeling, au journal Chattanooga Times Free Press.

La bande vidéo de la police montre Winston en furie en train d'arracher le pare-choc du véhicule de police et refusant de lâcher prise malgré les efforts du conducteur faisant avancer puis reculer la voiture pour essayer de le déloger. Le pare-choc finit par se détacher complètement et un autre chien s'en empare. Winston et son complice à quatre pattes, ainsi qu'un troisième, qui a assisté à la scène en aboyant, poursuivent ensuite la voiture de police dans la rue.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 22:43
Liberté

La 24 (Samedi 27 Mars 2010)

Il a consacré un livre au héros de la guerre de libération
Sadi : Amirouche a été “privé de mort par Boumediene”
Par : YAHIA ARKAT



 A1mirouche, une vie, deux morts, un testament est sans doute un livre qui fera date. Son auteur, Saïd Sadi, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a animé hier à Tassaft, wilaya de Tizi Ouzou, une conférence autour de ce pan de la mémoire nationale que d’aucuns ont essayé de salir. “Il y avait une injustice sur l’homme, mais à travers lui, c’était toute la résistance algérienne qui risquait d’être atteinte”, affirme d’emblée le Dr Saïd Sadi devant une assistance nombreuse et en présence de plusieurs anciens maquisards, dont Tahar Bouzeghoub et Rachid Adjaoud. C’est en s’appuyant sur des témoignages d’acteurs du combat libérateur que Sadi a pu restituer la vérité historique.
Les recherches qu’il a menées au sujet du parcours et du combat du colonel Amirouche ont permis à Saïd Sadi de déceler trois invariants dans le combat de l’homme du Djurdjura, dont la marque de fabrique était établie très tôt. D’abord Amirouche faisait abstraction des barrières sociales ; ensuite, en plus d’être un homme de terrain, Amirouche était un homme de réflexion et, enfin, il y a une dimension éthique chez celui qui a organisé la sécurité du Congrès de la Soummam. Selon l’orateur, l’idée de l’indépendance de l’Algérie n’a jamais fait le moindre doute chez Amirouche.
Dans les PV du commandement de la Wilaya III, l’indépendance était inéluctable. C’est grâce à un homme comme Amirouche que le Congrès de la Soummam, qui a fixé les perspectives politiques à la Révolution algérienne, a pu se dérouler. Amirouche avait mobilisé 3 000 soldats pour la protection du Congrès, et si celui-ci a permis une mise en perspective politique de la nation, c’est d’abord grâce à Abane et Amirouche, affirme encore le conférencier. Ce dernier dira, au sujet de l’opération “la bleuïte”, qui avait pourtant touché presque toutes les wilayas historiques du pays, que “c’est un crime contre la mémoire nationale que de dire que Amirouche était un anti-intellectuel”. “L’Histoire a été manipulée”, regrette le président du RCD. Le livre qui est sous presse et en attente du numéro ISBN restitue Amirouche dans toute sa dimension d’homme d’État. “La séquestration des restes des colonels Amirouche et Haouès sera probablement l’un des traumatismes subis par le pays qui mettra le plus de temps à cicatriser, quand l’Algérie pourra parler à sa conscience”, écrit l’auteur dans la préface du livre.
La falsification de l’Histoire a ouvert la voie, estime Sadi, “aux bonimenteurs de la mémoire, eux-mêmes précurseurs des escrocs politiques qui ont façonné un passé à la convenance des appétits et des humeurs de despotes parasitant l’honneur et le destin de la nation”. Refusant de faire de l’Histoire un enjeu partisan, Saïd Sadi considère que la crise actuelle trouve ses racines dans le passé falsifié et tourmenté de l’Algérie. “Les assassinats politiques, les fraudes électorales ou les détournements de la ressource nationale sont les traductions, au sens génétique du terme, d’une tare originelle que seule une mutation à la mesure de l’aberration pourrait corriger”, écrit-il. L’auteur est revenu longuement sur la séquestration du corps du colonel de la Wilaya III, “privé de vie par l’armée coloniale” et “interdit de mort par Boumediene”.
Le récit, plein de révélations comme cet épisode où “Ben Bella avait alerté, après le Congrès de la Soummam, Fathi Dib, responsable des services spéciaux égyptiens, sur le risque que ferait peser sur la Révolution algérienne la rencontre du 20 août 1956” dès lors qu’elle était décidée par “deux acteurs kabyles”, Abane et Krim, promet d’apporter la vérité sur un pan de la mémoire nationale. “Il faut que la vérité éclate pour éviter au pays de vivre les mêmes erreurs”, conclura le Dr Sadi, dont le récit contribue à faire éclater “la vérité sur des crimes politiques ou symboliques qui ont faussé les repères de notre mémoire, fragilisé notre conscience nationale et, de ce fait, hypothéqué le devenir de notre peuple”.  Par ailleurs, une cérémonie de recueillement au carré des Martyrs du cimetière de Tassaft aura lieu ce matin, et sera suivie de prises de parole, avons-nous appris auprès du comité d’organisation.

Partager cet article
Repost0
23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 22:26

Le fait que cette association ait préférée se réunir au Sheraton Club-des-Pins, une zone la plus sécurisée d'Alger, confirme, si besoin était, que le risque terroriste est encore omniprésent en Algérie.
On aurait peut-être pris au sérieux cette affirmation gratuite si cette réunion avait eu lieu par exemple à Dellys, Boumerdès, Timezrit, Les Issers, etc...c'est-à-dire dans le Bora Bora Algérien.
Le risque va persister tant que les écoles et les mosquées algériennes continuent d'être le vivier du salafisme et prises en otage par les arabo-islamistes. 


Une image vaut mille mots ! voir Al Khabar
  elkhabar elkhabar



RADAR (Mercredi 24 Mars 2010)

À l’occasion de sa réunion à Alger
L’Afraa rejette “l’existence de la liste noire”
Par : Rubrique Radar

L’association des compagnies aériennes africaines (Afraa) réunie
 hier au Sheraton Club-des-Pins, à Alger, à l’occasion de la 19e conférence
 des centres de maintenance aéronautique, a condamné la liste noire
de 14 pays classés à risque. C’est la première fois que des pays étrangers
non concernés plaident contre la fameuse “dark list” dans laquelle figure
l’Algérie. “Nous condamnons l’existence même de cette liste qui n’a pas
de raison d’être”, dira le représentant marocain à cette conférence,
et néanmoins secrétaire général de l’Afraa en présence
de Wahid Bouabdellah, P-DG d’Air Algérie, et de Amar Tou,
ministre des transports, tous deux venus assister à la cérémonie
d’ouverture des travaux.




Autres élèments :

Le Soir

Actualités : BÉJAÏA
Un important groupe terroriste traqué


L’opération de ratissage déclenchée par l’armée depuis plus d’une semaine dans les massifs forestiers d’Ighil-Ali, dans les limites territoriales de la wilaya de Bordj- Bou-Arréridj, s’est poursuivie ces derniers jours avec plus d’intensité, a-t-on appris de sources concordantes.
Un violent accrochage a été signalé, dans la nuit de lundi dernier, entre les éléments de l’armée et un important groupe terroriste, précisent nos sources. Aucune information officielle n’a cependant filtrée sur le bilan de cette vaste offensive menée par les forces de l’ANP, appuyées par des éléments de la Gendarmerie nationale et de la Garde communale ainsi que des GLD. Nos sources parlent, néanmoins, de la présence d’un groupe d’une dizaine de terroristes encerclés par les forces de l’ANP dans ces maquis des Aït-Abbas qui constituerait l’un des importants centres de transit du GSPC entre la wilaya de Bordj-Bou- Arréridj et celle de Béjaïa. C’est l’avis des spécialistes en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Pour rappel, pas moins de neuf terroristes ont été abattus et trois autres capturés par les forces de l’ANP depuis le début de l’année en cours, dans le périmètre compris entre Ighil-Ali, Boudjellil et Tazmalt, dans la wilaya de Béjaïa. Deux officiers de l’ANP, le commandant du secteur militaire de cette wilaya ainsi qu’un colonel du DRS avaient trouvé la mort au niveau de la ferme Aït-Hadj située dans la municipalité de Tazmalt, à 90 km de Béjaïa, lors d’une opération de traque de deux terroristes qui blessés, avaient réussi à prendre la fuite lors d’une embuscade tendue à leur groupe par les forces combinées de sécurité, à la mi-janvier de cette année, au lieu-dit Bouaziz, sur le CW 42, et ce trois jours avant. Une embuscade qui avait permis de mettre hors d’état de nuire trois de leurs acolytes, morts carbonisés dans le véhicule qui les transportait pour fuir l’étau qui ne cessait de se resserrer sur leur groupe, dans les mêmes maquis des Aït- Abbas et de Bordj-Bou- Arréridj, bouclés par les forces de l’ANP.
A. K.




 
 
Partager cet article
Repost0
18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 23:09
Partager cet article
Repost0
16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 18:50

Al Khabar 17 mars 2010

Festival national du cinéma Amazigh à Tizi Ouzou
Mouloud Feraoun invité d’honneur du festival

Le festival du film Amazigh qui a débuté avant-hier à la maison de la culture Mouloud Mammeri a vu la présentation d’un film documentaire du réalisateur Ali Mouzaoui, évoquant la vie et l’œuvre  de l’écrivain Mouloud Feraoun. Le documentaire d’une cinquantaine de minutes retrace, en effet, sa vie depuis sa scolarité à Larbaa Nath Irathen  jusqu’au dernier instants de sa vie, avant son assassinat par l’OAS au lendemain du cessez le feu.  
Le début du festival a également vu le lancement  de la course à l’olive d’or pour les 12 films en lice, 4 courts-métrages, 3 longs métrages, et 5 films documentaire en plus du choix de 13 autres films hors compétition. Le premier film à être entré dans la compétition dans la catégorie court-métrage est le film « rissalet el djidar » réalisé par Mourad Himer, celui-ci a fait l’objet d’une analyse par des critiques cinématographiques. Le public kabyle a également assisté à la projection de deux films documentaire, le premier intitulé « Tinhinan……la civilisation targui »  du réalisateur Rabia Ben Mokhtar, qui propose une étude du personnage, Tinhinan. Le deuxième s’intitule quant à lui « One, Two, Three  Viva l’Algérie »  du réalisateur Karim Ould Oulhadj et revient sur l’épopée d’Omdurman suite auquel l’équipe national s’est qualifiée pour la coupe du monde,  et l’immense joie que cet épisode a fait naitre en Algérie.
Le programme du festival comprend par
ailleurs des tables rondes et des ateliers pour les enfants des villages reculés de la wilaya. 
 


-------------------------

Liberté


Culture (Mercredi 17 Mars 2010)


10e Festival National du Film Amazigh de Tizi Ouzou
Énorme succès du film “Mouloud Feraoun” de Ali Mouzaoui

La projection de Mouloud Feraoun, d’Ali Mouzaoui, a eu un grand succès, lundi soir, lors de l’inauguration de la dixième édition du Festival national du film amazigh de Tizi Ouzou.



1La 10e édition du Festival national du film amazigh a débuté de fort belle manière lundi soir à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou qui a eu beaucoup de mal à accueillir la nombreuse foule venue assister à un évènement exceptionnel, le film tant attendu de Ali Mouzaoui consacré à la vie et à l’œuvre colossale du célèbre écrivain algérien Mouloud Feraoun lâchement assassiné par l’OAS, le 15 mars 1962 à Ben Aknoun, en compagnie de cinq collègues inspecteurs de l’éducation et des centres sociaux. Il faut dire que les organisateurs de cette manifestation ont réussi un superbe show inaugural pour fêter tel qu’il se doit le 10e anniversaire d’un festival qui aura énormément gagné en maturité et en notoriété.
Outre les autorités locales emmenées par le wali Hocine Mazouz et le président de l’APW Mahfoud Bellabes, cette soirée inaugurale a été rehaussée par la présence de nombreuses personnalités du monde de la culture telles que Mme Z’hira Yahi, représentante de la ministre de la Culture Khalida Toumi, Ahmed Bedjaoui, Ali Mouzaoui, Mokrane Aït Saâda, Akli Tadjer, Nora Melha, Saïd Lamrani, Mohamed Benhamadouche et autres Moussa Haddad qui constituent des références de taille pour le cinéma, le théâtre, la Radio algérienne mais aussi des artistes et sportifs bien connus à l’image de Taleb Rabah, Akli Yahiatène et Loucif Hamani.
Et en cette triste date marquant le 48e anniversaire de la disparition tragique de Mouloud Feraoun et de ses compagnons, les organisateurs de ce Festival du film amazigh ont savamment conjugué l’histoire, la mémoire, la culture et le cinéma pour réussir finalement une soirée de haute lignée qui n’a certainement rien à envier aux grands festivals internationaux du cinéma.
Après les allocutions d’ouverture prononcées respectivement par Ould Ali Hadi, directeur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, Assad Si El Hachemi, commissaire du festival, Hocine Mazouz wali de Tizi Ouzou, Z’hira Yahi représentante du ministre de la Culture, et enfin Akli Tadjer, romancier, scénariste et président du jury de cette 10e édition, la belle chorale Abzim de Sidi Ali Bounab de Tadmaït et le superbe duo de circonstance constitué par le chanteur kabyle Belaïd Tagrawla et la vedette française Graeme Allwright ont admirablement égayé ce début de festival sous les applaudissements nourris d’une foule record. Et ce fut dans un silence religieux que la nombreuse assistance découvrit le magnifique film de Ali Mouzaoui consacré à la vie et à l’œuvre feraounienne.
D’une durée de 55 mn, ce véritable chef-d’œuvre aura subjugué la foule parmi laquelle on a noté la présence remarquée de la famille Feraoun. L’on a eu droit à beaucoup d’émotion et de nostalgie à revoir et à partager l’histoire du petit Fouroulou et de “sa première entrée à l’école”, mais aussi de l’itinéraire de Mouloud Feraoun l’écolier, le collégien, le normalien, l’instituteur, le directeur d’école, l’inspecteur et, bien évidemment, l’écrivain de renom que fut tout à la fois le regretté Feraoun avant sa cruelle disparition qui aura endeuillé à l’époque l’Algérie tout entière.
Bref, le 10e Festival national du film amazigh est déjà parti sur les chapeaux de roues et après la soirée tout à fait solennelle de lundi soir, ce même festival aura atteint sa véritable vitesse de croisière depuis hier puisqu’on est passé au stade de la compétition avec la projection des premiers films du concours qui prétendront d’ici samedi, date de clôture du festival, au fameux Olivier d’or 2010

-----------------------

L’Algérie profonde (Mercredi 17 Mars 2010)

 

La vallée du M’zab (AMAZIGH) abritera bientôt une foire internationale de l’artisanat
Les préparatifs s’accélèrent
Par : L. KACHEMAD



La cité se drape de ses plus beaux atours pour recevoir ses hôtes qui auront à découvrir les splendeurs des ksours  et leur inégalable beauté architecturale qui a inspiré des architectes  de renom.


1Comme pour confirmer l'adage, jamais deux sans trois, les services de communication de la wilaya de Ghardaïa viennent d'informer les organes de presse que la Fête du tapis, prévue fin mars 2010 a été annulée pour la troisième année consécutive. Le motif invoqué serait la tenue aux mêmes dates de la Foire internationale de l'artisanat dans la vallée du M’zab.
Rappelons que l'édition 2008 a été annulée en raison de l'instabilité que connaissait à l'époque la région suite aux douloureux événements qui ont ébranlé la sympathique ville de Berriane, alors que celle de 2009 le fut tout autant après les dévastatrices inondations qui ont affecté,le 30 septembre 2008, neuf des treize communes qui composent la wilaya de Ghardaïa. Néanmoins, et afin de booster l'activité artisanale de la région, très appréciée au-delà de nos frontières, il a été décidé d'organiser aux lieu et place de cette traditionnelle Fête du tapis, une quinzaine culturelle, qui aura pour cadre les grandes places des marchés mythiques de Ghardaïa et de Metlili, berceau de la tribu des Chaâmba, à 45 km au sud du chef-lieu de wilaya. Aux relents de défi à cette cascade d'annulations, sans pour autant occulter la nette volonté des responsables locaux de faire revivre culturellement la région en élaborant un calendrier de fêtes, salons et foires, misant en premier lieu sur l'inestimable richesse touristique de la vallée du M’zab, cette manifestation éminemment économique permettra sans aucun doute aux artisans de la région de présenter et d'écouler leurs produits du terroir, très prisés des touristes qui ne manqueront certainement pas d'affluer en grand nombre dans la pentapole.
Et pour insuffler un rythme et un caractère festif à cette semaine, les organisateurs ont concocté un riche programme culturel, notamment folklorique à travers lequel les groupes de la région, célèbres pour leur zorna, karkabou, baroud et habits traditionnels, donneront de la gaieté et des couleurs chatoyantes à la vallée du M'zab, assurant comme à leur habitude, une liesse non-stop. Dans l'intervalle, la cité se drape de ses plus beaux atours pour recevoir ses hôtes qui auront à découvrir les splendeurs des ksours et leur inégalable beauté architecturale qui a inspiré des architectes de renom, tels Le Corbusier, Fernand Pouillon ou encore André Ravereau.
Le seul souci serait peut-être à prévoir du côté des “rachitiques” capacités hôtelières de la région, lorsqu'on sait qu'une partie des blocs de l'hôtel El-Djanoub est inexploitable depuis des lustres, alors que le magnifique hôtel M’zab (ex: Rostémides et œuvre de Fernand Pouillon) demeure tristement clos, malgré les milliards de centimes engloutis pour sa restauration. Heureusement qu'un havre de paix et de confort dans le plus pur style traditionnel ibadite est assuré par une poignée de “téméraires” amoureux de la région qui ont investi dans l'édification de quelques superbes maisons traditionnelles, regroupées en des espèces de résidences éco-touristiques, au milieu de la magnifique palmeraie qui s'étale, en demi-cercle, de Béni Izguène à N'tissa. Là aussi un handicap maintes fois soulevé, tant par la presse que par les associations et les propriétaires de la région demeure d'actualité.
Il s'agit bien évidemment de l'état de la piste qui dessert ce lieu paradisiaque que pourtant visitent à longueur d'années, des hommes politiques, des diplomates de toutes nationalités, des scientifiques et des artistes.
Mais, plongés dans une profonde léthargie, rien ne fait jusqu'à présent bouger les responsables locaux en charge de ce dossier, au point où quelquefois on a l'impression que soit ces responsables n'ont jamais visité ce bout de paradis – “et là ils ne savent pas ce qu'ils ratent” ce qui n'est pas impossible au vu de leur impassibilité – soit ils ont “une dent” contre quelque propriétaire de l'une ou plusieurs de ces résidences, ce qui ne serait certainement pas dans l'intérêt d'un développement de cette forme d'investissement touristique génératrice de main-d'œuvre et de plus-value pour la région.
Un effort des pouvoirs publics pour le bitumage des 13 km de piste que forme ce demi-cercle serait, pourtant et certainement, unanimement apprécié tant par les autochtones que par les visiteurs et locataires, ô combien nombreux de ces sites enchanteurs.

--------------------------------


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La confédération des Iflisen Umellil
  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
  • Contact

Recherche

Liens