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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 00:11

 

Qui profite de cette manne pétrolière ?

 

- pas les 1,5 millions de pauvres qui n'ont droit qu'à un vulgaire couffin pour le mois de ramadan;

- ni les 10% à 28% de chômeurs, soit 1,1 à 3 millions  de personnes sans emploi (http://www.algerie-dz.com/article1121.html);

- ni les 4 millions de diabétiques algériens déclarés qui doivent se passer de traitement faute de moyens (http://www.djazairess.com/fr/liberte/103073);

- ni les 2,1 millions d'Algériens expatriés (http://sidi-bel-abbes-khiwani.xooit.com/t10545-Immigration-algerienne-Ils-seraient-2-1-millions-expatries-nes-au-pays.htm)

- ni les 350 000 Algériens immigrés clandestins (http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/350-000-algeriens-immigres-26339)

- ni les 1,2 million d’Algériennes qui se prostituent de manière clandestine (http://www.forum-algerie.com/discussion-generale/8272-1-2-millions-prostituees-en-algerie-je-crois-rever.html);

- ni les 4 millions d’Algériens tirent leurs ressources de ce type d’activité;

- ni les 3 millions vivant de délinquance et autres métiers illicites.

 

 

TSA

 

Leur gestion demeure opaque

 



Dollars.jpg

 

L’Algérie n’a jamais été aussi riche. Les réserves de change algériennes ont atteint 173,63 milliards de dollars, selon les dernières données publiées ce mercredi 27 juillet par des organismes financiers internationaux. Elles sont en hausse 17,6 % sur une année. Depuis le début de l’année, elles sont en hausse de 12 % (18,63 milliards de dollars supplémentaires). L’Algérie est ainsi le 13pays en termes de réserves de change. Elle est le deuxième pays arabe après l’Arabie Saoudite (485,48 milliards de dollars). Ce montant, qui n’inclut pas les réserves en or, représente 123,5 % du PIB du pays.
 
La Banque d’Algérie gère les réserves de change de manière très opaque. On sait seulement qu’une bonne partie de cette somme issue des exportations d’hydrocarbures est placée dans des bons du Trésor américain. Un placement qui s’effectue à perte (lire notre article du 5 juin). Le rendement « réel » – indexé sur l'inflation – des obligations du Trésor américain ne cesse en effet de décroître tendanciellement (de 10 % au milieu des années 80 à moins de 4 % en 2000). Il a même été négatif au plus fort de la crise économique mondiale entre 2008 et 2009 (-2 %). Après une reprise en 2009 (+6 %), ce rendement est reparti à la baisse à partir de 2010. Aujourd'hui, il est tout simplement égal à zéro.
 
Malgré les appels des experts, le gouvernement algérien refuse de modifier sa stratégie de placement des réserves de change à l’étranger. Début 2010, il y a bien eu – une première ! – un désaccord public entre Abdelhamid Temmar et Karim Djoudi, le premier souhaitant qu'une partie des réserves soit utilisée pour financer des investissements dans le pays, le deuxième plaidant pour le statu quo. Le débat a fait long feu et Temmar a perdu deux mois plus tard le portefeuille de l'Industrie pour un ministère mineur de la Prospective et des statistiques. Et depuis, le sujet n'a plus jamais été abordé.
 
Frileux, le gouvernement Ouyahia n’a toujours pas doté l’Algérie d’un fonds souverain pour permettre des prises de participation dans des entreprises à l’étranger. A titre de comparaison, le Qatar, grand pays producteur de gaz, ne possède que 18,72 milliards de dollars de réserves de change. Mais le pays, grâce à son fonds souverain possède aujourd’hui un portefeuille d’actifs de plusieurs dizaines de milliards de dollars en Europe, en Asie et aux États‑Unis.
 
L’accumulation des réserves de change se fait dans un contexte économique et social morose dans le pays. Le chômage bat des records, notamment chez les jeunes. Des secteurs comme la santé sont en difficulté. Des dizaines de médicaments manquent dans les pharmacies et les hôpitaux sont dans un état lamentable.
 
L’économie n’est pas compétitive : elle crée très peu d’emplois et n’attire pas les investisseurs étrangers. Pour seule stratégie économique, le gouvernement multiplie les programmes d’investissements publics – qui profitent essentiellement aux groupes internationaux – et maintient les entreprises publiques sous perfusion en injectant tous les ans des milliards de dollars dans des programmes d’assainissement sans résultats concrets. 
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