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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 23:00
Liberté

 

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Sport (Lundi 09 Novembre 2009)

 

Multiplication des menaces d’intimidation à une semaine du match
La FIFA avertit sévèrement l’Egypte
Par : AZZEDDINE BENSOUIAH

L’équipe nationale a souvent été victime de coups bas et de jeux de coulisses lors des compétitions internationales.

Le scandale de Gijón où Allemands et Autrichiens ont dû arranger le match pour se qualifier au détriment de l’Algérie est entré dans les annales du football, mais ce ne fut pas l’unique fois où les Verts se font avoir. À la veille d’un match capital qui devrait définir l’équipe qualifiée pour le Mondial sud-africain, la Fifa est plus que jamais interpellée afin que le match se déroule sur le périmètre vert et non dans les coulisses.
La Fifa vient d’interpeller, en des termes très sévères, la Fédération égyptienne, quant à son devoir de veiller à la sécurité des joueurs et des supporters algériens. L’instance suprême du football rappelle aux responsables égyptiens qu’elle suit de près tout ce qui entoure cette rencontre et qu’une délégation de la Fifa devrait arriver au Caire le 11 novembre pour superviser tout cela. Cet avertissement suffira-t-il pour tempérer les ardeurs des Zaher and Co ? Il dérangera sûrement leurs plans, mais tout porte à croire que de mauvaises surprises attendent les Verts  au Caire.
À moins d’une semaine du match fatidique entre l’Algérie et l’Égypte, les responsables du football égyptien, relayés par des chaînes satellitaires mobilisées pour la besogne, multiplient les menaces d’intimidation et autres appels au lynchage des Algériens. Le président de la Fédération égyptienne de fooball, Samir Zaher, souffle le chaud et le froid, lui qui promettait, à Alger, un accueil chaleureux à la sélection algérienne. Dès son retour au Caire, il avait commencé à mener campagne contre l’Algérie, en avançant que son équipe n’aurait jamais dû perdre à Blida, n’étaient-ce les conditions ayant entouré la rencontre. Entendre par-là, les prétendus empoisonnements des membres du staff technique, et les cortèges de voitures qui auraient empêché les joueurs de dormir, sans omettre les fumigènes qui auraient gêné le gardien El-Hadri. Des accusations, pourtant réfutées par les Égyptiens eux-mêmes, à commencer par le chef de la délégation à Alger et les journalistes égyptiens présents à Blida.
N’empêche, ces accusations, répétées à satiété, ont pour but de rappeler aux Algériens qu’ils devraient s’attendre aux mêmes procédés au Caire. Les Belloumi, Menad et consorts ont été marqués à jamais par les méthodes d’accueil des Égyptiens, lorsque leur hôtel “5 étoiles” s’était transformé en café populaire et où la musique fusait de partout pendant tout leur séjour, sans discontinuer. Ils se souviennent de leur bus qui était pris d’assaut par les supporters qui voulaient le renverser. Mais se souviennent surtout du cauchemar du Cairo Stadium, où, même dans le couloir menant des vestiaires au terrain, ils ont été agressés. Le comportement des supporters a été tout sauf sportif. Et comme cela ne suffisait pas, même des soigneurs de l’équipe égyptienne se sont mis de la partie pour provoquer les joueurs algériens. Lakhdar Belloumi a souffert pendant plus de vingt ans de ces pratiques.
En 1989, l’Algérie a été battue par un but à zéro, suffisant pour les Égyptiens pour aller au Mondial. Un but marqué suite à l’agression caractérisée contre le gardien Larbi, qui fut transporté à l’hôpital où il est resté près de six heures dans le coma. L’arbitre tunisien, Bennaceur, de triste mémoire, n’y a rien vu, comme il n’avait pas vu le pénalty valable en faveur de l’Algérie, encore moins l’agression contre le joueur Kaci Saïd, sur la main courante, par le soigneur égyptien. Ce même arbitre se verra gratifié d’officier en Coupe du monde un certain Argentine-Angleterre où il ne verra pas, non plus, “la main de Dieu” de Maradona.
Ceci pour l’histoire, car les Égyptiens, à leur tête le capitaine de la sélection, Ahmed Hassan, aiment raconter des histoires : “ En 2001, ils (les Algériens ndlr) nous ont jeté des pierres, nous ont empêchés de nous échauffer, comment peut-on leur offrir des fleurs aujourd’hui ?” s’est-il interrogé en réponse à l’initiative d’offrir une fleur à chaque joueur algérien comme ce fut le cas lors du match aller, à leur descente d’avion.Toujours pour l’histoire, l’Égypte a été sévèrement sanctionnée par la Fifa, pour des jets de pierres ayant touché le gardien Bruce Grobelar, de la sélection zimbabwéenne, ainsi que le soigneur de l’équipe. C’était en 1993. Et le résultat du match, en faveur de l’Égypte, a été invalidé. Le match a été rejoué à Lyon, en France, et s’est terminé en faveur du Zimbabwe.
Mais, pour le match capital contre l’Algérie, les Égyptiens semblent avoir tout prévu pour mettre le maximum de pression sur la sélection algérienne, tout en évitant les risques d’être sonctionnés par la Fifa. Samir Zaher a annoncé la couleur en appelant les supporters à faire trembler le stade: “Faites-leur peur. Allez les déranger dans leur hôtel. Faites-en ce que vous voulez”, s’est ainsi adressé le premier responsable du football égyptien aux supporters de son pays. Le même Zaher revient à la charge, au lendemain de la publication d’informations au sujet d’un avertissement écrit que la Fifa aurait adressé à la Fédération égyptienne au sujet de la sécurité de la sélection et des supporters algériens. Zaher et Abou Reïda, durant le match amical contre la Tanzanie, tout en niant avoir reçu un tel avertissement, tenteront de rassurer les Algériens, en leur promettant un bon accueil et des mesures de sécurité appropriées. Il est clair que Zaher a peur des sanctions de la Fifa. D’ailleurs, après avoir nié l’envoi d’un avertissement de la Fifa, il a dû le publier sur le site internet de la fédération, sûrement après avoir été rappelé à l’ordre. Mais il persiste à haranguer les foules et à affirmer que l’Égypte devrait aller au Mondial, coûte que coûte. Même des hôtels cinq étoiles ont refusé de recevoir les Verts après avoir accepté, au préalable les réservations provisoires.
Persuadé qu’une large victoire sur les  Verts  serait du domaine de l’impossible, au regard des potentialités réelles des deux équipes, Zaher voudrait gagner le match hors du périmètre du jeu, en faisant appel à la pression du public à l’intérieur du stade, mais aussi autour du stade où il espère voir un million de supporters. Même si ces propos sont exagérés et destinés surtout à impressionner les Algériens, il n’en demeure pas moins que les blogs égyptiens n’ont pas tardé à prendre le relais et des DJ s’organisent pour faire un maximum de bruit autour de l’hôtel des Verts durant la nuit précédant le match.
Malgré les assurances des responsables égyptiens, la crainte de voir de telles pratiques n’est pas à écarter. D’autant plus que la campagne menée tambour battant par les chaînes satellitaires verse carrément dans la chasse aux Algériens. De simples rumeurs, aux vulgaires montages photos sont transformés par la propagande égyptienne en affaire d’État, comme ce fut le cas pour la vidéo montrant des jeunes voilés, brûlant le maillot égyptien. L’accent des jeunes sur la vidéo est tout sauf algérien, mais la rumeur a fait que pour des millions d’Égyptiens, les Algériens l’auraient fait. Certains jurent que c’est le drapeau égyptien qui a été brûlé. On le voit bien, dans ce jeu de propagande, les Égyptiens restent redoutables.
Pis encore, la dernière trouvaille des responsables égyptiens, relayés par les médias, consiste à répéter que si jamais incidents il y auraient durant la rencontre, ce serait l’œuvre d’Algériens qui se seraient engouffrés dans les tribunes égyptiennes pour faire exprès de provoquer des incidents (jets de pierres ou fumigènes) afin que l’Égypte soit sanctionnée. Non satisfaits d’avoir limité au maximum le nombre de places réservées aux Algériens, les responsables égyptiens veulent leur faire porter le chapeau, en cas d’incidents dans les tribunes réservées aux supporters égyptiens. Les Égyptiens comptent toujours sur le duo Fahmy-Abou Reïda, pour faire pencher la balance en leur faveur, notamment dans le jeu de coulisses souvent décisif dans ce genre de compétitions. Mustapha Fahmy, le gardien du temple de la CAF, le secrétaire général et le trésorier de cette institution, a hérité ce poste de son défunt  père, Mourad. C’est lui qui a le premier et le dernier mot sur tout ce qui bouge en Afrique footballistique. Normal, il est chez lui, au Caire.
Hani Abou Reïda est membre du conseil d’administration de la Fédération égyptienne de football mais aussi et surtout, membre des comité exécutif de la Fifa et de la CAF. Ces deux personnages-clés ont la haute main sur l’organisation des compétitions continentales, la désignation des arbitres, bref, le jeu de coulisses est leur profession.
Lorsqu’on voit les arbitres choisis pour les matchs de l’Algérie, notamment celui contre le Rwanda à Blida, et celui choisi pour officier la rencontre de l’Égypte face au Rwanda au Caire, l’on se demande comment se fait-il que l’Algérie soit toujours la victime du mauvais arbitrage, pour ne pas dire de l’arbitrage vicieux ? À ce stade de la compétition, où chaque but, chaque carton comptent, comment peut-on faire appel à un arbitre d’une telle incompétence ?
Il n’y pas que cela. Le choix du pays neutre devant abriter le match barrage, si match il y aura, fait l’objet d’une étrange surenchère égyptienne, qui voudrait à tout prix jouer face à des gradins remplis de leurs supporters. La logique aurait voulu que le match se déroule soit en Libye, soit en Tunisie, soit en Italie, les trois pays se trouvant à mi-chemin entre l’Algérie et l’Égypte. Or, les Égyptiens ont opté pour le Ghana, espérant que le public leur rende la monnaie après la victoire des jeunes Ghanéens en Coupe du monde, au Caire. Ils ont choisi également l’Afrique du Sud, où leur sélection avait déjà joué la coupe intercontinentale. Et ces derniers jours, une rumeur circule affirmant que le match barrage se tiendrait à Chypre, sur décision de la CAF. Cette même CAF qui avait refusé catégoriquement de faire jouer ce match hors du continent. Qu’est-ce qui lui a fait changer d’avis ? La réponse se trouve chez le duo Fahmy-Abou Reïda. En fait, Chypre est le seul petit pays européen ne disposant pas d’une forte communauté algérienne.
La dernière couche apportée au travail de coulisses fut le remplacement du commissaire du match du 14 novembre. Initialement, c’est le Marocain Saïd Belkhayat qui devait s’en charger, avant d’être remplacé. Abou Reïda, interrogé par des journalistes algériens au Caire, a imputé ce changement au fait que le commissaire marocain se serait rétracté, par crainte de la tension qui entoure ce match. Le match sera, certes, suivi par un commissaire suisse chargé de la sécurité et désigné par la Fifa, le même qui a été désigné pour le match aller et qui a vu l’Algérie sanctionnée pour usage de fumigènes.
En fait, plus qu’un simple match d’où sortira un vainqueur et un vaincu, l’acharnement de Zaher cache mal sa crainte pour son propre avenir. Il sait pertinemment que les conflits au sein de la fédération qu’il préside, laissés en suspens, jusqu’à l’issue des éliminatoires, vont ressurgir et lui valoir sa place. Il sait que la génération des Abou Trika, Ahmed Hassan, Amr Zaki et Issam El-Hadry est arrivée à péremption. Le Mondial leur paraît comme ultime consécration d’une carrière bien remplie, notamment par les deux dernières Coupes d’Afrique des nations. Et il sera difficile de rebâtir une nouvelle équipe dont les fruits ne pourraient se concrétiser que dans six à dix ans. En choisissant de maintenir une équipe vieillissante et en imposant des stars qui ne sont plus capables de courir sur un terrain, Samir Zaher joue gros, plus que le sélectionneur Hassan Shehata, assuré, au moins de conduire la sélection égyptienne en Angola pour  le compte de la CAN-2010.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:50


 Liberté
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Culture (Lundi 09 Novembre 2009)

COLLOQUE À GUELMA SUR KATEB YACINE
“Abou Chewing-gum” chez les Keblout
Par : Salah Guemriche

D’abord, pardon à Guelma et aux valeureux organisateurs du Colloque international sur la vie et l’œuvre de Kateb Yacine, pardon pour ce titre qui commence par occulter le succès de leurs journées mémorables… Cela dit, qu’un wali de la République prononce son discours inaugural tout en mâchant un chewing-gum, puis s’adresse individuellement aux invités venus d’Europe et du Maghreb sans renoncer à sa gomme, voilà qui restera sans précédent

L’inconvenance et la vulgarité se sont ainsi conjuguées pour jeter le discrédit, non seulement sur l’homme (ce qui, en soi, est négligeable), mais surtout sur la fonction.
Du jamais vu ! Une telle goujaterie en dit long sur la désinvolture et l’incompétence de nos nouveaux zouâma, ce qui les place au premier rang des responsables de la déliquescence et de l’avilissement de nos institutions.
Mais que cela ne nous empêche pas d’exprimer ici notre reconnaissance à l’Association pour la promotion du tourisme et l’action culturelle, initiatrice et organisatrice dudit colloque, à toute l’équipe et au maître d’œuvre, Ali Abassi, comme à leurs jeunes bénévoles qui, du 27 au 30 octobre, auront permis d’accueillir, d’honorer et d’entendre d’éminents spécialistes (des Algériens, des Marocains, des Tunisiens et des Européens, parmi lesquels deux Français et une Autrichienne), évoquer la vie et l’œuvre de celui qui restera l’un des plus grands noms de la littérature mondiale de la deuxième partie du XXe siècle. On sait que Guelma n’était pas la seule ville (en Algérie mais aussi en France) à commémorer l’événement, mais il se trouve que les racines ancestrales de Kateb Yacine autorisent les Guelmois à le considérer comme un enfant du pays. Pour avoir vu et fouler avec respect et émotion le fief des Keblout, pour avoir entendu nombre de témoignages évoquant les petites mais si prégnantes célébrités du cru, personnages rocambolesques ou délirants, qui accompagnèrent la vie de l’auteur de Nedjma, les intervenants sont repartis convaincus de cette légitimité, même s’ils n’oublient pas que Kateb fut natif de toute l’Algérie et qu’il fut l’inflexible ennemi des zouâma et des confréries de tous bords. Disons-le simplement : ce colloque a marqué indubitablement les esprits, côté intervenants comme côté public.
Depuis plus de vingt ans que je participe à des rencontres de ce genre, traitant de la littérature ou des médias, au Maghreb, en Europe, aux États-Unis ou au Québec, je ne me souviens pas avoir connu une telle intensité dans l’échange et une telle synergie. Que cela ait pu avoir lieu à Guelma, ma ville natale, voilà qui ajoute à ma satisfaction d’avoir été l’un des intervenants.
Et que l’on ne voit pas dans ces propos un parti pris régionaliste : je crois avoir, dans mes écrits comme dans ma déjà longue vie, trop fustigé l’esprit partisan et l’opportunisme pour céder aujourd’hui à leurs sirènes…
Quand je pense que Guelma est restée longtemps, trop longtemps, une ville imperméable à toute initiative culturelle digne de ce nom, non pas tant du fait de la population que du fait des autorités locales, réputées pour leur impéritie et leur indifférence à tout ce qui pouvait élever les esprits ; quand je pense à ce superbe théâtre à l’italienne, qui a failli être rasé (seule l’intervention de Boumediene en personne l’avait, dit-on, sauvé de la destruction) ; quand je pense à cet impressionnant amphithéâtre romain, qui, rarement exploité, accueillit tout de même feue Beggar Hadda comme la Guerre de deux mille ans de Kateb Yacine, mais qui continue d’être “géré” par un gardien monolingue, vous débitant ses litanies historiques sommairement maîtrisées, alors qu’un tel édifice mérite un guide bilingue, voire trilingue, bénéficiant d’un bagage historique et culturel confirmé ; quand je pense à cette salle de cinéma, unique salle pour toute une wilaya, restée quarante ans impraticable ; quand je pense à ce magnifique kiosque à musique défiguré par deux fois puis rasé avant d’être remplacé par une horreur architecturale, sous prétexte de raser tout ce qui rappelle la période coloniale ; quand je pense à ces villas coquettes, qui furent certes celles des pieds-noirs bien lotis (mais tous les pieds-noirs ne le furent pas, bien lotis), transformées en de disgracieuses bâtisses et parfois même en de véritables bunkers, sans la moindre fenêtre sur le monde ; quand je pense à ces immeubles aux appartements cossus, jadis, devenus d’affreux “bétonvilles” ; quand je pense à ces rues naguère si avenantes et d’une propreté souvent donnée en exemple dans le pays, jusque dans les années 1980 ; quand je pense à tout cela, je me dis que la semaine que je viens de passer, à l’occasion de ce fameux colloque, aura été un séjour de rêve.
Et que, si les responsables de cette ville, au lieu de passer leur journée à mâcher du chewing-gum mental, se mettaient à “mâcher” plutôt des idées qui élèvent l’esprit et contribuent au mieux-être de leur population, Guelma aurait toutes les chances de redevenir une cité digne de son histoire et de sa renommée, aujourd’hui ternie, hélas, par l’incompétence et l’incurie. Puisse donc, pour cela, mille associations fleurir, du genre de celle qui nous a permis de vivre des moments forts et féconds, dignes de l’hommage rendu à l’auteur de Nedjma. Puisse aussi cet hommage devenir un rendez-vous pérenne et soutenu, d’autant mieux soutenu que la date de la disparition de Kateb Yacine, un 28 octobre, est faite pour nous conduire au 1er novembre de chaque année : les journées de colloque pourront alors se conclure en apothéose le jour anniversaire du déclenchement de la guerre. Une guerre qui, pour avoir été celle de l’Indépendance et de la libération, ne fut pas moins une Guerre de deux mille ans...

S. G.
salah.guemriche@hotmail.fr

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:37
ddk 9 nov 09

Farid amedyaz n Watlas

Tamedyazt yellis n udrar daddam s tumert

Yenna-yam ayyuz izlan ur tumi tifert

Berrk a lal isefra berrk ɣer igger teggert

Aǧeǧǧig amalal yefsa s zur n tuddert

 

Farid Zelhud illul deg useggas 1959 deg taddart n Adday di Tafrawet deg Lmerruk. Yesselmed tutlayt tafransist, u yella d anaur deg waas wudamen am tira, tiflewt akked d nqec ɣef usɣar.

Farid yettleqim awal n tmaziɣt s lmun yettawi-d isefra i d-yekkan seg udrar n walas, akked d tehri n Rrif. Imeslayen-is wwin-d si telqay n tmuzɣa, ugmen-d si lenana n tayri:

Asekref idus mladd-is uffiɣ afessay

Ur yakk idrus w akud ad nder tisiwaɣ

Iziker d uzal tassat d ida n ugellay

Ur rad ten bdereɣ anwa ur yak ittaɣ

Aas n warrazen i d-isaen i Farid, arrazen-agi d inigan ɣef cbaa n tmedyazt-is akked d telqay n tira-ines. Ger warrazen-agi yella : arraz n “Saεid Sifew” di 1977, arraz n “imesnulfuyen imeẓẓyanen” deg tfaska taɣelnawt “Abed el karim Xatabi” di 2000, akked d arraz “amynut” di 2001. Maεlum ad yili wanecta imi awalen n Farid turaqqmen s sser akked d thuski.

Tazwit n umwan ajeggid-ines ur ten yanni yan

Maca nekki zerreɣt ɣer ida llin akk anatam

Ur ad anneli ad as anniɣ izri gan-aɣ anatam

Tamment n uslal d ttin imal tafsut n kuyan

Aas n yidlisen i yurra Farid am tamezgunt n isefra : “imaruyen, takad, iɣd” ( etincelle, feu, cendre) sɣur tirigin “berbère” di Fransa. Am wakken diɣ i d-yessufeɣ aas yedlisen s tefransist amedya : “Parole de Paria” ɣer tirigin Les Cahiers d’Anoual.

Ubbic n udfel asgad aksum a timiwin

Nwanim ɣef inkan yega uruku tikinin

Ur wallaɣ anwal awal asafer n yan

Yeggan afgan yečča deg-s sul fekkin i yan

Farid yettiki deg waas n temliyin akked tcemliyin yezdin tira s tmaziɣt am tawect n tenfusin timaziɣin n rrif i d-yeffɣen deg useggas n 2007.

Farid yesεa tira deg yidammen tamaziɣt deg wul, tettunfk-as ad d-yessefru, yessefra yenna :

Mami nniɣ-ak, ur nezlem ma felli yallan

Is ur yuff ifessi ugiɣ ma felli yallan

Azarug abrid neduft awett-as leqmeɣ

Aman iɣer-iten wwiɣ, yewwi wul-iw inwi-s rekmeɣ

Ait Slimane Hamid

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:29
DDK 9 nov

Article consulté 29 fois
Cacnaq contre Ferɛun

Werǧin  « teddifil neǧma wehlal » di tuddar d temdinin n Tmurt n Lezzayer akken tettdifili ussan-agi.  Ad as-tini d congrès de la soummam i d-yenulfan s tidet, d tugdud i yuɣen aar d Lmuradiya. D leɛǧeb ! Ula Mohia, ad fell-as yeɛfu yerem, ur d as-yettaf ara ixef-is. Anect-a akk n le patriotisme i d-yettmirin deg iberdan, ɣef lǧal n tkuret uar. Kulec yedda bac ad temu la fibre-nni. Yettwakefel-d ula “the patriot” (le chemin de la liberté) : «ad nru ɣer Maser, wa nerbe !!», i as-yeqqar Mel Gibson di cwi seg usaru revisité. Rissala, d asaru-nnien yessemuyen bel di yutube. Am zun maser, mačči d mekka, i kecmen ‘’izzayriyen, yeqqar-as : “men daxila baytu Layla ɛalwi fa huwa amin” . Wiya skuflen-d carrément Chachenaq. Autrement dit, mmektan-d lasel.

 

T.O.A

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:16
el watan 9 nov


La Fondation Club Avenir décerne les trophées d'excellence

Algérie- Canada

La Fondation Club Avenir décerne les trophées d’excellence

La palme d’or du Club Avenir 2009 est revenue à Abderrahmane Darmoune de la ville de Sherbrooke, auteur d’une dizaine de brevets technologiques.



Le grand prix Jeune potentiel est allé à Omar Adlani de Vancouver dans l’ouest du Canada pour ses réalisations exceptionnelles. Les lauréats ont été honorés samedi par la Fondation Club Avenir lors d’une soirée de gala tenue à Monréal. Le Club Avenir prime des personnalités algériennes vivant au Canada et qui se sont distinguées par des réalisations exceptionnelles.



Par Samir Ben

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:06
el watan 9 novembre 09

Collecte des ordures à Béjaïa : Des moyens dérisoires
Collecte des ordures à Béjaïa : Des moyens dérisoires

Des agents de nettoiement se retrouvent réaffectés à d’autres tâches et le nombre de balayeurs est en déclin. Les niches inadaptées et les godets à ordures seront supprimés.



La situation frôle le degré zéro, question hygiène dans la ville de Béjaïa. On a les pieds dans la vase, se trouve-t-on contraint ici à deviser sur le sujet. Les hideux, nauséabonds et extensifs à souhait dépôts d’ordures ménagères, qu’ils soient réglementaires ou sauvages, se multiplient et dénaturent le territoire de la commune. Il ne s’agit pas encore une fois de décrire une situation plusieurs fois dénoncée mais de dire comment et si les acteurs en charge du dossier de l’environnement comptent y remédier. Pour M. Ali Yahia, secrétaire général de la section syndicale Snapap au niveau de l’APC, il faut penser une politique de l’environnement fiable qui se traduise dans les grandes lignes par des méthodes, des moyens matériels en nombre et adéquats et un organigramme optimal drivé par des compétences spécialisées dans chaque domaine d’intervention.

Sur le plan humain, il préconise de mettre ensemble sur le coup les structures étatiques, les associations et les citoyens. En l’état actuel des choses, le syndicaliste n’approuve pas que soit confié le sensible dossier de collecte des ordures ménagères au privé. Reposant son argumentaire sur les projections citées plus haut, il reproche au privé un défaut de professionnalisme. Il faut, explique-t-il, de vraies sociétés de nettoiement, répondant aux mêmes conditions que celles inférées aux communes, en plus de l’exigence d’un même équipement (camions à bennes, niches et poubelles), l’habillement, le suivi sanitaire des personnels et leur hébergement (car les opérations d’enlèvement des ordures devraient se faire la nuit). Une base de vie doit être incluse dans le cahier des charges. Par ailleurs, M. Ali Yahia considère le service nettoiement important au même titre que le transport et la santé. Autrement dit, il estime que le secteur, improductif de plus values dans ces conditions, devrait être entièrement pris en charge par l’Etat.

Le Snapap propose de faire éclater le secteur en zones, avec une autonomie en personnels et en matériels. La situation actuelle se caractérise par un déficit en matériel roulant et en effectifs. Des agents de nettoiement se retrouvent réaffectés à d’autres tâches et le nombre de balayeurs est en déclin. La mauvaise mécanisation des opérations de collecte et les conditions d’hygiène régnantes éprouvent les personnels. De son coté, M. Allaoua Mouhoubi, vice président de l’APC, nouvellement chargé de l’environnement, dresse un inventaire des moyens alarmant. Le parc roulant se limite à 2 bennes tasseuses, 2 camions de 2,5 tonnes et 2 tracteurs. Et sont réellement actifs 128 éboueurs et 86 balayeurs. La ville produit quotidiennement 134 tonnes de déchets. Encore que le citoyen algérien produit en moyenne 500 à 700 grammes de déchets par jour, ce qui est loin des 1,5 kg produits par personne en Europe.

Déficits

La commune recourt donc au privé qui intervient avec 9 camions de 2,5 tonnes pour tenter d’absorber le déficit. M. Mouhoubi parle alors d’un schéma directeur qui a prévu de mettre dans le circuit 25 bennes tasseuses. 4 engins programmés pour 2008 sont réceptionnés et 12 autres inscrits dans le budget 2009, 4 dans le budget complémentaire 2009 et une benne tasseuse relevant du budget de la wilaya sont en cours d’acquisition. Le nouveau plan projette de faire les escaliers et les impasses durant la journée. Les niches inadaptées et les godets seront carrément supprimés. Il demeure un couac dans la programmation : la question des déchets migratoires (inter-quartiers et ramenés hors de la commune). Question effectifs, dans l’immédiat, il s’agit, selon notre interlocuteur, d’aller au delà des 128 agents en récupérant les personnels réaffectés à d’autres postes, et ce pour densifier particulièrement le secteur balayage. Enfin, on a vent d’une Maison de l’Environnement, un projet sectoriel qui pour l’instant est au stade du choix de terrain. Peut-on dès lors parler d’une mise en place d’une véritable politique de l’environnement pour Béjaïa ?



Par R. Oussada

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:02
El Watan 9 novembre 2009

Commune de Tizi Gheniff (Tizi Ouzou) : Détresse dans les villages
Commune de Tizi Gheniff (Tizi Ouzou) : Détresse dans les villages

Distant de deux kilomètres du chef-lieu communal, Lourika est l’un des villages qui forment la périphérie nord-ouest de Tizi Ghenif, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou. Pour y accéder, on emprunte un chemin vicinal reliant le chef-lieu de daïra à Tahechat, une localité de la commune de M’Kira.



La majorité des habitations sont situées en contrebas de la route. Elles sont rangées de bas en haut, bien accrochées à la falaise, longées par une piste de près de 500 mètres. Impraticable, la route se trouve dans un état de délabrement avancé, nécessitant aménagement et revêtement. « Cette voie a une ressemblance lointaine à une route. De plus, elle ne dessert pas toutes les maisons, à l’exemple de la mienne située à l’extrémité basse du village. Cela me contraint à chaque fois d’abandonner mon véhicule loin de mon domicile », affirme un habitant, chauffeur de taxi de son état. En outre, toujours en matière de commodités de base, l’assainissement fait défaut : certains citoyens ont réalisé eux-mêmes un réseau il y a quelques années, mais son efficacité s’est amenuisée au fil du temps. D’autres n’avaient d’autre choix que d’opter pour les fosses septiques qui, à la longue, représentent une menace sur la santé des riverains. Quant à la préoccupation majeure qui laisse la population dans le désarroi, est sans conteste le fait que les terrains du village ne sont pas cadastrés.

Par conséquent, ils ne peuvent pas postuler à l’aide financière pour l’auto-construction. « C’est injuste ! On doit revoir cette loi qui nous prive d’un droit destiné à tous les Algériens répondant aux critères requis », disent-ils. En matière d’infrastructures publiques, cette petite localité dépend de la municipalité dans tous les domaines. « Nos enfants sont scolarisés au niveau des écoles de la ville. Qu’il pleuve ou qu’il vente, ils parcourent à pied la distance de 2 km qui sépare notre village de la ville », affirment nos interlocuteurs. Le ramassage scolaire fait défaut, à l’image de la majorité des villages des communes rurales où les collectivités locales n’ont pas les moyens d’acquérir un parc de véhicules nécessaires à cette tâche. Par ailleurs, à quelques pas de là, il existe deux hameaux très proches de Lourika, à savoir Vouslama et Irsane. Ce dernier demeure isolé, sans voie d’accès. Les habitants sont las de conjurer les responsables locaux pour l’aménagement et le revêtement de la piste agricole menant à Thala Ouaâmar, Irsane et Thaghanimth-Tahechat. « Cette piste touche le territoire des communes limitrophes de la daïra. J’ai saisi personnellement et à maintes reprises les deux P/APC pour qu’ils se penchent sur le cas de ce chemin combien important pour nous, en vain jusqu’à présent », déclare avec beaucoup d’amertume M. Tazkrit.



Par Ali Saïd M. 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 18:30

Face au conflit du Sahara et du terrorisme islamique qui s'éternisent en Afrique du Nord, on se demande où se cachent les intellectuels Nord-Africains ? Ces conflits empêchent tout développement économique de la région et grugent toutes les ressources. Idem pour ce qu'il est convenu d'appeler la Catastrophe Écologique qui pollue les eaux et l'environnement Nord-Africain.
Les Ibn Khaldoune, Ibn Roshd, etc...se retourneront dans leur tombe.



Le roi du Maroc s’en prend à l’Algérie
Le ton belliqueux de Mohammed VI

Dans un discours de « célébration », transformé en mise en garde contre les « adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc », le roi Mohammed VI s’en prend vertement, et en usant de propos peu amènes, à l’Algérie qu’il accuse de vouloir « contrarier la dynamique de négociation sur le projet d’autonomie marocain ». Empruntant un ton de menace et affichant une mine sévère, le roi du Maroc, qui s’exprimait lors d’un discours à l’occasion du 34e anniversaire de l’invasion marocaine du Sahara occidental, baptisée « Marche verte » par le Maroc, qualifie l’Algérie d’« adversaire » et l’accuse d’« hypothéquer les relations bilatérales ». « Les adversaires de notre intégrité territoriale se sont évertués à contrarier la dynamique de négociation que notre initiative a enclenchée au niveau onusien. » Ils sont allés dans l’escalade et l’hostilité jusqu’à fomenter un plan de conspiration, recourant, entre autres stratagèmes et modes opératoires, à l’extorsion, aux pressions, à la provocation et à la perversion de l’esprit de la légalité internationale », dit-il.



Et d’ajouter : « En faisant de cette question la clef de voûte de leur stratégie belliqueuse, ils ne font que confirmer qu’ils sont bien le véritable protagoniste dans ce conflit artificiel, faisant fi des sentiments de fraternité réciproque existant entre les peuples marocain et algérien. » Le roi du Maroc, dont le discours est d’une rare agressivité à l’égard de l’Algérie, ne s’arrêtera pas à ces diatribes, il ordonnera la mise en branle de la machine diplomatique en vue, dit-il, de défendre la « marocanité du Sahara ». Vraisemblablement ébranlé par les critiques répétées et nombreuses sur le non-respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, Mohammed VI sort de ses retranchements pour sonner les clairons d’une campagne qui s’annonce virulente contre les adversaires du projet d’autonomie marocain. « Ils hypothèquent l’avenir des relations bilatérales et la concrétisation de l’UMA » Appel a été donné par le roi à « la diplomatie officielle et à la diplomatie parallèle de se déployer pour défendre la marocanité du Sahara et l’initiative d’autonomie ». Mohammed VI, qui semble avoir enterré les tentations de rapprochement et d’ouverture des frontières avec l’Algérie, estime « le moment venu d’affronter cette escalade belliqueuse avec toute la fermeté requise ».

S’adressant encore une fois à la RASD et à l’Algérie, le souverain marocain lance : « Quant aux adversaires de notre intégrité territoriale et ceux qui se meuvent dans leur giron, ils savent plus que d’autres que le Sahara est une cause cruciale pour le peuple marocain, uni autour de son Trône qui est le dépositaire et le garant de sa souveraineté, de son unité nationale et de son intégrité territoriale. Ce faisant, ils hypothèquent de surcroît l’avenir des relations bilatérales et la concrétisation de l’Union maghrébine, alors que le Maroc ne cesse d’appeler à l’intégration et à la complémentarité pour relever les défis majeurs de la région en matière de sécurité et de développement. » Mohammed VI menace les défenseurs des droits de l’homme Le souverain marocain ne s’empêchera pas non plus de tirer sur les défenseurs des droits de l’homme marocains qu’il somme de choisir entre leur marocanité ou leurs idées. « Notre attachement pour un Etat de droit n’a d’égal que notre refus de l’exploitation détestable des acquis dont jouit notre pays en matière de libertés et de droits humains, et le rejet de leur instrumentalisation par quiconque s’avise de comploter contre la souveraineté, l’unité et les constantes sacrées de notre pays », dit-il. Epinglé sur l’affaire des 7 militants des droits de l’homme arrêtés pour avoir rendu visite aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, l’image du Maroc dans le monde semble avoir reçu un sérieux coup, d’où la réaction musclée du roi. « En toute responsabilité, nous affirmons qu’il n’y a plus de place pour l’ambiguïté et la duplicité : ou le citoyen est marocain, ou il ne l’est pas. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L’heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître. On ne peut jouir des droits de la citoyenneté, et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie », a-t-il déclaré dans son discours en donnant ordre aux autorités publiques d’user de plus de fermeté. Revenant encore une fois aux adversaires du projet d’autonomie marocain, le souverain lance : « Nous disons à tous que le Maroc, pays de liberté et d’ouverture, refuse de se prêter à une surenchère sur les droits de l’homme, surtout de la part de régimes ou de groupes fondés précisément sur la négation et la violation de ces droits. » Jouant encore une fois la carte des camps de réfugiés de Tindouf, Mohammed VI indique : « Cette situation, douloureuse s’il en est, place l’Algérie et les organismes internationaux, notamment le HCR, devant leurs responsabilités pour que soit assurée à nos frères une protection effective. Ceci requiert, notamment, leur recensement, le respect de leur dignité et la faculté pour eux d’exercer leur droit naturel à la circulation et au retour librement consenti dans leur patrie, le Maroc. » Le roi Mohammed VI a fait de son discours une attaque frontale contre l’Algérie qui n’aura sans nul doute pour conséquence que de fragiliser davantage les relations bilatérales.



Par Nadjia Bouaricha


Réaction d'un Algérien :

Au lieu que les pays d’afrique du nord s’unissent pour construire les ETATS UNIS d’AFRIQUE DU NORD,à l’image de l’europe ou des ETATS FEDERES,comme les USA,ils font tout le contraire...(C’est l’auto destruction programmé par les gouvernants). Chaque dirigeant (Roi ou Dictateurs ),ne pense qu’à ses intérêts propres et non aux intérêts généraux des peuples de la région et à l’avenir de la région,d’autant que certains pays étrangers poussent directement ou indirectement à la division,voir à la guerre pour vendre leurs armes et expérimenter les nouvelles ! Pourquoi les extrémistes islamistes jouent le jeu de nos ennemis ? y’a t’il manipulation de ces derniers par des puissances extérieures ?

En outre, les lobby de l’industrie de l’armement ne veulent pas,non plus que ces pays fabriquent eux mêmes ,en les aidant à maitriser les technologies (pourtant,ils l’ont fait avec Israêl,y compris dans le domaine nucléaire !) car ils veulent qu’ils restent dépendants des pays développés pour toujours !

Pourtant les pays d’AFN doivent s’unir pour pouvoir réellement se développer,afin que leurs voix portent et pour mieux se préparer à un monde sans pitié avec la mondialisation ... IL ne faudrait surtout pas qu’il reste "une simple valeur ajoutée" ! D’ailleurs,dans une rélle union économique,politique et sociale,le problème du Sahara occidental se résoudra de lui-même,dans l’intérêt des sahraouis,des marocains,des Algériens et de tous les pays riverains ! Nous sommes tous des Maghrébins ,partageant la même religion,la même culture,alors voyons plus loin et laissons tomber ces querelles du "moyen âge" ,si on veut donner un avenir à notre jeunesse,à notre peuple,à la région ! Néansmoins, L’union ne pourra se faire sans démocratie concrète et sans laïcité !
Un maghrébin -Morad de Miliana (Algérie)

Nota :

Heureusement que nous avons une presse libre et indépendante,qui permet la liberté d’expression,comme El-Watan !

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 01:04
L'Expression

 
DOSSIERS

FUITE DES CERVEAUX
Au-delà des slogans
08 Novembre 2009 -

 

 

Le volontarisme politique à base de textes juridiques et d’institutions en état permanent d’asymétrie par rapport aux données concrètes du monde de la connaissance, risque de se révéler notoirement insuffisant.

Aujourd’hui, le pouvoir politique place en tête de ses priorités le recours aux compétences nationales expatriées, afin de les associer à l’effort de développement culturel, scientifique et technique qu’il veut impulser au profit de tous les Algériens. Mais la méthode autant que les moyens préconisés font la part belle au volontarisme.

Les raisons de la fuite des cerveaux

Il en existe plusieurs que l’on ne peut ici qu’évoquer: l’arabisation démagogique de l’enseignement (surtout à partir de 1979), la bureaucratisation de la recherche, la dévalorisation du statut symbolique et matériel des cadres (à partir de 1984), la montée de l’islamisme radical qui avait décidé de cibler, en priorité, l’élite intellectuelle francophone (à partir de 1993), l’insuffisante garantie des libertés individuelles et collectives, le déclassement social des diplômés de l’enseignement supérieur au profit des titulaires de rentes et des spéculateurs depuis la suppression du monopole de l’Etat sur le commerce extérieur (février 1991).
C’est la conjonction de l’ensemble de ces facteurs auquel il faut ajouter le repli sur soi de l’Algérie, depuis la généralisation de la langue arabe et l’arrêt de toute recherche/ développement dans l’industrie, qui explique l’exode des compétences. A partir de 1992, en raison de la dégradation de la situation sécuritaire, économique et sociale, la fuite des cadres vers l’étranger devient massive et dès 1998, c’est la hantise du déclassement social qui pousse des milliers d’Algériens à quitter le pays, portés qu’ils sont par une double conviction: les perspectives de redressement du pays sont faibles et leurs enfants risquent de subir un déclassement social encore plus important que celui qu’ils ont connu. De surcroît, comme dit plus haut, la prospérité fulgurante du seul segment de la population qui a échappé aux contraintes de l’ajustement structurel de 1994 et des années suivantes, c’est-à-dire celui des spéculateurs, achève de démontrer aux élites les plus lucides mais non encore résolues à s’expatrier, qu’il leur faudra franchir le pas fatidique, sauf à se naufrager. Leur détermination est désormais d’autant plus forte que les pouvoirs publics ne manifestent strictement aucune sollicitude à leur égard, en dépit de leurs généreuses déclarations d’intention qui viennent surtout témoigner d’une formidable duplicité à l’égard d’un phénomène de société qu’ils n’ont pas les moyens, et peut-être même pas la volonté, de traiter en profondeur.

La faible attractivité du territoire algérien pour tous les types d’investissement

Comme nous l’avons souvent évoqué dans ces colonnes, l’Algérie reste une terre faiblement attractive pour tous les investissements (y compris naturellement les investissements immatériels et ceux relatifs au développement des connaissances). Les entreprises étrangères, qui cherchent à développer leur croissance externe, n’acceptent d’investir que dans les Etats qui possèdent déjà une industrie puissante, qui sont en forte croissance et aussi ceux qui sont capables d’accompagner l’externalisation des activités des grandes firmes par les différentes opérations d’outsoursing. Le gouvernement a pensé, jusqu’en 2009, qu’il suffisait de multiplier les générosités fiscales au profit des IDE pour que, par surcroît, ceux-ci investissent massivement dans la recherche/développement. Or l’ouverture de l’Algérie à l’égard des IDE n’est qu’un aspect d’une politique macroéconomique qui doit viser l’efficacité maximale des facteurs de production. Les Algériens de la diaspora ne seront tentés de revenir en Algérie que du jour où l’Etat algérien décidera d’attaquer à la racine les phénomènes multiples de la dépendance technologique. Tant que notre pays ne sera pas en mesure d’accueillir des laboratoires et des centres de production à haute valeur ajoutée, l’essentiel de notre diaspora ne sera pas disposée à s’impliquer, outre mesure, dans l’élévation du niveau scientifique, technique et culturel de notre pays, en dehors d’expertises ponctuelles dont l’impact sur le tissu scientifique et culturel sera insignifiant. Si l’Algérie veut réellement se réconcilier avec sa diaspora, comme c’est le cas aujourd’hui de la Tunisie, du Maroc, de la Chine, de la Malaisie, de la Turquie, elle devra se donner les moyens d’installer des unités de recherche susceptibles d’attirer de grands groupes américains, japonais, européens dans le sillage desquels des centaines d’éléments de notre élite expatriée ne manqueront pas de s’inscrire de façon durable. Il ne faudrait pas que le vrai débat soit occulté. La question ne porte pas, en effet, comme le donne à entendre la réglementation algérienne sur les investissements, uniquement sur un transfert de hautes technologies, mais sur la productivité globale des facteurs de production. Pour ne prendre que l’exemple de l’industrie, au-delà de la transmission du savoir-faire, il y a la question de la diffusion des techniques au sein du tissu industriel via la sous-traitance, l’assimilation de la documentation technique, la formation des cadres et du personnel d’exécution aux procédés de fabrication et aux méthodes de gestion. Sans jamais oublier, naturellement, la protection des droits de propriété intellectuelle des intervenants extérieurs. Dans un pays où ces droits sont sérieusement piétinés, il sera pour le moins difficile de convaincre les universitaires et chercheurs algériens de l’étranger, de communiquer leur savoir-faire aux Algériens de l’intérieur (un éminent urologue français, d’origine algérienne, auteur d’une première mondiale en laparoscopie, venu en Algérie former des urologues aux techniques chirurgicales les plus modernes et opérer gratuitement et avec succès des dizaines de malades donnés pour condamnés par les médecins algériens, a pu constater, sidéré, que sa technique avait été piratée et se vendait sur le marché libre sous forme de DVD).Voici, hélas, le type de signal que nous envoyons à nos compatriotes de l’étranger.

Migration des élites et mondialisation

Il faut se garder de croire que l’exode des cerveaux est un phénomène caractéristique de l’Algérie par rapport aux autres Etats comparables et même aux Etats développés. Il est vrai que chez nous, il continue de revêtir une dimension massive. Entre 1980 et 2008, ce sont pas moins de 150 000 Algériens (cadres, chercheurs, universitaires et leur famille) qui ont quitté l’Algérie, apparemment sans esprit de retour. Ceci dit, la mondialisation des échanges qui connaît une progression remarquable depuis le début des années 1990 a fait des individus comme des entreprises, les principaux acteurs de la mondialisation. L’Algérie n’échappe pas à cette tendance dominante, alors surtout que les pouvoirs publics n’ont jamais manifesté un empressement quelconque à retenir les compétences nationales. Il est même permis d’aller plus outre dans le constat; plus l’Algérie ralentira le pas vers la mondialisation, au profit d’un illusoire développement autocentré, plus la volonté de l’intelligentsia algérienne de vouloir s’expatrier sera forte. La migration des élites a en effet partie liée au caractère foncièrement rentier, non pas seulement de l’économie, mais de toutes les représentations sociales et symboliques de la société (il n’est point besoin d’être sociologue pour le déceler). En effet, le modèle rentier exportateur, dont on nous annonce de façon récurrente la fin proche, mais qui reste dominant, refoule vers les marges toute velléité de construire le pays à partir de l’économie du savoir et de la connaissance et étouffe dans l’oeuf tout effort tendant à s’approprier les technologies modernes en vue de les adapter aux nécessités nationales. Est-il normal que notre pays soit encore à la peine pour sortir du modèle d’Etat rentier clientéliste, en dépit de toutes les leçons que l’histoire nous a enseignées depuis l’indépendance (étatisme économique stérile, système éducatif inepte, arabisation au rabais qui marginalise surtout les enfants des catégories modestes, corruption galopante et omniprésente, méfiance grandissante des véritables investisseurs à notre endroit)? L’exode ininterrompu des compétences est là pour démontrer que la mondialisation s’est imposée à l’Algérie en lui aspirant son élite, alors que notre pays disposait largement des ressources qui lui eussent permis de planifier son insertion progressive et vertueuse dans l’économie monde, en conservant ses ressources humaines pour la formation desquelles il a par ailleurs consacré des centaines de milliards de dollars depuis l’indépendance (tous secteurs compris). C’est ce que la Corée du Sud a brillamment réussi.

L’inertie de la bureaucratie

Il n’est pas question de revenir ici sur les initiatives qui ont été prises au cours des vingt dernières années pour convaincre l’élite expatriée de retourner au bercail. Le bilan des tentatives faites, le plus souvent de façon désordonnée, par des bureaucrates peu motivés est globalement négatif au seul vu des résultats obtenus. Mais le constat d’échec ne dispense pas les décideurs de se pencher sur ses véritables causes, ce qui n’a pas été fait jusqu’ici. Le décret présidentiel du 9 septembre 2009 portant création, organisation et fonctionnement du Conseil consultatif de la Communauté nationale à l’étranger tente, quant à lui, d’apporter une réponse nouvelle au phénomène de l’exode des cerveaux. Mais il convient de suite de dissiper un malentendu. Ce décret ne concerne pas spécialement les élites algériennes expatriées; il s’adresse à l’ensemble de la communauté algérienne à l’étranger. On doit cependant se féliciter du fait qu’il institue une «commission de la recherche scientifique et des compétences nationales à l’étranger». Mais il faudra attendre l’adoption du Règlement intérieur du Conseil pour être fixé sur sa compétence, ses missions et son fonctionnement. On peut, on doit même, regretter le caractère purement consultatif de cet organisme dont les réunions sont ponctuées de PV adressés au ministre des Affaires étrangères ainsi qu’au ministre chargé de la Communauté nationale à l’étranger. Quelle est l’autorité juridique de ces PV? Les deux ministres concernés peuvent-ils se considérer, au moins moralement, comme liés par les recommandations du Conseil? Il est étonnant que le décret présidentiel n’ait pas institué une instance d’arbitrage au niveau du Premier ministre, voire du président de la République lui-même, pour assurer le suivi des avis du Conseil. Et puis, surtout, il convient de relever le prosélytisme déplacé du texte qui risque d’ajouter à la circonspection de nos élites expatriées, passablement recrues de slogans et de mots d’ordre creux. De quelle autorité morale pourront se prévaloir celles et ceux qui sont chargés, en vertu du texte, de diffuser au sein de la communauté algérienne à l’étranger les idéaux du 1er Novembre, le rayonnement des valeurs civilisationnelles et culturelles de l’Algérie, le renforcement de la conscience nationale, l’esprit civique ou le sens de la solidarité, tous principes outrageusement bafoués en Algérie, comme vient, une énième fois, de le marteler le président de la République, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire?
Et au-delà des prérogatives très limitées du Conseil (ce qui introduit un élément majeur d’incertitude quant à la stratégie des pouvoirs publics en la matière), il y a un fait brut qu’il convient de traiter en priorité, c’est celui de la très faible adhésion d’un nombre grandissant de membres de l’élite intellectuelle autochtone à la politique d’ouverture à la diaspora algérienne proclamée par le chef de l’Etat. Il faut savoir que depuis le début des années 1980, le népotisme, le clanisme, le clientélisme ont fait une entrée remarquable au sein de l’Université algérienne et dans les milieux de la recherche (hypothèse, soit dit au passage, totalement iconoclaste du vivant de H.Boumediène), ouvrant des perspectives de promotion inespérées à nombre de candidats au poste d’enseignant, et souvent d’enseignant de rang magistral. Il n’est pas excessif de dire, qu’aujourd’hui l’Université algérienne et l’ensemble des milieux de la recherche sont gangrenés par l’imposture et le charlatanisme et cela dans toutes les disciplines (sciences sociales, médecine, sciences exactes, etc.): pseudo-professeurs d’enseignement supérieur, pseudo-maîtres de conférences, pseudo-chargés de cours, pseudo-directeurs de recherche...Il est peu probable que cette engeance fasse bon visage aux compétences algériennes formées à la dure école de l’effort, du mérite et du sacrifice. Les tribulations récentes de quelques éminents hommes de science algériens, venus transmettre leur savoir de façon bénévole, et à qui on a laissé entendre qu’ils n’étaient pas les bienvenus, en sont le plus pathétique des témoignages.
Il résulte de ce qui précède que le volontarisme politique à base de textes juridiques et d’institutions en état permanent d’asymétrie par rapport aux données concrètes du monde de la connaissance, risque de se révéler notoirement insuffisant. Seul un changement profond des mentalités et une lutte acharnée contre l’imposture intellectuelle pourront augurer d’un retour très progressif des compétences algériennes, aujourd’hui disséminées à travers le monde, vers leur pays d’origine, lequel n’est plus, pour nombre d’autres, que celui, déjà lointain, de leurs parents et dans quelques années, de leurs grands-parents.

(*) Professeur de droit
alimebroukine@yahoo.com

Ali MEBROUKINE (*)

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 00:46


Quarante sept ans après, les Égyptiens désavouent publiquement Ben Bella et sa fameuse formule :  « Nous sommes des Arabes, des Arabes, des Arabes !.. »  Ahmed Ben Bella, 1962

En effet, le maghrebi n'a rien avoir avec l'arabe egyptien , n'est ce pas Dr Abdou Elimam ?


                      http://www.elwatan.com/Abdou-Elimam-Linguiste
                      http://www.u-picardie.fr/LESCLaP/IMG/pdf/elimam_maghribi-2.pdf


Chronique ( Liberté, Dimanche 08 Novembre 2009)

L’Égypte, notre “arabité” et notre libération
Par : Mustapha Hammouche

N’étant pas spécialement branchés sur les émetteurs médiatiques orientaux, nous recevons, par la bande, les échos des fielleux échanges algéro-égyptiens qui précèdent leur confrontation “sportive” du 14 novembre prochain. On ne sait pas encore lequel des deux côtés gagnera dans cette venimeuse confrontation verbale, mais il paraît que “ça barde”.
N’étant pas encore convertis à nous “sourcer” dans le prêche télévisé d’irascibles “douctours” orientaux ou dans la creuse langue de bois, les échos de ce duel de haine ne nous parviennent que par la bande.
Mais une chose aura retenu notre attention : c’est la remise en cause de l’arabité de l’Algérie. Ce reflexe permet, dans l’inconscient de la horde excitée, d’exclure les Algériens de l’arabité, et donc de la “fraternité”, et prépare à les traiter, légitimement, en “étrangers”, et donc en possibles “ennemis”.
On est tenté de réagir à ce décret d’exclusion et cette imposture historique, même s’ils viennent du quidam cairote, comme a réagi, il y a plusieurs années, un certain Kaddour Flen — appelons-le ainsi.
Confronté à une inculpation de malversation, et en pleine enquête judiciaire, Kaddour eut la blessante surprise de lire cette annonce dans un journal : “La famille Flen de Tataouine-les-Bains n’a aucun lien avec la famille de Kaddour Flen de Takouk-sur-Mer, poursuivi en justice pour détournement.”
Écœuré par l’empressement de l’auteur de cette mise au point alors que la justice, de même que la vindicte populaire ne fonctionnent pas à l’homophonie, et pour marquer finalement sa satisfaction de n’avoir rien à voir avec cette inutile lâcheté, Kaddour publia, à son tour, le message suivant : “Je confirme que la famille de Kaddour Flen de Takouk-sur-Mer n’a rien à voir avec la famille Flen de Tataouine-les-Bains.” Les choses ainsi précisées, il s’en trouva, dit-on, fort apaisé.
Le déferlement d’agressivité égyptienne nous impose la faiblesse d’éprouver un semblable sentiment. Car, enfin, le certificat d’arabité, que des voix égyptiennes s’estiment en droit de nous délivrer ou de nous retirer, ne sert ici que des intérêts politico-idéologiques. L’arabité, qui s’est imposée à nous comme élément déterminant de notre identité officielle, n’est que le résultat des péripéties politiques, et non celui de l’histoire humaine du pays et sa région naturelle. Si la force nous a contraints à renier, pendant longtemps, la réalité du socle identitaire amazigh originel, c’est le fait de renoncements de pouvoirs qui, après la répression, ont laissé les Algériens dans l’ignorance de leur Histoire. Le jour où ils seront libres et informés, les Algériens diront s’ils se satisfont de cette identité exclusive et contrefaite.
Poussant la prétention tutélaire, il paraît que notre indépendance est une œuvre égyptienne. L’égyptologie fait encore de ce pays un butin archéologique et touristique rapporté de l’expédition Bonaparte. Les Palestiniens attendent toujours le secours libérateur de leurs frères arabes et de l’Égypte en particulier !
Il est encore temps de s’en libérer plutôt que de s’illusionner de prétentions tutélaires sur le monde dit arabe.
Avant de nous affranchir de quelque joug que ce soit, il eut fallu que l’Égypte gagnât quelque guerre.

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  • : Un des objectifs est de reconstituer la grande confédération qui regroupait les 14 aarchs des Iflisen Umellil avant la colonisation française. Le but est de rétablir les liens interrompus et de promouvoir la solidarité inter-arche. Nous visons également à consolider les liens entre la diaspora et leur région d'origine. Réecrire l'histoire des Iflisen et préserver leur patrimoine matériel et immatériel .
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