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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 21:10

 Qui travaille pour l'autonomie intégrale, càd pour la séparation, de la Kabylie, si ce n'est ces complices flanqués à l'ombre d'un État de siège qui s'éternise et qui complotent H24 contre la Kabylie ? Cette inadimissible ingérence saoudienne n'est pas du tout nouvelle ni virtuelle celle-là ! Elle a déjà causé bien plus de dommages aux Algériens que le H1N1. 
  
  

el watan 21 août 2009
Le coran distribué en Kabylie sur initiative saoudienne : Dérive, laisser-aller et complicités 

Le coran distribué en Kabylie sur initiative saoudienne : Dérive, laisser-aller et complicités

Le commentaire d’El Watan intitulé « Grave ingérence wahhabite », paru dans la livraison du 14 août passé, n’a pas été du goût de la représentation diplomatique du royaume wahhabite à Alger. L’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite à Alger a tenu à apporter des précisions en se défendant de toute « ingérence dans les affaires internes des pays ».



Dans un droit de réponse adressé au journal El Watan avant-hier, l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Alger, Son Excellence Samy Ben Abdellah Salah, a tenu à faire part de son étonnement des propos contenus dans le commentaire en question et précise que « le royaume d’Arabie Saoudite, depuis sa constitution, est fondé sur le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays et voue un respect total à l’Algérie, gouvernement et peuple ». Mais sans pour autant nier le fait que son ambassade a remis directement des milliers d’exemplaires aux directions des affaires religieuses relevant des wilaya de Tizi Ouzou et de Béjaïa. Bien au contraire, l’ambassadeur le confirme. Il l’a bel et bien écrit dans sa lettre : « S’agissant des exemplaires du Coran offert au peuple algérien ami, ils ont été remis directement aux directions des affaires religieuses des wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa. » C’est cela justement qui a été relevé dans le commentaire d’El Watan, qui rappelle à juste titre ce que dit la loi algérienne à ce sujet, en écrivant « la distribution du Coran relève uniquement des autorités algériennes (...) la réglementation exige que le pays donateur remette trois exemplaires du livre au ministre des Affaires étrangères, lequel les transmet au département de M. Ghlamallah ». Pour savoir si l’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite en Algérie a respecté la réglementation en vigueur en Algérie avant de procéder à la distribution des exemplaires du Coran, le ministère des Affaires religieuses, par le biais de son porte-parole, Adda Fellahi, a indiqué que « le ministre a été mis au courant de l’opération et l’ambassade a traité directement avec les directions des affaires religieuses de Tizi Ouzou et de Béjaïa, sauf que la distribution a été faite par les Saoudiens eux-mêmes », contrairement a ce que prévoit la réglementation régissant ce genre d’activités.

Le chargé de communication du ministère est clair là-dessus : « La distribution doit se faire normalement en présence d’un responsable du ministère. » Ce qui n’a pas été respecté ni par l’ambassade saoudienne ni par le département de Ghlamallah. Le chargé de communication du ministère des Affaires religieuses, qui s’est dit personnellement surpris d’apprendre que le Coran accompagné des tafsir a été diffusé, n’a pas indiqué si le contenu des exemplaires distribués a été soumis à vérification. Selon lui, la traduction du Saint Coran n’a pas été faite par le ministère des Affaires religieuses mais par un certain Mohand El Hadj, qui n’a aucun lien avec le département de Ghlamallah, alors que les services de la représentation diplomatique saoudienne affirmaient dans la précision adressée au journal que c’est bel et bien le ministère qui en a été à l’origine. Peu importe. Mais ce qui est aussi scandaleux dans cette affaire est le fait de désigner une région d’Algérie comme impie et qu’il faut donc l’islamiser à tout prix. Autre question que soulève cette opération menée par l’ambassade du royaume wahhabite : le choix de la région – la Kabylie – à laquelle a été destinée le don.

Un autre responsable du département de Ghlamallah, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, n’a pas caché son étonnement de voir des exemplaires du Coran circulant en dehors des autorités religieuses habilitées. Il a indiqué que « les tenants de l’idéologie wahhabite et salafiste se croient en terrain conquis et agissent comme si l’Algérie est leur territoire. Je dois dire à ceux qui pensent qu’en Kabylie on est moins musulmans, ils se trompent lourdement, les symboles de l’islam en Algérie, sont, pour la plupart d’entre eux, issus de cette région très attachée à l’Islam ». Notre interlocuteur n’a pas manqué de relever que « l’idéologie salafiste et wahhabite nuit sérieusement au rite malékite ». Et de dire que la collusion entre le salafisme et une partie des Algériens « nous a été fatale ». Le responsable n’a pas caché son inquiétude de voir « les salafistes explorer nos failles pour s’incruster et diffuser leur idéologie ».

Une idéologie qui risque de « semer la confusion chez les fidèles et créer ainsi des conflits au sein d’une même mosquée si on prend pas garde », a-t-il conclu. D’autant plus que le « don » saoudien a été accompagné des explications (tafsir), ce qui est sujet à controverse. Ce propos vient justement conforter le contenu du commentaire d’El Watan où il est dit : « Le wahhabisme a financé le FIS et ses bras armés, l’AIS et le GIA, et, de ce fait, il a une lourde responsabilité dans les massacres de dizaines de milliers d’Algériens par le terrorisme islamiste. » C’est sans doute ce rappel historique et cette mise en garde qui ont mis mal à l’aise les Saoudiens. Au ministère des Affaires étrangères, on prend très au sérieux la question.

Le responsable de la communication du département des Affaires étrangères, M. Mehdi, trouve naturel, du point de vue du principe, qu’une ambassade d’un pays diffuse des brochures informatives à l’occasion de sa fête nationale ou autre, cependant, il met en garde lorsqu’il s’agit du Coran. Il a déclaré que « s’agissant du Coran, un cas très particulier, il faut faire attention au contenu et à l’authenticité et il faut soumettre les exemplaires du Livre Saint à une stricte vérification avant d’avaliser une quelconque diffusion. Il est impératif de savoir si les exemplaires distribués ne sont pas porteurs de dérives ».



Par Hacen Ouali

----------------------------------------Grave ingérence wahhabite--------------------------------------------



Les Saoudiens ne lâchent pas la « proie Algérie ». L’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Alger a distribué des milliers d’exemplaires du Coran traduit en français et en amazigh, accompagné d’explications (tefsir) dans les deux langues, dans les mosquées, les établissements et aux associations culturelles et scientifiques en Algérie. Ce n’est pas une source algérienne qui a donné cette information, et apparemment aucun officiel algérien n’en est au courant. C’est l’agence saoudienne qui en a parlé. L’opération s’est donc déroulée en catimini. Avec leur arrogance et leur mépris pour tous les autres musulmans, ils viennent de violer, une nouvelle fois, la souveraineté nationale. Le ministre des Affaires religieuses, M. Ghlamallah, n’a jamais cessé de rappeler que « la distribution du Coran relève uniquement des autorités algériennes ». En effet, la réglementation exige que le pays donateur remette trois exemplaires du livre au ministre des Affaires étrangères, lequel les transmet au département de M. Ghlamallah.

Si ce dernier juge que le texte est conforme au Coran en circulation dans le pays, il peut accepter le don et c’est à lui seul de se charger de la distribution. Les officiels wahhabistes ont préféré passer outre, s’estimant sans doute en terrain conquis. Ce n’est pas la première fois que les autorités algériennes sont confrontées à ce genre de problème. En 1999, à l’époque où Smaïn Hamdani, un homme féru en la matière, les Saoudiens ont cherché à mettre sur le marché une version édulcorée du Coran, qui était plus proche de l’idéologie wahhabite. Les Algériens s’en sont rendu compte et ont donc bloqué sa diffusion sur le territoire national. Malheureusement, l’Algérie n’a jamais remis à sa place et de façon ferme le pouvoir de Riyad, qui continue à considérer notre pays comme un laboratoire à partir duquel son idéologie ultraconservatrice peut faire tache d’huile et s’étendre à travers le bassin méditerranéen. Sinon, comment expliquer son acharnement contre l’Algérie. Logiquement, c’est dans les pays non musulmans qu’il devrait faire du prosélytisme et distribuer le Coran. On n’a pas à islamiser une terre d’Islam. Son obstination nous rappelle que le wahhabisme a financé le FIS et ses bras armés, l’AIS et le GIA, et que, de ce fait, il a une lourde responsabilité dans les massacres de dizaines de milliers d’Algériens par le terrorisme islamiste. L’affaire du World Trade Center a d’ailleurs dévoilé au grand jour le rôle de l’Arabie Saoudite dans le financement du terrorisme. Mais comme c’est un pays qui a beaucoup d’argent, il ne faut pas trop l’acculer et le froisser, et faire semblant d’oublier son hostilité à tout ce qui est démocratie et progrès.



Par Tayeb Belghiche


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    le 22 Aout, 2009 |

Arabiser la Kabylie est la volonté la plus constante et la plus hargneuse du régime algérien. Après l’échec de différentes politiques scolaires d’arabisation de la Kabylie (arabisation de l’école 1969, la grande offensive de 1976 avec l’arabisation de l’état-civil, de l’environnement avec les enseignes et les panneaux routiers, de l’administration…) c’est l’islamisme qui est appelé au secours d’un aussi criminel objectif. C’est Chadli qui a inauguré ce nouveau cheval de bataille devant dépersonnaliser la région frondeuse et rebelle au régime d’Alger et qu’enfourche, aujourd’hui  avec encore plus de zèle, un Bouteflika que la Kabylie ne reconnait pas et ne reconnaîtra jamais comme président.

Après le « printemps berbère » de 1980, cet inculte ex chef d’Etat signa une « instruction présidentielle » renforçant le volume horaire de l’islam dans le système scolaire algérien. Même si c’est la Kabylie qui était visée avant tout, ce fut le reste de l’Algérie qui en est atteint. Les élections pluralistes de 1990 et 1991-1992 révélèrent un raz-de-marée islamiste algérien à l’exception de la Kabylie, épargnée par le phénomène, car pétrie de valeurs démocratiques et laïques. Le terrorisme islamiste à partir de 1992 ne touchait pas non plus la région. C’est à partir de la reddition de l’AIS (Armée Islamique du Salut), en 1996, qu’un accord secret entre le régime algérien et les dirigeants islamistes est définitivement scellé sur le dos des Kabyles. Les deux alliés vont déployer des moyens sans commune mesure pour dompter la Kabylie. Ainsi, le terrorisme islamiste est, d’un commun accord avec Alger,  progressivement transféré vers cette partie du pays en même temps que des islamistes « repentis » sont officiellement nommés comme imams dans les mosquées de Kabylie. Ce terrorisme islamiste étranger à la région sert en même temps de prétexte pour un quadrillage militaire de cette dernière. Actuellement, il y a plus de cinquante mille hommes qui y sont déployés, davantage pour prévenir des manifestations kabyles que pour éradiquer le terrorisme islamiste.

N’ayant toujours pas obtenu de résultat satisfaisant, des campagnes de propagande fustigeant les Kabyles se convertissant en masse au christianisme sont orchestrées pour donner lieu à, une nouveauté, financer des traductions du Coran en kabyle que le ministère algérien de l’islamisme distribue gratuitement dans les mosquées et les organisations religieuses traditionnelles de Kabylie.

Aujourd’hui, c’est l’Arabie Saoudite qui vient à la rescousse de cette entreprise antikabyle en organisant elle-même, avec la complaisance du gouvernement algérien qui ferme les yeux, une distribution de Corans dont elle a, elle-même, commandé la traduction. Ceci montre que l’Algérie, dès lors qu’il s’agit d’aliéner les Kabyles, se permet volontiers de se transformer en une république bananière où des pays étrangers s’adonnent en toute liberté à toute sorte de trafic d’influence. C’est ce qui a poussé le quotidien El Watan d'aujourd'hui, par la plume de Hacene Ouali, à s’élever contre cet état de fait en ces termes : « ce qui est aussi scandaleux dans cette affaire est le fait de désigner une région d’Algérie comme impie et qu’il faut donc l’islamiser à tout prix. Autre question que soulève cette opération menée par l’ambassade du royaume wahhabite : le choix de la région – la Kabylie – à laquelle a été destinée le don. »

La dépersonnalisation de la Kabylie est menée tambour battant par l’école qui arabise, les militants qui  islamisent et les Kabyles de services se ridiculisent en s’attachant à de honteux et mesquins privilèges. La Kabylie aspirant à son autonomie leur demandera tous, un jour, des comptes.

La Kabylie a une personnalité et des valeurs ancestrales que chacun est tenu de respecter. La seule manière de rester fidèle à elle-même est de disposer d’un gouvernement kabyle autonome.

Le MAK condamne toutes ces menées visant à dépersonnaliser le peuple kabyle démuni de moyens pour se défendre. Il appelle tous les Kabyles à s’engager dans ses rangs pour écarter ensemble les menaces pesant sur notre liberté, notre langue et nos valeurs séculaires.

Kabylie le 21/08/2009
Mouloud MEBARKI (Secrétaire Général du MAK)

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