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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 21:25
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 21:17


El Khabar
samedi 17 octobre 2009  N5890


Une préparation marathon pour la bataille du Caire

Par Farid Mataoui / traduit par S.A

Depuis la rencontre des « verts » face aux Rwandais, on ne parle que de la prochaine rencontre de l’équipe nationale face à l’équipe Egyptienne. Le quartier vit, avec ses tripes et ses sensibilités, le pouls de la rencontre. Idem pour les enfants des pharaons. La seule différence qui existe, peut être, entre les deux équipes, sont les débats divers qu’entretiennent les différentes tribunes médiatiques. Alors que les égyptiens couvrent cet événement par la presse écrite et les différents médias, nous nous contentons par la « forte » présence de l’ « unique », qui refuse tout autre concurrent sur le terrain. On s’est précipité à dégainer les armes et à présenter les « armées » pour le jour J, ce qui est vraiment décevant. La rencontre s’est transformée en « bataille » et le sport en « guerre » et les équipes ont été remplacées par des Armées et le stade en champ de guerre. L’entraîneur est tantôt cheikh et tantôt enseignant. Tout cela est accompagné, bien sûr d’un tapage médiatique. Toutefois, est-ce que l’amour fou que consacrent les foules au football qui a fait que le prochain match atteigne ce niveau de haines entre les deux peuples ? Ou est-ce que ce sont les régimes des deux pays qui, d’une manière ou d’une autre,  ont poussé les choses jusqu’à arriver à la confrontation déloyale entre les deux parties?
Ce sont les échecs consécutifs des politiques des deux pays qui poussent ces régimes à faire de leur mieux, en semant un brin d’espoir dans leurs peuples, même si c’est  juste en football. 
L’équipe qui gagne le match du 14 novembre prochain se chargera de représenter son pays à la finale de la coupe du monde et permettra au pouvoir de son pays de prolonger la période de son hypnose, pour sept mois encore. Ce qui est certain, c’est qu’il y a un match à l’intérieur d’un autre match. Le premier est un match de football. Un match sportif pour la qualification à la coupe du monde. Quant au deuxième, il sera un match politique portant en son sein un calmant pour les douleurs sociales que les autorités trouveront du mal à qualifier.
L’équipe qui gagnera et qui sera qualifiée en Afrique du Sud permettra forcément au pouvoir de son pays de trouver des solutions aux multiples crises, notamment le chômage, la Harga, le transport, le logement et la cherté exorbitante des nécessités de la vie. Y compris la pénurie des tabliers d’écoliers qui est passé, pendant que la révolte des lycéens se transformera en décor pour célébrer la victoire des « verts », même si l’on fera usage des pierres tant qu’il n’y a pas eu de dégâts dans les tribunes de « Tchaker ». Quant à la question de détention des enseignants et du directeur par les élèves, il ne serait pas drôle d’expliquer cette détention par le fait que les enseignants et le directeur supportaient l’équipe égyptienne contre l’équipe de la Zambie. Toutefois, la question qu’on devrait poser, c’est qu’il y aura l’après coupe du monde ? La réponse adéquate sera alors, une autre coupe du monde ou une coupe intercontinentale.  C’est la moindre des choses !

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 21:09

945 B.C.  

Main stream archaeology established the reign of the Amazigh (Lybian) Sheshonq I ( Shoshenk) as (945-924 B.C.) or (776-755 B.C.) dynasty 22 and aligned this with the Biblical plundering of Jerusalem (925 B.C.) by a Pharaoh they name as Shishak.  King Sheshong attacked the land of Canaan but makes no reference to an attack on Jerusalem and this main stream link to the Biblical tradition is now considered invalid.  Rohl theory places Sheshonq I to 776 B.C.  The Third Intermediate Period (1069-664 B.C.) is now considered even more questionable than previously thought.  The first Egyptian Pharaoh of Libyan Amazigh descent Seshonq I lived for some five generations (150 or 875 B.C.) in Herakleopolis.

Sheshong I - 22nd dynasty. Also spelled Shosheng, (the Biblical Shishak in kings).

During his reign, political infighting and religious and family factionalism posed such a threat, that in 945 B.C, Pharaoh Sheshong I formed the world's first known secret police.


World Cup Fight Between Egypt & Algeria :

Why the hatred? Algerians and Egyptians have never warmed to each other, and they seem to like expressing their feelings through football. Egyptians are seen as snooty and aloof, and there was bad blood between the two countries in the late 1950s, when so many African countries – but not Egypt – were fighting for independence. In addition Egypt is suspected to be involved in the killing of Abane Ramdan in 1957, the leader of the Algerian Revolution.
In 1962, Nasser sent thousands of  Muslim Brothers to Algeria to Arabize and Islamize Algerian people.

The Algerians earlier assured that they have already secured a World Cup berth, saying their trip to Egypt will be rather entertaining.

Lets talk football for a moment :
Algeria defeated Rwanda and the referee, how about that, Now let move on for the next game, right,  the Algerian team played like the biggest European team, sometimes I thought I was watching Real Madrid, wow.  I will say this, the world will witness in 2010, the best African Team ever seen, and then the Egyptian will say, how can you expect us to win against a team like this, and the rest is History

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:34

source : Jijel info



Cette petite ville est située à 40km à l'ouest d'Igilgili, dans la localité d'Azirou, proche de Ziama . Actuellement, les seuls vestiges qu'on distingue sont un long mur en blocage remanié au cour des siècles, de quatre mètres de hauteur environ, comportant en certains endroits des arceaux exceptionnels selon les spécialistes de Algérie antique. Des restes d'une tour carrée avec une entrée qui tombent en ruines. 

 



 

Cerné par les habitations et longtemps épargné de l'urbanisation active, le site archéologique fut complètement dénaturé durant les années 80-90

 

Alors qu'il aurait pu être sauvé en déplaçant régulièrement et justement les habitants vers un autre lieu. Malheureusement les pouvoirs publics continuent d'ériger les édifices publics sur la zone archéologique en contradiction avec leur discours.

 

Il aurait été ainsi judicieux d'essayer de préserver au moins une bonne partie de la ville et entamer des fouilles pour en reconnaître l'histoire. L'apport n'en serait que profitable dans l'affirmation de zone touristique de la localité.
 

 



Sur la côte où s'étend le site de Chobae se trouvait probablement le port qui servait et desservait l'arrière pays. Enfin c'est à Chobae que l'on a retrouvé le plus d'objets et d'inscriptions de l'époque romaine dans toute la wilaya.


 

 

Vue sur la mer a partir de Chobae .
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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:24

DDK 18 octobre

Tizi Gheniff
Le lycée Ouarzeddine-Achour en grève depuis une semaine

Les élèves du  lycée Ouarzeddine-Achour de Tizi Gheniff sont en grève depuis une semaine. Cet établissement scolaire du secondaire qui s’est classé premier pour ses résultats au baccalauréat au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou 2008/2009 avec un taux de réussite dépassant 90% connaît pour la présente année scolaire certains problèmes que les lycéens appréhendent. “Il est vrai qu’avec les changements intervenus cette année, tous les lycées du pays et plus particulièrement les lycéens ont du mal à suivre une scolarité normale”, nous déclarent plusieurs élèves. Ainsi, pour le lycée Ouarzeddine-Achour, le plus grand handicap des élèves est de se retrouver avec non seulement huit heures de cours d’affilée, mais également une sortie à 17 h30. “De nombreux lycéens viennent des villages les plus reculés de la daïra, plus précisément de la commune de M’kira. Outre le problème du transport, nos habitations se trouvent loin des arrêts et il faut à la plupart plus d’une demi-heure pour prendre le bus ou le fourgon”, nous confie Hamid, élève de 3e AS originaire de Taramant, soit à 16 kilomètres de Tizi Gheniff. L’absence d’un professeur de mathématiques depuis le début de l’année scolaire pour les classes de deuxième année est aussi inscrite sur la liste des revendications alors que le plus épineux demeure l’insuffisance des locaux. “Actuellement le lycée compte au moins 640 élèves répartis à travers 18 divisions pédagogiques alors qu’ils n’y aura que 14 locaux donc il y a quatre divisions roulantes”, nous déclare pour sa part un parent. Le problème de la restauration se pose également avec acuité d’autant que les lycéennes et lycéens habitent loin. “Ce n’est pas possible de travailler dans de telles conditions. Il est vrai que la cantine scolaire n’est pas adaptée pour recevoir tous les élèves et malgré les deux services assurés, le nombre d’élèves des élèves qui n’en bénéficient pas est très élevé. Nous demandons une solution à ce problème car personne ne peut travailler ou étudier le ventre creux durant toute la journée”, lancent plusieurs de nos interlocuteurs parmi les filles et les garçons. Au demeurant, avec les problèmes de la surcharge des emplois, le port de la blouse pour les garçons, les mouvements de grève des lycéens pourraient prendre de l’ampleur, ces jours-ci.

Essaid N’Aït Kaci




RADAR (Jeudi 15 Octobre 2009)


Match Algérie-Rwanda
Le drapeau géant des jeunes de Tizi-Ghénif

Lors du match Algérie-Rwanda, les Algériens ont rivalisé dans l’expression de leur amour pour les Verts. Mais, la palme revient aux jeunes de Tizi-Ghénif, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les jeunes chômeurs de cette localité ont cotisé et ont pu ramasser une somme de 10 000 dinars. Somme avec laquelle ils ont acheté du tissu remis à un couturier du coin qui leur a confectionné un beau drapeau aux couleurs vives de 10 mètres de long sur 4 mètres de large. Ce drapeau est encore déployé généreusement sur une bâtisse de la ville. C’est fantastique ce que le parcours des Verts révèle comme gestes de grandeur et de générosité des jeunes Algériens, fussent-ils sans grands moyens.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:21

ddk 15/10/09

Le 2e Festival des musiques et chansons Targuies du 28 octobre au 2 novembre à Illizi
Un voyage au cœur du patrimoine targui

La Maison de la culture Othemane Bali d’Illizi, organise durant la période du 28 octobre au 2 novembre de l’année en cours, la deuxième édition du Festival culturel de la musique et de la chanson targuies.

Le  lever de rideau sur ces six jours d’évocation et d’hommage dédiés à plusieurs siècles de partage culturel  de cette belle musique fleurie par Othemane Bali, qui a consacré toute sa carrière pour ce style extraordinaire, sera avec un programme riche et varié, que verra la participation de six troupes musicales locales de la chanson targuie et treize artistes venus des wilayas d'Adrar et de Tamanrasset.

Ces derniers vont enflammer les scènes artistiques d’Illizi, tout en permettant aux auditeurs, de passer des moments de folie,  autour de la  belle musique et des traditions des Berbères du M’zab. 

En effet, cette deuxième édition qui vise à "promouvoir, valoriser et développer le riche patrimoine immatériel de la région du Tassili N'Ajers constituera "un espace de compétition" ouvert aux troupes musicales d'expression targuie activant dans les wilayates d’Illizi, Tamanrasset et Adrar. Cette semaine culturelle connaîtra l’animation  de plusieurs conférences, des ateliers sur ''l'authenticité et le renouveau de la chanson targuie'', animés par des spécialistes de l'université d'Oran et de Tamanrasset. Ce festival des musiques et chansons Targuies, sera organisé en l’honneur de plusieurs figures  artistiques ayant contribué au développement de la musique Targuie et verra en outre, la participation de jeunes talents ayant fait preuve d'originalité et de créativité dans ce genre artistique.

  En effet, pour encourager ce genre musical, le jury de festival décernera six prix d'encouragement, dont les prix de la meilleure interprétation ainsi que de la meilleure chanson féminine et masculine.  Le public d’Illizi appréciera la richesse de ce patrimoine Targuie. Ce genre musical local qu’il faut préservé contre le tourbillon de la modernisation.

Ouerdia Sait

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:16
DDK 15 octobre 09

Boghni Gestion des déchets ménagers
Un casse-tête pour toutes les communes de la daïra

Sur un autre plan, même l’environnement des alentours, une zone classée réserve naturelle, a subi des changements en raison de la menace qui pèse sur le singe magot, une espèce animale attirée par les restes de nourritures jetées dans la décharge, créant ainsi une forme d’exode de leur espace naturel, à savoir la forêt de Tala Guilef.

Une grave atteinte à l’environnement est en train de se produire à la limite du parc national du Djurdjura à cause d’une décharge publique non contrôlée, créée il y a maintenant plus de décennie, soit après la création de la commune d’Assi Youcef. Située dans une zone où est exploitée une carrière d’agrégat, la décharge en question ne cesse d’empoisonner la vie des riverains, notamment les habitants de Mehuane, relevant de la localité d’Aït Mendès, dans la commune de Boghni.

Et pour cause, à chaque fois qu’il y a des vents forts qui emportent tout sur leur passage, les propriétés des villageois sont envahis par des déchets énormes, plus particulièrement les sachets et autres produits d’emballages de la commune d’Assi Youcef. A ce sujet, le président de l’APC, M. Benkallem, affirme que “même nous en tant qu’autorités locales nous n’avons jamais cessé de nous plaindre de cette situation car en fin de compte, le problème, on peut le situer autrement”.  En effet, notre interlocuteur se dit prêt à engager un cadre de concertation avec les autres communes de la daïra, afin, dit-il, “de doter la région d’un centre d’enfouissement pour toute la daïra, sinon on est contraints de maintenir le cap tout en restant disponible à mettre les moyens pour au moins limiter l’avancée de la décharge vers la route”. Sur un autre plan, même l’environnement des alentours, une zone classée réserve naturelle, a subi des changements en raison de la menace qui pèse sur le singe magot, une espèce animale attirée par les restes de nourritures jetées dans la décharge, créant ainsi une forme d’exode de leur espace naturel, à savoir la forêt de Tala Guilef.

L’autre atteinte constatée, selon le 2e vice-président à l’APC de Boghni, “c’est la menace sur l’eau des sources, notamment la source El Ansser d’Aït Mendès, toujours à cause des eaux provenant de la décharge en période hivernale”.

En somme, il y a lieu de rappeler que mis à part l’effort déployé par les pouvoirs publics en créant un centre d’enfouissement pour la commune de Draâ El Mizan, les autres communes du sud de la wilaya continuent de souffrir du problème de la gestion des ordures ménagères, avec toutes les conséquences qu’on connaît sur la préservation d’un bon cadre de vie pour les citoyens.

M. Haddadi


Source: Jijel info


Image de l'article 

A proximité de l'une des meilleures plages de Jijel, est née une décharge publique au lieudit Plage El Djenah à quelques dizaines de mètres du fameux et splendide rocher aux moules et, à quelques mètres du bord de la plage, avec la complicité de la commune.


les images que vous allez voir démontrent que l’environnement dans notre pays se délabre de jour en jour au vu et au su de tous presque dans l’indifférence absolue des autorités concernées et de la population. C’est aussi le rôle d’encadrement échu aux différentes associations du domaine. C’est regrettable qu’elles ne désirent se faire exhiber qu’en compagnie des autorités locales et centrales. Elles confondent entre travail du terrain et celui des salons.

la question principale est là : Pourquoi sommes-nous si hostiles à la propreté et à l’environnement ?...

Par Med Souilah
Images du 17.10.2009
Source: Témoingnages sur le lieu du drame
Algerie-Monde.com
Le Quotidien d'Oran



Dans notre religion, la saleté est synonyme de paresse. On n’arrive pas à expliquer l’association de notre religion aux puanteurs que nous respirons de partout. En se référant aux préceptes fondamentaux de notre religion, nous sommes tenus d’être plus soignés mais c’est tout l’opposé qui règne en maître absolu. Que fera-t-on du hadith de notre prophète qui précise nettement que la propreté émane de la foi dont est issue l’amour de la patrie. La propreté, la foi et l’amour de la patrie sont étroitement liés; ils ne peuvent être dissociées dans l’islam.

Image de l'article

 

Ne pas supporter nos gouvernants est une chose qui ne doit en aucun cas signifier le reniement à l’adoration du pays et le laisser-aller. Que dira-t-on sur nous ailleurs à la vue de la décharge publique à ciel ouvert qu’est devenue notre chère Algérie. En effet, les décharges sauvages se sont propagées à une allure sans précédent, conséquences des ordures jetées anarchiquement à n’importe quels endroits.

La zone humide de Béni Belaid à coté de  l'oued  El Kébir "en image" n'a pas été épargnée, cliquez sur les images pour les agrandir...!

Image de l'article

 Il suffit qu’une personne jette un sac rempli d’ordures dans un coin non approprié que tout de suite c’est la ruée vers ce lieu, une journée ou deux journées permettront l’inauguration d’une décharge fraîche. Les Algériens sont devenus des champions de la réalisation furtive de ce type d’avilissantes décharges. Même les décharges officielles sont devenues sauvages.


Image de l'article 

Les étrangers en visite dans notre pays sont sidérés par notre carence à abandonner un si beau pays en pleine déconfiture écologique. Le malheur est plus profond que l’on ne s’imagine si nous n’arrivons pas à sortir de ce m...(il n’y a pas d’autre mot plus qualificatif). Une véritable révolution des esprits s’impose. La propreté est l’affaire de tous. Sans des citoyens éduqués ayant un sens profond et évident du civisme, on ne peut faire long feu. Rendre nos rues propres, c’est entretenir l’espoir de développement du pays. Avec cet encombrant lourd fardeau, il est illusoire pour notre pays de rêver à rejoindre les nations en voie de propreté.


Image de l'article 


Juste derrière cette dune de sable ravagée par les pilleurs de nuit, vous avez le rocher aux moules...


Image de l'article 


Le voici ce fameux rocher que tout le monde connait...


Image de l'article 

Enfin avant de vous laisser avec ces iamges très choquantes, C’est aussi ça le paradoxe algérien qui peut faire l’objet d’un bon sujet de recherche pour les sociologues, les psychologues et pourquoi pas ... les psychanalystes et les psychiatres puisqu’on est en pleine détresse. LES VILLES DÉPOTOIRS La première constatation que font les visiteurs nationaux de passage à Sidi Abdelaziz, Cavallo, Jijel ou Ziama , est la saleté de la ville comparativement aux leurs. Mais lorsqu’on veut translater cette remarque par rapport aux villes de nos voisins immédiats marocains et surtout tunisiens, on s’aperçoit amèrement que l’on est loin du compte. On ne rêve même pas d’entretenir l’espoir de pousser la comparaison avec les pays développés, c’est comme le jour et la nuit....
 
Alors la question révoltée qui me vient à l’esprit est la suivante : pourquoi nos villes sont-elles aussi sales et abîmées ? Pourquoi cette indiscipline collective ?
Image de l'article 

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 21:59

Seule une victoire des Verts le 14 novembre prochain au Caire, cette ville fondée par les Amazighs Kotama, pourrait remettre les pendules à l'heure ! Et du coup rappeler aux Égyptiens que MISR signifie dans la langue des Kotama (désormais langue nationale algérienne ) ``Fils de Ré``.

Tous les algériens des années 60 se souviennent de la fameuse phrase de Nasser (GAMAL), President egyptien "L'algerie NOUS suffira et VOUS suffira" (ELDJAZAIR TAKFINA OUTAKFIKOUM) et le Ministre algerien d'alors MOHAMED KHEMISTI dut dire "L'Algerie aux Algériens" une semaine apres, il était assassiner?!



Rappel historique

SHASHNAQ renaît de ses cendres sublimes.
Si "Misr est Oum Eddounia", rappelons leur que sans les Kotama, le Caire n'existerait pas. Nos aieuls en furent les fondateurs et batisseurs!
En effet,
An 900
Début de l'aventure Fatimide (chiites) avec la tribu Kotama de Kabylie.


An 969
Fondation du Caire, conquête de l’Égypte par les Fatimides.



On sait en effet que l’un des tout premier mouvement souverainiste Nord Africain était celui des Kharéjites (càd Hors la Loi) qui avait fondé au 8ième siècle un royaume ayant pour capitale Tahert , et qui avaient traduit le coran en berbère. Les Kharédjites avaient coupé les ponts avec le Khalifat Oméïade et fondèrent le premier état algérien véritablement national. Les Ibadites dont les descendants aujourd’hui sont les Mozabites (Algérie), les Djerbiens (Tunisie) et les Nefoussiens (Libye) formaient la branche la plus puissante du Kharédjisme. La ville de Tihert, fondé par le chef Ibadite Ibn Rostum, en 791 était située à neuf kilomètres de l’actuelle Tiaret.
Au Maroc, les Miknasa (branche des Kharédjites) avaient fondé, en 757, le royaume de Sidjilmassa , à l’orée du désert, maître des oasis et des routes caravanières vers le Soudan (actuel Mali). Les Berghawata, qui avaient participé aux expéditions guerrieres de leur chef Maïsara contre les gouverneurs oméïades de Tanger, eurent pour chef militaire et guise un certain Salih.

Après le kharédjites, les Kétama de Bougie prennent le relais dans cette résistance de Tamazgha au roulot compresseur des arabo-islamistes (perçus comme de véritables colonisateurs). Pour ce faire, les Imazighen Kétama vont sympatiser avec les Perses chiites, et vont conquérir toute l’Afrique du Nord et l’Égypte, et créer pour un descendant d’Ali l’empire fatimide. En effet, pour les shiites, aucun des successeurs de Mohammed ne fut un Khalife légitime, seuls Ali et ses descendants, fils de Fatima, sont les chefs héréditaires de la communauté islamique.
C’est la tyrannie des Khalifes Oméïades et Abbassides, se comportant en colonisateurs à l’égard des non-arabes, qui va rapprocher les Perses et les Imazighen. Les shiites Perses dépêchent à Tamazgha un excellent stratège du nom Abou Abd Allah en 893. Cet homme réussit à convaincre les Kétama de la supériorité de la doctrine chiite, et à faire du village Ikjan (dans les Babors) une forteresse inexpugnable du chiisme. Les Kétama, subjugués, sont groupés en une solide armée qui lui est dévouée corps et âme. C’est ainsi qu’ils fondèrent la dynastie fatimide (3ième Khalifat panislamique après celui des Omeyyades et des Abbassides) qui s’étendait jusqu’en Égypte. L’université d’El Azhar au Caire est une de leurs créations.
Par la suite, deux autres empires Amazighs vont se succèder dans Tamazgha du 10ième au 14ième siècle : Les Almoravides et les Almohades. Les Almohades vont réaliser l’apogée à la fois de l’histoire et de la pensée de ce temps et faire de Cordoue la capitale du monde.

On sait maintenant que ce sont les Kabyles (les Ketama) qui furent à l’origine de la création du 3ième Khalifat musulman : le Khalifat Fatimide. En effet, les Imazighen d’Afrique du Nord se sont alliés vers l’an 900 aux shiites Perses pour mettre fin à cette tyrannie arabe des Khalifes abbasside de Baghdad et Omeiyade de Damas. Ibn Khaldoun écrit "...Quand les Fatimides furent parvenus à établir leur domination en Ifrikia, Ziri (fils de Menad, gouverneur de Tamazgha sous l’autorité Abbasside) passa de leur cöté à cause des liens de clientèle qui attachaient sa famille à celle d’Ali Ibn Abi Taleb, et, dès lors, il se montra un de leurs partisans les plus dévoués...". Ziri devint chef des Sanhadja et bâtit la ville d’Achir sur le flanc de la montagne du Titeri. Il reçut le commandement de la ville d’Achir et de la province de Tahert. Ibn Khaldoun écrit :"...Quelques temps après, Ziri autorisa son fils Bologguin à fonder trois villes, l’une sur le bord de la mer et appelée Djazaïr-Beni-Mezghanna (les îles des enfants de Mezghanna), et l’autre sur la rive orientale du Chélif et appelée Miliana ; la troisième porta le nom de Lemdia (Médéa). Bologguin fut investi par son père du gouvernement de ces trois places, qui sont encore aujourd’hui (à l’époque de Khaldun) les villes les plus importantes de Tamazgha centrale. Ziri perdit la vie en juillet 971 dans un combat qui opposait les Fatimides aux Maghraoua (des partisans des Oméïades d’Espagne). Son fils Bologguin lui succèda et réussit à assoir son autorité sur toute Tamazgha et à faire disparaître la domination des Oméïades.

Après avoir établi leur autorité sur toute l’Afrique du Nord, les Ketama s’emparent de la Sicile et conquirent l’Égypte pour établir leur capitale au Caire en 973. Ils laissent le gouvernement de Tamazgha (Afrique du Nord) à leur lieutenant Bologguin, fils de Ziri, fils de Menad. Bologguin mourut en mai 984 , à Ouarekcen, localité située entre Sidjilmessa et Tlemcen, pendant qu’il rentrait d’une longue expédition.
En 1045, les Zirides rejetèrent l’autorité du Khalifat Fatimide et proclamèrent la souveraineté de Tamazgha avec un retour à l’orthodoxie sunnite. Gabriel Camps écrit "...Pour punir cette sécession, le Khalife fatimide "donna" Tamazgha aux tribus arabes, trop turbulentes, qui avaient été cantonnées dans le Saïs, à l’est du Nil, en Haute Egypte. Ces tribus, Djochem, Atbej, Zoghba, Riyah, Rebia et Adi, se rattachaient à un ancètre commun, Hilal, d’où le nom de l’invasion hilalienne ; les Beni Hilal, bientôt suivis des Beni Solaïm et des Beni Mâqil, pénètrent en Tamazgha vers 1051...". Ibn Khaldoun avait dépeint ces Arabes bédouins comme une armée de sauterelles détruisant tout sur son passage. En tout leur arrivée devait transformer radicalement le visage de Tamazgha et l’arabiser en grande partie.
C’est de cette époque du Khalifat Fatimide que nous vient la célébration, jusqu’à maintenant, de l’Achoura (taâchurt)d’un bout à l’autre de Tamazgha. Dans les pays shiites, le 10 Moharram commémore l’anniversaire de la bataille de Kerbala en l’an 60 de l’Hégire (680 de notre ère) au cours de laquelle tomba Sidna l-Hocein fils de Sidna Ali Abu Thaleb et petit-fils du Prophète. La veille est marquée par le jeûne des ascètes shiites et le jour de l’achoura est un jour de deuil pour la shiaâ. Ce dernier élement est de très loin celui qui contribue le le plus à donner à cette fête, dans les populations rurales de Tamazgha, un caractère de gravité, inchangé depuis les Fatimides.

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 21:41

source: Le Quotidien d'Oran

Ce pourquoi l'Egypte doit nous céder son Nil

par Kamel Daoud


« Le Caire est la mère du monde (Oum Eddounia), l'Algérie en est la grand-mère». C'est un chanteur de rap algérien qui fait le résumé de l'enjeu. Plus machistes, des Algériens disent, avec le clin d'oeil, «que l'Algérie en est le père». Car la prochaine étape est de battre les Egyptiens.
Pourquoi faut-il les battre ?
Pourquoi les rencontres avec ce pays officiellement frère ont cet air de guerre des sables et d'enjeu de vie et de mort ?

Lorsqu'on s'y attarde, on finit par s'avouer que le football n'y explique pas tout. Ni l'affaire Belloumi. Ni le nassérisme culturel. Les Egyptiens représentent ce que nous aimons en nous-mêmes. Et ce que nous y détestons. Tout le monde avait compris que lorsque l'EN algérienne a battu l'Egypte lors du premier match, on a surtout gagné le match contre la fatalité, le sentiment d'échec, le vide, l'ennui et le mauvais oeil qui nous frappent depuis près de deux décennies ou trois. Pour le second match, on est tenté de comprendre plus: les Algériens veulent gagner contre l'équipe de l'Egypte mais pas seulement.

 Le but n'est pas la cage du gardien adverse mais quelque chose de plus sourd et de moins visible.

 L'Egypte c'est l'arabité qui se pense plus arabe que les autres Arabes, la mère du monde qui ne veut pas d'enfants que ceux de son Nil, la capitale de nos mythes qui ne veut pas partager, le pays qui regarde le reste des pays du haut de ses pyramides. L'ambivalence de l'image de l'Egypte en fait la cible des fascinations culturelles et des rejets sans appel.

 Avec un seul match au programme, on a cette impression confuse qu'on reconvoque une guerre souterraine de leadership, d'identité et de sens de l'histoire. Gagner contre l'Egypte est presque vécu comme la victoire d'une identité contre une vanité. L'algériannité contre ceux qui la réduisent à un crépuscule maghrébin. Le soi contre le «on». L'Egypte a trop enthousiasmé depuis toujours, pour ne pas risquer de trop décevoir. Elle a endossé la guerre conte Israël puis le compromis et le sursis à elle toute seule. La compromission et le pragmatisme. Elle a trop de feuilletons, ses chanteurs ne laissent pas chanter les autres, son équipe veut représenter tous les Arabes et pas uniquement tous les Egyptiens, son Amr Moussa ne veut pas céder la place depuis Kennedy et son Moubarak n'en finit pas de nous revendre et de nous solder. Tous les clichés de la déception panarabe sont collés à l'Egypte qui s'y complait à moitié et ne laisse pas les Egyptiens s'en défendre. Peuple gonflé à l'hélium du nombrilisme, les Algériens en veulent à l'Egypte pour son nombrilisme justement: le ventre ne pouvant pas en avoir deux. Des raisons farfelues, aux sens ténébreux, qui font que les Algériens veulent battre les Egyptiens. Du moins au foot, à défaut d'autres buts.

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 21:23
Certains se demandent à juste titre si ce PGD ne saurait pas d'origine égyptienne ! 
C'est la seule explication rationnelle. Cet énergumène doit être relever de ses fonctions. Il est indigne de gèrer une entreprise étatique algérienne.

source: TSA

Pour leur prochain match décisif contre l’Egypte, le 14 novembre prochain, les Verts ne seront pas transportés par Air Algérie. Selon nos informations, le staff technique de l’équipe nationale a été destinataire, mardi 13 octobre, d’une correspondance signée par le PDG de la compagnie nationale, Abdelwahid Bouabdallah. Dans cette lettre, le PDG d’Algérie annonce le refus de sa compagnie de transporter la délégation algérienne qui se rendra au Caire en novembre prochain. M. Bouabdallah n’a pas justifié les raisons de ce refus inhabituel, selon la même source.

 
La nouvelle a été accueillie avec consternation par les dirigeants de l’équipe nationale. Ces derniers avaient auparavant reçu une offre émanant d’une compagnie privée basée en France. Une proposition à laquelle l’entraîneur Rabah Saadane n’a toujours pas répondu.
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