L’Office national pour la culture et l’information a-t-il une dent contre les chanteurs d’expression kabyle ? Bien que la mission première de cet organisme étatique soit de veiller à la promotion de la culture algérienne, sa politique ne semble pas aller dans ce sens.
Sinon comment expliquer que sur tous les programmes préparés par l’office pour cet été, on ne trouve pas de traces d’artistes d’expression kabyle très présents pourtant dans le domaine de la production artistique. Regardons de près le programme des soirées du Casif de Sidi-Fredj qui se sont étalées sur plusieurs semaines avant le Ramadhan. Le seul artiste qui a échappé à l’exclusion, c’est le jeune Mohamed Allaoua. Et bien évidemment en face de ce nouvel apartheid qui s’installe, c’est une multitude d’artistes orientaux qui sont invités avec tous les honneurs à occuper la scène artistique algéroise.
Et c’est malheureusement la même politique d’exclusion qu’on retrouve avec les soirées du Ramadhan où les responsables d’un office, censés être au service de tous les artistes algériens, pratiquent une politique pour le moins douteuse à l’égard des chanteurs kabyles.